Emissions télé/radio sur la télévision

[Guigui le gentil]

J'avais bien compris votre point de vue de Tonks et vous même : je vous écoute :)

Bon allez fin du HS

[Phil]

Info Europe 1

Tito Topin (créateur de Navarro) s'exprime cette semaine dans LE POINT et tape encore sur TF1 : "pour TF1, le meurtrier dans Navarro doit d'abord être une victime, avoir des raisons de faires ses actes ! TF1 ne veut pas de pulsions meurtrières"


Je crois que finallement le problème des séries françaises, ce sont pas les scénaristes, mais les EXIGENCES des chaînes. Ce point avait été déjà exploré lors de l'excellent PREMIUM TV

[bubu]

Je crois que finallement le problème des séries françaises, ce sont pas les scénaristes, mais les EXIGENCES des chaînes.

Pourquoi "finalement" ?
Ca fait pas des mois qu'on le dit ?

[Guigui le gentil]

Ro le psy qui défend la star ac' en lui trouvant des vertues pédagogiques dans le sens où les enfants s'identifient jusqu'aux achats des mêmes fringues des STAR ACACADEMICIENS... vraiment... Des claques se perdent !!! Et le gars s'outre de ce qu'a fait la production : amener un pseudo médium pour faire une scéance de "spiritisme" alors que bon cette émission a toujours donné dans le racoleur et bas étage et que bref et que ça donne donc toujours dans le même niveau, c'est pas plus choquant que d'habitude pour moi...

Je me souviens notamment, lors de la première STAR AC' d'une gonzesse qui faisait venir son cousin soit disant très malade... Gars que je connaissais pour avoir été dans la même classe que lui durant la première année de mon école... Et que bon...

[r lefourbe]

Tito Topin (créateur de Navarro) s'exprime cette semaine dans LE POINT et tape encore sur TF1 : "pour TF1, le meurtrier dans Navarro doit d'abord être une victime, avoir des raisons de faires ses actes ! TF1 ne veut pas de pulsions meurtrières"

L'article porte le titre de Fiction : les ficelles de TF1.
Le Point n°1676 du 28/10

Au delà de l'interview de Tito Topin, il y a de nombreuses déclarations du directeur de la fiction de TF1 Takis Candilis.

"Je récuse le terme de formatage. Nous appliquons les codes d'écriture de la série B américaine qui sont portés aux nues par les revues de cinéphiles. Ces techniques narratives reposent sur une règle d'or : dans les 5 premières minutes, filmées façon "coup de poing", il faut que le spectateur sache qui, quoi et comment les héros vont faire. Mais à l'interieur de ce cadre, je ne demande qu'une chose : être supris!"

Il ne doit pas voir souvent ses rêves exhaussés.

Toujours de lui "La musique du générique est particulièrement travaillée chez nous, afin que la ménagère qui finit sa vaisselle dans la cuisine puisse reconnaitre le thème de sa série dès les premières minutes".



Pele mele on apprend que l'histoire doit éviter de commencer la nuit pour attirer l'oeil, que le héros doit être parfaitement reconnaissable et éviter les grosses lunettes et les chapeaux, qu'un rebondissement doit avoir lieu avant les pub (45ème minute) et enfin qu'il faut éviter les thèmes suivants :

la politique ("le Jt fait ça très bien")
le sport ("personne n'y trouve son compte")
le second degré ("à manier avec précaution" selon le chef de la fiction)

Tito Topin confirme dans son interview : "Dans un épisode, les 2 mulets de Navarro se moquaient gentiment d'une personne agée. Censuré ! Motif : "on ne se moque pas des vieux, parce que c'est notre clientèle""

[Mad_Ouaf]

J'ai le droit de dire que c'est un abruti, sans culture, avec une vision du script archaïque et rétrograde de ce que doit être une série télé??

[r lefourbe]

J'ai le droit de dire que c'est un abruti, sans culture, avec une vision du script archaïque et rétrograde de ce que doit être une série télé??

Comme celui de la femme moderne apparemment "ménagère qui finit sa vaisselle dans la cuisine"

[bubu]

Karl Zéro parle bien entendu des élections. bon ce n'est aps complètement axé sur "la campagne à la télé US", mais y a un truc qui m'a beaucoup amusé.


Il y a eu un reportage court mais parfaitement clair sur le rôle d'Hollywood dans la campagne (et son soutien à Kerry) et son poids.
Et ce qui m'a fait "rigoler" c'est la petite interview d'un gars du métier qui donne à peu près :

- Si filmer deux chiens qui baisent pouvait rapporter de l'argent à Hollywood, on le ferait. Du moment que tu respectes un certain cahiers des charges, tu es libres de faire et dire ce que tu veux.
- Mais il vous arrive de camoufler ce que vous avez à dire pour obtenir l'approbation des studio ?
- Bien sûr, on le fait tout le temps.

Or, les personnes qui commandent à Hollywood sont loin d'être des demeurés. Donc ils laissent passer.


Et pour ceux qui ne saurait pas, le divertissement (dont fait partout Hollywood) est la deuxième plus grosse industrie américaine après l'aéronautique.

[Sullivan]

Pour info, le C dans l'air de ce soir, qui commence dans une 10aine de minutes sur France 5 est consacré aux médias.
Marc Tessier, PDG de France Télévision est invité, et on y parlera de droit du foot comme de la guerre public privé.



Sull'

[Sullivan]

C dans l'air

Emission décevante. A vouloir parler de tout ce qui concerne les médias en 60 mn, on finit inévitablement par ne parler de rien et à enfiler les enfonçages de portes ouvertes.

La question de la fiction a fait l'objet de 30 secondes de débat durant laquelle Tessier a déclaré que la fiction du service publique était différente de celle du privé car "il y a moins de récurents et plus de films unitaires, ainsi que plus d'oeuvres avec une véritable volonté historique" (citation faite de mémoire). Je lui accorde la seconde moitié de la phrase même si bon, en volume d'heures c'est pas exactement gigantesque non plus, mais la première moitié c'est du discours de producteurs ressorti bêtement sans reflexion derrière.
Comme si l'unitaire ou la série faisait la différence entre la qualité et son absence.
C'est assez navrant en soit, même si c'est commun en France, mais comme unique discours de défense de la fiction publique, c'est désespérant.

J'ai guetté les questions SMS qui défilaient et là aussi ça rasait le sol, au moins 75% d'entres elles trahissaient une méconaissance totale des réalités du PAF sans parler de celles qui donnaient dans la bêtise pure. Là encore, pratiquement rien qui concerne la fiction, à part une question sur Derrick et une autre générale sur le soutient de France télévision à la fiction Française.

Venant d'une émission qui, tout en veillant à maintenir le débat compréhensible n'a généralement pas peur d'aborder des questions de spécialistes, c'est effectivement très décevant. Mais avec un sujet aussi flou...


Sullivan

[Mad_Ouaf]

La question de la fiction a fait l'objet de 30 secondes de débat durant laquelle Tessier a déclaré que la fiction du service publique était différente de celle du privé car "il y a moins de récurents et plus de films unitaires, ainsi que plus d'oeuvres avec une véritable volonté historique" (citation faite de mémoire). Je lui accorde la seconde moitié de la phrase même si bon, en volume d'heures c'est pas exactement gigantesque non plus, mais la première moitié c'est du discours de producteurs ressorti bêtement sans reflexion derrière.
Comme si l'unitaire ou la série faisait la différence entre la qualité et son absence.
C'est assez navrant en soit, même si c'est commun en France, mais comme unique discours de défense de la fiction publique, c'est désespérant.

Merci, ça résume bien le problème de la fiction! Le langage des diffuseurs est tellement concensuel ou obscur qu'on se demande s'ils pratiquent la politique de l'autruche ou s'ils croivent vraiment ce qu'ils disent!

''Quoi, nos productions de téléfilms sont répétitives et complètement formatés, mais nooon... regardez, la semaine dernière, il y avait un moustachu en arrière plan, cette semaine, il n'est plus là!!"

[bubu]

Comme ça faisait longtemps que je n'avais pas parlé de l'émission de Morandini, je saute sur l'occasion aujourd'hui.

Donc, en ce moment, les castings pour La Nouvelle Star battent leur plein. Et Morandini en parle donc. Normal.
Et nous propose un petit reportage sur une jeune femme qui apsse le casting. Un reportage auquel il ne manque que l'image pour qu'il soit diffusable dans l'émission de M6. Bizarre j'ai trouvé...

L'émission de Morandini va-t-elle donc devenir la quotidienne de La Nouvelle Star ?
Lui qui se gausse régulièrement de ne plus avoir le temps de parler à cause des pubs qui hachent son programme, mais qui sont la rançon du succès, peut-il encore se targuer de proposer un émission critique sur la télévision ?
Ne dérive-t-on pas depuis quelques temps déjà, lentement mais sûrement, vers une émission de promo de la télé ?

[bubu]

Mon cerveau fonctionnant lentement, je viens de me rappeller que je n'avais pas tout dit à propos de l'émission de Lundi.


Pour en venir directement au fait, je n'ai pas vraiment (pas du tout même) apprécié la façon dont David Abiker a été traîné dans la boue.

Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, il s'agit de l'un des chroniqueurs de Arrêt sur Images (émission de F5) qui a la particularité d'être assez souvent sarcastique.
La vindicte populaire portait cette fois sur ce qu'avait dit Abiker à propos des reportages sur els tsunamis, à savoir qu'il était " <i>content de voir autre chose que des reportages bateaux sur les radars ou la sécurité routière et que cela apportait un bol d'air frais à l'info télé.</i> " (il ne s'agit pas de texto, je retranscris cela de mémoire, mais en gros l'idée y est). Bien entendu, le ton sur lequel cela était dit voulait plutôt signifier (en gros) que les journalistes s'était jeté sur de l'info à sensation et que tout le reste était passé à la poubelle, que l'on ne s'en préoccupait plus du tout.

Je ne suis pas un fervent admirateur de David Abiker (il arrive même qu'il m'agace), mais ce qui s'est passé chez Morandini l'autre jour m'a laissé un sale goût. J'avais vraiment l'impression d'entendre une association pro-consensualité incapable de produire un quelqconque raisonnement pour chercher à comprendre ce qu'il avait voulu dire. Non, il s'agissait d'un démolissage en règles, ni plus ni moins.

Jean-Marc Morandini a d'abord parlé de cela en précisant que c'était déplacé, etc... durant un petit sujet de 2 minutes. Puis on y est surtout revenu par l'intermédiaire de la Libre Antenne.
A écouter régulièrement l'émission, on voit vite que la majorité des personnes qui appellent à cette heure-là sont loins d'être ce qu'il y a de plus éclairé et critique en matière de téléspectateurs (pour vous en convaincre, vous n'avez qu'à écouter les réactions "pertinentes" au lendemain d'une élimination à la Star Ac' ou à la Nouvelle Star...). Leurs réactions étaient donc quasiment "normales" et pas vraiment surprenantes, dirais-je. Sauf qu'entre chaque intervenant, voire pendant, Morandini en rajoutait une couche, balançant de l'huile sur le feux.
Et pour finir a été lâchée par une auditrice la dernière insulte à la mode : " <i>Monsieur Abiker n'est qu'un petit bourgeois parisien</i> ". Phrase (retranscrite texto cette fois) balancée comme si elle se suffisait à elle-même, comme si elle expliquait tout.

Je rappelle au passage pour mémoire que Morandini avait déjà dénoncé des "agissements" chez ASI, parfois à juste titre (notamment en ce qui concernait l'affaire du médiateur et du fait que Schneidermann savait à l'avance sur quoi on allait l'attaquer) mais attaquant quand même souvent ce qui se disait dans l'émission.
Y aurait-il un acharnement contre ASI ? Pas forcement. Peut-être est-ce juste que cette émission déplaît vraiment.
En tout cas, l'émission de Morandini semble se placer de plus en plus en chantre de la consensualité, et ce ne sont pas les petites piques lancées de-ci de-là aux patrons de chaînes qui vont changer l'impression générale qui se dégage.

En tout cas, cette émission de lundi, à cause de ce sujet et aussi de celui évoqué dans le message précédent, m'a paru particulièrement nauséabonde...


Alors je conseille à ceux qui le peuvent de regarder ASI Dimanche 16 Janvier pour voir si Abiker va répondre à Morandini.

[r lefourbe]

Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, il s'agit de l'un des chroniqueurs de Arrêt sur Images (émission de F5) qui a la particularité d'être assez souvent sarcastique.
La vindicte populaire portait cette fois sur ce qu'avait dit Abiker à propos des reportages sur els tsunamis, à savoir qu'il était " <i>content de voir autre chose que des reportages bateaux sur les radars ou la sécurité routière et que cela apportait un bol d'air frais à l'info télé.</i> " (il ne s'agit pas de texto, je retranscris cela de mémoire, mais en gros l'idée y est). Bien entendu, le ton sur lequel cela était dit voulait plutôt signifier (en gros) que les journalistes s'était jeté sur de l'info à sensation et que tout le reste était passé à la poubelle, que l'on ne s'en préoccupait plus du tout.

Pour avoir vu l'émission, David Abiker a regretté à plusieurs reprises les catasttrophes qui se sont déroulées en Asie.

Le sens de son propos était plutot de dire : cela fait du bien que les caméras de télévision aillent voir un petit peu ce qui se passe à l'étranger et qu'on arrete avec les radars sur les bords des autoroutes ou Mme Michu qui gueule parce que la poubelle pour les produits recyclabes lui a été facturée sur sa feuille d'impôts locaux.
Au cours de son intervention, il a d'ailleurs senti que le terme "un peu d'oxygène" était un peu malvenu et il a nuancé cette expression. Bref, il était plutot satisfait que dans certaines occasions les médias français pouvaient arréter de se regarder le nombril des français et des pouvoirs en place.

De mon point de vue rien de choquant.

[bubu]

Nos interprétations de ce qu'il a dit divergent apparemment un petit peu, mais je vois que nous nous rejoignons sur le point qui me semble le plus important : il n'a, à aucun moment, plaisanté sur la catastrophe ni exprimé une satisfaction de voir des images de l'Indonésie (comme pouvaient le suggérer certains auditeurs).
Et ça, y en a qui n'ont visiblement pas compris ou plutôt pas cherché à comprendre.