The Sopranos - Saison 6
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yaya23
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The Sopranos - Saison 6
Je ne regarde pas Les Sopranos, mais la saison 6 étant commencée...à vos claviers !
6X01: "Members only"
Salut à tous (s'agissant de mon premier message)
Je viens de le voir, et sans rien dévoiler des nouveautés (peu nombreuses, d'ailleurs, en songeant à l'année ou plus qui s'est écoulée depuis la fin de la saison précédente) ou des évènements, c'est un épisode FORMIDABLE : une séquence d'introduction clipée particulièrement ironique et décapante sur la société de consommation, un montage très étudié qui laisse planner certaines interrogations (pour les fans de la série) sur la chronologie des évènements à l'issue de la séquence finale, à la fois surprenante et d'une logique effroyable, parfaitement mise en scène et interprétée par deux
acteurs au sommet !
Un grand cru, mais attention, c'est çynique et très glauque... épisode qui laisse dans un état assez nauséeux (enfin, en ce qui me concerne).
ps: pour être un peu plus précis, le montage et l'agencement étrange des évènements (une sorte d'accéléré...) peut laisser supposer qu'il s'agit en fait d'un flashback voire un rêve...
Je viens de le voir, et sans rien dévoiler des nouveautés (peu nombreuses, d'ailleurs, en songeant à l'année ou plus qui s'est écoulée depuis la fin de la saison précédente) ou des évènements, c'est un épisode FORMIDABLE : une séquence d'introduction clipée particulièrement ironique et décapante sur la société de consommation, un montage très étudié qui laisse planner certaines interrogations (pour les fans de la série) sur la chronologie des évènements à l'issue de la séquence finale, à la fois surprenante et d'une logique effroyable, parfaitement mise en scène et interprétée par deux
acteurs au sommet !
Un grand cru, mais attention, c'est çynique et très glauque... épisode qui laisse dans un état assez nauséeux (enfin, en ce qui me concerne).
ps: pour être un peu plus précis, le montage et l'agencement étrange des évènements (une sorte d'accéléré...) peut laisser supposer qu'il s'agit en fait d'un flashback voire un rêve...
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yaya23
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Re: 6X01: "Members only"
Une fois qu'un épisode a été diffusé aux USA, on peut dévoiler l'intrigue, ce n'est plus considéré comme un spoiler. DOnc, si tu en as envie, lâches-toi :)george a écrit : Je viens de le voir, et sans rien dévoiler des nouveautés (peu nombreuses, d'ailleurs, en songeant à l'année ou plus qui s'est écoulée depuis la fin de la saison précédente) ou des évènements
Et bienvenue sur le forum george.
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nico
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Re: 6X01: "Members only"
Ha ouais mais perso je l'ai pas encore vu (mon niveau d'anglais le permet pas encore), par contre je suis content d'en entendre un echo positif. Merci George!yaya23 a écrit :Une fois qu'un épisode a été diffusé aux USA, on peut dévoiler l'intrigue, ce n'est plus considéré comme un spoiler. DOnc, si tu en as envie, lâches-toi :)george a écrit : Je viens de le voir, et sans rien dévoiler des nouveautés (peu nombreuses, d'ailleurs, en songeant à l'année ou plus qui s'est écoulée depuis la fin de la saison précédente) ou des évènements
Et bienvenue sur le forum george.
nico
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Herlock
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Re: 6X01: "Members only"
6:1george a écrit :Salut à tous (s'agissant de mon premier message)
Je viens de le voir, et sans rien dévoiler des nouveautés (peu nombreuses, d'ailleurs, en songeant à l'année ou plus qui s'est écoulée depuis la fin de la saison précédente) ou des évènements, c'est un épisode FORMIDABLE : une séquence d'introduction clipée particulièrement ironique et décapante sur la société de consommation, un montage très étudié qui laisse planner certaines interrogations (pour les fans de la série) sur la chronologie des évènements à l'issue de la séquence finale, à la fois surprenante et d'une logique effroyable, parfaitement mise en scène et interprétée par deux
acteurs au sommet !
Un grand cru, mais attention, c'est çynique et très glauque... épisode qui laisse dans un état assez nauséeux (enfin, en ce qui me concerne).
ps: pour être un peu plus précis, le montage et l'agencement étrange des évènements (une sorte d'accéléré...) peut laisser supposer qu'il s'agit en fait d'un flashback voire un rêve...
De même
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babybarn
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lordofnoyze
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6.02
Et je crois qu'un grand
OH
MY
GOD
s'impose.
Episode parfait et surprenant de bout en bout, lorgnant franchement du côté du vrai drama familial. Edie Falco donne une performance une fois de plus impressionnante, tandis que Tony dans le coma vit une existence quasi-cinématographique, à mille lieues des ennuis de la mafia.
Dans cette existence parallèle, il est donc Jim Finnerty, vendeur en visite à Los Angeles, toujours marié à Carmela et toujours père de deux enfants d'environ 6 ans, AJ et Meadow.
Pendant ce temps, la famille est désemparée et s'accapare la maison assaillie par les journalistes.
De "Smoke on the Water" à AJ qui envoie chier les journalistes, de Junior qui ne comprend toujours rien à ce qu'il a fait à "Is Sin, Death and Disease Real?", un formidable épisode, riche et prenant.
Que seul David Nutter pouvait aussi bien manier, avec le nombre de transitions dans l'épisode.
Sur le cul, je suis.
Et je crois qu'un grand
OH
MY
GOD
s'impose.
Episode parfait et surprenant de bout en bout, lorgnant franchement du côté du vrai drama familial. Edie Falco donne une performance une fois de plus impressionnante, tandis que Tony dans le coma vit une existence quasi-cinématographique, à mille lieues des ennuis de la mafia.
Dans cette existence parallèle, il est donc Jim Finnerty, vendeur en visite à Los Angeles, toujours marié à Carmela et toujours père de deux enfants d'environ 6 ans, AJ et Meadow.
Pendant ce temps, la famille est désemparée et s'accapare la maison assaillie par les journalistes.
De "Smoke on the Water" à AJ qui envoie chier les journalistes, de Junior qui ne comprend toujours rien à ce qu'il a fait à "Is Sin, Death and Disease Real?", un formidable épisode, riche et prenant.
Que seul David Nutter pouvait aussi bien manier, avec le nombre de transitions dans l'épisode.
Sur le cul, je suis.
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Mr KB
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6.01 - Members Only
Toujours un plaisir de retrouver la F(f)amille Soprano.
On démarre cette ultime saison avec un épisode intéressant, rien de transcendant cela dit. J'ai pas beaucoup apprécié la forme. On sent qu'ils avaient des tas de choses à dire, on a un sentiment d'enchaînement hâtif dans les dialogues qui se fait d'autant plus ressentir dans le découpage des séquences. Toujours est-il que l'intro est très réussie (The Seven Souls, William S. Burroughs) avec ces vignettes qui font penser à celles de la saison 2 (avec le morceau It Was a Very Good Year). Certes, on a pas eu le droit au classique T qui va chercher son canard en peignoir, mais j'ai comme l'impression que les persos montrés à l'écran lors des descriptions des septs esprits/âmes n'est pas un truc qui a été assemblé au hasard. Et que la première image soit celle de fédés est peut-être un signe.
Petite parenthèse, ravi de revoir la ravissante Ade le temps d'une scène.
Members Only est quand même un épisode bien sombre. Peut-être le début d'une situation noire.
Tout d'abord, le pauvre - serait-on tenté de dire - Eugene Pontecorvo (présent depuis la saison 3 ; intronisé en même que Christopher Moltisanti) pris entre deux feux. La Famille ne veut pas le laisser prendre sa retraite et le FBI lui dit qu'il doit lâcher l'affaire pour la Floride. Mais le problème, c'est qu'il a fait croire à sa femme qu'il y avait un espoir de "quitter cette merde" pour reprendre les termes de Deanne, et notamment que son fils se drogue. Puis quand il apprend, à demi-mot, que Raymond Curto était un indic, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Il se voit mal moucharder pour les fédés jusqu'à la fin de sa life, à rester dans le New Jersey. Et aussi quelque part moucharder tout court vu qu'il était resté sur le banc jusque-là. Je me demande d'ailleurs comment ils l'ont chopé. Il se pend donc, offrant ainsi à sa femme la possibilité de partir là où elle rêve, et évitant à son fils de mauvaises fréquentations, dans une scène excellement bien faite (je demande aussi d'ailleurs comment ils ont fait).
J'avais flairé ce qui allait arriver à Tony dans la dernière scène. Dès qu'il entre, avec ce plan sombre, Junior qui se montre menaçant puis, une fois à l'étage, demande qui se trouve en bas et se met à marmonner. Néanmoins, la scène reste captivante.
Tony et son poids, c'est toute une histoire. Plusieurs fois dans les saisons passées, les soldats ont fait des remarques à ce sujet. Dans Whoever Did This (4.09), Ralph accusait Tony de sensiblerie au sujet de la mort de Pie-O-My alors "qu'[il] bouffe de la viande par camions entiers". Dans The Strong, Silent Type (4.10), lors de la fameuse réunion "anti-drogue" autour de Chrissy, ce dernier, encore un peu pété, disait à son oncle qu'en continuant à s'empiffrer comme il le fait, ce serait l'infarctus à 50 piges. Et là encore dans Members Only avec Vito qui conseille à son boss de suivre son régime.
Le poids de T l'a peut-être sauvé de la paranoïa grandissante de son oncle en "amortissant" la balle. D'un autre côté, c'est peut-être en partie pour ça qu'il a eu tant de mal pour appeler les secours.
En parlant de bouffe, c'était drôle de voir Carmela déçue en apprenant que son mari est allé grailler seul au resto japonais. Elle percevait ça comme une sorte de tromperie. Autre passage intéressant concernant Carmela, celui où elle dîne avec Angie Bonpensiero. Comme quoi, avec le temps, tout (ou presque) s'en va ; l'année dernière, Angie était persona non grata, étant vue comme la femme du traître. Car les femmes s'imaginent que Pussy est dans le programme de protection des témoins.
Carm se la pète avec sa nouvelle caisse, en la montrant à tout le monde. Et quand elle veut faire le coup à Angie, voilà que cette dernière lui répond avec une Corvette. C perd la face. Là où elle a dû revenir auprès de Tony pour obtenir une bagnole, faire construire une maison, Angie s'est payée la 'Vette toute seule, en femme indépendante qu'elle est. L'indépendance, le rêve de Mme S. Je suis presque sûr qu'au final, C quittera T. Quand elle commencera à avoir un peu de maille.
Christopher Moltisanti a toujours été un de mes personnages préférés. La situation actuelle du bonhomme me plaît bien. Il me fait penser à Michael Corleone dans Le Parrain II après qu'il ait perdu sa femme en Italie après l'explosion de la voiture. Le côté amoureux est quasi-inexistant. Il est concentré sur le biz. Ca lui donne plus de présence. Ce côté-là est accentué avec sa nomination en tant que capo suite à la mort de Raymond Curto (ce n'est pas dit, mais sous-entendu).
Plus concentré sur le biz car la situation risque clairement d'exploser entre New Jersey et New York. La mort de Billy Leotardo tué par Tony Blundetto n'a pas été digérée par Phil. Phil défigurant Benny et tentant de tuer Christopher, ça n'a pas non plus été digéré par les deux intéressés. On en a la preuve quand Philly s'amène chez Satriale, la charcuterie. Benny le mate de travers, Chris l'insulte.
La seule personne qui maintient la paix actuellement est Johnny Sack. Seulement, le bonhomme est en zonzon, et sa situation se dégrade. Et quand on voit que Vito Spatafore évoque la possibilité de devenir un jour boss de la Famille en rappelant qu'il ne veut pas que Tony chope un cancer ou un infarctus, conjugué au fait (et on l'apprend) qu'il est le cousin de Phil Leotardo, le boss de NY sur le terrain... La série nous a montré maintes fois que les liens du sang, la famille ne font parfois pas bon ménage avec le bizinessi, la Famille.
Pour revenir sur la dernière scène, je ne crois pas une seconde que Tony ait clamsé. De plus, il préparait des pâtes pour son oncle. Si c'était des oeufs, on pourrait se poser la question...
Toujours un plaisir de retrouver la F(f)amille Soprano.
On démarre cette ultime saison avec un épisode intéressant, rien de transcendant cela dit. J'ai pas beaucoup apprécié la forme. On sent qu'ils avaient des tas de choses à dire, on a un sentiment d'enchaînement hâtif dans les dialogues qui se fait d'autant plus ressentir dans le découpage des séquences. Toujours est-il que l'intro est très réussie (The Seven Souls, William S. Burroughs) avec ces vignettes qui font penser à celles de la saison 2 (avec le morceau It Was a Very Good Year). Certes, on a pas eu le droit au classique T qui va chercher son canard en peignoir, mais j'ai comme l'impression que les persos montrés à l'écran lors des descriptions des septs esprits/âmes n'est pas un truc qui a été assemblé au hasard. Et que la première image soit celle de fédés est peut-être un signe.
Petite parenthèse, ravi de revoir la ravissante Ade le temps d'une scène.
Members Only est quand même un épisode bien sombre. Peut-être le début d'une situation noire.
Tout d'abord, le pauvre - serait-on tenté de dire - Eugene Pontecorvo (présent depuis la saison 3 ; intronisé en même que Christopher Moltisanti) pris entre deux feux. La Famille ne veut pas le laisser prendre sa retraite et le FBI lui dit qu'il doit lâcher l'affaire pour la Floride. Mais le problème, c'est qu'il a fait croire à sa femme qu'il y avait un espoir de "quitter cette merde" pour reprendre les termes de Deanne, et notamment que son fils se drogue. Puis quand il apprend, à demi-mot, que Raymond Curto était un indic, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Il se voit mal moucharder pour les fédés jusqu'à la fin de sa life, à rester dans le New Jersey. Et aussi quelque part moucharder tout court vu qu'il était resté sur le banc jusque-là. Je me demande d'ailleurs comment ils l'ont chopé. Il se pend donc, offrant ainsi à sa femme la possibilité de partir là où elle rêve, et évitant à son fils de mauvaises fréquentations, dans une scène excellement bien faite (je demande aussi d'ailleurs comment ils ont fait).
J'avais flairé ce qui allait arriver à Tony dans la dernière scène. Dès qu'il entre, avec ce plan sombre, Junior qui se montre menaçant puis, une fois à l'étage, demande qui se trouve en bas et se met à marmonner. Néanmoins, la scène reste captivante.
Tony et son poids, c'est toute une histoire. Plusieurs fois dans les saisons passées, les soldats ont fait des remarques à ce sujet. Dans Whoever Did This (4.09), Ralph accusait Tony de sensiblerie au sujet de la mort de Pie-O-My alors "qu'[il] bouffe de la viande par camions entiers". Dans The Strong, Silent Type (4.10), lors de la fameuse réunion "anti-drogue" autour de Chrissy, ce dernier, encore un peu pété, disait à son oncle qu'en continuant à s'empiffrer comme il le fait, ce serait l'infarctus à 50 piges. Et là encore dans Members Only avec Vito qui conseille à son boss de suivre son régime.
Le poids de T l'a peut-être sauvé de la paranoïa grandissante de son oncle en "amortissant" la balle. D'un autre côté, c'est peut-être en partie pour ça qu'il a eu tant de mal pour appeler les secours.
En parlant de bouffe, c'était drôle de voir Carmela déçue en apprenant que son mari est allé grailler seul au resto japonais. Elle percevait ça comme une sorte de tromperie. Autre passage intéressant concernant Carmela, celui où elle dîne avec Angie Bonpensiero. Comme quoi, avec le temps, tout (ou presque) s'en va ; l'année dernière, Angie était persona non grata, étant vue comme la femme du traître. Car les femmes s'imaginent que Pussy est dans le programme de protection des témoins.
Carm se la pète avec sa nouvelle caisse, en la montrant à tout le monde. Et quand elle veut faire le coup à Angie, voilà que cette dernière lui répond avec une Corvette. C perd la face. Là où elle a dû revenir auprès de Tony pour obtenir une bagnole, faire construire une maison, Angie s'est payée la 'Vette toute seule, en femme indépendante qu'elle est. L'indépendance, le rêve de Mme S. Je suis presque sûr qu'au final, C quittera T. Quand elle commencera à avoir un peu de maille.
Christopher Moltisanti a toujours été un de mes personnages préférés. La situation actuelle du bonhomme me plaît bien. Il me fait penser à Michael Corleone dans Le Parrain II après qu'il ait perdu sa femme en Italie après l'explosion de la voiture. Le côté amoureux est quasi-inexistant. Il est concentré sur le biz. Ca lui donne plus de présence. Ce côté-là est accentué avec sa nomination en tant que capo suite à la mort de Raymond Curto (ce n'est pas dit, mais sous-entendu).
Plus concentré sur le biz car la situation risque clairement d'exploser entre New Jersey et New York. La mort de Billy Leotardo tué par Tony Blundetto n'a pas été digérée par Phil. Phil défigurant Benny et tentant de tuer Christopher, ça n'a pas non plus été digéré par les deux intéressés. On en a la preuve quand Philly s'amène chez Satriale, la charcuterie. Benny le mate de travers, Chris l'insulte.
La seule personne qui maintient la paix actuellement est Johnny Sack. Seulement, le bonhomme est en zonzon, et sa situation se dégrade. Et quand on voit que Vito Spatafore évoque la possibilité de devenir un jour boss de la Famille en rappelant qu'il ne veut pas que Tony chope un cancer ou un infarctus, conjugué au fait (et on l'apprend) qu'il est le cousin de Phil Leotardo, le boss de NY sur le terrain... La série nous a montré maintes fois que les liens du sang, la famille ne font parfois pas bon ménage avec le bizinessi, la Famille.
Pour revenir sur la dernière scène, je ne crois pas une seconde que Tony ait clamsé. De plus, il préparait des pâtes pour son oncle. Si c'était des oeufs, on pourrait se poser la question...
- That easy... to forget a fucking brother?!
- Money has properties in this regard! Though no remedy is discovered yet sovereign against sentimental remorse.
— Deadwood
There's no cure for life.
- Tony Soprano — The Sopranos
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Seb
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Euh, faut quand même pas abuser... David Nutter est quand même loin d'être le plus grand réalisateur en activité...lordofnoyze a écrit :Que seul David Nutter pouvait aussi bien manier, avec le nombre de transitions dans l'épisode.
New York District, Unité Spéciale, Section Criminelle et Cour de Justice...
Tout sur l'univers Law & Order: LawAndOrder-fr.com
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lordofnoyze
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Oui, en écrivant ça je me doutais bien que j'encensais le Monsieur un peu trop fort.
Je voulais juste dire que dans un épisode délicat à aborder, en raison des nombreuses transitions rêve/réalité, Nutter a réussi à rendre ça clair et fluide.
Et aussi parce que ça m'a fait plaisir de le voir aux commandes d'un épisode.
Je voulais juste dire que dans un épisode délicat à aborder, en raison des nombreuses transitions rêve/réalité, Nutter a réussi à rendre ça clair et fluide.
Et aussi parce que ça m'a fait plaisir de le voir aux commandes d'un épisode.
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Lemonhead
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La fin de cet épisode était vraiment sublime. En plus d'être à la tête de la mafia du New Jersey, les scénaristes oublient pas de nous rappeler régulièrement que Tony peut être un vrai connard avec son entourage (dans le 510 où il est des plus antipathiques par exemple) et pourtant sa situation arrive encore à nous toucher, et ça, c'est un sacré tour de force de la part de Chase et son équipe.
C'est pas quelqu'un du crew Curto qui devrait prendre la relève normalement ? A mon avis il a plutôt été promu durant l'année passée, sûrement un "cadeau" de son cousin pour la perte d'Ade...Mr KB a écrit :Ce côté-là est accentué avec sa nomination en tant que capo suite à la mort de Raymond Curto (ce n'est pas dit, mais sous-entendu).
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Et Carm' à la limite de nous sortir un he was a saint, Chris avec la Maserati de Sack...lordofnoyze a écrit :De "Smoke on the Water" à AJ qui envoie chier les journalistes, de Junior qui ne comprend toujours rien à ce qu'il a fait à "Is Sin, Death and Disease Real?", un formidable épisode, riche et prenant.
La fin de cet épisode était vraiment sublime. En plus d'être à la tête de la mafia du New Jersey, les scénaristes oublient pas de nous rappeler régulièrement que Tony peut être un vrai connard avec son entourage (dans le 510 où il est des plus antipathiques par exemple) et pourtant sa situation arrive encore à nous toucher, et ça, c'est un sacré tour de force de la part de Chase et son équipe.
I'm not a frackin' Cylon ! I'm not... Oh, well. Okay then.
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Mr KB
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Pas trop le temps de développer.
J'ai adoré cet épisode (écrit par David Chase) qui est différent de The Test Dream (5.11). A mon avis, il ne s'agit pas ici d'un rêve mais plutôt du purgatoire.
Quand Tony demande au barman s'il fait bon vivre à Costa Mesa, ce dernier lui répond qu'ici, tout est mort. Tony s'appelle Kevin Finnerty (Infinity). Si je me goure pas, c'est un blaze d'Irlandais. Ca renvoie directement à From Where to Eternity (2.09) écrit par Michael Imperioli qui décrit le purgatoire (il croyait au début que c'était l'enfer) comme un bar irlandais. Et Finnerty bossait auparavant dans le mobilier de jardin ; profession qui renvoie à un passage (qui m'avait fait marrer) de College (1.05) où T dit au Doc Melfi : "There was a time when the Italian people didn't have a lot of options. My father was in it. My uncle was in it. Maybe I was too lazy to think for myself... consider myself a... rebel. Maybe being a rebel in my family would have been sellin' patio furniture on route 22."
Le Tony du purgatoire n'a rien à voir avec le Tony mafioso. Ecoutez son intonation de voix. C'est pas le type impulsif qu'on connaît, c'est un bonhomme tout gentil (plus proche de James Gandolfini, semble-t-il) qui s'énerve pas quand l'autre gars au bar fait une blague ou que le gus à l'accueil de l'hôtel refuse de lui rendre sa chambre comme si Anthony ne pouvait pas revenir en arrière, qu'il ne peut plus reprendre la vie qui fut la sienne jusque là ("It's a whole new world" dit la meuf à la réception à la conférence).
Le côté père et mari aimant est renforcé quand on le voit parler avec ses enfants, avec sa femme dont la voix m'a fait croire au début qu'il s'agissait de Charmaine Bucco puis et surtout Gloria Trillo, mais il s'agit en fait d'une personne qu'on connaît pas mais dont la voix semble être un mélange des deux.
C'est drôle de noter certaines similarités entre les deux "mondes". Au purgatoire, la fille de Ton' dit à son papa que son frère a vomi ; Mead dit à son père qu'AJ est tombé malade en bouffant un burrito.
Dr Plepler dit à Carm que Tony a de la chance d'être dans le meilleur trauma-center sinon elle serait déjà mort ; le doc dit à "Finnerty" après sa chute (précédée par le petit ours en peluche qui rappelle le parallèle Tony/ours dans la saison 5) qu'il a eu de la chance car il aurait pu se briser le cou.
Tony est donc au purgatoire et il doit choisir entre la voie du bien (rayon, lumière qu'il voit par la fenêtre) et la voie du mal (les feux de forêt dont parlent les infos à la télé). Et à la fin de l'épisode, Tony n'a pas fait son choix. Ceci est symbolisé par le téléphone qu'il raccroche après avoir commencé à composer le numéro pour appeler sa femme (la dernière réplique de l'épisode est Carmela qui demande à Anthony s'il les entend, elle et sa famille). Il ne s'est pas encore décidé, il n'est pas encore prêt. Il regarde la lumière, puis reste assis sur le lit, tête baissée, songeur.
Quoi qu'il en soit, excellente performance d'Edie Falco qui m'a fait verser une larme.
Après Johnny Sack plus ou moins hors jeu, c'est au tour de T de l'être temporairement. Les choses peuvent chauffer entre NJ et NY surtout avec un Chrissy encore rancunier, tout comme Phil. Et Vito, qui se prend pour le boss en matant la télé en bouffant sur le fauteuil du skip à la Tony, n'arrange pas les choses.
J'ai d'ailleurs trouvé ce plan très intéressant. On y voit Vito sur le sofa à la Tony, Paulie ouvrant le frigo et cherchant de la bouffe à la Tony, et Silvio à table, lisant le journal à la Tony (en plus de conduire son bête de SUV). Symbole des ambitions perso ?
En tout cas, je suis bien content de voir Silvio à la tête de la Famille. J'espère vraiment qu'on aura droit à un épisode centré sur lui (c'est un reproche que je ferais à la série). On en a eu sur le n°4 Chrissy, sur le n°3 Paulie, mais pas sur le n°2 Sil.
Bref. Episode très très riche. Il reste des trucs que j'ai pas pigé. Mais bon, David Chase aime bien nous faire chauffer le cerveau. Et il montre là que The Sopranos n'est pas seulement l'histoire de la Famille Soprano dans le biz, mais aussi un drama familial de qualité avec la famille Soprano.
Pas trop le temps de développer.
J'ai adoré cet épisode (écrit par David Chase) qui est différent de The Test Dream (5.11). A mon avis, il ne s'agit pas ici d'un rêve mais plutôt du purgatoire.
Quand Tony demande au barman s'il fait bon vivre à Costa Mesa, ce dernier lui répond qu'ici, tout est mort. Tony s'appelle Kevin Finnerty (Infinity). Si je me goure pas, c'est un blaze d'Irlandais. Ca renvoie directement à From Where to Eternity (2.09) écrit par Michael Imperioli qui décrit le purgatoire (il croyait au début que c'était l'enfer) comme un bar irlandais. Et Finnerty bossait auparavant dans le mobilier de jardin ; profession qui renvoie à un passage (qui m'avait fait marrer) de College (1.05) où T dit au Doc Melfi : "There was a time when the Italian people didn't have a lot of options. My father was in it. My uncle was in it. Maybe I was too lazy to think for myself... consider myself a... rebel. Maybe being a rebel in my family would have been sellin' patio furniture on route 22."
Le Tony du purgatoire n'a rien à voir avec le Tony mafioso. Ecoutez son intonation de voix. C'est pas le type impulsif qu'on connaît, c'est un bonhomme tout gentil (plus proche de James Gandolfini, semble-t-il) qui s'énerve pas quand l'autre gars au bar fait une blague ou que le gus à l'accueil de l'hôtel refuse de lui rendre sa chambre comme si Anthony ne pouvait pas revenir en arrière, qu'il ne peut plus reprendre la vie qui fut la sienne jusque là ("It's a whole new world" dit la meuf à la réception à la conférence).
Le côté père et mari aimant est renforcé quand on le voit parler avec ses enfants, avec sa femme dont la voix m'a fait croire au début qu'il s'agissait de Charmaine Bucco puis et surtout Gloria Trillo, mais il s'agit en fait d'une personne qu'on connaît pas mais dont la voix semble être un mélange des deux.
C'est drôle de noter certaines similarités entre les deux "mondes". Au purgatoire, la fille de Ton' dit à son papa que son frère a vomi ; Mead dit à son père qu'AJ est tombé malade en bouffant un burrito.
Dr Plepler dit à Carm que Tony a de la chance d'être dans le meilleur trauma-center sinon elle serait déjà mort ; le doc dit à "Finnerty" après sa chute (précédée par le petit ours en peluche qui rappelle le parallèle Tony/ours dans la saison 5) qu'il a eu de la chance car il aurait pu se briser le cou.
Tony est donc au purgatoire et il doit choisir entre la voie du bien (rayon, lumière qu'il voit par la fenêtre) et la voie du mal (les feux de forêt dont parlent les infos à la télé). Et à la fin de l'épisode, Tony n'a pas fait son choix. Ceci est symbolisé par le téléphone qu'il raccroche après avoir commencé à composer le numéro pour appeler sa femme (la dernière réplique de l'épisode est Carmela qui demande à Anthony s'il les entend, elle et sa famille). Il ne s'est pas encore décidé, il n'est pas encore prêt. Il regarde la lumière, puis reste assis sur le lit, tête baissée, songeur.
Quoi qu'il en soit, excellente performance d'Edie Falco qui m'a fait verser une larme.
Après Johnny Sack plus ou moins hors jeu, c'est au tour de T de l'être temporairement. Les choses peuvent chauffer entre NJ et NY surtout avec un Chrissy encore rancunier, tout comme Phil. Et Vito, qui se prend pour le boss en matant la télé en bouffant sur le fauteuil du skip à la Tony, n'arrange pas les choses.
J'ai d'ailleurs trouvé ce plan très intéressant. On y voit Vito sur le sofa à la Tony, Paulie ouvrant le frigo et cherchant de la bouffe à la Tony, et Silvio à table, lisant le journal à la Tony (en plus de conduire son bête de SUV). Symbole des ambitions perso ?
En tout cas, je suis bien content de voir Silvio à la tête de la Famille. J'espère vraiment qu'on aura droit à un épisode centré sur lui (c'est un reproche que je ferais à la série). On en a eu sur le n°4 Chrissy, sur le n°3 Paulie, mais pas sur le n°2 Sil.
Bref. Episode très très riche. Il reste des trucs que j'ai pas pigé. Mais bon, David Chase aime bien nous faire chauffer le cerveau. Et il montre là que The Sopranos n'est pas seulement l'histoire de la Famille Soprano dans le biz, mais aussi un drama familial de qualité avec la famille Soprano.
- That easy... to forget a fucking brother?!
- Money has properties in this regard! Though no remedy is discovered yet sovereign against sentimental remorse.
— Deadwood
There's no cure for life.
- Tony Soprano — The Sopranos
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Mr KB
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6.03 - Mayham
Très bon épisode encore une fois. J'ai beaucoup apprécié le fait que cet épisode soit une suite directe au précédent. A vrai dire, je m'en doutais un peu, mais j'avais peur que ce soit plus ou moins mis de côté pour être repris par la suite.
On continue donc avec le cheminement de Tony au purgatoire. Je pensais dans l'épisode précédent que le signal lumineux ("the beacon") était la voie à suivre pour Tony. J'en suis plus du tout convaincu. Quand il se rend à la réunion des Finnerty à l'Inn at the Oaks (Auberge des Chênes), il doit prendre la sortie où se trouve ce fameux signal lumineux, cette lumière blanche représentant la mort, avec comme réceptionniste Tony Blundetto (content de le revoir ; bizarre aussi que personne n'ait demandé après lui), qui, quand il fut buté, tomba sur des morceaux de bois (Adriana a été butée dans les bois, aussi). Mais d'un autre côté, c'est depuis les bois que Ton' entend la voix de sa fille qui l'exhorte à ne pas entrer dans la maison de la mort. Il ne reconnaît pas son cousin (peut-être les effets de l'Alzheimer au purgatoire), mais semble par contre bien reconnaître une femme représentant très probablement sa mère. Elle a une tenue vestimentaire à l'image de la Livia qu'on voit sur les photos, et est loin d'être aussi accueillante que le cousin. Aucune indication quant à savoir s'il s'agissait de l'enfer ou d'un lieu s'en approchant. En tout cas, c'est un endroit intemporel. Quand T.S. demande si Finnerty est arrivé, T.B. lui répond qu'on ne parle pas comme ça ici.
Tout ça renvoie à la question de l'identité de Kevin Finnerty. Avec ce que dit Blundetto (qui n'a pas de nom ici), je pensais qu'il s'agissait de Dieu (Infinity). Mais finalement, je crois plutôt que Finnerty est Tony. On le voit ici avec ses bons côtés, ceux que Carmela aime à évoquer pour se sentir moins torturée (bon père, qui tient à ses amis), vivant une vie paisible, loin de la mafia. Tout ça laisse supposer que quand il arrive au purgatoire, le signal lumineux est là pour mener Tony Soprano/Kevin Finnerty à cette réunion de famille. Et tant qu'il refusait d'être identifié comme étant Finnerty, il n'allait jamais pouvoir y arriver. Un passage marquant, quand il se retrouve avec les moines et qu'il leur dit avoir le portefeuille et la mallette de Finnerty mais qu'il n'est pas lui, ces derniers se marrent comme pour signifier qu'il n'a rien compris. La première fois où il se demande s'il est bien lui est quand il pose la question au barman. Il trouvera par la suite l'affiche de la réunion dans la mallette.
Moine - Be that as it may, we need heat. We need someone who will take responsibility.
Tony - I can't do that.
Ce qui est demandé à Tony ici est d'assumer la responsabilité en ce qui concerne la vie qu'il a choisie, ce qu'il est devenu, ses actes, d'arrêter de se justifier en disant que c'est dû à la famille dans laquelle il a grandi, de rejeter la faute sur sa mère. Pour devenir Kevin Finnerty, faire ressortir le bon Tony, vivre la vie paisible dont il souhaite en son for intérieur, il doit faire face à ce qu'il est vraiment actuellement et en assumer les conséquences.
Les choix ont été montrés à Tony. A lui de décider quelle voie prendre. Je pense que si rédemption il y a, ce ne sera pas facile, ce ne sera pas immédiat. Ce sera une lutte avec sa conscience, et une lutte contre la routine. Car il est difficile de ne pas retomber dans ses vieilles habitudes.
La meilleure scène de cet épisode est sans conteste celle entre Carmela et Dr Melfi. Carmela avait déjà été prévenue par un psy dans Second Opinion (3.07) qu'elle devait quitter Tony si elle ne voulait plus vivre dans la culpabilité et la honte, qu'elle devait arrêter d'être sa complice. Carm avait nié être sa complice à l'époque, mais aujourd'hui, elle le reconnaît implicitement quand elle évoque le fait que ses enfants, en restant auprès d'eux, deviennent peu à peu eux aussi des complices. Mme S est assurément à un point critique. Bien sûr, elle essaie d'atténuer un peu sa douleur, son "agita", en disant qu'il existe de plus gros escrocs que son mari, mais regarder pire que soi ne fait pas avancer les choses. D'ailleurs, elle se remet à verser des larmes en pensant à nouveau à ses enfants et à comment les "sauver" d'une situation qui devient de plus en plus délicate au fil des jours. Tout ceci donne encore plus d'importance au passage de Tony au purgatoire. Il a la possibilité de les "sauver". En y repensant, cette blessure par balle risque au final de devenir un tournant dans la vie de la famille Soprano et de la Famille Soprano. Un regret tout de même. La scène entre Doc Melfi et Carm était bien trop courte. Assez frustrant que ça se soit arrêté si vite.
Voilà enfin un épisode centré sur Silvio. T étant momentanément hors jeu, il reprend les rênes. Mais le bonhomme n'est pas consigliere pour rien. Il sait ce qu'il veut, et il sait que la place de boss ne l'intéresse pas, malgré Gab, sa femme, qui le pousse, avec ce rêve qu'elle a de prendre la place de Carmela. Ca ne l'intéresse pas car Sil est un mec posé qui est plus efficace "dans les coulisses, pour les conseils, la stratégie", et qui aime pas se prendre la tête. Et aussi à mon avis, car être n° 1 signifie être la cible première des fédés.
Bon, on va pas se mettre à faire un bilan si tôt. Cela dit, je ne crois pas une seule seconde qu'il n'est pas compétent en tant que "skip". Il a eu une crise d'asthme. Et alors ? On ne compte plus les crises d'angoisse de Ton'. Toujours est-il que Silvio comprend enfin ce que voulait dire Tony dans All Due Respect (5.13) dans ce que j'ai nommé la meilleure citation de la saison 5 :
"All due respect, you got no fucking idea what it’s like to be number one. Every decision you make affects every facet of every other fucking thing. It’s too much to deal with almost. And in the end, you’re completely alone with it all."
Avec le n° 2 également sur la touche temporairement, se pose la question de qui est le n° 3. Pendant un temps, ce fut Paulie, mais depuis l'affaire du Russe dans Pine Barrens, les choses ont changé.
Trois candidats, pour moi. Paulie, Christopher, Vito. Paulie, c'est le plus ancien. Même si son côté impulsif n'est pas aussi bien exploité que celui de Tony. Et en ce moment, il a une couille douloureuse suite à une descente de ouf chez les Colombiens. Christopher, c'est le numéro 2 qu'a choisi Tony à long terme. Le hic, c'est que Christopher est le dernier promu parmi les capitaines, le plus jeune capo. Qu'il soit propulsé sur le trône risque de pas paraître crédible. Vito, c'est le capo qui rapporte le plus en ce moment. Son avantage et inconvénient est qu'il est proche de New York. Il a déjà commencé sa campagne auprès de Larry Boy Barese qui n'apprécie pas tellement de voir Tony favoriser ouvertement des membres de sa famille (rappelez-vous comment il se plaignait dans le 5.13).
Petite parenthèse, les motifs pour lesquels Vito et Paulie veulent pas filer la maille à Carmela ne sont pas les mêmes. Vito, lui, s'imagine déjà sur la plus haute marche. Il agit en tant qu'homme d'affaires. D'ailleurs, je suis persuadé qu'il va se faire buter. Son personnage est développé dans ce sens, un peu à l'image de Ralph Cifaretto ou de Jackie Jr.
Paulie, lui, c'est parce que c'est un raton, un rapiat. Le voir découper des réductions de 0,55 $ sur des pansements est assez parlant. Ainsi que Silvio qui lui donne un coup de fil en lui rappelant de filer la thune à Carm :
S - That big piece of pie you were bringing. She's expecting you, so make it happen.
P - What are you worried about?
S - I think I know who I'm fucking dealing with here.
Je dirais donc que ça se joue entre ces trois, avec, qui sait, peut-être une surprise en la personne de Bobby même si j'en doute.
La partie la plus drôle de l'épisode est le projet de film de Chris accompagné de Carmine Lupertazzi (déjà connu pour avoir publié des DVD porno) qui souhaite créer un slasher de type nouveau :
"My idea is Saw meets Godfather 2. Proven track record-- Both genres. Young wiseguy, assassin, gets betrayed by his people. They whack him. Leave his body parts in dumpsters all around the city. Long story short, he is put back together by science, or maybe it's supernatural. And he gets fucking payback on everyone who fucked him over, including the cunt he was engaged to. She was getting porked by his boss the night the hero was killed."
Le titre provisoire : "Pork Store Killer". Ca s'annonce tordant...
Très bon épisode encore une fois. J'ai beaucoup apprécié le fait que cet épisode soit une suite directe au précédent. A vrai dire, je m'en doutais un peu, mais j'avais peur que ce soit plus ou moins mis de côté pour être repris par la suite.
On continue donc avec le cheminement de Tony au purgatoire. Je pensais dans l'épisode précédent que le signal lumineux ("the beacon") était la voie à suivre pour Tony. J'en suis plus du tout convaincu. Quand il se rend à la réunion des Finnerty à l'Inn at the Oaks (Auberge des Chênes), il doit prendre la sortie où se trouve ce fameux signal lumineux, cette lumière blanche représentant la mort, avec comme réceptionniste Tony Blundetto (content de le revoir ; bizarre aussi que personne n'ait demandé après lui), qui, quand il fut buté, tomba sur des morceaux de bois (Adriana a été butée dans les bois, aussi). Mais d'un autre côté, c'est depuis les bois que Ton' entend la voix de sa fille qui l'exhorte à ne pas entrer dans la maison de la mort. Il ne reconnaît pas son cousin (peut-être les effets de l'Alzheimer au purgatoire), mais semble par contre bien reconnaître une femme représentant très probablement sa mère. Elle a une tenue vestimentaire à l'image de la Livia qu'on voit sur les photos, et est loin d'être aussi accueillante que le cousin. Aucune indication quant à savoir s'il s'agissait de l'enfer ou d'un lieu s'en approchant. En tout cas, c'est un endroit intemporel. Quand T.S. demande si Finnerty est arrivé, T.B. lui répond qu'on ne parle pas comme ça ici.
Tout ça renvoie à la question de l'identité de Kevin Finnerty. Avec ce que dit Blundetto (qui n'a pas de nom ici), je pensais qu'il s'agissait de Dieu (Infinity). Mais finalement, je crois plutôt que Finnerty est Tony. On le voit ici avec ses bons côtés, ceux que Carmela aime à évoquer pour se sentir moins torturée (bon père, qui tient à ses amis), vivant une vie paisible, loin de la mafia. Tout ça laisse supposer que quand il arrive au purgatoire, le signal lumineux est là pour mener Tony Soprano/Kevin Finnerty à cette réunion de famille. Et tant qu'il refusait d'être identifié comme étant Finnerty, il n'allait jamais pouvoir y arriver. Un passage marquant, quand il se retrouve avec les moines et qu'il leur dit avoir le portefeuille et la mallette de Finnerty mais qu'il n'est pas lui, ces derniers se marrent comme pour signifier qu'il n'a rien compris. La première fois où il se demande s'il est bien lui est quand il pose la question au barman. Il trouvera par la suite l'affiche de la réunion dans la mallette.
Moine - Be that as it may, we need heat. We need someone who will take responsibility.
Tony - I can't do that.
Ce qui est demandé à Tony ici est d'assumer la responsabilité en ce qui concerne la vie qu'il a choisie, ce qu'il est devenu, ses actes, d'arrêter de se justifier en disant que c'est dû à la famille dans laquelle il a grandi, de rejeter la faute sur sa mère. Pour devenir Kevin Finnerty, faire ressortir le bon Tony, vivre la vie paisible dont il souhaite en son for intérieur, il doit faire face à ce qu'il est vraiment actuellement et en assumer les conséquences.
Les choix ont été montrés à Tony. A lui de décider quelle voie prendre. Je pense que si rédemption il y a, ce ne sera pas facile, ce ne sera pas immédiat. Ce sera une lutte avec sa conscience, et une lutte contre la routine. Car il est difficile de ne pas retomber dans ses vieilles habitudes.
La meilleure scène de cet épisode est sans conteste celle entre Carmela et Dr Melfi. Carmela avait déjà été prévenue par un psy dans Second Opinion (3.07) qu'elle devait quitter Tony si elle ne voulait plus vivre dans la culpabilité et la honte, qu'elle devait arrêter d'être sa complice. Carm avait nié être sa complice à l'époque, mais aujourd'hui, elle le reconnaît implicitement quand elle évoque le fait que ses enfants, en restant auprès d'eux, deviennent peu à peu eux aussi des complices. Mme S est assurément à un point critique. Bien sûr, elle essaie d'atténuer un peu sa douleur, son "agita", en disant qu'il existe de plus gros escrocs que son mari, mais regarder pire que soi ne fait pas avancer les choses. D'ailleurs, elle se remet à verser des larmes en pensant à nouveau à ses enfants et à comment les "sauver" d'une situation qui devient de plus en plus délicate au fil des jours. Tout ceci donne encore plus d'importance au passage de Tony au purgatoire. Il a la possibilité de les "sauver". En y repensant, cette blessure par balle risque au final de devenir un tournant dans la vie de la famille Soprano et de la Famille Soprano. Un regret tout de même. La scène entre Doc Melfi et Carm était bien trop courte. Assez frustrant que ça se soit arrêté si vite.
Voilà enfin un épisode centré sur Silvio. T étant momentanément hors jeu, il reprend les rênes. Mais le bonhomme n'est pas consigliere pour rien. Il sait ce qu'il veut, et il sait que la place de boss ne l'intéresse pas, malgré Gab, sa femme, qui le pousse, avec ce rêve qu'elle a de prendre la place de Carmela. Ca ne l'intéresse pas car Sil est un mec posé qui est plus efficace "dans les coulisses, pour les conseils, la stratégie", et qui aime pas se prendre la tête. Et aussi à mon avis, car être n° 1 signifie être la cible première des fédés.
Bon, on va pas se mettre à faire un bilan si tôt. Cela dit, je ne crois pas une seule seconde qu'il n'est pas compétent en tant que "skip". Il a eu une crise d'asthme. Et alors ? On ne compte plus les crises d'angoisse de Ton'. Toujours est-il que Silvio comprend enfin ce que voulait dire Tony dans All Due Respect (5.13) dans ce que j'ai nommé la meilleure citation de la saison 5 :
"All due respect, you got no fucking idea what it’s like to be number one. Every decision you make affects every facet of every other fucking thing. It’s too much to deal with almost. And in the end, you’re completely alone with it all."
Avec le n° 2 également sur la touche temporairement, se pose la question de qui est le n° 3. Pendant un temps, ce fut Paulie, mais depuis l'affaire du Russe dans Pine Barrens, les choses ont changé.
Trois candidats, pour moi. Paulie, Christopher, Vito. Paulie, c'est le plus ancien. Même si son côté impulsif n'est pas aussi bien exploité que celui de Tony. Et en ce moment, il a une couille douloureuse suite à une descente de ouf chez les Colombiens. Christopher, c'est le numéro 2 qu'a choisi Tony à long terme. Le hic, c'est que Christopher est le dernier promu parmi les capitaines, le plus jeune capo. Qu'il soit propulsé sur le trône risque de pas paraître crédible. Vito, c'est le capo qui rapporte le plus en ce moment. Son avantage et inconvénient est qu'il est proche de New York. Il a déjà commencé sa campagne auprès de Larry Boy Barese qui n'apprécie pas tellement de voir Tony favoriser ouvertement des membres de sa famille (rappelez-vous comment il se plaignait dans le 5.13).
Petite parenthèse, les motifs pour lesquels Vito et Paulie veulent pas filer la maille à Carmela ne sont pas les mêmes. Vito, lui, s'imagine déjà sur la plus haute marche. Il agit en tant qu'homme d'affaires. D'ailleurs, je suis persuadé qu'il va se faire buter. Son personnage est développé dans ce sens, un peu à l'image de Ralph Cifaretto ou de Jackie Jr.
Paulie, lui, c'est parce que c'est un raton, un rapiat. Le voir découper des réductions de 0,55 $ sur des pansements est assez parlant. Ainsi que Silvio qui lui donne un coup de fil en lui rappelant de filer la thune à Carm :
S - That big piece of pie you were bringing. She's expecting you, so make it happen.
P - What are you worried about?
S - I think I know who I'm fucking dealing with here.
Je dirais donc que ça se joue entre ces trois, avec, qui sait, peut-être une surprise en la personne de Bobby même si j'en doute.
La partie la plus drôle de l'épisode est le projet de film de Chris accompagné de Carmine Lupertazzi (déjà connu pour avoir publié des DVD porno) qui souhaite créer un slasher de type nouveau :
"My idea is Saw meets Godfather 2. Proven track record-- Both genres. Young wiseguy, assassin, gets betrayed by his people. They whack him. Leave his body parts in dumpsters all around the city. Long story short, he is put back together by science, or maybe it's supernatural. And he gets fucking payback on everyone who fucked him over, including the cunt he was engaged to. She was getting porked by his boss the night the hero was killed."
Le titre provisoire : "Pork Store Killer". Ca s'annonce tordant...
- That easy... to forget a fucking brother?!
- Money has properties in this regard! Though no remedy is discovered yet sovereign against sentimental remorse.
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There's no cure for life.
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- Money has properties in this regard! Though no remedy is discovered yet sovereign against sentimental remorse.
— Deadwood
There's no cure for life.
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