On va peut-être me dire que je vis dans une galaxie très lointaine mais je vous fais part de mon étonnement à la lecture de cet article figurant sur le site d'Acrimed:
http://www.acrimed.org/article2358.html
Acrimed aurait été qualifiée de :
- des flics de la presse, admirateurs d’Hitler et de Staline (Philippe Val, sur France Inter),
- nocif à cause d'une critique radicale des médias (Elisabeth Lévy, sur France Culture),
- de pétainistes (Michel Polacco, sur France Info)
- partisans de la théorie du « complot judéo-maçonnique » (Stéphane Bern, sur France Inter).
Je comprends que certains médias soient aigris à l'idée de se faire critiquer mais de là à dénigrer à ce point l'action de Acrimed, je reste sans voix ...
Si des hommes politiques parlaient comme ça de journalistes, on les brûlerait vivants !
Bien que radicale, l'action de cette association me semble nécessaire. Compte tenu de la situation française en matière de médias (situation dramatique), il faut essayer de traiter le malade avec des électrochocs, pas des suppositoires.
Acrimed - Action Critique Médias
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Guigui le gentil
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DarkLord
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9 votes, 1 réponse, cette histoire ne vous interpelle pas plus ...
Je crois que cette campagne de désinformation et de dénigrement de l'action d'une association à l'instar Acrimed doit nous ouvrir les yeux sur la mentalité de certains médias qui se considèrent comme "intelligents".
En outre, si l'association du FLT souhaite faire connaître son action, elle doit se demander quel type de concessions elle est prête à faire.
Jusqu'où aller pour améliorer son image auprès des médias ?
Changer de nom ?
À quand le Forum des Libertés Télévisuelles ?
PS : On ironise pas mal sur ce point mais le nom d'une association est son premier contact avec l'extérieur. Attention, je ne propose pas de changer le nom de l'asso mais je m'interroge juste ... Je me demande ce qu'il y a écrit sur la fiche de renseignements de l'association au RG ...
Je crois que cette campagne de désinformation et de dénigrement de l'action d'une association à l'instar Acrimed doit nous ouvrir les yeux sur la mentalité de certains médias qui se considèrent comme "intelligents".
En outre, si l'association du FLT souhaite faire connaître son action, elle doit se demander quel type de concessions elle est prête à faire.
Jusqu'où aller pour améliorer son image auprès des médias ?
Changer de nom ?
À quand le Forum des Libertés Télévisuelles ?
PS : On ironise pas mal sur ce point mais le nom d'une association est son premier contact avec l'extérieur. Attention, je ne propose pas de changer le nom de l'asso mais je m'interroge juste ... Je me demande ce qu'il y a écrit sur la fiche de renseignements de l'association au RG ...
nope, je crois paselrindell a écrit :Oups, je me suis planté, et mon vote n'est pas allé dans le bon compteur![]()
Un moyen de corriger ma bévue ?
<Fan-DeuxQuatorze> susi une peluche, je saute sur tout ce qui remue
The only gracious way to accept an insult is to ignore it. If you can't ignore it, top it. If you can't top it, laugh at it. If you can't laugh at it, it's probably deserved.
The only gracious way to accept an insult is to ignore it. If you can't ignore it, top it. If you can't top it, laugh at it. If you can't laugh at it, it's probably deserved.
Acrimed est également un media.DarkLord a écrit :Cette histoire ne vous interpelle pas plus...![]()
Comme ils ont tendance à l'oublier, on a tendance à l'oublier aussi.
Or que des medias se tapent dessus entre eux à force de superlatifs injurieux ça n'est pas une première. Cette "histoire" se résume grosso modo à une lutte d'ego entre des gens qui critiquent et des gens qui ne supportent pas d'être critiqués. Il ne s'agit plus d'Acrimed ou de France Inter mais de petites personnes. Aucun intérêt donc au-delà de leurs sympathisants aux uns et aux autres.
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Josh Lyman
- Nettoyeur des chiottes du Loft
- Messages : 1
- Inscription : 01 avr. 2006 17:29
L'action d'Acrimed me paraît extrêmement positive. Comme celle de PLPL et du Plan B en presse écrite.
Mon avis n'est sans doute pas très objectif puisque je gravite depuis 5 ans dans la mouvance altermondialiste, que j'ai participé pendant deux ans à la rédaction d'un mensuel étudiant altermondialiste et que je suis aujourd'hui adhérent d'Acrimed et auteur d'articles sur le site d'Acrimed...
Mais je ne pense pas que l'on puisse réduire l'action d'Acrimed à une lutte d'égo.
De mon point de vue de militant politique, syndicaliste et associatif, Acrimed et PLPL ont fait prendre conscience à toute une génération de militants des pièges de la starification politique...
Le militantisme est un travail collectif, pas l'occasion pour quelques uns de parader devant les caméras.
Le fait de ne pas signer les articles dans PLPL et Le Plan B, ça me paraît exemplaire d'un refus de la starification.
Sur ce plan, les thèses d'Acrimed et de PLPL imprègnent profondément les milieux militants, on l'a vu pendant le conflit du CPE avec des AG qui mettaient au vote la présence des médias. De leur côté, Bruno Julliard et Julie Coudry ont joué à fond la carte médiatique, mais ils ont été très contestés justement.
Bref, Acrimed et PLPL ont fait avancer un peu l'éthique du militantisme.
Deuxième point positif que je relève, une éducation au décryptage télévisuel, radiophonique et de la presse écrite.
Qui parle ? Depuis quelle position de pouvoir ? Quels intérêts défend-il ? Qui possède le média dans lequel il s'exprime ? Ce sont des questions qu'Acrimed et PLPL nous ont appris à nous poser.
Depuis que la critique des médias portée par Acrimed et PLPL a émergé, plus aucun syndicaliste ne pourra se sentir coupable à la lecture des récriminations de Claude Imbert dans Le Point qui le traitera d'archaïque arc-bouté sur ses privilèges...
Parce que s'agissant de tel ou tel éditorialiste donneur de leçons, la grille de lecture est immédiatement opérante : Qui parle ? un éditorialiste qui gagne 100 fois plus que les fonctionnaires qu'il est payé pour insulter, qui travaille dans le journal d'un milliardaire proche de Nicolas Sarkozy, ou dans celui d'un patron qui doit sa fortune à des commandes de missiles... La messe est dite !
Quelque part, la critique des médias a remis en lumière ce que sont les intérêts de classe.
Alors, certes, il y a des limites à leur travail, et ils devraient parfois moins taper sur les médias amis et plus sur les vrais ennemis. Mais ça me va, je trouve cette critique saine (y-compris quand elle vise les porte-paroles d'organisations auxquelles j'appartiens).
Mon avis n'est sans doute pas très objectif puisque je gravite depuis 5 ans dans la mouvance altermondialiste, que j'ai participé pendant deux ans à la rédaction d'un mensuel étudiant altermondialiste et que je suis aujourd'hui adhérent d'Acrimed et auteur d'articles sur le site d'Acrimed...
Mais je ne pense pas que l'on puisse réduire l'action d'Acrimed à une lutte d'égo.
De mon point de vue de militant politique, syndicaliste et associatif, Acrimed et PLPL ont fait prendre conscience à toute une génération de militants des pièges de la starification politique...
Le militantisme est un travail collectif, pas l'occasion pour quelques uns de parader devant les caméras.
Le fait de ne pas signer les articles dans PLPL et Le Plan B, ça me paraît exemplaire d'un refus de la starification.
Sur ce plan, les thèses d'Acrimed et de PLPL imprègnent profondément les milieux militants, on l'a vu pendant le conflit du CPE avec des AG qui mettaient au vote la présence des médias. De leur côté, Bruno Julliard et Julie Coudry ont joué à fond la carte médiatique, mais ils ont été très contestés justement.
Bref, Acrimed et PLPL ont fait avancer un peu l'éthique du militantisme.
Deuxième point positif que je relève, une éducation au décryptage télévisuel, radiophonique et de la presse écrite.
Qui parle ? Depuis quelle position de pouvoir ? Quels intérêts défend-il ? Qui possède le média dans lequel il s'exprime ? Ce sont des questions qu'Acrimed et PLPL nous ont appris à nous poser.
Depuis que la critique des médias portée par Acrimed et PLPL a émergé, plus aucun syndicaliste ne pourra se sentir coupable à la lecture des récriminations de Claude Imbert dans Le Point qui le traitera d'archaïque arc-bouté sur ses privilèges...
Parce que s'agissant de tel ou tel éditorialiste donneur de leçons, la grille de lecture est immédiatement opérante : Qui parle ? un éditorialiste qui gagne 100 fois plus que les fonctionnaires qu'il est payé pour insulter, qui travaille dans le journal d'un milliardaire proche de Nicolas Sarkozy, ou dans celui d'un patron qui doit sa fortune à des commandes de missiles... La messe est dite !
Quelque part, la critique des médias a remis en lumière ce que sont les intérêts de classe.
Alors, certes, il y a des limites à leur travail, et ils devraient parfois moins taper sur les médias amis et plus sur les vrais ennemis. Mais ça me va, je trouve cette critique saine (y-compris quand elle vise les porte-paroles d'organisations auxquelles j'appartiens).