Bon, essayons d'expliquer ce que je voudrais faire avec le Cahier Critique.
Si vous avez chez vous le livre Anglais (non traduit en France) X-TREME POSSIBILITIES, ben c'est ça! Niveau critiques, j'entends [si vous l'avez pas, n'hésitez pas si vous le trouvez à l'occasion, c'est mon bouquin préféré sur X-Files, même s'il est un peu daté, maintenant {la 2nde édition va jusqu'au film}]
En gros, plutôt que "l'avis d'un tel sur...", je voudrais que ce soit "l'avis de la rédaction sur...". Une personne se charge rédiger le "premier jet" de ce qu'on critique. Il donne une note, et rédige une critique. Si vous êtes d'accord, ca reste comme ça. Si vous donneriez une note différente, n'êtes pas d'accord, voulez ajouter quelque chose, et bien vous ajoutez votre note/review en dessous de la première.
C'est pourquoi j'aimerais que cette rubrique s'écrive essentiellement ici, sur le forum. Il y a éventuellement moyen, si c'est nécessaire, que les deux personnes se réponses. Bref, je voudrais qu'on écrive ca de manière interactive, et qu'on publie le résultat final.
Cela nous permet de pas passer bêtement à coté d'épisodes spéciaux, qu'on peut aimer ou détester, de montrer les points sujets à controverse, d'être donc plus juste, et, au final, moins chiant pour le lecteur.
Pour la note, je pensais adopter un système à l'Américaine. De A à F, donc imho à la fois assez de paliers pour bien juger mais pas trop non plus, le tout gagnant en subtilité avec des + ou - qu'on peut insérer.
Vous êtes d'accord? On part sur ça?
Sullivan
Cahier critique LGM
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Sullivan
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00> Pilot
Scénario> Chris Carter, Vince Gilligan, John Shiban & Frank Spotnitz
Réalisation> Rob Bowman
Argument> Alors que les Gunmen tentent de révéler la capacité d'espionne d'une nouvelle puce informatique, Octium IV, ils apprennent la mort du père de Byers. Bientôt, ils comprennent que cette mort pourrait être un assassinat perpétré par le gouvernement pour lequel il travaillait.
Opinion> Sullivan : D-.
Désespérant. Je veux bien croire que le lancement du spin-off ait été précipité, mais rien n’excusera ce ratage total. Que fait John Gilnitz du potentiel d’une série centrée sur les Gunmen ? Rien. Un X-Files bis dont on a seulement enlevé l’aspect paranormal. Sauf qu’ils avaient décidé que la série serait comique. Donc, ils ont programmé leur logiciel d’écriture pour qu’un pop-up apparaisse toutes les 5 pages : « insérez un gag ». Débordant d’imagination, les auteurs nous gratifient alors de : Frohike tombant lourdement sur le sol lorsqu’il essaie de voler Octium IV (rires), Frohike tombant lourdement sur le sol lorsqu’il glisse sur de la moquette humide (rires), Frohike tombant lourdement dans la boue lorsqu’il glisse sur celle-ci (rires), etc. Le dernier acte oublie totalement l’aspect comique (c’est à dire que Frohike n’y tombe pas) et se révèle un minimum intéressant, même si j’ignore comment les auteurs ont pu imaginer qu’il serait bon de faire de Byers un Mulder-bis avec un père conspirateur. Cela dit, même dans cet acte moins raté, la scène ou Frohike convainc Yves de les aider est très mauvaise, et le suspens trop classique, voir cliché. Yves, au passage, ne nous est pas du tout présentée. Sa fonction dans la série n’est pas définie, si elle n’était pas au générique on la prendrait pour une guest star.
Les événements ayant rattrapé la série (qui, et c’est assez incroyable, dépeint ici une tentative pseudo-terroriste – en fait orchestrée par le gouvernement – de projeter un avion de ligne contre le World Trade Center), ce pilote est désormais entouré d’une aura de mauvais goût qui a au moins un avantage : elle nous assure qu’il restera oublié à jamais.
Scénario> Chris Carter, Vince Gilligan, John Shiban & Frank Spotnitz
Réalisation> Rob Bowman
Argument> Alors que les Gunmen tentent de révéler la capacité d'espionne d'une nouvelle puce informatique, Octium IV, ils apprennent la mort du père de Byers. Bientôt, ils comprennent que cette mort pourrait être un assassinat perpétré par le gouvernement pour lequel il travaillait.
Opinion> Sullivan : D-.
Désespérant. Je veux bien croire que le lancement du spin-off ait été précipité, mais rien n’excusera ce ratage total. Que fait John Gilnitz du potentiel d’une série centrée sur les Gunmen ? Rien. Un X-Files bis dont on a seulement enlevé l’aspect paranormal. Sauf qu’ils avaient décidé que la série serait comique. Donc, ils ont programmé leur logiciel d’écriture pour qu’un pop-up apparaisse toutes les 5 pages : « insérez un gag ». Débordant d’imagination, les auteurs nous gratifient alors de : Frohike tombant lourdement sur le sol lorsqu’il essaie de voler Octium IV (rires), Frohike tombant lourdement sur le sol lorsqu’il glisse sur de la moquette humide (rires), Frohike tombant lourdement dans la boue lorsqu’il glisse sur celle-ci (rires), etc. Le dernier acte oublie totalement l’aspect comique (c’est à dire que Frohike n’y tombe pas) et se révèle un minimum intéressant, même si j’ignore comment les auteurs ont pu imaginer qu’il serait bon de faire de Byers un Mulder-bis avec un père conspirateur. Cela dit, même dans cet acte moins raté, la scène ou Frohike convainc Yves de les aider est très mauvaise, et le suspens trop classique, voir cliché. Yves, au passage, ne nous est pas du tout présentée. Sa fonction dans la série n’est pas définie, si elle n’était pas au générique on la prendrait pour une guest star.
Les événements ayant rattrapé la série (qui, et c’est assez incroyable, dépeint ici une tentative pseudo-terroriste – en fait orchestrée par le gouvernement – de projeter un avion de ligne contre le World Trade Center), ce pilote est désormais entouré d’une aura de mauvais goût qui a au moins un avantage : elle nous assure qu’il restera oublié à jamais.
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Sullivan
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01> Bond, Jimmy Bond
Scénario> Vince Gilligan, John Shiban & Frank Spotnitz
Réalisation> Bryan Spicer
Argument> En dépit de graves problèmes d’argent qui les empêchent de publier, les Gunmen enquêtent d’après une info de Yves sur la mort d’un hacker bien connu. Ils remontent jusqu’à un étrange personnage, Jimmy Bond, et son équipe de football Américain pour aveugles...
Opinion> Sullivan : C-.
Si le pilote de la série, en plus d’être très mauvais, n’était en rien représentatif de ce que serait la série, nous voici finalement face à un épisode qui met en place les principaux élément de la série en matière de ton, de thèmes et de personnages. Cela dit, il est quand même franchement mauvais, comme n’importe quelle comédie qui parvient tout juste à vous tirer trois sourires en une heure.
Quoique la partie la plus amusante de l’épisode, le pré-générique parodiant Matrix montre à quel point les auteurs manquent totalement d’imagination coté humour. Heureusement, les gags sont là : ainsi, Frohike tombe lourdement deux fois, renversé par les joueurs aveugles. Je ne comprends pas pourquoi les scénaristes ne réalisent pas que le concept de l’équipe de foot aveugle est amusant en lui même si traité avec subtilité et sensibilité, et qu’il n’est pas utile dans rajouter trois tonnes en gags « Club Dorothée ». L’histoire est excessivement linéaire et avance à tout petit pas (les moments comiques n’étant en effet généralement pas intégrés à l’histoire, mais sont autant de digressions), ce qui la rend au final assez ennuyeuse. Les points améliorés par rapport au pilote concernent le personnage de Yves, un tout petit peu plus défini, et dont le jeu du chat et de la série avec les Gunmen est amorcé ; et surtout celui de Jimmy, addition indispensable à la série à laquelle il apporte cœur et âme. Cela dit, le personnage ne trouvera ses marques qu’un peu plus tard : ici, il est un peu surfait et trop sur joué, mais reste instantanément touchant. A propos de personnages, le plus gros défaut de la série est à mon sens de n’avoir pas su réellement faire des trois Gunmen originaux trois personnages. Ils restent, comme ils l’étaient dans X-Files, une entité, et ne se distinguent les uns des autres que par quelques caractéristiques très caricaturales. En clair, ils sont (à l’exception de Byers pour quelques épisodes, mais cela avait déjà commencé dans X-Files) dénués de toute profondeur psychologique.
Scénario> Vince Gilligan, John Shiban & Frank Spotnitz
Réalisation> Bryan Spicer
Argument> En dépit de graves problèmes d’argent qui les empêchent de publier, les Gunmen enquêtent d’après une info de Yves sur la mort d’un hacker bien connu. Ils remontent jusqu’à un étrange personnage, Jimmy Bond, et son équipe de football Américain pour aveugles...
Opinion> Sullivan : C-.
Si le pilote de la série, en plus d’être très mauvais, n’était en rien représentatif de ce que serait la série, nous voici finalement face à un épisode qui met en place les principaux élément de la série en matière de ton, de thèmes et de personnages. Cela dit, il est quand même franchement mauvais, comme n’importe quelle comédie qui parvient tout juste à vous tirer trois sourires en une heure.
Quoique la partie la plus amusante de l’épisode, le pré-générique parodiant Matrix montre à quel point les auteurs manquent totalement d’imagination coté humour. Heureusement, les gags sont là : ainsi, Frohike tombe lourdement deux fois, renversé par les joueurs aveugles. Je ne comprends pas pourquoi les scénaristes ne réalisent pas que le concept de l’équipe de foot aveugle est amusant en lui même si traité avec subtilité et sensibilité, et qu’il n’est pas utile dans rajouter trois tonnes en gags « Club Dorothée ». L’histoire est excessivement linéaire et avance à tout petit pas (les moments comiques n’étant en effet généralement pas intégrés à l’histoire, mais sont autant de digressions), ce qui la rend au final assez ennuyeuse. Les points améliorés par rapport au pilote concernent le personnage de Yves, un tout petit peu plus défini, et dont le jeu du chat et de la série avec les Gunmen est amorcé ; et surtout celui de Jimmy, addition indispensable à la série à laquelle il apporte cœur et âme. Cela dit, le personnage ne trouvera ses marques qu’un peu plus tard : ici, il est un peu surfait et trop sur joué, mais reste instantanément touchant. A propos de personnages, le plus gros défaut de la série est à mon sens de n’avoir pas su réellement faire des trois Gunmen originaux trois personnages. Ils restent, comme ils l’étaient dans X-Files, une entité, et ne se distinguent les uns des autres que par quelques caractéristiques très caricaturales. En clair, ils sont (à l’exception de Byers pour quelques épisodes, mais cela avait déjà commencé dans X-Files) dénués de toute profondeur psychologique.
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Oz
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Re: Cahier critique LGM
Sullivan a écrit :Vous êtes d'accord? On part sur ça?
Entièrement d'accord, et je n'ai rien à rajouter à tes commentaires sur les 2 premiers épisodes des LGM, c'est juste à mon avis :)
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Olivier.L.
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Suite de la review sur le Pilot
Opinion > Olivier : D. Comment ne pas être d'accord avec tout cela? Il est vrai que pour un épisode Pilot, l'équipe de la Ten Thirteen aurait pu faire beaucoup mieux (à vrai dire, c'est le plus mauvais Pilot de leur histoire!), mais je dois dire que j'étais mort de rire quand on a l'explication sur la mort de la personne qui voulait tuer le père de Byers. Le meilleur gag de l'épisode. Mais bon, ce n'est pas avec deux ou trois gags qu'on arrive à faire une comédie.
Sullivan a écrit :00> Pilot
Scénario> Chris Carter, Vince Gilligan, John Shiban & Frank Spotnitz
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Argument> Alors que les Gunmen tentent de révéler la capacité d'espionne d'une nouvelle puce informatique, Octium IV, ils apprennent la mort du père de Byers. Bientôt, ils comprennent que cette mort pourrait être un assassinat perpétré par le gouvernement pour lequel il travaillait.
Opinion> Sullivan : D-.
Désespérant. Je veux bien croire que le lancement du spin-off ait été précipité, mais rien n’excusera ce ratage total. Que fait John Gilnitz du potentiel d’une série centrée sur les Gunmen ? Rien. Un X-Files bis dont on a seulement enlevé l’aspect paranormal. Sauf qu’ils avaient décidé que la série serait comique. Donc, ils ont programmé leur logiciel d’écriture pour qu’un pop-up apparaisse toutes les 5 pages : « insérez un gag ». Débordant d’imagination, les auteurs nous gratifient alors de : Frohike tombant lourdement sur le sol lorsqu’il essaie de voler Octium IV (rires), Frohike tombant lourdement sur le sol lorsqu’il glisse sur de la moquette humide (rires), Frohike tombant lourdement dans la boue lorsqu’il glisse sur celle-ci (rires), etc. Le dernier acte oublie totalement l’aspect comique (c’est à dire que Frohike n’y tombe pas) et se révèle un minimum intéressant, même si j’ignore comment les auteurs ont pu imaginer qu’il serait bon de faire de Byers un Mulder-bis avec un père conspirateur. Cela dit, même dans cet acte moins raté, la scène ou Frohike convainc Yves de les aider est très mauvaise, et le suspens trop classique, voir cliché. Yves, au passage, ne nous est pas du tout présentée. Sa fonction dans la série n’est pas définie, si elle n’était pas au générique on la prendrait pour une guest star.
Les événements ayant rattrapé la série (qui, et c’est assez incroyable, dépeint ici une tentative pseudo-terroriste – en fait orchestrée par le gouvernement – de projeter un avion de ligne contre le World Trade Center), ce pilote est désormais entouré d’une aura de mauvais goût qui a au moins un avantage : elle nous assure qu’il restera oublié à jamais.
Opinion > Olivier : D. Comment ne pas être d'accord avec tout cela? Il est vrai que pour un épisode Pilot, l'équipe de la Ten Thirteen aurait pu faire beaucoup mieux (à vrai dire, c'est le plus mauvais Pilot de leur histoire!), mais je dois dire que j'étais mort de rire quand on a l'explication sur la mort de la personne qui voulait tuer le père de Byers. Le meilleur gag de l'épisode. Mais bon, ce n'est pas avec deux ou trois gags qu'on arrive à faire une comédie.
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Olivier.L.
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Sullivan
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02> Eine Kleine Frohike
Scénario> John Shiban
Réalisation> David Jackson
Argument> Exhibant une photo de Frohike parue sur un numéro de The Lone Gunman, un homme supplie les Lone Gunmen de les aider. Le ressemblance entre Frohike et un soldat NAZI pourrait permettre de traduire devant la justice une Française en fuite qui avait empoisonné une vingtaine de résistants...
Opinion> Sullivan : B-.
Je précise que je me montre généreux avec la note... Quel dommage, d’ailleurs, parce que les choses commençaient plutôt bien. Le premier acte est en effet assez réussi, et – c’est une première – drôle (c’est le comble de dire ça du troisième épisode d’une comédie). La mayonnaise prend. Le personnage de Jimmy – intégré par les Gunmen uniquement par intérêt – trouve sa définition finale, et est à l’origine d’une excellente scène (après avoir une fois de plus constaté les dégâts qu’il laisse derrière lui, les Gunmen veulent lui expliquer qu’il est viré... ce qui lui passe totalement au dessus de la tête). Pour le reste, l’esprit de la série se met effectivement en place : musique plus ou moins délirante (ici : ‘‘Ca Plane pour Moi’’), maquillages invraisemblables réalisés par Yves, et une relation Jimmy/Yves pleine de piment, etc.
Pourquoi ma note est-elle ‘‘généreuse’’ si tout cela va ? Et bien parce que ce sont des bonnes choses... qui ne sont rien sans une vrai bonne histoire. Et, dans ce cas, il n’y en pas du tout entre la fin du premier acte et la résolution à la fin du quatrième. Entre les deux, c’est purement et simplement du remplissage, souvent lourd, rarement drôle. Quand à la résolution, son caractère assez ‘‘scoubidou’’ n’arrange pas vraiment les choses. Et puis soyons honnêtes, les scénaristes tendent encore à tomber dans leurs travers. Ainsi le clou comique de l’acte 4 : Frohike glissant sur le sol humide de la salle de bain et tombant lourdement sur le sol !... Si je ne l’avais pas vu, je n’arrivais pas à croire à tant de bêtise administré avec une telle insistance !
Scénario> John Shiban
Réalisation> David Jackson
Argument> Exhibant une photo de Frohike parue sur un numéro de The Lone Gunman, un homme supplie les Lone Gunmen de les aider. Le ressemblance entre Frohike et un soldat NAZI pourrait permettre de traduire devant la justice une Française en fuite qui avait empoisonné une vingtaine de résistants...
Opinion> Sullivan : B-.
Je précise que je me montre généreux avec la note... Quel dommage, d’ailleurs, parce que les choses commençaient plutôt bien. Le premier acte est en effet assez réussi, et – c’est une première – drôle (c’est le comble de dire ça du troisième épisode d’une comédie). La mayonnaise prend. Le personnage de Jimmy – intégré par les Gunmen uniquement par intérêt – trouve sa définition finale, et est à l’origine d’une excellente scène (après avoir une fois de plus constaté les dégâts qu’il laisse derrière lui, les Gunmen veulent lui expliquer qu’il est viré... ce qui lui passe totalement au dessus de la tête). Pour le reste, l’esprit de la série se met effectivement en place : musique plus ou moins délirante (ici : ‘‘Ca Plane pour Moi’’), maquillages invraisemblables réalisés par Yves, et une relation Jimmy/Yves pleine de piment, etc.
Pourquoi ma note est-elle ‘‘généreuse’’ si tout cela va ? Et bien parce que ce sont des bonnes choses... qui ne sont rien sans une vrai bonne histoire. Et, dans ce cas, il n’y en pas du tout entre la fin du premier acte et la résolution à la fin du quatrième. Entre les deux, c’est purement et simplement du remplissage, souvent lourd, rarement drôle. Quand à la résolution, son caractère assez ‘‘scoubidou’’ n’arrange pas vraiment les choses. Et puis soyons honnêtes, les scénaristes tendent encore à tomber dans leurs travers. Ainsi le clou comique de l’acte 4 : Frohike glissant sur le sol humide de la salle de bain et tombant lourdement sur le sol !... Si je ne l’avais pas vu, je n’arrivais pas à croire à tant de bêtise administré avec une telle insistance !
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Sullivan
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Si jamais je disparais sans laisser de traces, c'est que je suis mort à re-regarder cette série :p
03> Madam, I'm Adam
Scénario> Thomas Schnauz
Réalisation> Bryan Spicer
Argument> Un homme approche les Gunmen en déclarant qu'on lui a volé sa vie: d'autres habitent sa maison et son voisinage, qu'il connait pourtant parfaitement bien, ne le reconnaît pas.
Opinion> Sullivan : F.
Est-ce que cela peut encore empirer? A un tel niveau de nullité je ne sais même pas vraiment par où commencer. Sauf peut-être par dire que "Madam, I'm Adam", c'est en gros ''Fight Club'', en pire! L'histoire est un invraissemblable truc sans queue ni tête que l'on a cherché, en plus, à compliquer à l'extrême. En quelques mots cet épisode s'intéresse à un homme que la colère pousse à de fortes crises de violence, marrié à une naine qui s'entête à lui expliquer à quel point il ne fait pas le poids face à son catcheur de père décédé quelques années plus tôt. L'homme choisit de quitter cette vie qu'il méprise et accepte la proposition d'un médecin de se brancher à un système de réalité virtuelle à l'intérieur duquel ledit médecin, amoureuse de l'homme, joue son épouse. Il s'échappe suite à une de ses crises de violence, sans souvenir de sa véritable vie, juste au moment ou sa femme, lassé de l'attendre après un an de disparition, s'apprête à succomber aux avances d'un fétichiste des personnes de petites tailles. Suis-je vraiment en train d'écrire ça? Est-ce une véritable histoire? Pour ne rien arranger, les personnages de l'épisode sont totalement insupportables, et les récurrents de la série transparents. Totalement pénible, et surtout humiliant.
03> Madam, I'm Adam
Scénario> Thomas Schnauz
Réalisation> Bryan Spicer
Argument> Un homme approche les Gunmen en déclarant qu'on lui a volé sa vie: d'autres habitent sa maison et son voisinage, qu'il connait pourtant parfaitement bien, ne le reconnaît pas.
Opinion> Sullivan : F.
Est-ce que cela peut encore empirer? A un tel niveau de nullité je ne sais même pas vraiment par où commencer. Sauf peut-être par dire que "Madam, I'm Adam", c'est en gros ''Fight Club'', en pire! L'histoire est un invraissemblable truc sans queue ni tête que l'on a cherché, en plus, à compliquer à l'extrême. En quelques mots cet épisode s'intéresse à un homme que la colère pousse à de fortes crises de violence, marrié à une naine qui s'entête à lui expliquer à quel point il ne fait pas le poids face à son catcheur de père décédé quelques années plus tôt. L'homme choisit de quitter cette vie qu'il méprise et accepte la proposition d'un médecin de se brancher à un système de réalité virtuelle à l'intérieur duquel ledit médecin, amoureuse de l'homme, joue son épouse. Il s'échappe suite à une de ses crises de violence, sans souvenir de sa véritable vie, juste au moment ou sa femme, lassé de l'attendre après un an de disparition, s'apprête à succomber aux avances d'un fétichiste des personnes de petites tailles. Suis-je vraiment en train d'écrire ça? Est-ce une véritable histoire? Pour ne rien arranger, les personnages de l'épisode sont totalement insupportables, et les récurrents de la série transparents. Totalement pénible, et surtout humiliant.
Dernière modification par Sullivan le 02 oct. 2002 22:35, modifié 1 fois.
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Olivier.L.
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Opinion : Olivier > F[/b]. Un épisode qu'il faut voir juste pour une allusion à Mulder... Sinon tout le reste est à jeter. Je ne comprends meme pas pourquoi le scénario ne fut pas mis à la poubelle par John Gilnitz...
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Par contre, Sullivan, la note E n'existe pas dans le systeme américain. On passe directement de D- (qui est tres nul) à F qui signifie Failed :) Je chipote :)
Olivier
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Par contre, Sullivan, la note E n'existe pas dans le systeme américain. On passe directement de D- (qui est tres nul) à F qui signifie Failed :) Je chipote :)
Olivier
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Sullivan
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Olivier.L. a écrit :Par contre, Sullivan, la note E n'existe pas dans le systeme américain. On passe directement de D- (qui est tres nul) à F qui signifie Failed :) Je chipote :)
Olivier
Didn't knew that. C'est corrigé
Dernière modification par Sullivan le 04 nov. 2002 19:22, modifié 1 fois.
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Sullivan
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04> Like Water for Octane
Scénario> Collin Friesen
Réalisation> Richard Compton
Argument> Ce qui semble être une erreur amène les Gunmen à enquêter sur un objet mythique que Frohike a vu de ses yeux des années plus tôt: une voiture fonctionnant avec un moteur à eau
Opinion> Sullivan : B-.
Un épisode qui se place plutôt sur le dessus du panier de la série. De nombreux défauts sont toujours là mais, au moins, l'implication émotionnelle de Frohike dans l'histoire permet de nous impliquer, le public de la série, et de créer un sentiment d'attachement avec les personnages. Surtout avec Jimmy Bond, d'ailleurs, touchant dans la séquence où lui et Yves croient les Gunmen morts. Une courte scène où Yves elle-même est assez formidable: le personnage s'ouvre et dévoile sa véritable nature. A noter, aussi, une fin d'un pessimisme doux-amer assez intéressant.
Scénario> Collin Friesen
Réalisation> Richard Compton
Argument> Ce qui semble être une erreur amène les Gunmen à enquêter sur un objet mythique que Frohike a vu de ses yeux des années plus tôt: une voiture fonctionnant avec un moteur à eau
Opinion> Sullivan : B-.
Un épisode qui se place plutôt sur le dessus du panier de la série. De nombreux défauts sont toujours là mais, au moins, l'implication émotionnelle de Frohike dans l'histoire permet de nous impliquer, le public de la série, et de créer un sentiment d'attachement avec les personnages. Surtout avec Jimmy Bond, d'ailleurs, touchant dans la séquence où lui et Yves croient les Gunmen morts. Une courte scène où Yves elle-même est assez formidable: le personnage s'ouvre et dévoile sa véritable nature. A noter, aussi, une fin d'un pessimisme doux-amer assez intéressant.
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04> Three Men and a Smoking Diaper
Scénario> Chris Carter
Réalisation> Bryan Spicer
Argument> Les Lone Gunmen n'ont que quelques jours pour empêcher la ré-élection d'un Sénateur corrompu. Un indice laissé anonymement pourrait leur permettre de trouver une preuve rapidement.
Opinion> Sullivan : D+.
Histoire de prouver son "implication" dans la série, Chris Carter a pondu ce script pour la première saison. Il aurait mieux fait de rester sur X-Files. Cet épisode tombe une fois de plus très bas dans la beauferie. Pire, on y trouve aucun recul vis à vis de la politique Américaine et de sa couverture par la presse, ce qui me semble franchement gênant pour une série Carter, qui plus est quand Carter lui-même est au script. Ainsi, les Lone Gunmen, au départ désireux de démontrer la corruption du bonhomme en viennent à vouloir révéler l'existence d'un bébé né d'une relation extra-conjugale. Au passage, nos trois héros procèdent à un kidnapping d'enfant, sans que cela ne gène personne, apparemment. Yves est quand à elle utilisée de manière affligeante: elle ne sert strictement à rien dans l'épisode, si ce n'est à montrer aux Gunmen comment on change une couche, cela montre jusqu'où on va dans la régression. Ce n'est pas le happy-end sirupeux qui va arranger les choses. Il ne reste plus qu'à enrober tout cela de quelques gags dont une petite moitié fonctionnent et on obtient l'épisode standard de la série, agrémenté tout de même d'une écriture un petit peu plus relevée que la moyenne (notamment dans les dialogues). Heureusement que Jimmy Bond est là.
Scénario> Chris Carter
Réalisation> Bryan Spicer
Argument> Les Lone Gunmen n'ont que quelques jours pour empêcher la ré-élection d'un Sénateur corrompu. Un indice laissé anonymement pourrait leur permettre de trouver une preuve rapidement.
Opinion> Sullivan : D+.
Histoire de prouver son "implication" dans la série, Chris Carter a pondu ce script pour la première saison. Il aurait mieux fait de rester sur X-Files. Cet épisode tombe une fois de plus très bas dans la beauferie. Pire, on y trouve aucun recul vis à vis de la politique Américaine et de sa couverture par la presse, ce qui me semble franchement gênant pour une série Carter, qui plus est quand Carter lui-même est au script. Ainsi, les Lone Gunmen, au départ désireux de démontrer la corruption du bonhomme en viennent à vouloir révéler l'existence d'un bébé né d'une relation extra-conjugale. Au passage, nos trois héros procèdent à un kidnapping d'enfant, sans que cela ne gène personne, apparemment. Yves est quand à elle utilisée de manière affligeante: elle ne sert strictement à rien dans l'épisode, si ce n'est à montrer aux Gunmen comment on change une couche, cela montre jusqu'où on va dans la régression. Ce n'est pas le happy-end sirupeux qui va arranger les choses. Il ne reste plus qu'à enrober tout cela de quelques gags dont une petite moitié fonctionnent et on obtient l'épisode standard de la série, agrémenté tout de même d'une écriture un petit peu plus relevée que la moyenne (notamment dans les dialogues). Heureusement que Jimmy Bond est là.
Dernière modification par Sullivan le 04 nov. 2002 19:38, modifié 1 fois.
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06> Planet of the Frohike (or a short history of my demeaning captivity)
Scénario> Vince Gilligan
Réalisation> John Kretchmer
Argument> Un esclave, utilisé par le gouvernement pour des recherches dégradantes contacte les Lone Gunmen pour leur demander de le libérer. Un cas qui pourrait être ordinaire pour nos Gunmen, si ce cobaye n’était pas... un chimpanzé ultra-intelligent !
Opinion> Sullivan : B+.
Rassurant de voir que même dans les pires moments d’adversité, on peut toujours compter sur Vince Gilligan pour nous sortir une histoire digne d’intérêt. Le script est roublard et bien mené, dommage (mais probablement inévitable) qu’il faille, une fois de plus dans cette série, recourir au tunnel d’explications dialoguées à la fin pour désamorcer le tout. Autre bon point : tous les personnages sont ici bien utilisés (à comparer avec l’épisode précédent qui reléguait Yves au rang de personnage tertiaire). Et un bon point supplémentaire pour l’utilisation formidable – et drôle – de Jimmy Bond dans l’épisode. Quand au défaut, il est toujours le même : l’ensemble est franchement terni par quelques gags d’une lourdeur incroyable, voire sombrant dans le pipi-caca.
On ne peut pas passer à coté d'un grand moment d'humour involontaire à l'écoute de la VO, lorsque le Ministre Français des Affaires Etrangères s'exprime avec un accent Québéquois à couper au couteau qu'il essaie tant bien que mal de réprimer
. Par contre, Zulheika Robinson s'en sort pas mal au début de l'épisode !
Scénario> Vince Gilligan
Réalisation> John Kretchmer
Argument> Un esclave, utilisé par le gouvernement pour des recherches dégradantes contacte les Lone Gunmen pour leur demander de le libérer. Un cas qui pourrait être ordinaire pour nos Gunmen, si ce cobaye n’était pas... un chimpanzé ultra-intelligent !
Opinion> Sullivan : B+.
Rassurant de voir que même dans les pires moments d’adversité, on peut toujours compter sur Vince Gilligan pour nous sortir une histoire digne d’intérêt. Le script est roublard et bien mené, dommage (mais probablement inévitable) qu’il faille, une fois de plus dans cette série, recourir au tunnel d’explications dialoguées à la fin pour désamorcer le tout. Autre bon point : tous les personnages sont ici bien utilisés (à comparer avec l’épisode précédent qui reléguait Yves au rang de personnage tertiaire). Et un bon point supplémentaire pour l’utilisation formidable – et drôle – de Jimmy Bond dans l’épisode. Quand au défaut, il est toujours le même : l’ensemble est franchement terni par quelques gags d’une lourdeur incroyable, voire sombrant dans le pipi-caca.
On ne peut pas passer à coté d'un grand moment d'humour involontaire à l'écoute de la VO, lorsque le Ministre Français des Affaires Etrangères s'exprime avec un accent Québéquois à couper au couteau qu'il essaie tant bien que mal de réprimer
. Par contre, Zulheika Robinson s'en sort pas mal au début de l'épisode !-
Sullivan
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07> Maximum Byers
Scénario> Vince Gilligan et Frank Spotnitz
Réalisation> Vincent Misiano
Je n'ai jamais vu cet épisode et je ne le possède pas, il faut donc que quelqu'un se charge d'en faire la review.
Scénario> Vince Gilligan et Frank Spotnitz
Réalisation> Vincent Misiano
Je n'ai jamais vu cet épisode et je ne le possède pas, il faut donc que quelqu'un se charge d'en faire la review.
Dernière modification par Sullivan le 05 nov. 2002 15:18, modifié 1 fois.
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Sullivan
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08> Diagnosis: Jimmy
Scénario> John Shiban
Réalisation> Bryan Spicer
Argument> Jimmy est blessé lorsque, monté sur des skis, il essaie de prendre sur le fait un braconneur d'ours. Alors que Byers, Langly et Frohike poursuivent cette enquête, Jimmy suspecte que son docteur soit un tueur qui a fait l'objet d'un reportage à la télé.
Opinion> Sullivan : B-.
Soyons clairs: amateurs de subtilité, repassez la semaine prochaine voir s'il y a quelque chose pour vous. Voici à nouveau un épisode bien lourdingue, depuis les nombreuses chutes des différents personnages (on a vraiment l'impression que les mecs de 1013 ont pas dépassé les 12 ans...) jusqu'aux séquences mettant en scène l'infirmière de Jimmy, qui craque pour lui -- et qui s'avère ultra jalouse. Mais si tout cela ne vole pas très haut, au moins cette semaine, ce n'est pas trop gras ! L'histoire -- en fait les histoires -- sont complètement anecdotiques mais le tout passe relativement bien parce que (pour une fois!) l'ensemble est plutôt drôle, notamment grâce à la mise en avant de Jimmy (visiblement nos trois compères devaient être occupés à tourner un X-Files cette semaine-là). Shiban nous gratifie en outre d'un des gags les plus drôles de la série lorsque, répondant au téléphone à Byers qui lui demande s'il a des preuves pour supporter ses soupçons, Jimmy répond : "Oui, j'ai [tin din!] CA!!". Byers: "... Jimmy... On est au téléphone". (A noter: la preuve en question est une sucette)
Scénario> John Shiban
Réalisation> Bryan Spicer
Argument> Jimmy est blessé lorsque, monté sur des skis, il essaie de prendre sur le fait un braconneur d'ours. Alors que Byers, Langly et Frohike poursuivent cette enquête, Jimmy suspecte que son docteur soit un tueur qui a fait l'objet d'un reportage à la télé.
Opinion> Sullivan : B-.
Soyons clairs: amateurs de subtilité, repassez la semaine prochaine voir s'il y a quelque chose pour vous. Voici à nouveau un épisode bien lourdingue, depuis les nombreuses chutes des différents personnages (on a vraiment l'impression que les mecs de 1013 ont pas dépassé les 12 ans...) jusqu'aux séquences mettant en scène l'infirmière de Jimmy, qui craque pour lui -- et qui s'avère ultra jalouse. Mais si tout cela ne vole pas très haut, au moins cette semaine, ce n'est pas trop gras ! L'histoire -- en fait les histoires -- sont complètement anecdotiques mais le tout passe relativement bien parce que (pour une fois!) l'ensemble est plutôt drôle, notamment grâce à la mise en avant de Jimmy (visiblement nos trois compères devaient être occupés à tourner un X-Files cette semaine-là). Shiban nous gratifie en outre d'un des gags les plus drôles de la série lorsque, répondant au téléphone à Byers qui lui demande s'il a des preuves pour supporter ses soupçons, Jimmy répond : "Oui, j'ai [tin din!] CA!!". Byers: "... Jimmy... On est au téléphone". (A noter: la preuve en question est une sucette)