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Toi.
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Hugo
- Meilleur ami de Wesley Crusher
- Messages : 162
- Inscription : 13 avr. 2002 8:46
- Localisation : Chez moi !
Et sinon ?
J'en profite pour laisser mon épisode, enfin une partie.
S L I D E R S
SAISON 3 VIRTUELLE FRANCAISE
EPISODE 2
TITRE : A DETERMINER
TEASER
SEQUENCE 1 - UNE VILLE DESERTE - EXT. JOUR
Il est 19h00. La rue est déserte, le ciel est couvert, il n’y a aucun oiseau et il fait froid. En revanche, il n’y a pas de vent. La ville est remplie d’usines désaffectées et de ruelles plus délabrées les unes que les autres. Le vortex s’ouvre et les trois glisseurs, WADE, QUINN et REMBRANDT atterrissent avec violence sur un sol goudronné et se relèvent péniblement. Ils s’aperçoivent très vite que la ville entière est déserte et s’interrogent. Ils avancent tout doucement et pénètrent dans le cœur de la cité.
WADE
(l’air triste)
Je regrette le temps où le professeur glissait avec nous.
Wade regarde bien autour d’elle
On dirait qu’il n’y a personne ici.
REMBRANDT
En effet, il n’y a pas grand monde. En tout cas, ce n'est pas ici qu’on va pouvoir béqueter. Hein P’tit Génie ?
QUINN
Et regardez toute cette fumée, il a du se passer quelque chose de grave par ici et à mon avis c’est très récent.
REMBRANDT
En tout cas, cet endroit me donne la chair de poule, en plus j’ai froid et j’ai faim !
WADE
Si ça peut te rassurer, t’es pas le seul.
Les glisseurs avancent petit a petit et pénètrent dans des rues où les bâtiments sont rasés et où les nuages se font nombreux.
REMBRANDT
Quinn ! J’ai vraiment faim, cela fait des heures que nous n’avons rien mangé.
QUINN
Je sais, mais je n’y peux rien !!!
WADE
Quinn, ne t’énerve pas !
Je sais que le professeur n’est plus là, mais il nous manque à tous et tu le sais bien.
REMBRANDT
N’empêche que j’ai toujours faim.
QUINN
(énervé)
Oui, Bon on a compris !
Ils avancent et pénètrent dans des rues délaissées où personne n’avait mis les pieds depuis des années. Wade est intriguée par cette ville si mystérieuse et s’avance. Elle peut observer des tonneaux tronqués, des maisons remplies de toiles d’araignées aux portes ouvertes ainsi que des poubelles et des trous dans le sol. Gros plan durant quelques secondes sur elle.
WADE
Au fait Quinn, dans combien de temps on glisse ?
(Personne ne répond, elle se retourne et Quinn et Rembrandt ont disparus)
Quinn !!! Rembrandt !!! Ou êtes-vous ?
Si c’est une blague, elle n’est pas drôle du tout !
Wade tremble, elle court et regarde les endroits où Quinn et Rembrandt sont susceptibles de s’être cachés.
Quinn !!! Rembrandt !!! Mais ou-est ce que vous êtes ?
Le vent se lève
(Wade, continue de courir pendant trente secondes, puis s'arrête, essoufflée. Elle est stupéfaite, apeurée et horrifiée par ce qu’elle vient de voir)
GENERIQUE
“ Et si on découvrait un passage vers des mondes parallèles ?
Et si on pouvait glisser vers des milliers d'univers différents, se retrouver la même année, être la même personne, mais que tout le reste soit différent ?
Et si on ne trouvait plus le chemin du retour ? ”
S L I D E R S
ACTE 1
SEQUENCE 2 - UNE VILLE DESERTE - EXT. JOUR
WADE est immobile, elle est choquée par ce qu’elle voit : une dizaine de cadavres gisant sur le sol. Elle s’approche de ses derniers et aperçoit le minuteur.
WADE [OFF]
Mais, mais c’est le minuteur !
Qu’est ce qu’il fait ici ?
Gros plan sur l’écran, on voit écrit : 1 jours, 2 heures, 42 minutes et 52 secondes.
Elle met le minuteur dans sa poche
Cela me laisse peu de temps pour retrouver Quinn et Rembrandt.
Mais qu’est que c’est que ça ? (elle parle des cadavres)
Tout à coup, un cow-boy qui n’a pas du se laver depuis des mois qu’on nomme Carson fait son apparition aux cotés de Wade. Il porte un chapeau et une veste en jean ainsi que des bottes noires.
CARSON
De braves cow-boys morts au combat.
Wade sursaute, elle n’avait pas vu Carson.
WADE
Mais qui êtes vous ?
CARSON
Carson, Bill Carson, à votre service. Et vous, ma chère, quel est votre nom ?
WADE
Wade Wells
Wade fait tomber le minuteur de sa poche et Carson le ramasse.
CARSON
Quel bel engin !
WADE
(hésitante)
Euh … c’est une euh, enfin à vrai dire c’est une …
CARSON
(souriant)
Machine à glisser ?
WADE
(étonnée)
Comment le savez vous ?
CARSON
(souriant)
Connaissez-vous Arturo, Maximilien Arturo ?
WADE
(très étonnée)
C’est pas possible, il est venu ici ?
CARSON
(riant à moitié)
Oui, (il réfléchit) dites-moi, vous n’êtes pas avec vos deux autres amis ?
WADE
(très très étonnée)
Non, ils ont disparus d’un coup il y a cinq minutes à peine.
CARSON
Je crois qu’on a des choses à se dire.
Suivez moi !
WADE
Ou m’emmenez-vous ?
Et mes amis ?
CARSON
Vos amis, ma chère Wade sont chez les Indiens. Et à présent suivez-moi. Ne vous inquiétez pas, on les retrouvera.
WADE
(perplexe)
Les Indiens ?
SEQUENCE 3 - BASE SECRETE DES COW-BOYS - INT. NUIT
Carson et Wade entrent dans la base secrète des indiens, le cow-boy se sert un verre de brandy et donne un verre d’eau à Wade. Ils s’assoient autour d’une table et Carson essaie d’éclairer Wade, cette dernière ne touche pas à son verre.
WADE
(amusée)
Vous tenez tant que ça à votre Whisky ?
CARSON
Ce n’est pas ça. A chaque fois que je propose du brandy aux femmes, c’est le refus complet. Mais si vous en voulez …
WADE
Non-merci, sans façon. L’eau me suffira amplement.
CARSON
Non parce que si vous voulez, je peux …
WADE
(rigolant)
Je n’en veux pas je vous dis.
CARSON
Dommage, vous allez rater quelque chose.
Les deux s’entendent plutôt bien.
WADE
Racontez-moi votre rencontre avec Arturo.
CARSON
Alors voilà …
FLASH BACK d’images en noir et blanc.
C’était il y a un mois. En pleine bataille face aux indiens, nous les cow-boys avons vu un étranger sortir d’un grand trou de lumière. Il avait une machine à la main et s’appelait Arturo. Il est resté quelques temps ici, il nous à dit pourquoi il est arrivé ici et qu’il vous recherchait, vous, ses amis : Wade Wells, euh … Rembrandt et Jake.
WADE
Quinn, pas Jake, Quinn !
CARSON
Ah oui, c’est vrai, Quinn.
(reprenant son discours)
Puis, il y a trois semaine, il a glissé dans un monde « parallèle » comme il disait, et voilà.
Carson fait une pause, puis reprend.
Chez nous, cela fait des siècles que nous sommes en guerre et malheureusement ça risque de durer encore longtemps. Vos amis ont du être pris comme étant des nôtres et ont été capturés.
WADE
Mais je n’ai rien entendu, et pourquoi ils ne m’ont pas capturé moi ?
CARSON
Ils sont très malins, ils utilisent du gaz lacrymogène et sont très rapides. Tu ne les vois pas arriver, ils viennent d’une ruelle et en 10 secondes, ils repartent proie en main dans une autre ruelle. La ville est truffée de passages secrets, ils les utilisent fréquemment. Vous deviez être éloigné de vos amis lors de l’enlèvement car sinon vous seriez avec eux, c’est sur.
WADE
C’est vrai j’avais pris un peu d’avance.
Et la ville où on à atterrit, qu’est-ce que c’est ?
CARSON
(l’air triste)
Une belle ville regroupant cow-boys et indiens hier, un champ de bataille aujourd’hui.
WADE
Dans notre terre, les cow-boys sont arrivés après les Indiens et les cow-boys ont détruit la civilisation indienne. Et chez vous ?
CARSON
Nous ne savons pas.
WADE
Pardon ?
CARSON
Quand je suis né, je me suis vu attribué le titre de futur général car je suis fils d’un ancien général. Quand j’ai pris les commandes, on ne m’a jamais expliqué les raisons qui nous poussent à nous battre contre les indiens, et je ne me suis jamais posé la question.
Un sergent assez gros rentre dans la salle principale de la base secrète et dérange Wade et Carson.
SERGENT
Mr Carson, on vous appelle au quartier général.
CARSON
J’arrive tout de suite Jake.
(s’adressant à Wade)
Venez !
Carson et Wade sortent précipitamment.
SEQUENCE 4 - QUARTIIER GENERAL DES COWS-BOYS - INT. NUIT
Le quartier général est bondé, on ne dénombre pas les ordinateurs ni les personnes en train de compter des tas et des tas de calculs où en train de confectionner des armes. L’arrivée de Carson et de Wade se fait dans l’anonymat le plus complet, un homme à lunettes en train de tapoter sur son ordinateur appelle le général.
HOMME A LUNETTES
Général, vous êtes enfin là, j’ai réussi à capter les communications téléphoniques de Jason, et ils attaqueront demain vers seize heure toujours au même endroit.
CARSON
Et vous n’avez prévenu personne ?
HOMME A LUNETTES
Non.
CARSON
(énervé) Mais il faut préparer des armes et des hommes ! Qu’est ce que vous attendez ? Hein ? Vous avez vraiment besoin de moi pour ce genre de chose ? Vous ne pouvez pas vous débrouiller tout seul pour constituer une armée ?
HOMME A LUNETTES
(s’adressant à deux jeunes soldats)
Vous deux, aller me constituer une armée !!! Et que ça saute !
CARSON
(criant) Pas à des apprentis, pauvre imbécile !
Mais c’est pas vrai, on doit tout faire à votre place !
Il prend un mégaphone, monte sur une table et parle dans le mégaphone, il dit :
Ce message est adressé à vous tous ! Demain une attaque indienne aura lieu à 16 heures sur la place de la ville, je veux que tous les soldats qui se sentent d’attaque se munissent d’armes, de chevaux et se rendent devant la base secrète à 14 heures. Est-ce bien clair ? Bonne nuit à tous !
Très calme, s’adressant à l’homme a lunettes.
Très bien, à présent veuillez trouver une chambre pour cette charmante Jeune femme.
(il sourit)
HOMME A LUNETTES
A vos ordres mon général
Wade et l’homme à lunettes quittent de ce pas le quartier général des cow-boys pour se rendrent quelques étages plus hauts dans les chambres.
SEQUENCE 5 - UNE CHAMBRE DU QG - INT. NUIT
L’homme à lunettes et Wade rentrent dans une chambre à peu près correcte. L’homme commence à installer les draps sur le lit et propose une chemise de nuit à Wade.
HOMME A LUNETTES
(en montrant la chemise de nuit)
Cela vous ira ?
WADE
Très bien, merci.
Quelques secondes plus tard
Il est étonnant votre quartier général.
HOMME A LUNETTES
C’est le moins qu’on puisse dire.
WADE
Et Bill, il est toujours comme ça ?
HOMME A LUNETTE
Depuis qu’il à perdu Jake, son père, il est devenu cruel et ne tolère rien.
WADE
Je comprends à présent pourquoi il a appelé un de mes amis Jake, il doit être nostalgique de ce nom.
HOMME A LUNETTE
C’est vrai que ça lui prend souvent d’appelé Jake les gens qu’il côtoie.
Il se fait tard, bonne nuit.
WADE
Bonne nuit
L’homme à lunettes sort de la chambre, Wade éteint la lumière et s’endort malgré qu’elle ne sache pas où sont ses deux amis.
SEQUENCE 5 - FORET DES INDIENS - EXT. NUIT
Il est minuit. Quinn et Rembrandt dorment à l’extérieur, dans une cage faite de bambous. On entend, au loin, quelques animaux. Rembrandt se réveille à cause de ces derniers.
REMBRANDT
(s’interrogant)
Mais ou-est ce qu’on s’est fourré ?
Il réveille Quinn
Eh ! Petit génie ! Quinn ! Réveille-toi !
QUINN
(en se réveillant)
Rembrandt ? Où sommes-nous ?
REMBRANDT
Aucune idée, mais Wade n’est pas là et je meurs de faim.
Quinn entend du bruit et le fait savoir à Rembrandt en mettant son doigt sur sa bouche.
QUINN
(chuchotant)
Baisse-toi !
Aussitôt, les deux amis se baissent et font semblant de dormir. Deux indiens arrivent et discutent à moins de dix mètres de la cage. Soudain Quinn, apeuré, interpelle Rembrandt.
(chuchotant)
Rembrandt, ou est le minuteur ?
Rembrandt répond de la tête négativement. Quinn souffle de dépit.
On doit retrouver Wade, avec un peu de chance, c’est elle qui a le minuteur.
REMBRANDT
Mais qu’est-ce qui s’est passé ?
QUINN
Je me souviens maintenant, on est arrivé dans la ville déserte, on nous a endormis puis capturé et nous voilà ici.
REMBRANDT
Je ne sais pas si Wade a glissé, mais si le compte a rebours est arrivé à zéro, j’espère qu’elle l’a fait.
Les indiens entendent Quinn et Rembrandt, et l’un d’eux s’approche de la cage.
Mais juste avant qu’il n’aperçoivent Quinn et Rembrandt, un indien interpelle toute la tribu en criant.
UN INDIEN
Au feu !
Les deux indiens s’en vont, toute la tribu se réveille, les gens s’activent pour éteindre le feu qui s’est enclenché.
QUINN
C’est le moment de s’échapper !
Quinn et Rembrandt cassent les bambous et s’échappent pendant que des personnes de tout ages s’acharnent pour éteindre le feu en se servant de couvertures. Mais les flammes se propageaient. Quinn hésite entre filer à l’anglaise et aider ces pauvres indiens qui ne savent manifestement pas s’y prendre.
QUINN
(stressé et alarmé)
Rembrandt, viens avec moi, il faut les aider.
REMBRANDT
Ca va pas la tête ou quoi ? Ils vont nous remettre en cage et puis de toute façon, ils peuvent se débrouiller sans nous.
QUINN
Fais-moi confiance, aller viens !
Quinn arriva et parmi la foule et s’écria :
Aller chercher de l’eau et lancez la sur les flammes et dépêchez-vous.
Les villageois firent ce que qu’il demanda. Quinn continua d’aider les villageois en jetant de l’eau sur le feu. En moins de cinq minutes, le feu était éteint.
REMBRANDT
Bien joué petit génie !
Les indiens entamèrent une danse en l’honneur de Quinn.
Quinn esquisse un petit sourire à Rembrandt et se met à danser avec les autres.
La soirée se termine bien.
ACTE 2
SEQUENCE 6 - FORET DES INDIENS - EXT. JOUR
Quinn se réveille tête fatiguée. Il voit les indiens en train de se préparer au combat.
Il se questionne et va voir le chef des indiens, Jason (qu’il connaissait depuis hier soir).
Jason était grand, assez vieux, et avait un air bizarre : il était peu expressif.
QUINN
Bonjour !
JASON
(possède une arme dans sa main qu’il est en train de nettoyer)
Bonjour ! Encore merci pour hier soir.
QUINN
Oh ce n’est rien. Que faites-vous ?
JASON
On se prépare …
QUINN
Dans quel but ?
JASON
Les tuer !
QUINN
Qui ça ?
JASON
Les cow-boy tient, qui veux-tu que ce soit ?
QUINN
Nous ne sommes pas d’ici. Nous ne pouvions pas savoir.
JASON
(il réfléchit)
Vous ne seriez pas des …
Vous venez d’un gros trou lumineux, c’est ça ?
QUINN
Oui c’est à peu près ça, mais comment le savez vous ?
JASON
Il n’y a pas si longtemps, un autre type est venu et …
QUINN
(coupant la parole de Jason)
Décrivez le moi.
JASON
Il était gros avait des cheveux longs et bruns, il était habillé en noir comme la mort, et surtout il n’arrêtait pas de dire euh, ah voilà : Seigneur Jésus Marie-Joseph !
QUINN
(enchanté)
Le professeur …
JASON
Vous le connaissez ?
QUINN
Oui, ou-est il ?
JASON
Vous arrivez trop tard, il me semble qu’il n’est plus ici. En tout cas je n’ai pas d’autres informations sur lui car il est a été accueillit par la partie adverse.
QUINN
Vous pensez qu’ils ont pu emmener mon amie ?
JASON
(il lâche son arme)
C’est possible en effet. Et si nous allions discuter de cela devant un bon petit déjeuner ?
QUINN
Volontiers, je vais juste chercher Rembrandt et j’arrive.
Il s’en va chercher son ami.
SEQUENCE 7 - CHAMBRE DE WADE - INT. JOUR
Bill Carson entre sans faire de bruit. Il marche tout doucement et referme la porte avec délicatesse. Il va jusqu’au lit de Wade pour la réveiller.
CARSON
Mademoiselle Wells ! Mademoiselle Wells !
WADE
(se réveillant péniblement)
Ou suis-je ?
CARSON
C’est moi, Bill. Allez réveillez vous maintenant.
SEQUENCE 7 - AUTOUR D’UNE TABLE - EXT. JOUR
Quinn, Rembrandt et Jason déjeunent autour d’une table et discutent. Au menu : quelques œufs, des toasts et un bon jus d’orange.
JASON
Nous allons attaquer secrètement, toute à l’heure, vous viendrez avec nous, vous verrez certainement votre amie.
REMBRANDT
Merci, c’est très gentil. Mais euh, au fait, pourquoi vous battez vous ?
JASON
C’est une très longue histoire. Il y a 60 ans, je naquit, mon père était cow-boy et ma mère indienne, ce qui n’était pas habituel. A cette époque, nous vivions dans un grand respect mutuel. Ma naissance fut accidentelle. Et lorsqu’il fallut choisir mon camp, personne n’était d’accord. Ce fut la dispute qui mobilisa toute l’Amérique. Il y eut énormément de morts et nous sommes les uniques survivants. Entre temps, j’ai tout de même vécu une vie relativement saine, et je me bat depuis longtemps, j’ai par ailleurs changer plusieurs fois de camp.
QUINN
Mais pourquoi vous battez vous, vous, en particulier ?
JASON
Pour prouver au monde entier que je suis un homme libre.
REMBRANDT
Mais, vous dites que vous avez changez plusieurs fois de camp ?
JASON
Oui, je me suis même marié et j’ai eu un enfant. En réalité au début de la guerre, j’était du coté de ma mère, vous savez a cet age la, l’amour qu’on porte à sa mère …
Puis j’ai changé d’avis radicalement lorsque j’ai commencé à devenir un homme vers l’age de 16 ans. Puis j’ai changé d’avis et je suis revenu ici. Mais chut !
QUINN
Quoi ?
JASON
Personne ne sait que c’est moi l’enfant qui à causer le monde à sa perte. Je vous le dis à vous car vous nous avez aidé mais c’est un secret. Tout le monde me croit mort, enfin ceux qui savent que j’ai existé.
Rembrandt et Quinn restent perplexes.
JASON
Mais vous ne comprenez rien, vous venez d’un autre monde ?
REMBRANDT
Précisément
Les 3 se mettent à rire.
JASON
Non, mais c’est qu’on se bat, on se bat et … on oublie pourquoi.
C’est malheureux mais c’est comme ça.
QUINN
Mais alors pourquoi voulez-vous prouvez au monde ou enfin à ce qu’il en reste que vous êtes un homme libre si vous ne voulez même pas dévoiler votre identité ?
JASON
Ce n’est qu’une question de temps, une fois qu’on aura écrasé ces cow-boys je le leur dirai.
QUINN
Mais pourquoi vous cachez-vous ?
De quoi avez-vous peur ?
JASON
Qu’ils m’en veuillent à tout jamais.
SEQUENCE 8 - REFECTOIRE - INT. JOUR
Wade, vêtue d’un stetson (chapeau que portait les cow-boys), d’une veste, d’un pantalon et de bottes entre dans le réfectoire, se sert quelques plats et s’assoit à une table vide. Tout de suite après, l’homme à Lunettes fait son apparition et s’assoit aux cotés de Wade.
HOMME A LUNETTES
(désignant la table)
Je peux ?
WADE
Mais bien sur.
HOMME A LUNETTES
Vous avez passé une bonne nuit ?
WADE
Excellente. La chambre était parfaite.
HOMME A LUNETTES
Ravi qu’elle vous ait plu.
WADE
Vous venez avec nous ?
HOMME A LUNETTES
Ou ça ?
WADE
Et bien au combat ?
HOMME A LUNETTES
Euh … Non, je n’ai pas cette habitude.
Carson entrouvre la porte du réfectoire et crie.
CARSON
Pour tous ceux qui viennent avec nous, rendez-vous devant le QG dans 5 minutes.
WADE
Et bien alors je vais y aller.
HOMME A LUNETTES
Allez-y et surtout prenez soin de vous !
Elle se lève.
WADE
Je vous le promet.
Elle s’en va. L’homme continue de manger.
J'en profite pour laisser mon épisode, enfin une partie.
S L I D E R S
SAISON 3 VIRTUELLE FRANCAISE
EPISODE 2
TITRE : A DETERMINER
TEASER
SEQUENCE 1 - UNE VILLE DESERTE - EXT. JOUR
Il est 19h00. La rue est déserte, le ciel est couvert, il n’y a aucun oiseau et il fait froid. En revanche, il n’y a pas de vent. La ville est remplie d’usines désaffectées et de ruelles plus délabrées les unes que les autres. Le vortex s’ouvre et les trois glisseurs, WADE, QUINN et REMBRANDT atterrissent avec violence sur un sol goudronné et se relèvent péniblement. Ils s’aperçoivent très vite que la ville entière est déserte et s’interrogent. Ils avancent tout doucement et pénètrent dans le cœur de la cité.
WADE
(l’air triste)
Je regrette le temps où le professeur glissait avec nous.
Wade regarde bien autour d’elle
On dirait qu’il n’y a personne ici.
REMBRANDT
En effet, il n’y a pas grand monde. En tout cas, ce n'est pas ici qu’on va pouvoir béqueter. Hein P’tit Génie ?
QUINN
Et regardez toute cette fumée, il a du se passer quelque chose de grave par ici et à mon avis c’est très récent.
REMBRANDT
En tout cas, cet endroit me donne la chair de poule, en plus j’ai froid et j’ai faim !
WADE
Si ça peut te rassurer, t’es pas le seul.
Les glisseurs avancent petit a petit et pénètrent dans des rues où les bâtiments sont rasés et où les nuages se font nombreux.
REMBRANDT
Quinn ! J’ai vraiment faim, cela fait des heures que nous n’avons rien mangé.
QUINN
Je sais, mais je n’y peux rien !!!
WADE
Quinn, ne t’énerve pas !
Je sais que le professeur n’est plus là, mais il nous manque à tous et tu le sais bien.
REMBRANDT
N’empêche que j’ai toujours faim.
QUINN
(énervé)
Oui, Bon on a compris !
Ils avancent et pénètrent dans des rues délaissées où personne n’avait mis les pieds depuis des années. Wade est intriguée par cette ville si mystérieuse et s’avance. Elle peut observer des tonneaux tronqués, des maisons remplies de toiles d’araignées aux portes ouvertes ainsi que des poubelles et des trous dans le sol. Gros plan durant quelques secondes sur elle.
WADE
Au fait Quinn, dans combien de temps on glisse ?
(Personne ne répond, elle se retourne et Quinn et Rembrandt ont disparus)
Quinn !!! Rembrandt !!! Ou êtes-vous ?
Si c’est une blague, elle n’est pas drôle du tout !
Wade tremble, elle court et regarde les endroits où Quinn et Rembrandt sont susceptibles de s’être cachés.
Quinn !!! Rembrandt !!! Mais ou-est ce que vous êtes ?
Le vent se lève
(Wade, continue de courir pendant trente secondes, puis s'arrête, essoufflée. Elle est stupéfaite, apeurée et horrifiée par ce qu’elle vient de voir)
GENERIQUE
“ Et si on découvrait un passage vers des mondes parallèles ?
Et si on pouvait glisser vers des milliers d'univers différents, se retrouver la même année, être la même personne, mais que tout le reste soit différent ?
Et si on ne trouvait plus le chemin du retour ? ”
S L I D E R S
ACTE 1
SEQUENCE 2 - UNE VILLE DESERTE - EXT. JOUR
WADE est immobile, elle est choquée par ce qu’elle voit : une dizaine de cadavres gisant sur le sol. Elle s’approche de ses derniers et aperçoit le minuteur.
WADE [OFF]
Mais, mais c’est le minuteur !
Qu’est ce qu’il fait ici ?
Gros plan sur l’écran, on voit écrit : 1 jours, 2 heures, 42 minutes et 52 secondes.
Elle met le minuteur dans sa poche
Cela me laisse peu de temps pour retrouver Quinn et Rembrandt.
Mais qu’est que c’est que ça ? (elle parle des cadavres)
Tout à coup, un cow-boy qui n’a pas du se laver depuis des mois qu’on nomme Carson fait son apparition aux cotés de Wade. Il porte un chapeau et une veste en jean ainsi que des bottes noires.
CARSON
De braves cow-boys morts au combat.
Wade sursaute, elle n’avait pas vu Carson.
WADE
Mais qui êtes vous ?
CARSON
Carson, Bill Carson, à votre service. Et vous, ma chère, quel est votre nom ?
WADE
Wade Wells
Wade fait tomber le minuteur de sa poche et Carson le ramasse.
CARSON
Quel bel engin !
WADE
(hésitante)
Euh … c’est une euh, enfin à vrai dire c’est une …
CARSON
(souriant)
Machine à glisser ?
WADE
(étonnée)
Comment le savez vous ?
CARSON
(souriant)
Connaissez-vous Arturo, Maximilien Arturo ?
WADE
(très étonnée)
C’est pas possible, il est venu ici ?
CARSON
(riant à moitié)
Oui, (il réfléchit) dites-moi, vous n’êtes pas avec vos deux autres amis ?
WADE
(très très étonnée)
Non, ils ont disparus d’un coup il y a cinq minutes à peine.
CARSON
Je crois qu’on a des choses à se dire.
Suivez moi !
WADE
Ou m’emmenez-vous ?
Et mes amis ?
CARSON
Vos amis, ma chère Wade sont chez les Indiens. Et à présent suivez-moi. Ne vous inquiétez pas, on les retrouvera.
WADE
(perplexe)
Les Indiens ?
SEQUENCE 3 - BASE SECRETE DES COW-BOYS - INT. NUIT
Carson et Wade entrent dans la base secrète des indiens, le cow-boy se sert un verre de brandy et donne un verre d’eau à Wade. Ils s’assoient autour d’une table et Carson essaie d’éclairer Wade, cette dernière ne touche pas à son verre.
WADE
(amusée)
Vous tenez tant que ça à votre Whisky ?
CARSON
Ce n’est pas ça. A chaque fois que je propose du brandy aux femmes, c’est le refus complet. Mais si vous en voulez …
WADE
Non-merci, sans façon. L’eau me suffira amplement.
CARSON
Non parce que si vous voulez, je peux …
WADE
(rigolant)
Je n’en veux pas je vous dis.
CARSON
Dommage, vous allez rater quelque chose.
Les deux s’entendent plutôt bien.
WADE
Racontez-moi votre rencontre avec Arturo.
CARSON
Alors voilà …
FLASH BACK d’images en noir et blanc.
C’était il y a un mois. En pleine bataille face aux indiens, nous les cow-boys avons vu un étranger sortir d’un grand trou de lumière. Il avait une machine à la main et s’appelait Arturo. Il est resté quelques temps ici, il nous à dit pourquoi il est arrivé ici et qu’il vous recherchait, vous, ses amis : Wade Wells, euh … Rembrandt et Jake.
WADE
Quinn, pas Jake, Quinn !
CARSON
Ah oui, c’est vrai, Quinn.
(reprenant son discours)
Puis, il y a trois semaine, il a glissé dans un monde « parallèle » comme il disait, et voilà.
Carson fait une pause, puis reprend.
Chez nous, cela fait des siècles que nous sommes en guerre et malheureusement ça risque de durer encore longtemps. Vos amis ont du être pris comme étant des nôtres et ont été capturés.
WADE
Mais je n’ai rien entendu, et pourquoi ils ne m’ont pas capturé moi ?
CARSON
Ils sont très malins, ils utilisent du gaz lacrymogène et sont très rapides. Tu ne les vois pas arriver, ils viennent d’une ruelle et en 10 secondes, ils repartent proie en main dans une autre ruelle. La ville est truffée de passages secrets, ils les utilisent fréquemment. Vous deviez être éloigné de vos amis lors de l’enlèvement car sinon vous seriez avec eux, c’est sur.
WADE
C’est vrai j’avais pris un peu d’avance.
Et la ville où on à atterrit, qu’est-ce que c’est ?
CARSON
(l’air triste)
Une belle ville regroupant cow-boys et indiens hier, un champ de bataille aujourd’hui.
WADE
Dans notre terre, les cow-boys sont arrivés après les Indiens et les cow-boys ont détruit la civilisation indienne. Et chez vous ?
CARSON
Nous ne savons pas.
WADE
Pardon ?
CARSON
Quand je suis né, je me suis vu attribué le titre de futur général car je suis fils d’un ancien général. Quand j’ai pris les commandes, on ne m’a jamais expliqué les raisons qui nous poussent à nous battre contre les indiens, et je ne me suis jamais posé la question.
Un sergent assez gros rentre dans la salle principale de la base secrète et dérange Wade et Carson.
SERGENT
Mr Carson, on vous appelle au quartier général.
CARSON
J’arrive tout de suite Jake.
(s’adressant à Wade)
Venez !
Carson et Wade sortent précipitamment.
SEQUENCE 4 - QUARTIIER GENERAL DES COWS-BOYS - INT. NUIT
Le quartier général est bondé, on ne dénombre pas les ordinateurs ni les personnes en train de compter des tas et des tas de calculs où en train de confectionner des armes. L’arrivée de Carson et de Wade se fait dans l’anonymat le plus complet, un homme à lunettes en train de tapoter sur son ordinateur appelle le général.
HOMME A LUNETTES
Général, vous êtes enfin là, j’ai réussi à capter les communications téléphoniques de Jason, et ils attaqueront demain vers seize heure toujours au même endroit.
CARSON
Et vous n’avez prévenu personne ?
HOMME A LUNETTES
Non.
CARSON
(énervé) Mais il faut préparer des armes et des hommes ! Qu’est ce que vous attendez ? Hein ? Vous avez vraiment besoin de moi pour ce genre de chose ? Vous ne pouvez pas vous débrouiller tout seul pour constituer une armée ?
HOMME A LUNETTES
(s’adressant à deux jeunes soldats)
Vous deux, aller me constituer une armée !!! Et que ça saute !
CARSON
(criant) Pas à des apprentis, pauvre imbécile !
Mais c’est pas vrai, on doit tout faire à votre place !
Il prend un mégaphone, monte sur une table et parle dans le mégaphone, il dit :
Ce message est adressé à vous tous ! Demain une attaque indienne aura lieu à 16 heures sur la place de la ville, je veux que tous les soldats qui se sentent d’attaque se munissent d’armes, de chevaux et se rendent devant la base secrète à 14 heures. Est-ce bien clair ? Bonne nuit à tous !
Très calme, s’adressant à l’homme a lunettes.
Très bien, à présent veuillez trouver une chambre pour cette charmante Jeune femme.
(il sourit)
HOMME A LUNETTES
A vos ordres mon général
Wade et l’homme à lunettes quittent de ce pas le quartier général des cow-boys pour se rendrent quelques étages plus hauts dans les chambres.
SEQUENCE 5 - UNE CHAMBRE DU QG - INT. NUIT
L’homme à lunettes et Wade rentrent dans une chambre à peu près correcte. L’homme commence à installer les draps sur le lit et propose une chemise de nuit à Wade.
HOMME A LUNETTES
(en montrant la chemise de nuit)
Cela vous ira ?
WADE
Très bien, merci.
Quelques secondes plus tard
Il est étonnant votre quartier général.
HOMME A LUNETTES
C’est le moins qu’on puisse dire.
WADE
Et Bill, il est toujours comme ça ?
HOMME A LUNETTE
Depuis qu’il à perdu Jake, son père, il est devenu cruel et ne tolère rien.
WADE
Je comprends à présent pourquoi il a appelé un de mes amis Jake, il doit être nostalgique de ce nom.
HOMME A LUNETTE
C’est vrai que ça lui prend souvent d’appelé Jake les gens qu’il côtoie.
Il se fait tard, bonne nuit.
WADE
Bonne nuit
L’homme à lunettes sort de la chambre, Wade éteint la lumière et s’endort malgré qu’elle ne sache pas où sont ses deux amis.
SEQUENCE 5 - FORET DES INDIENS - EXT. NUIT
Il est minuit. Quinn et Rembrandt dorment à l’extérieur, dans une cage faite de bambous. On entend, au loin, quelques animaux. Rembrandt se réveille à cause de ces derniers.
REMBRANDT
(s’interrogant)
Mais ou-est ce qu’on s’est fourré ?
Il réveille Quinn
Eh ! Petit génie ! Quinn ! Réveille-toi !
QUINN
(en se réveillant)
Rembrandt ? Où sommes-nous ?
REMBRANDT
Aucune idée, mais Wade n’est pas là et je meurs de faim.
Quinn entend du bruit et le fait savoir à Rembrandt en mettant son doigt sur sa bouche.
QUINN
(chuchotant)
Baisse-toi !
Aussitôt, les deux amis se baissent et font semblant de dormir. Deux indiens arrivent et discutent à moins de dix mètres de la cage. Soudain Quinn, apeuré, interpelle Rembrandt.
(chuchotant)
Rembrandt, ou est le minuteur ?
Rembrandt répond de la tête négativement. Quinn souffle de dépit.
On doit retrouver Wade, avec un peu de chance, c’est elle qui a le minuteur.
REMBRANDT
Mais qu’est-ce qui s’est passé ?
QUINN
Je me souviens maintenant, on est arrivé dans la ville déserte, on nous a endormis puis capturé et nous voilà ici.
REMBRANDT
Je ne sais pas si Wade a glissé, mais si le compte a rebours est arrivé à zéro, j’espère qu’elle l’a fait.
Les indiens entendent Quinn et Rembrandt, et l’un d’eux s’approche de la cage.
Mais juste avant qu’il n’aperçoivent Quinn et Rembrandt, un indien interpelle toute la tribu en criant.
UN INDIEN
Au feu !
Les deux indiens s’en vont, toute la tribu se réveille, les gens s’activent pour éteindre le feu qui s’est enclenché.
QUINN
C’est le moment de s’échapper !
Quinn et Rembrandt cassent les bambous et s’échappent pendant que des personnes de tout ages s’acharnent pour éteindre le feu en se servant de couvertures. Mais les flammes se propageaient. Quinn hésite entre filer à l’anglaise et aider ces pauvres indiens qui ne savent manifestement pas s’y prendre.
QUINN
(stressé et alarmé)
Rembrandt, viens avec moi, il faut les aider.
REMBRANDT
Ca va pas la tête ou quoi ? Ils vont nous remettre en cage et puis de toute façon, ils peuvent se débrouiller sans nous.
QUINN
Fais-moi confiance, aller viens !
Quinn arriva et parmi la foule et s’écria :
Aller chercher de l’eau et lancez la sur les flammes et dépêchez-vous.
Les villageois firent ce que qu’il demanda. Quinn continua d’aider les villageois en jetant de l’eau sur le feu. En moins de cinq minutes, le feu était éteint.
REMBRANDT
Bien joué petit génie !
Les indiens entamèrent une danse en l’honneur de Quinn.
Quinn esquisse un petit sourire à Rembrandt et se met à danser avec les autres.
La soirée se termine bien.
ACTE 2
SEQUENCE 6 - FORET DES INDIENS - EXT. JOUR
Quinn se réveille tête fatiguée. Il voit les indiens en train de se préparer au combat.
Il se questionne et va voir le chef des indiens, Jason (qu’il connaissait depuis hier soir).
Jason était grand, assez vieux, et avait un air bizarre : il était peu expressif.
QUINN
Bonjour !
JASON
(possède une arme dans sa main qu’il est en train de nettoyer)
Bonjour ! Encore merci pour hier soir.
QUINN
Oh ce n’est rien. Que faites-vous ?
JASON
On se prépare …
QUINN
Dans quel but ?
JASON
Les tuer !
QUINN
Qui ça ?
JASON
Les cow-boy tient, qui veux-tu que ce soit ?
QUINN
Nous ne sommes pas d’ici. Nous ne pouvions pas savoir.
JASON
(il réfléchit)
Vous ne seriez pas des …
Vous venez d’un gros trou lumineux, c’est ça ?
QUINN
Oui c’est à peu près ça, mais comment le savez vous ?
JASON
Il n’y a pas si longtemps, un autre type est venu et …
QUINN
(coupant la parole de Jason)
Décrivez le moi.
JASON
Il était gros avait des cheveux longs et bruns, il était habillé en noir comme la mort, et surtout il n’arrêtait pas de dire euh, ah voilà : Seigneur Jésus Marie-Joseph !
QUINN
(enchanté)
Le professeur …
JASON
Vous le connaissez ?
QUINN
Oui, ou-est il ?
JASON
Vous arrivez trop tard, il me semble qu’il n’est plus ici. En tout cas je n’ai pas d’autres informations sur lui car il est a été accueillit par la partie adverse.
QUINN
Vous pensez qu’ils ont pu emmener mon amie ?
JASON
(il lâche son arme)
C’est possible en effet. Et si nous allions discuter de cela devant un bon petit déjeuner ?
QUINN
Volontiers, je vais juste chercher Rembrandt et j’arrive.
Il s’en va chercher son ami.
SEQUENCE 7 - CHAMBRE DE WADE - INT. JOUR
Bill Carson entre sans faire de bruit. Il marche tout doucement et referme la porte avec délicatesse. Il va jusqu’au lit de Wade pour la réveiller.
CARSON
Mademoiselle Wells ! Mademoiselle Wells !
WADE
(se réveillant péniblement)
Ou suis-je ?
CARSON
C’est moi, Bill. Allez réveillez vous maintenant.
SEQUENCE 7 - AUTOUR D’UNE TABLE - EXT. JOUR
Quinn, Rembrandt et Jason déjeunent autour d’une table et discutent. Au menu : quelques œufs, des toasts et un bon jus d’orange.
JASON
Nous allons attaquer secrètement, toute à l’heure, vous viendrez avec nous, vous verrez certainement votre amie.
REMBRANDT
Merci, c’est très gentil. Mais euh, au fait, pourquoi vous battez vous ?
JASON
C’est une très longue histoire. Il y a 60 ans, je naquit, mon père était cow-boy et ma mère indienne, ce qui n’était pas habituel. A cette époque, nous vivions dans un grand respect mutuel. Ma naissance fut accidentelle. Et lorsqu’il fallut choisir mon camp, personne n’était d’accord. Ce fut la dispute qui mobilisa toute l’Amérique. Il y eut énormément de morts et nous sommes les uniques survivants. Entre temps, j’ai tout de même vécu une vie relativement saine, et je me bat depuis longtemps, j’ai par ailleurs changer plusieurs fois de camp.
QUINN
Mais pourquoi vous battez vous, vous, en particulier ?
JASON
Pour prouver au monde entier que je suis un homme libre.
REMBRANDT
Mais, vous dites que vous avez changez plusieurs fois de camp ?
JASON
Oui, je me suis même marié et j’ai eu un enfant. En réalité au début de la guerre, j’était du coté de ma mère, vous savez a cet age la, l’amour qu’on porte à sa mère …
Puis j’ai changé d’avis radicalement lorsque j’ai commencé à devenir un homme vers l’age de 16 ans. Puis j’ai changé d’avis et je suis revenu ici. Mais chut !
QUINN
Quoi ?
JASON
Personne ne sait que c’est moi l’enfant qui à causer le monde à sa perte. Je vous le dis à vous car vous nous avez aidé mais c’est un secret. Tout le monde me croit mort, enfin ceux qui savent que j’ai existé.
Rembrandt et Quinn restent perplexes.
JASON
Mais vous ne comprenez rien, vous venez d’un autre monde ?
REMBRANDT
Précisément
Les 3 se mettent à rire.
JASON
Non, mais c’est qu’on se bat, on se bat et … on oublie pourquoi.
C’est malheureux mais c’est comme ça.
QUINN
Mais alors pourquoi voulez-vous prouvez au monde ou enfin à ce qu’il en reste que vous êtes un homme libre si vous ne voulez même pas dévoiler votre identité ?
JASON
Ce n’est qu’une question de temps, une fois qu’on aura écrasé ces cow-boys je le leur dirai.
QUINN
Mais pourquoi vous cachez-vous ?
De quoi avez-vous peur ?
JASON
Qu’ils m’en veuillent à tout jamais.
SEQUENCE 8 - REFECTOIRE - INT. JOUR
Wade, vêtue d’un stetson (chapeau que portait les cow-boys), d’une veste, d’un pantalon et de bottes entre dans le réfectoire, se sert quelques plats et s’assoit à une table vide. Tout de suite après, l’homme à Lunettes fait son apparition et s’assoit aux cotés de Wade.
HOMME A LUNETTES
(désignant la table)
Je peux ?
WADE
Mais bien sur.
HOMME A LUNETTES
Vous avez passé une bonne nuit ?
WADE
Excellente. La chambre était parfaite.
HOMME A LUNETTES
Ravi qu’elle vous ait plu.
WADE
Vous venez avec nous ?
HOMME A LUNETTES
Ou ça ?
WADE
Et bien au combat ?
HOMME A LUNETTES
Euh … Non, je n’ai pas cette habitude.
Carson entrouvre la porte du réfectoire et crie.
CARSON
Pour tous ceux qui viennent avec nous, rendez-vous devant le QG dans 5 minutes.
WADE
Et bien alors je vais y aller.
HOMME A LUNETTES
Allez-y et surtout prenez soin de vous !
Elle se lève.
WADE
Je vous le promet.
Elle s’en va. L’homme continue de manger.
)
Oz a écrit :Tu crois qu'il faut que je demande à Greg et 666 si on abandonne le projet ? :)
GregSliders, étant données ses relations avec ce forum, je doute qu'il bosse dessus, ça l'intéresse plus. A mon avis c'est mort. Et c'est assez hypocrite de la part d'un producteur exécutif qui a rameuté des gens qui ont eux-mêmes passé du temps à écrire des morceaux de scripts que personne n'a lu et qui n'ont jamais été encouragés. 666 n'a pas l'intention non plus de revenir sur cette SV.
Je serais un responsable de cette SV je mettrais enfin les choses au clair au lieu de me moquer des gens qui ont bossé pour rien sans jamais recevoir de "l'équipe" ne serait-ce qu'un mot de soutien, pas une seule critique ni positive ni négative, bref rien et dont les propositions de débats étaient ignorées. Les gens méritent mieux que l'ingratitude et l'indifférence totale de ce forum.