Un monde décisif - Annulé
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Sweety
- Beau-frère de Jean-François Porry
- Messages : 50
- Inscription : 08 oct. 2002 18:02
- Localisation : San Franscico (on peut rêver!)
Un monde décisif - Annulé
Bon pour vous dire que plus je vois les débuts d'épisodes qui se postent plus j'appréhende de poster le mien parce qu'il est assez différent du genre de scripts qui ont été commencé. En plus c'est tiré d'une idée à moi et je ne sais même pas si elle va être accepter !
Sinon g posté un synopsis mais si il y en a qui veule avoir la surprise ils ne sont pas obliger de le lire, simplement le teaser, en tous cas à son avancement actuel, ne vous permettra pas de bien comprendre … ah et avant de lire encore juste une petite note " ? " dans le synopsis désigne la personne à qui s'adresse Rembrandt dans la pièce, comme je ne sais pas encore à qui donner le rôle du confident. J'avais pensé au professeur, au père de Rembrandt ou encore à son ami mort à cause d'une voyante dont il parle dans 'un monde de brume', donc jusqu'à nouvel ordre se sera "l'homme mystère" !
je me jete à l'eau voilà ...
Synopsis:
Le Teaser n'est très explicatif sur l'épisode et la mise en scène est imagée parce que je vois bien dans ma tête ce que j'aimerais obtenir au final. Je préviens tout de suite que cet épisode est assez différent des schémas classique (ça le reprend mais pas le même ordre) et qu'il sera certainement moins dynamique. Je poste un synopsis parce que je crains que sans ça, le début d'épisode ne soit pas très (voire pas du tout) compréhensible.
Le fait est que Rembrandt se voit dans un San Franscico où il vit une existence normal (il ignore tout de la glisse) avec une carrière musicale pas très florissante mais une vie privée très réussi.
Néanmoins dans une autre partie de l'épisode (la fin du teaser) on le voit aussi enfermé dans une mystérieuse pièce sans porte ni fenêtre avec ? ,et où il évoque ses problèmes, ce qui le perturbe, ce qui le blesse.
Enfin la troisième partie traite du fond du problème. Quinn et Wade sont à la recherche de Rembrandt qui a disparu depuis la veille.
On va apprendre par la suite que lors de leurs arrivée ils ont assistés, impuissants, à la mort d'une femme que Rembrandt connaissait.
Après ça il se sentait différent et ne pouvant pas en parler à Quinn ou Wade il choisit d'aller consulter un psy (comme dans PTSS) mais ils ont des méthodes peu commune et Rembrandt se retrouve vite raccordé à une machine dans l'incapacité de s'en aller, et isoler dans un monde imaginaire qu'il a crée de toutes pièces et où il se sent plutôt bien malgré tout. C'est la première partie de la thérapie des psy de ce monde, la seconde consistant à lui faire parler de ses soucis à une personne, elle aussi imaginé par lui, en qui il a confiance, en l'occurrence ? ,ce qui explique la scène de la pièce d'où il ne pourra sortir qu'une fois ses problèmes résolus et qu'il aura fait la paix avec lui-même.
Evidemment Quinn et Wade ignorent tous de ces méthodes thérapeutiques, et vont rencontrer quelques problèmes à essayer de le sortir de cette situation.
Je suggère pour la fin de l'épisode un choix difficile à faire pour Rembrandt, devant choisir entre vivre son plus beau rêve (car ceux qui le souhaitent peuvent rester dans leur monde idéal toutes leurs vies.) et glisser avec ses amis dont il reprend conscience au fur et à mesure des récits de ses aventures à ?.
En fait la voix qui dit "la glisse" au début et celle d'un médecin à qui Rembrandt, avant de s'enfoncer dans son délire, a parlé de ses voyages d'une façon assez évasive, sous l'effet de la drogue qu'on lui a administré pour pouvoir le maîtriser.
Explication :
J'ai choisi Rembrandt parce que je crois qu'il n'y a pas eu beaucoup d'histoires basées sur lui depuis le début de la SV (Greg parlait beaucoup de Quinn dans le premier épisode, Hugo traitant des trois à parts égales, et quand à T6 je ne connais pas la suite de son épisode donc je ne peux pas dire…) même si au départ cette idée m'inspirait plus pour le rôle de Quinn (avec qui j'aurai pu exploiter, par exemple, l'idée d'Hugo (avec sa permission bien sûr) quand au fait qu'il assiste à la mort de son père, ce qui serait l'élément déclencheur).
Je sais que tous ça à l'air très psycho (d'ailleurs ça l'est!) mais je pense qu'un épisode parlant plus précisément d'un glisseur et de ses sentiments face à tous ce qu'il doit affronter dans la glisse n'était pas une mauvaise idée. Ce qui me dérangeait quand même un peu c'est que Rembrandt avait déjà était utilisé comme personnage narratif et consultant des psy dans la deuxième saison (PTSS). Donc si quelqu'un pense qu'un autre glisseur serait plus approprié pour le rôle, disons principal, il faudra le dire car je peux très bien réadapter ce scénario pour Quinn ou Wade.
Mon teaser n'est pas très développé car je ne savais pas si l'idée serait acceptée, ni sur quels glisseurs le script porterait au final. J'en ai donc écrit un qui fasse ressortir le style générale de l'épisode.
EPISODE 4
TIITRE : UN MONDE DECISIF (à définir)
T E A S E R
SEQUENCE 1 – UNE MAISON DE SAN FRANCISCO - INT. JOUR
Ecran blanc avec l'intérieur d'un vortex apparaissant en transparence.
On entend en fond sonore un brouhaha de diverses voix et bruits, des chansons, puis une VOIX se détachant des autres.
VOIX
La glisse ?
Fondu Blanc.
__
Un réveil marque 7h10, il se met en marche sur une radio diffusant un air connu. Une main féminine cherche le bouton OFF, elle le trouve et appuie dessus.
Le plan s'agrandit et on peut voir la FEMME allongé dans un grand lit à côté de quelqu'un dont on ne voit que le dos.
FEMME (voix endormie)
Chéri, réveilles toi, tu vas encore être en retard.
Elle le secoue doucement, mais n'en retire aucune réaction.
FEMME (plus énergiquement)
Allez, debout, il est plus de 7 heures.
L'homme grommelle en se retournant on peut voir son visage, c'est REMBRANDT.
REMBRANDT
Je peux très bien ne pas travailler et rester au lit avec ma femme adorée aujourd'hui.
Il se recouche en se collant contre elle.
FEMME
Oui mais si tu prend l'excuse de la panne de réveil tous les deux jours, Artie, avant de te virer, risque de t'en offrir un neuf comme cadeau d'adieu ! Je croyais que tu voulais bosser dur pour que ce nouvel album soit une réussite …
REMBRANDT (en se débarrassant des draps)
Oui bien sûr. Oh et puis, si tu y tiens à ce point c'est bon, je me lève. Mais expliques moi pourquoi tu préfères que j'ailles travailler toutes la journée plutôt que de rester ici avec toi. je dois avouer qu'il y a des jours où je ne te comprend pas…
__
Fondu blanc
Une grande pièce contenant une table et deux chaises. Il n'y a pas de fenêtres, ni de porte, Rembrandt, qui à présent est habillé tout en blanc, est à l'intérieur avec un autre homme, ?.
REMBRANDT (s'adressant à ? )
Je ne comprends pas.
Je suis complètement perdu tu comprends, je pensais pouvoir affronter tous ça mais c'est trop dur. Ca devient plus dur de jours en jours…
Je ne contrôle plus rien, je ne sais plus qui je suis, où je suis… je crois que j'ai vraiment besoin qu'on m'aide…
S L I D E R S
Sinon g posté un synopsis mais si il y en a qui veule avoir la surprise ils ne sont pas obliger de le lire, simplement le teaser, en tous cas à son avancement actuel, ne vous permettra pas de bien comprendre … ah et avant de lire encore juste une petite note " ? " dans le synopsis désigne la personne à qui s'adresse Rembrandt dans la pièce, comme je ne sais pas encore à qui donner le rôle du confident. J'avais pensé au professeur, au père de Rembrandt ou encore à son ami mort à cause d'une voyante dont il parle dans 'un monde de brume', donc jusqu'à nouvel ordre se sera "l'homme mystère" !
je me jete à l'eau voilà ...
Synopsis:
Le Teaser n'est très explicatif sur l'épisode et la mise en scène est imagée parce que je vois bien dans ma tête ce que j'aimerais obtenir au final. Je préviens tout de suite que cet épisode est assez différent des schémas classique (ça le reprend mais pas le même ordre) et qu'il sera certainement moins dynamique. Je poste un synopsis parce que je crains que sans ça, le début d'épisode ne soit pas très (voire pas du tout) compréhensible.
Le fait est que Rembrandt se voit dans un San Franscico où il vit une existence normal (il ignore tout de la glisse) avec une carrière musicale pas très florissante mais une vie privée très réussi.
Néanmoins dans une autre partie de l'épisode (la fin du teaser) on le voit aussi enfermé dans une mystérieuse pièce sans porte ni fenêtre avec ? ,et où il évoque ses problèmes, ce qui le perturbe, ce qui le blesse.
Enfin la troisième partie traite du fond du problème. Quinn et Wade sont à la recherche de Rembrandt qui a disparu depuis la veille.
On va apprendre par la suite que lors de leurs arrivée ils ont assistés, impuissants, à la mort d'une femme que Rembrandt connaissait.
Après ça il se sentait différent et ne pouvant pas en parler à Quinn ou Wade il choisit d'aller consulter un psy (comme dans PTSS) mais ils ont des méthodes peu commune et Rembrandt se retrouve vite raccordé à une machine dans l'incapacité de s'en aller, et isoler dans un monde imaginaire qu'il a crée de toutes pièces et où il se sent plutôt bien malgré tout. C'est la première partie de la thérapie des psy de ce monde, la seconde consistant à lui faire parler de ses soucis à une personne, elle aussi imaginé par lui, en qui il a confiance, en l'occurrence ? ,ce qui explique la scène de la pièce d'où il ne pourra sortir qu'une fois ses problèmes résolus et qu'il aura fait la paix avec lui-même.
Evidemment Quinn et Wade ignorent tous de ces méthodes thérapeutiques, et vont rencontrer quelques problèmes à essayer de le sortir de cette situation.
Je suggère pour la fin de l'épisode un choix difficile à faire pour Rembrandt, devant choisir entre vivre son plus beau rêve (car ceux qui le souhaitent peuvent rester dans leur monde idéal toutes leurs vies.) et glisser avec ses amis dont il reprend conscience au fur et à mesure des récits de ses aventures à ?.
En fait la voix qui dit "la glisse" au début et celle d'un médecin à qui Rembrandt, avant de s'enfoncer dans son délire, a parlé de ses voyages d'une façon assez évasive, sous l'effet de la drogue qu'on lui a administré pour pouvoir le maîtriser.
Explication :
J'ai choisi Rembrandt parce que je crois qu'il n'y a pas eu beaucoup d'histoires basées sur lui depuis le début de la SV (Greg parlait beaucoup de Quinn dans le premier épisode, Hugo traitant des trois à parts égales, et quand à T6 je ne connais pas la suite de son épisode donc je ne peux pas dire…) même si au départ cette idée m'inspirait plus pour le rôle de Quinn (avec qui j'aurai pu exploiter, par exemple, l'idée d'Hugo (avec sa permission bien sûr) quand au fait qu'il assiste à la mort de son père, ce qui serait l'élément déclencheur).
Je sais que tous ça à l'air très psycho (d'ailleurs ça l'est!) mais je pense qu'un épisode parlant plus précisément d'un glisseur et de ses sentiments face à tous ce qu'il doit affronter dans la glisse n'était pas une mauvaise idée. Ce qui me dérangeait quand même un peu c'est que Rembrandt avait déjà était utilisé comme personnage narratif et consultant des psy dans la deuxième saison (PTSS). Donc si quelqu'un pense qu'un autre glisseur serait plus approprié pour le rôle, disons principal, il faudra le dire car je peux très bien réadapter ce scénario pour Quinn ou Wade.
Mon teaser n'est pas très développé car je ne savais pas si l'idée serait acceptée, ni sur quels glisseurs le script porterait au final. J'en ai donc écrit un qui fasse ressortir le style générale de l'épisode.
EPISODE 4
TIITRE : UN MONDE DECISIF (à définir)
T E A S E R
SEQUENCE 1 – UNE MAISON DE SAN FRANCISCO - INT. JOUR
Ecran blanc avec l'intérieur d'un vortex apparaissant en transparence.
On entend en fond sonore un brouhaha de diverses voix et bruits, des chansons, puis une VOIX se détachant des autres.
VOIX
La glisse ?
Fondu Blanc.
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Un réveil marque 7h10, il se met en marche sur une radio diffusant un air connu. Une main féminine cherche le bouton OFF, elle le trouve et appuie dessus.
Le plan s'agrandit et on peut voir la FEMME allongé dans un grand lit à côté de quelqu'un dont on ne voit que le dos.
FEMME (voix endormie)
Chéri, réveilles toi, tu vas encore être en retard.
Elle le secoue doucement, mais n'en retire aucune réaction.
FEMME (plus énergiquement)
Allez, debout, il est plus de 7 heures.
L'homme grommelle en se retournant on peut voir son visage, c'est REMBRANDT.
REMBRANDT
Je peux très bien ne pas travailler et rester au lit avec ma femme adorée aujourd'hui.
Il se recouche en se collant contre elle.
FEMME
Oui mais si tu prend l'excuse de la panne de réveil tous les deux jours, Artie, avant de te virer, risque de t'en offrir un neuf comme cadeau d'adieu ! Je croyais que tu voulais bosser dur pour que ce nouvel album soit une réussite …
REMBRANDT (en se débarrassant des draps)
Oui bien sûr. Oh et puis, si tu y tiens à ce point c'est bon, je me lève. Mais expliques moi pourquoi tu préfères que j'ailles travailler toutes la journée plutôt que de rester ici avec toi. je dois avouer qu'il y a des jours où je ne te comprend pas…
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Fondu blanc
Une grande pièce contenant une table et deux chaises. Il n'y a pas de fenêtres, ni de porte, Rembrandt, qui à présent est habillé tout en blanc, est à l'intérieur avec un autre homme, ?.
REMBRANDT (s'adressant à ? )
Je ne comprends pas.
Je suis complètement perdu tu comprends, je pensais pouvoir affronter tous ça mais c'est trop dur. Ca devient plus dur de jours en jours…
Je ne contrôle plus rien, je ne sais plus qui je suis, où je suis… je crois que j'ai vraiment besoin qu'on m'aide…
S L I D E R S
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Hugo
- Meilleur ami de Wesley Crusher
- Messages : 162
- Inscription : 13 avr. 2002 8:46
- Localisation : Chez moi !
c'est une bonne idée, mais il faut qu'elle soit vraiment bien écrite pour tenir la route. En ce qui concerne la réadaptation pour un autre personnage c'est à toi de voir, tu peut prendre mon idée bien evidemment, je les poste pour ça.
En ce qui concerne le Teaser, j'ai deux remarques qui me vienne comme ça :
-Aucune description physique de la femme, c'et dommage.
-Teaser trop court.
Bon, c'est vrai qu'on comprend pas trop en lisant le teaser mais on verra comment tu va traiter cette histoire qui je n'en doute pas va etre réussie.
Autre chose : Rembrandt disparait déja dans le script de Ticia !
Bon courage
En ce qui concerne le Teaser, j'ai deux remarques qui me vienne comme ça :
-Aucune description physique de la femme, c'et dommage.
-Teaser trop court.
Bon, c'est vrai qu'on comprend pas trop en lisant le teaser mais on verra comment tu va traiter cette histoire qui je n'en doute pas va etre réussie.
Autre chose : Rembrandt disparait déja dans le script de Ticia !
Bon courage
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Ticia Mallory
- Apprenti-photographe au Daily Planet
- Messages : 143
- Inscription : 22 févr. 2003 19:15
- Localisation : A ton avis?
- Contact :
Hugo a écrit :Autre chose : Rembrandt disparait déja dans le script de Ticia !
Bon courage
Oui
Personnellement je m'en fiche mais j'ai peur que ton episode etant publié avant le mien on me demande de changer mon perso et pour moi cela voudrait dire changer toute l'histoire car je suis obligée que je se soit Rembrandt selon le contexte...J'ajoute que mon episode etant pratiquement terminé (j'ecris le dernier acte!) se serait dommage!!!
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Sweety
- Beau-frère de Jean-François Porry
- Messages : 50
- Inscription : 08 oct. 2002 18:02
- Localisation : San Franscico (on peut rêver!)
non pas obligée de choisir Rembrandt comme je l'ai dit ça m'inspirait plus pour Quinn et je l'ai écrit avant de lire ton script où plutôt les rébondissemnts de ton scripts
! je vais tenter de réadapter !
en ce qui concerne le teaser je voulais être sur que mon idée plairait avant de me lancer à fond dedans (si j'avais écrit 3 pages et qu'on me dis non ça m'aurait un peu dégouté
)
voilà merci pour les réponses, vais m'y mettre plus sérieusement maintenant !
en ce qui concerne le teaser je voulais être sur que mon idée plairait avant de me lancer à fond dedans (si j'avais écrit 3 pages et qu'on me dis non ça m'aurait un peu dégouté
voilà merci pour les réponses, vais m'y mettre plus sérieusement maintenant !
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Gregslider
- Glisseur Lobotomisé
- Messages : 301
- Inscription : 12 janv. 2002 14:51
- Localisation : Earth Prime
Je trouve qu'un épisode plus orienté "psychologique" est une très bonne idée...
Néanmoins : le coup du monde créé pour la thérapie est un peu l'idée exploitée dans Virtual Slide (Saison 4), avec la dépendance que cela implique, etc.
D'autre part, le coup de l'antichambre fait énormément penser à Code Quantum... j'ai un peu peur qu'on nous fasse le reproche de ne pas avoir été très imaginatif.
Je pense que Quinn est clairement le personnage qui a le plus de problèmes psychologiques à affronter. Si ce que signifie pas qu'il n'est pas intéressant de traiter les problèmes des autres, au contraire... il est peut être enrichissant de creuser leurs problèmes à eux, et d'avancer dans l'histoire. N'oubliez pas que la saison doit apporter des éléments nouveaux, expliquer certaines choses. Il ne faut pas tourner sans cesse en rond.
Sinon au niveau de la façon d'écrire Sweety, je pense que c'est parfait, c'est déjà mis en page à peu près comme on le souhaite... Ta tâche sera donc facilitée à la fin, puisque tu n'auras pas toutes les petites modifications à faire !
Bravo et bon courage pour la suite...
Néanmoins : le coup du monde créé pour la thérapie est un peu l'idée exploitée dans Virtual Slide (Saison 4), avec la dépendance que cela implique, etc.
D'autre part, le coup de l'antichambre fait énormément penser à Code Quantum... j'ai un peu peur qu'on nous fasse le reproche de ne pas avoir été très imaginatif.
Je pense que Quinn est clairement le personnage qui a le plus de problèmes psychologiques à affronter. Si ce que signifie pas qu'il n'est pas intéressant de traiter les problèmes des autres, au contraire... il est peut être enrichissant de creuser leurs problèmes à eux, et d'avancer dans l'histoire. N'oubliez pas que la saison doit apporter des éléments nouveaux, expliquer certaines choses. Il ne faut pas tourner sans cesse en rond.
Sinon au niveau de la façon d'écrire Sweety, je pense que c'est parfait, c'est déjà mis en page à peu près comme on le souhaite... Ta tâche sera donc facilitée à la fin, puisque tu n'auras pas toutes les petites modifications à faire !
Bravo et bon courage pour la suite...
Gregslider -
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darkevil
- Botteur de fesses des fans de daubes

- Messages : 2879
- Inscription : 07 janv. 2002 3:58
- Localisation : Moya
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Ca ressemble un peu au principe que j'utilise dans "Un monde oublié"... faudrait qu'on évite de faire des scripts qui se ressemblent les uns les autres ;-)
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darkevil
- Botteur de fesses des fans de daubes

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Tu gardes, je ferai une petite réadaptation de mon script 
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darkevil
- Botteur de fesses des fans de daubes

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Je suis sur que tu seras à la hauteur 
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Sweety
- Beau-frère de Jean-François Porry
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- Inscription : 08 oct. 2002 18:02
- Localisation : San Franscico (on peut rêver!)
pour vous dire que je pense pouvoir poster qqchose dans le week end ou un peu plus tard (ya que des rapides ici faut bien rééquilibrer un peu
) et que je n'utiliserais pas l'idée d'Hugo qui me fait trop penser à 'Un monde retrouvé' après réflexion dsl !!
sinon j'en profite pour dire que Ticia à dit l'essentiel à propos du monde de la saint valentin ...
sinon j'en profite pour dire que Ticia à dit l'essentiel à propos du monde de la saint valentin ...
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Sweety
- Beau-frère de Jean-François Porry
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- Inscription : 08 oct. 2002 18:02
- Localisation : San Franscico (on peut rêver!)
Vu que c'est la mode de poster là ou on en est voilà mon acte 1
désolé pour les fautes d'orthographe, les répétitions et peut être même des incohérences parce qu'il y'a des trucs que je vais surement modifier en fonction de la suite (de plus je suis souvent inspiré vers les 1h du matin alors les fautes je les vois plus lol!)
EPISODE 4
TIITRE : UN MONDE DECISIF (titre provisoire)
T E A S E R
SEQUENCE 1 – UNE MAISON DE SAN FRANCISCO - INT. JOUR
Ecran blanc avec l'intérieur d'un vortex apparaissant en transparence.
On entend en fond sonore un brouhaha de diverses voix et bruits, des chansons, puis une VOIX se détachant des autres.
VOIX
La glisse ?
Fondu Blanc.
__
Plan sur une pelouse verdoyante il s'agit du jardin d'une grande maison, blanche. Le plan se déplace, vue panoramique sur la cuisine de cette maison, une machine à café se met en route, un bruit provient de l'étage, plan sur les escaliers, le couloir et enfin la chambre.
C'est une pièce assez spacieuse, ses murs sont jaune pâle et quelques rayons du soleil filtre à travers le rideau. Ils éclairent divers objets décoratifs posés sur une commode. La pièce se compose encore d'une grande armoire en pin et d'un lit relativement imposant.
Un réveil est en marche il indique 7h10 et diffuse un air connu. Une main féminine se dégage des draps, elle cherche le bouton OFF, le trouve et appuie dessus.
Le plan s'agrandit et on peut voir la FEMME allongée à côté de quelqu'un dont on ne voit que le dos.
Elle se retourne dans le lit, balaye ses cheveux châtains de son visage et remue la tête.
FEMME
(voix endormie)
Chéri, réveilles toi, tu vas encore être en retard.
Elle se redresse, ses cheveux descendent plus bas que ses épaules. Elle étire ses bras puis secoue l'homme doucement, mais n'en retire aucune réaction.
FEMME
(plus énergiquement)
Allez, debout, il est plus de 7 heures.
L'homme grommelle en se retournant. On peut voir son visage, c'est QUINN.
QUINN
Je peux très bien ne pas travailler et rester au lit avec ma femme adorée aujourd'hui, rien qu'aujourd'hui, ça ne te tente pas?
Il se recouche en se collant contre elle.
FEMME
Si évidemment, mais si tu prends l'excuse de la panne de réveil tous les deux jours, ce cher Kévin, avant de te virer, risque de t'en offrir un neuf comme cadeau d'adieu !
QUINN
Oui bien sûr.
(en se débarrassant des draps)
Oh et puis, si tu y tiens à ce point c'est bon, je me lève.
Il se lève, enfile une chemise, et se dirige vers une porte dans le couloir. La femme l'imite. Elle est élancée, elle porte un short et un débardeur vert foncé, la même couleur que ses yeux. Elle baisse le son du réveil et le suit jusqu'à la porte de la salle de bain. Quinn la voit, il se retourne pour la prendre dans ses bras.
QUINN
(la serrant contre lui)
Tu sais, Debbie, j'aimerai que tu m'expliques pourquoi tu préfères que j'aille travailler toute la journée plutôt que de rester ici avec toi, on pourrait, je ne sais pas moi, faire les magasins.
DEBORAH
(amusée)
Tu détestes faire les magasins.
(plus sérieusement)
Et qui payera les dernières traites de la maison? On ne me propose plus aucun contrats alors se retrouver au chômage tous les deux se serait pas l'idéal.
QUINN
(sur un ton qui se veut rassurant)
T'inquiètes pas je suis sur que quelqu'un va bientôt frapper à cette porte et te demander d'illustrer un de ses magasines où prendre des photos lors d'une soirée huppée.
DEBORAH
Je l'espère aussi mais, là maintenant, c'est ton boulot à mi-temps qui nous fait vivre et, même pour passer une journée exceptionnelle, je ne suis pas prêtes à sacrifier ce qu'on a réussi à construire ensemble…
QUINN
(moitié amusé moitié vexé)
T'exagères ce travail me demande de plus en plus de mon temps.
Autrement c'est vrai que tu marques un point, mais je dois avouer qu'il y a quand même des jours où je ne te comprends pas…
__
Fondu blanc
On entend à nouveau le fond sonore mêlant divers bruit.
INT. JOUR
L'image apparaît et on découvre dans une pièce totalement vide, mis à part deux fauteuils blancs et une petite tablette sur laquelle est posée une carafe d'eau, et vitrée du sol au plafond, elle semble n'être rattachée à rien autour.
A l'intérieur, deux hommes, l'un est debout il s'agit de Quinn, qui, à présent, paraît beaucoup plus déprimé. Il est vêtu d'un pyjama blanc et a les pieds nus, il fait les cent pas dans la petite pièce carrée, jetant des regards furtifs à son interlocuteur. Soudain il s'arrête et s'assoit par terre dans un coin, il replie ses jambes contre lui, tient sa tête entre ses mains puis émet un sanglot étouffé.
QUINN
(d'une voix éteinte)
Je ne comprends pas, je n'y arrive plus.
L'autre homme est assis dans un fauteuil, il se redresse un peu. Contrairement à Quinn, il est habillé normalement, avec un jean et une chemise orange, le plan se resserre sur son visage et on découvre le père de Quinn, MICHAEL.
MICHAEL
Continu Quinn, qu'est ce que tu entends par là?
QUINN
(agité)
Je ne sais pas, je suis complètement perdu, tu comprends, je pensais pouvoir affronter tous ça, tous ce que ça implique, mais c'est trop dur. Ca devient plus dur de jours en jours…
Je ne contrôle plus rien, je ne sais plus qui je suis, où je suis, où je vais…
je crois que j'ai vraiment besoin qu'on m'aide…
Son regard se perd dans le vide et il recommence à se balancer d'avant en arrière, toujours accroupi sur le sol.
Fondu blanc.
__
S L I D E R S
ACTE 1 - SAN FRANSCICO - HOTEL DOMINIUM – INT. JOUR
SEQUENCE 2
WADE et REMBRANDT sont dans une chambre, Rembrandt est assis dans un fauteuil, Wade est debout elle fait les cent pas dans la pièce.
WADE
(exaspérée)
On a besoin d'aide Rembrandt.
C'est pas normal que Quinn soit parti comme ça. Il lui est peut être arrivé quelques chose. Tu sais très bien que sans ça il aurait appelé.
REMBRANDT
(ton rassurant)
Calme-toi, viens t'asseoir, Quinn est grand, il finira bien par réapparaître, il a encore…
(il attrape le minuteur posé sur une table à coté de lui)
…5h29 devant lui pour ça.
WADE
Peut être mais c'est pas son genre de disparaître sans laisser de traces. Viens, retournons à la réception, je veux encore vérifier qu'il n'a rien laissé pour nous.
Elle se dirige vers la porte et sort. Rembrandt la regarde puis lève mes yeux au ciel et soupire.
REMBRANDT
Wade, attends-moi !
Il met le minuteur dans la poche de sa veste, sort à son tour et la rattrape.
Ils prennent un ascenseur.
REMBRANDT
(en appuyant sur un bouton de la l'ascenseur)
Ecoute-moi, tu crois pas qu'il mérite un peu de temps pour souffler notre ptit génie? Tu l'as vu comme moi après l'accident, il est perturbé ou désorienté comme tu veux mais il a besoin de souffler et quand il est comme ça crois moi il vaut mieux le laisser seul.
WADE
(ton sec)
Je le connais aussi bien que toi Rembrandt, si ce n'est plus, et je trouve qu'on l'a laissé seul assez longtemps. Je m'inquiète, si une fois qu'on l'aura retrouver il me dit en personne qu'il veut être seul je respecterai son choix en attendant je préfère aller vérifier par moi-même. Tu veux m'aider ou non ?
REMBRANDT
Ok ma belle si ça peut te rassurer et te calmer, on va le retrouver. Mais tu ne pourras pas dire que je ne t'avais pas prévenu quant à sa réaction.
HALL DE L'HOTEL DOMINIUN
Wade se dirige vers l'accueil toujours suivi par Rembrandt, la réceptionniste est absorbée par la lecture d'un document sur son écran d'ordinateur, lorsque le couple approche elle relève la tête.
WADE
Bonjour, j'occupe la chambre 237 au nom de Wells. Y a t'il eu un message pour moi ?
LA RECEPTIONNISTE
Attendez une seconde...
(elle parcourt des yeux un livret en murmurant)
Wells, Wells...
(puis redresse à nouveau la tête)
Non désolé il n'y a eu aucun message d'enregistrer pour votre nom.
WADE
(avec un air déçu)
Très bien, merci, au revoir.
La réceptionniste se replonge dans ses lectures.
EXT. JOUR – UNE RUE DE SAN FRANSCICO
Les deux glisseurs sortent de l'hôtel, dehors c'est l'heure de pointe. Une file de voiture est bloquée à un feu rouge, quelques klaxons se font entendre. On découvre aussi d'immenses panneaux électroniques diffusant tour à tour des flashs d'informations et des publicités pour de multiples sociétés.
REMBRANDT
(haussant légèrement la voix qui est couverte par le bruit de la circulation)
Bon et maintenant qu'est ce qu'on fait, par quoi veux tu commencer?
WADE
On va déjà tacher de trouver un taxi, je voudrais commencer par la maison de Quinn. C'est juste une idée comme ça mais je crois savoir qu'il aime bien s'y rendre dans ses moments de déprime.
Rembrandt n'a pas trop de mal à arrêter un taxi étant donné que le trafic n'avance pas. Ils s'y engouffrent et la voiture redémarre.
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SEQUENCE 3 – CUISINE DE LA MAISON DE QUINN – INT. JOUR
Le couple est en train de déjeuner, Déborah est habillée boit rapidement son café et se lève, Quinn est encore assis devant son thé et son bacon.
DEBORAH
Bon j'y vais, j'ai deux ou trois entreprises à démarcher des fois qu'ils aient une place pour une photographe au chômage. Après j'ai l'intention de rester manger au centre ville tu pourras m'y rejoindre?
QUINN
Oui je vais essayer si j'ai trop de boulot je te passe un coup de fil. Ils sont en train de me tuer dans cette boite heureusement que je veux vraiment ce poste de temps plein sinon ça fait longtemps que j'aurais jeté l'éponge.
Mais je vais quand même essayer de prendre une pause, on pourrait manger italien ils ont ouvert un nouveau resto, ça te dit?
DEBORAH
Très bien ce sera Italien !
(elle l'embrasse pour lui dire au revoir)
Alors à midi et demi et ne soit pas en retard d'accord ?
QUINN
(terminant sa tasse de thé)
A ce midi.
Il l'entend prendre ses clés sur le guéridon de l'entrée, puis la voit monter dans sa voiture et démarrer à vive allure.
QUINN
(voix off)
Je lui ai déjà dit de rouler moins vite pourtant.
Il se lève et est pris d'un violent mal de tête il se rattrape juste à temps à la table et se rassoit
Des images fusent dans sa tête, il est au centre ville deux voitures viennent de se rentrer dedans, il n'est pas seul, deux personnes qu'il ne connaît pas, une jeune femme brune et un homme noir, l'accompagnent. Il court vers les voitures pour tenter d'aider les éventuels blessés ouvre une des portières et... sa vision se trouble.
Son malaise se calme, il reprend ses esprits et réalise qu'il sert extrêmement fort le coin de la table de cuisine. Il la lâche brusquement et secoue sa main. Puis il entreprend de masser une de ses tempes.
QUINN
(ayant l'air très surpris de ce qu'il vient de voir)
Woah. Qu'est ce que c'était que ça?
(il marque une pause)
Tu dérailles mon vieux... en plus tu parles tout seul.
Il regarde sa montre, c'est une montre digitale noire, elle indique 8h27.
QUINN
(toujours à voix haute)
Et surtout tu vas être en retard.
Il se relève, pose sa tasse dans le lave vaisselle, se saisit d'un attaché case posé dans le couloir menant à la porte d'entrée et sort de chez lui. Il monte dans sa voiture méditant toujours sur le flash qu'il vient d'avoir.
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SEQUENCE 4 - INT. JOUR – LA PIECE EN VERRE
Quinn est toujours assis contre le mur, il ne dit plus rien à présent. Mike Mallory finit par se lever et se dirige vers son fils.
MICHAEL
Calme-toi Quinn, essayons de reprendre juste avant que tout commence à s'embrouiller pour toi tu veux bien ?
Quinn hoche la tête silencieusement
MICHAEL
Très bien tu me parlais donc de la glisse on en était à ton ami Arturo. Il a.. (il s'éclaircit la gorge).. disparut c'est ça ? Apparemment cette 'disparition' t'a beaucoup perturbé...
Quinn se redresse visiblement ce qu'il entend ne lui plait pas.
QUINN
(beaucoup plus sûr de lui avec une voix nette)
Il n'est pas mort papa. Tu n'as pas compris. Quand je dis 'disparu' je veux dire qu'on a perdu sa trace, un jour on l'a confondu avec son double. On a glissé avec cet usurpateur pendant, je ne sais plus moi, 6 mois je crois bien. Et lui aussi de son côté il a glissé.
C'est tellement compliqué, on le cherche il nous cherche, il y a des jours où je pense vraiment que c'est une histoire sans fin. Et c'est déjà assez dur de supporter ça sans avoir en plus les petits coups du sort que réserve la glisse comme... comme pour ce matin... Déborah Whitman ça faisait si longtemps...
Sa voix est de plus en plus faible, il recommence à s'enfermer dans son mutisme.
MICHAL
Tu ne devrais pas taire ce qui te fais souffrir, si tu es venu ici c'est pour parler, pour te libérer, alors fais le. Tu m'as choisi, moi, comme interlocuteur, parce que tu sais que je peux comprendre, je t'ai toujours compris, dès ton plus jeune âge. Fais moi confiance Quinn, confie toi.
QUINN
D'accord je vais te parler d'elle, Debbie, ça faisait des années que je ne l'avais pas revu tu sais, je n'avais jamais réalisé à quel point elle avait compté pour moi. Et là à peine arrivé on tombe sur elle, si soudainement en plus, je ne m'y attendais vraiment pas. Et les autres, ils n'ont pas du comprendre, Wade peut être que si je sais pas si elle se souvenait d'elle il le semble qu'on était déjà ami quand Debbie et moi on... Enfin cet accident le sang, je connais ça maintenant je m'y suis fait, si on estime qu'on peut s'habituer à cela un jour mais là, là c'était trop, on est rentré à l'hôtel et à peine arrivé je suis ressorti.
J'étouffais, tu comprends, j'avais l'impression que j'allais me mettre à hurler ou à casser le premier truc qui me serait tombé sous la main, je suis parti et je suis aller..... aïe. je suis aller...
Un mal de tête l'envahit il sert les dents et les poings, son père pose une main sur son épaule,
MICHAEL
Ne pense pas à où tu as été. Tout cela est vraiment secondaire pour toi, il ne faut pas que tu y penses dis toi que c'est sans importance, tu pourras t'en rappeler en temps voulu. Parle moi un peu plus de ta dernière glisse donc tu es arrivé tu as vu cet accident et tu es parti.
Sans en parler à tes amis tu peux m'expliquer?
QUINN
Comme tu veux.
(il laisse échapper un soupir)
Rembrandt et Wade sont amis fantastiques, vraiment, on se respecte et on s'écoute, encore plus ses derniers temps depuis la disparition d'Arturo. Mais ça commence à être pesant tout ça avec la glisse avoir une vie privée est pour ainsi dire impossible…
L'image passe en noir et blanc, on voit Quinn et son père par l'intermédiaire d'une petite télé de surveillance, le plan s'élargit on peut discerner d'autre télé de surveillance à coté de celle de Quinn, représentant d'autres personnes évoluant dans le même décor que le glisseur.
Un groupe de cinq personnes en blouse blanche étudie attentivement des donnés s'affichant en dessous des écrans. Deux d'entre elles s'attardent sur l'écran de Quinn. L'une la parole il s'agit d'une FEMME BLONDE, elle s'adresse à son collègue un HOMME AGE PORTANT DES LUNETTES.
FEMME BLONDE
Comment va le nouveau ? Il supporte bien le programme?
HOMME AGE PORTANT DES LUNETTES
Le 'nouveau' c'est l'écran 7 c'est ça ? Mallory. Et bien lui on peut dire qu'il avait vraiment besoin d'une bonne thérapie.
Ca fait 5 heures qu'il est la dedans et il continue à délirer sur les mondes parallèles, remarquez ça ferait un bon film. Plus sérieusement, il émet quelques résistances vis à vis du programme, il essaye toujours de savoir comment il a atterri ici.
FEMME BLONDE
Ca doit être du au choix de son interlocuteur, les personnes décédés font toujours cet effet là. Le fait de leur parler est illogique donc le patient cherche une explication, j'étais contre cette option lors de la mise en place de cette méthode je vous le rappelle M. Statson.
STATSON
(sèchement)
Oui je le sais, comment pourrai je l'oublier vous le faites remarquer à chaque réunion.
(plus calme)
Donc je pense qu'il va falloir augmenter ses doses de trictane pour éviter qu'il prenne conscience de son état ici sans qu'on l'ait préparé avant.
Etes vous d'accord Melle Weber ?
WEBER
Si ça peut préserver le patient je ne vois pas pourquoi je m'y opposerais Monsieur. Je vais aller préparer l'injection.
Elle sort de la pièce et intercepte ce qui semble être une infirmière dans le couloir. Pour sa part, Statson note quelques remarques sur un dossier ayant pour intitulé Quinn Mallory. Il le repose puis se reporte sur d'autre cas avec ses collègues.
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SEQUENCE 5 – EXT. JOUR – QUARTIER DE SAN FRANSCICO
Vue sur le pâté de maison où vivait Quinn, puis le cadre se resserre sur sa maison précisément, on voit la petite barrière blanche et derrière elle une pelouse fraîchement tondue. Le temps est nuageux, une pluie fine commence à tomber, quelques passants se pressent dans la rue, certains ouvrent leurs parapluies.
Un taxi s'arrête devant la maison de Quinn, Wade et Rembrandt en sortent, ce dernier paie la course et rejoint la jeune femme.
REMBRANDT
Tu veux qu'on aille frapper ?
(sarcastique)
Je nous imagine bien : '"Bonjour Madame, nous recherchons notre ami et nous nous demandions si vous ne l'aviez pas vu. Oh vous le reconnaîtriez facilement c'est votre fils, enfin son double venant d'une terre parallèle." Ca peut être sympa comme entrée en matière.
WADE
(agacée)
Ca suffit Rembrandt. Je sais que tu n'es pas d'accord pour que je le cherche comme ça, j'ai compris, ça va maintenant.
REMBRANDT
Je suis désolé.
(Il l'attrape par l'épaule)
Je sais que ça te tient à cœur mais franchement comment espères-tu le retrouver? La ville est tellement grande et on n'a aucun indice…
WADE
( à moitié pour elle-même)
Aucun indice ce n'est pas certain.
( à l'intention de Rembrandt)
Tiens prend l'accident de ce matin, tu as vu la tête que faisait Quinn après, j'ai cru qu'il allait faire un malaise, il n'a rien voulu me dire pourtant j'ai l'impression que tout vient de là….
(elle hésite)
… Je crois que ça l'a beaucoup affecté et qu'il est paumé.
Mais visiblement il n'est pas ici, et même s'il est venu on a aucun moyen de le savoir comme tu l'as fait remarquer. Quinn a peut être un double sur cette terre et on ne peut pas aller interroger les voisins sans raison valable.
Elle s'arrête pour scruter les alentours, Rembrandt remonte le col de sa veste et enfonce ses mains dans ses poches, il en profite pour jeter un coup d'œil au minuteur.
REMBRANDT
On a mis 20 minutes pour venir jusqu'ici et il commence à pleuvoir, si tu penses que la disparition de Quinn à un rapport avec la fille de ce matin alors allons voir à l'hôpital, il y est peut être passé pour avoir des renseignements … et puis c'est abrité là bas.
Des gros nuages assombrissent le ciel, la pluie se fait plus forte.
WADE
(levant un regard inquiet vers le ciel)
On aurait du garder le taxi, on va se faire tremper. Ok pour l'hôpital, on peut toujours essayer, on verra bien.
Ils se dirigent en courant vers un abri bus.
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SEQUENCE 6 – INT. JOUR – LOGICORP LE LIEU DE TRAVAIL DE QUINN
Quinn est occupé à entrer des données dans un ordinateur. Il partage son bureau avec trois autres personnes tous très affairé à ce qu'ils font. Leur espace personnel est délimité par des petits murets blancs courant aux travers de la pièce.
Sur le bureau de Quinn trône une photographie de lui et Déborah, à leurs tenues on devine qu'elle a été prise lors d'une soirée de gala, à coté de celle ci est posé un téléphone puis une petite plante verte, trois cartes postales sont collées au mur près de l'ordinateur.
Un HOMME entre dans la pièce et se dirige directement vers son bureau. Il est plutôt grand les cheveux noirs une bonne dizaine de séance UV lui ont fournit un bronzage impeccable, il porte un costume noir sur une chemise bleu ciel
L'HOMME
(en s'accoudant au muret)
Alors Mallory, ça bosse dur? Encore un peu en retard ce matin, hein!
(son sourire laisse apercevoir des dents d'un blanc éclatant)
QUINN
M.Olmyer, bonjour, euh oui désolé pour ce matin, il y avait des embouteillages pas possible …
M.OLMYER
Appelle moi Kévin je te l'ai déjà dit Mallory.
Et pour le retard, la solution à ton problème, c'est de partir plus tôt! Si tu bosses pour nous en tant que temps plein il faudra que tu arrives à l'heure pour t'occuper de tout ce que tu auras à faire, tu sais. Il faut que tu prennes ça comme un conseil d'ami à ami pas de patron à employé, c'est pour ton bien, tu as de l'avenir ici je le sens.
QUINN
(voix off)
Oui enfin ça fait 6 mois que tu me le répètes ça Kév'.
( à voix haute)
C'est gentil, je vous remercie pour votre aide M.Olm … Kévin. Pendant que j'y pense, les rapports statistiques que j'ai rendus la semaine dernière étaient bons ?
KEVIN
( re-positionnant le téléphone)
Géniaux Mallory, comme d'habitude
(il repart en direction de la sorti)
N'oubli pas ce que je t'ai dit pour les retards ça serait bête de tout rater pour un si petit détail, non ?
Allez à plus tard
(il lui fait un signe de main)
QUINN
(ton enjoué forcé)
Promis Kévin! A plus tard!
Il fait bouger sa souris, l'écran de veille avec le logo Logicorp disparaît pour laisser place à un tableau de statistiques à moitié rempli. Quinn le ferme et dévoile à la place une partie de solitaire déjà entamée.
QUIN
(voix basse avec un petit sourire)
J'ai déjà beaucoup de temps libre pour ce qu'on me demande en ce moment alors je pense que je pourrai m'en sortir même avec une promotion Kév'.
Il reprend sa partie et jète un coup d'œil à l'horloge accroché au mur. Elle indique 12h10. Il referme tranquillement son jeu met son ordinateur en veille récupère sa veste sur les dossiers de sa chaise et entreprend de quitter le bâtiment.
QUINN
(à l'attention de ses trois collègues)
Je prends ma pause déjeuner, les gars je serai de retour à 13h30.
COLLEGUE
Ok à toute à l'heure Quinn.
Il prend un ascenseur descend de 6 étages et sort du building. Il se dirige à pied vers le centre ville.
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SEQUENCE 7 – EXT. JOUR – CENTRE VILLE DE SAN FRANCISCO.
Quinn avance au milieu d'une rue piétonne noire de monde, il se dirige vers un petit restaurant situé en coin de rue et dont la façade rouge vif orné de fines dorures attire les regards. Il est précédé par un couple qui s'engouffre dans l'établissement. La nouveauté du lieu fait qu'il est très fréquenté en cette 'heure de pointe' et Quinn doit attendre quelques instants avant de pouvoir adresser la parole à l'HOTESSE.
QUINN
Bonjour je devais rejoindre quelqu'un dans ce restaurant pour midi et demi. Est ce que cette personne est déjà arrivée? Elle s'appelle Whitman, Déborah Whitman.
HOTESSE
(elle consulte un grand cahier tout en affichant un beau sourire commercial)
Oui une personne de son nom s'est présentée ici il y a quelques minutes. Je vais vous conduire à votre table.
L'hôtesse le conduit jusqu'a une petite table ronde dans un coin du restaurant près d'une fenêtre la vue donne sur un grand boulevard. Déborah est là elle consulte le menu en voyant Quinn arriver elle le repose sur la table et esquisse un sourire.
DEBORAH
Seulement 5 minutes de retard tu es en progrès.
QUINN
(en s'asseyant)
Si tu persiste à m'attendre ça veut dire que tu m'aimes toujours…c'est rassurant.
DEBORAH
(en lui frappant doucement sa main et en riant)
Idiot! Tu doutais encore de mon amour?
(elle s'arrête, cette fois inquiète)
Quinn… Quinn… qu'est ce qui t'arrive, Quinn ?
Quinn est livide, il se tient les temps et sert les dents.
QUINN
J'ai.. j'ai mal j'ai terriblement mal, Déb…
Il a un flash il est dans une ruelle, avec les deux personnes qu'il a vu lors de sa vision précédente , l'homme tient une sorte de télécommande, il connaît cet engin, il l'a déjà vu, ça lui fait trop mal d'y penser. L'homme appuie sur un bouton et un grand vortex bleu apparaît devant eux la femme brune s'y engouffre la première, l'homme la suit et Quinn et le dernier. Aucun d'entre eux n'a l'air surpris de faire ça. L'engin le nom de l'engin il s'en souvient maintenant c'est un … c'est un minuteur.
Les yeux de Quinn s'agrandissent, il hoquète, et tombe évanoui sur la table…
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SEQUENCE 8 – INT.JOUR – LA SALLE EN VERRE
QUINN
(agité)
Qu'est ce que c'est que cette histoire, Déb est morte ou pas? Je vois des choses. Je la vois, elle et moi, pourquoi je vois ça, hein ? Pourquoi ? Bon sang explique moi, papa.
MICHAEL
Il faut que tu reste calme Quinn c'est très important pour que tu restes en bonne santé. Ecoute, ce que tu vois fais parti de la thérapie mais je n'ai pas le droit d'en dire plus et toi tu ne dois pas chercher à en apprendre plus, pas avant qu'on te l'ai dit .
QUINN
Une thérapie? Une thérapie comme celle pour les malades mentales c'est ça.. mais qu'est ce que je fiche ici…je ne suis pas fou papa…papa? C'est toi oh mon dieu papa , ça fait si longtemps c'est impossible…je…aïe…
(Il pose ses mains sur ses tempes)
Ma vision devient flou, je n'arrive plus à réfléchir, oh tout tourne autour, je crois que je vais tomber…
Il écarte maladroitement ses bras fais deux pas en direction de son père ses jambes commence à se dérober sous lui.
MICHAEL
Assied toi un peu Quinn
(Il l'aide à se diriger vers le siège)
Ca va passé.
(d'une voix apaisante)
Tu vas voir tout va redevenir clair, détend toi, respire profondément, voilà comme ça c'est bien .
Quinn est à présent assis dans l'un des gros fauteuils blancs, il lutte encore quelques secondes contre son mal de crâne puis jette sa tête en arrière. Il semble être évanoui mais il n'en est rien il se redresse.
Ses yeux ont l'air d'avoir retrouver leur lucidité, la sueur qui était apparu sur son front à maintenant presque disparu il a l'air serein.
QUINN
Ca va mieux tu peux me lâcher c'est bon. Je sais pas pourquoi elle m'obsède comme ça c'est juste que j'ai l'impression d'avoir toute une série de souvenirs avec elle mais on a jamais vécu ensemble comme ça c'est étrange…(il reste pensif)
MICHAEL
(s'éclaircissant la gorge)
Oui hum bon tu était en train de me parler d'un de tes mondes où vous avez encore ue des ennuis avec la justice c'est bien ça?
QUINN
Pardon ? ah oui la glisse euh oui mais il faut reprendre ça dans son contexte…
Sa voix devient peu à peu inaudible, la caméra quitte la pièce.
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SEQUENCE 9 – INT.JOUR – COULOIR VITRE
Un homme sors d'une salle, il s'agit du docteur Statson, il va a la rencontre du docteur Weber, en pleine lecture d'un rapport médical.
STATSON
(satisfait)
Je viens d'assister à la réaction de Mallory, et bien il est coriace ce jeune homme. Enfin on l'a échappé belle l'injection de trictane est arrivé à point nommé.
Il a l'air de plutôt bien y réagir.
WEBER
(très énervée)
Et a quel prix!
On a du doubler la dose pour réussir à le calmer totalement. Bientôt nous atteindrons un stade que nous n'avons jamais tenté en laboratoire car vos chercheurs ont estimé que nous n'en n'arriverions jamais à cette extrémité dans ce programme… laissez moi devinez leur 'budget recherche' était limité à eux aussi.
STATSON
(agacé à son tour)
Ca suffit, il est vivant, cohérent, vous devriez être contente. De plus je vous rappelle que votre nom est attaché à ce projet et pour l'instant c'est une sacré réussite … si vous croyez que j'ignore les propositions de postes plus intéressant que vous recevez. Mais vous êtes trop attaché à cette expérience pour laisser tomber.
Si ce que nous faisons ici vous dérange je vous en prie la porte est ouverte chère Melle Weber.
Il tourne les talons et commence a s'éloigner il s'arrête et se retourne légèrement.
STATSON
(sèchement)
Sinon il y a une réunion salle 10 dans une heure.
Il s'en va à grand pas et disparaît dans un ascenseur.
Weber reste seule s'attarde devant une vitre qui nous donne droit à une vision panoramique des différentes salles de contrôles des téléviseurs et des médecins qui y sont regroupés par dizaine.
La caméra zoome jusqu'au téléviseurs. Elle se cible sur l'un deux précisément. L'image devient plus nette, il s'agit de l'écran de surveillance de l'entrée du bâtiment, plusieurs infirmiers y sont affairés deux personnes pénètrent dans le halle. Il s'agit de Wade et Rembrandt.
Fondu blanc.
désolé pour les fautes d'orthographe, les répétitions et peut être même des incohérences parce qu'il y'a des trucs que je vais surement modifier en fonction de la suite (de plus je suis souvent inspiré vers les 1h du matin alors les fautes je les vois plus lol!)
EPISODE 4
TIITRE : UN MONDE DECISIF (titre provisoire)
T E A S E R
SEQUENCE 1 – UNE MAISON DE SAN FRANCISCO - INT. JOUR
Ecran blanc avec l'intérieur d'un vortex apparaissant en transparence.
On entend en fond sonore un brouhaha de diverses voix et bruits, des chansons, puis une VOIX se détachant des autres.
VOIX
La glisse ?
Fondu Blanc.
__
Plan sur une pelouse verdoyante il s'agit du jardin d'une grande maison, blanche. Le plan se déplace, vue panoramique sur la cuisine de cette maison, une machine à café se met en route, un bruit provient de l'étage, plan sur les escaliers, le couloir et enfin la chambre.
C'est une pièce assez spacieuse, ses murs sont jaune pâle et quelques rayons du soleil filtre à travers le rideau. Ils éclairent divers objets décoratifs posés sur une commode. La pièce se compose encore d'une grande armoire en pin et d'un lit relativement imposant.
Un réveil est en marche il indique 7h10 et diffuse un air connu. Une main féminine se dégage des draps, elle cherche le bouton OFF, le trouve et appuie dessus.
Le plan s'agrandit et on peut voir la FEMME allongée à côté de quelqu'un dont on ne voit que le dos.
Elle se retourne dans le lit, balaye ses cheveux châtains de son visage et remue la tête.
FEMME
(voix endormie)
Chéri, réveilles toi, tu vas encore être en retard.
Elle se redresse, ses cheveux descendent plus bas que ses épaules. Elle étire ses bras puis secoue l'homme doucement, mais n'en retire aucune réaction.
FEMME
(plus énergiquement)
Allez, debout, il est plus de 7 heures.
L'homme grommelle en se retournant. On peut voir son visage, c'est QUINN.
QUINN
Je peux très bien ne pas travailler et rester au lit avec ma femme adorée aujourd'hui, rien qu'aujourd'hui, ça ne te tente pas?
Il se recouche en se collant contre elle.
FEMME
Si évidemment, mais si tu prends l'excuse de la panne de réveil tous les deux jours, ce cher Kévin, avant de te virer, risque de t'en offrir un neuf comme cadeau d'adieu !
QUINN
Oui bien sûr.
(en se débarrassant des draps)
Oh et puis, si tu y tiens à ce point c'est bon, je me lève.
Il se lève, enfile une chemise, et se dirige vers une porte dans le couloir. La femme l'imite. Elle est élancée, elle porte un short et un débardeur vert foncé, la même couleur que ses yeux. Elle baisse le son du réveil et le suit jusqu'à la porte de la salle de bain. Quinn la voit, il se retourne pour la prendre dans ses bras.
QUINN
(la serrant contre lui)
Tu sais, Debbie, j'aimerai que tu m'expliques pourquoi tu préfères que j'aille travailler toute la journée plutôt que de rester ici avec toi, on pourrait, je ne sais pas moi, faire les magasins.
DEBORAH
(amusée)
Tu détestes faire les magasins.
(plus sérieusement)
Et qui payera les dernières traites de la maison? On ne me propose plus aucun contrats alors se retrouver au chômage tous les deux se serait pas l'idéal.
QUINN
(sur un ton qui se veut rassurant)
T'inquiètes pas je suis sur que quelqu'un va bientôt frapper à cette porte et te demander d'illustrer un de ses magasines où prendre des photos lors d'une soirée huppée.
DEBORAH
Je l'espère aussi mais, là maintenant, c'est ton boulot à mi-temps qui nous fait vivre et, même pour passer une journée exceptionnelle, je ne suis pas prêtes à sacrifier ce qu'on a réussi à construire ensemble…
QUINN
(moitié amusé moitié vexé)
T'exagères ce travail me demande de plus en plus de mon temps.
Autrement c'est vrai que tu marques un point, mais je dois avouer qu'il y a quand même des jours où je ne te comprends pas…
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Fondu blanc
On entend à nouveau le fond sonore mêlant divers bruit.
INT. JOUR
L'image apparaît et on découvre dans une pièce totalement vide, mis à part deux fauteuils blancs et une petite tablette sur laquelle est posée une carafe d'eau, et vitrée du sol au plafond, elle semble n'être rattachée à rien autour.
A l'intérieur, deux hommes, l'un est debout il s'agit de Quinn, qui, à présent, paraît beaucoup plus déprimé. Il est vêtu d'un pyjama blanc et a les pieds nus, il fait les cent pas dans la petite pièce carrée, jetant des regards furtifs à son interlocuteur. Soudain il s'arrête et s'assoit par terre dans un coin, il replie ses jambes contre lui, tient sa tête entre ses mains puis émet un sanglot étouffé.
QUINN
(d'une voix éteinte)
Je ne comprends pas, je n'y arrive plus.
L'autre homme est assis dans un fauteuil, il se redresse un peu. Contrairement à Quinn, il est habillé normalement, avec un jean et une chemise orange, le plan se resserre sur son visage et on découvre le père de Quinn, MICHAEL.
MICHAEL
Continu Quinn, qu'est ce que tu entends par là?
QUINN
(agité)
Je ne sais pas, je suis complètement perdu, tu comprends, je pensais pouvoir affronter tous ça, tous ce que ça implique, mais c'est trop dur. Ca devient plus dur de jours en jours…
Je ne contrôle plus rien, je ne sais plus qui je suis, où je suis, où je vais…
je crois que j'ai vraiment besoin qu'on m'aide…
Son regard se perd dans le vide et il recommence à se balancer d'avant en arrière, toujours accroupi sur le sol.
Fondu blanc.
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S L I D E R S
ACTE 1 - SAN FRANSCICO - HOTEL DOMINIUM – INT. JOUR
SEQUENCE 2
WADE et REMBRANDT sont dans une chambre, Rembrandt est assis dans un fauteuil, Wade est debout elle fait les cent pas dans la pièce.
WADE
(exaspérée)
On a besoin d'aide Rembrandt.
C'est pas normal que Quinn soit parti comme ça. Il lui est peut être arrivé quelques chose. Tu sais très bien que sans ça il aurait appelé.
REMBRANDT
(ton rassurant)
Calme-toi, viens t'asseoir, Quinn est grand, il finira bien par réapparaître, il a encore…
(il attrape le minuteur posé sur une table à coté de lui)
…5h29 devant lui pour ça.
WADE
Peut être mais c'est pas son genre de disparaître sans laisser de traces. Viens, retournons à la réception, je veux encore vérifier qu'il n'a rien laissé pour nous.
Elle se dirige vers la porte et sort. Rembrandt la regarde puis lève mes yeux au ciel et soupire.
REMBRANDT
Wade, attends-moi !
Il met le minuteur dans la poche de sa veste, sort à son tour et la rattrape.
Ils prennent un ascenseur.
REMBRANDT
(en appuyant sur un bouton de la l'ascenseur)
Ecoute-moi, tu crois pas qu'il mérite un peu de temps pour souffler notre ptit génie? Tu l'as vu comme moi après l'accident, il est perturbé ou désorienté comme tu veux mais il a besoin de souffler et quand il est comme ça crois moi il vaut mieux le laisser seul.
WADE
(ton sec)
Je le connais aussi bien que toi Rembrandt, si ce n'est plus, et je trouve qu'on l'a laissé seul assez longtemps. Je m'inquiète, si une fois qu'on l'aura retrouver il me dit en personne qu'il veut être seul je respecterai son choix en attendant je préfère aller vérifier par moi-même. Tu veux m'aider ou non ?
REMBRANDT
Ok ma belle si ça peut te rassurer et te calmer, on va le retrouver. Mais tu ne pourras pas dire que je ne t'avais pas prévenu quant à sa réaction.
HALL DE L'HOTEL DOMINIUN
Wade se dirige vers l'accueil toujours suivi par Rembrandt, la réceptionniste est absorbée par la lecture d'un document sur son écran d'ordinateur, lorsque le couple approche elle relève la tête.
WADE
Bonjour, j'occupe la chambre 237 au nom de Wells. Y a t'il eu un message pour moi ?
LA RECEPTIONNISTE
Attendez une seconde...
(elle parcourt des yeux un livret en murmurant)
Wells, Wells...
(puis redresse à nouveau la tête)
Non désolé il n'y a eu aucun message d'enregistrer pour votre nom.
WADE
(avec un air déçu)
Très bien, merci, au revoir.
La réceptionniste se replonge dans ses lectures.
EXT. JOUR – UNE RUE DE SAN FRANSCICO
Les deux glisseurs sortent de l'hôtel, dehors c'est l'heure de pointe. Une file de voiture est bloquée à un feu rouge, quelques klaxons se font entendre. On découvre aussi d'immenses panneaux électroniques diffusant tour à tour des flashs d'informations et des publicités pour de multiples sociétés.
REMBRANDT
(haussant légèrement la voix qui est couverte par le bruit de la circulation)
Bon et maintenant qu'est ce qu'on fait, par quoi veux tu commencer?
WADE
On va déjà tacher de trouver un taxi, je voudrais commencer par la maison de Quinn. C'est juste une idée comme ça mais je crois savoir qu'il aime bien s'y rendre dans ses moments de déprime.
Rembrandt n'a pas trop de mal à arrêter un taxi étant donné que le trafic n'avance pas. Ils s'y engouffrent et la voiture redémarre.
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SEQUENCE 3 – CUISINE DE LA MAISON DE QUINN – INT. JOUR
Le couple est en train de déjeuner, Déborah est habillée boit rapidement son café et se lève, Quinn est encore assis devant son thé et son bacon.
DEBORAH
Bon j'y vais, j'ai deux ou trois entreprises à démarcher des fois qu'ils aient une place pour une photographe au chômage. Après j'ai l'intention de rester manger au centre ville tu pourras m'y rejoindre?
QUINN
Oui je vais essayer si j'ai trop de boulot je te passe un coup de fil. Ils sont en train de me tuer dans cette boite heureusement que je veux vraiment ce poste de temps plein sinon ça fait longtemps que j'aurais jeté l'éponge.
Mais je vais quand même essayer de prendre une pause, on pourrait manger italien ils ont ouvert un nouveau resto, ça te dit?
DEBORAH
Très bien ce sera Italien !
(elle l'embrasse pour lui dire au revoir)
Alors à midi et demi et ne soit pas en retard d'accord ?
QUINN
(terminant sa tasse de thé)
A ce midi.
Il l'entend prendre ses clés sur le guéridon de l'entrée, puis la voit monter dans sa voiture et démarrer à vive allure.
QUINN
(voix off)
Je lui ai déjà dit de rouler moins vite pourtant.
Il se lève et est pris d'un violent mal de tête il se rattrape juste à temps à la table et se rassoit
Des images fusent dans sa tête, il est au centre ville deux voitures viennent de se rentrer dedans, il n'est pas seul, deux personnes qu'il ne connaît pas, une jeune femme brune et un homme noir, l'accompagnent. Il court vers les voitures pour tenter d'aider les éventuels blessés ouvre une des portières et... sa vision se trouble.
Son malaise se calme, il reprend ses esprits et réalise qu'il sert extrêmement fort le coin de la table de cuisine. Il la lâche brusquement et secoue sa main. Puis il entreprend de masser une de ses tempes.
QUINN
(ayant l'air très surpris de ce qu'il vient de voir)
Woah. Qu'est ce que c'était que ça?
(il marque une pause)
Tu dérailles mon vieux... en plus tu parles tout seul.
Il regarde sa montre, c'est une montre digitale noire, elle indique 8h27.
QUINN
(toujours à voix haute)
Et surtout tu vas être en retard.
Il se relève, pose sa tasse dans le lave vaisselle, se saisit d'un attaché case posé dans le couloir menant à la porte d'entrée et sort de chez lui. Il monte dans sa voiture méditant toujours sur le flash qu'il vient d'avoir.
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SEQUENCE 4 - INT. JOUR – LA PIECE EN VERRE
Quinn est toujours assis contre le mur, il ne dit plus rien à présent. Mike Mallory finit par se lever et se dirige vers son fils.
MICHAEL
Calme-toi Quinn, essayons de reprendre juste avant que tout commence à s'embrouiller pour toi tu veux bien ?
Quinn hoche la tête silencieusement
MICHAEL
Très bien tu me parlais donc de la glisse on en était à ton ami Arturo. Il a.. (il s'éclaircit la gorge).. disparut c'est ça ? Apparemment cette 'disparition' t'a beaucoup perturbé...
Quinn se redresse visiblement ce qu'il entend ne lui plait pas.
QUINN
(beaucoup plus sûr de lui avec une voix nette)
Il n'est pas mort papa. Tu n'as pas compris. Quand je dis 'disparu' je veux dire qu'on a perdu sa trace, un jour on l'a confondu avec son double. On a glissé avec cet usurpateur pendant, je ne sais plus moi, 6 mois je crois bien. Et lui aussi de son côté il a glissé.
C'est tellement compliqué, on le cherche il nous cherche, il y a des jours où je pense vraiment que c'est une histoire sans fin. Et c'est déjà assez dur de supporter ça sans avoir en plus les petits coups du sort que réserve la glisse comme... comme pour ce matin... Déborah Whitman ça faisait si longtemps...
Sa voix est de plus en plus faible, il recommence à s'enfermer dans son mutisme.
MICHAL
Tu ne devrais pas taire ce qui te fais souffrir, si tu es venu ici c'est pour parler, pour te libérer, alors fais le. Tu m'as choisi, moi, comme interlocuteur, parce que tu sais que je peux comprendre, je t'ai toujours compris, dès ton plus jeune âge. Fais moi confiance Quinn, confie toi.
QUINN
D'accord je vais te parler d'elle, Debbie, ça faisait des années que je ne l'avais pas revu tu sais, je n'avais jamais réalisé à quel point elle avait compté pour moi. Et là à peine arrivé on tombe sur elle, si soudainement en plus, je ne m'y attendais vraiment pas. Et les autres, ils n'ont pas du comprendre, Wade peut être que si je sais pas si elle se souvenait d'elle il le semble qu'on était déjà ami quand Debbie et moi on... Enfin cet accident le sang, je connais ça maintenant je m'y suis fait, si on estime qu'on peut s'habituer à cela un jour mais là, là c'était trop, on est rentré à l'hôtel et à peine arrivé je suis ressorti.
J'étouffais, tu comprends, j'avais l'impression que j'allais me mettre à hurler ou à casser le premier truc qui me serait tombé sous la main, je suis parti et je suis aller..... aïe. je suis aller...
Un mal de tête l'envahit il sert les dents et les poings, son père pose une main sur son épaule,
MICHAEL
Ne pense pas à où tu as été. Tout cela est vraiment secondaire pour toi, il ne faut pas que tu y penses dis toi que c'est sans importance, tu pourras t'en rappeler en temps voulu. Parle moi un peu plus de ta dernière glisse donc tu es arrivé tu as vu cet accident et tu es parti.
Sans en parler à tes amis tu peux m'expliquer?
QUINN
Comme tu veux.
(il laisse échapper un soupir)
Rembrandt et Wade sont amis fantastiques, vraiment, on se respecte et on s'écoute, encore plus ses derniers temps depuis la disparition d'Arturo. Mais ça commence à être pesant tout ça avec la glisse avoir une vie privée est pour ainsi dire impossible…
L'image passe en noir et blanc, on voit Quinn et son père par l'intermédiaire d'une petite télé de surveillance, le plan s'élargit on peut discerner d'autre télé de surveillance à coté de celle de Quinn, représentant d'autres personnes évoluant dans le même décor que le glisseur.
Un groupe de cinq personnes en blouse blanche étudie attentivement des donnés s'affichant en dessous des écrans. Deux d'entre elles s'attardent sur l'écran de Quinn. L'une la parole il s'agit d'une FEMME BLONDE, elle s'adresse à son collègue un HOMME AGE PORTANT DES LUNETTES.
FEMME BLONDE
Comment va le nouveau ? Il supporte bien le programme?
HOMME AGE PORTANT DES LUNETTES
Le 'nouveau' c'est l'écran 7 c'est ça ? Mallory. Et bien lui on peut dire qu'il avait vraiment besoin d'une bonne thérapie.
Ca fait 5 heures qu'il est la dedans et il continue à délirer sur les mondes parallèles, remarquez ça ferait un bon film. Plus sérieusement, il émet quelques résistances vis à vis du programme, il essaye toujours de savoir comment il a atterri ici.
FEMME BLONDE
Ca doit être du au choix de son interlocuteur, les personnes décédés font toujours cet effet là. Le fait de leur parler est illogique donc le patient cherche une explication, j'étais contre cette option lors de la mise en place de cette méthode je vous le rappelle M. Statson.
STATSON
(sèchement)
Oui je le sais, comment pourrai je l'oublier vous le faites remarquer à chaque réunion.
(plus calme)
Donc je pense qu'il va falloir augmenter ses doses de trictane pour éviter qu'il prenne conscience de son état ici sans qu'on l'ait préparé avant.
Etes vous d'accord Melle Weber ?
WEBER
Si ça peut préserver le patient je ne vois pas pourquoi je m'y opposerais Monsieur. Je vais aller préparer l'injection.
Elle sort de la pièce et intercepte ce qui semble être une infirmière dans le couloir. Pour sa part, Statson note quelques remarques sur un dossier ayant pour intitulé Quinn Mallory. Il le repose puis se reporte sur d'autre cas avec ses collègues.
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SEQUENCE 5 – EXT. JOUR – QUARTIER DE SAN FRANSCICO
Vue sur le pâté de maison où vivait Quinn, puis le cadre se resserre sur sa maison précisément, on voit la petite barrière blanche et derrière elle une pelouse fraîchement tondue. Le temps est nuageux, une pluie fine commence à tomber, quelques passants se pressent dans la rue, certains ouvrent leurs parapluies.
Un taxi s'arrête devant la maison de Quinn, Wade et Rembrandt en sortent, ce dernier paie la course et rejoint la jeune femme.
REMBRANDT
Tu veux qu'on aille frapper ?
(sarcastique)
Je nous imagine bien : '"Bonjour Madame, nous recherchons notre ami et nous nous demandions si vous ne l'aviez pas vu. Oh vous le reconnaîtriez facilement c'est votre fils, enfin son double venant d'une terre parallèle." Ca peut être sympa comme entrée en matière.
WADE
(agacée)
Ca suffit Rembrandt. Je sais que tu n'es pas d'accord pour que je le cherche comme ça, j'ai compris, ça va maintenant.
REMBRANDT
Je suis désolé.
(Il l'attrape par l'épaule)
Je sais que ça te tient à cœur mais franchement comment espères-tu le retrouver? La ville est tellement grande et on n'a aucun indice…
WADE
( à moitié pour elle-même)
Aucun indice ce n'est pas certain.
( à l'intention de Rembrandt)
Tiens prend l'accident de ce matin, tu as vu la tête que faisait Quinn après, j'ai cru qu'il allait faire un malaise, il n'a rien voulu me dire pourtant j'ai l'impression que tout vient de là….
(elle hésite)
… Je crois que ça l'a beaucoup affecté et qu'il est paumé.
Mais visiblement il n'est pas ici, et même s'il est venu on a aucun moyen de le savoir comme tu l'as fait remarquer. Quinn a peut être un double sur cette terre et on ne peut pas aller interroger les voisins sans raison valable.
Elle s'arrête pour scruter les alentours, Rembrandt remonte le col de sa veste et enfonce ses mains dans ses poches, il en profite pour jeter un coup d'œil au minuteur.
REMBRANDT
On a mis 20 minutes pour venir jusqu'ici et il commence à pleuvoir, si tu penses que la disparition de Quinn à un rapport avec la fille de ce matin alors allons voir à l'hôpital, il y est peut être passé pour avoir des renseignements … et puis c'est abrité là bas.
Des gros nuages assombrissent le ciel, la pluie se fait plus forte.
WADE
(levant un regard inquiet vers le ciel)
On aurait du garder le taxi, on va se faire tremper. Ok pour l'hôpital, on peut toujours essayer, on verra bien.
Ils se dirigent en courant vers un abri bus.
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SEQUENCE 6 – INT. JOUR – LOGICORP LE LIEU DE TRAVAIL DE QUINN
Quinn est occupé à entrer des données dans un ordinateur. Il partage son bureau avec trois autres personnes tous très affairé à ce qu'ils font. Leur espace personnel est délimité par des petits murets blancs courant aux travers de la pièce.
Sur le bureau de Quinn trône une photographie de lui et Déborah, à leurs tenues on devine qu'elle a été prise lors d'une soirée de gala, à coté de celle ci est posé un téléphone puis une petite plante verte, trois cartes postales sont collées au mur près de l'ordinateur.
Un HOMME entre dans la pièce et se dirige directement vers son bureau. Il est plutôt grand les cheveux noirs une bonne dizaine de séance UV lui ont fournit un bronzage impeccable, il porte un costume noir sur une chemise bleu ciel
L'HOMME
(en s'accoudant au muret)
Alors Mallory, ça bosse dur? Encore un peu en retard ce matin, hein!
(son sourire laisse apercevoir des dents d'un blanc éclatant)
QUINN
M.Olmyer, bonjour, euh oui désolé pour ce matin, il y avait des embouteillages pas possible …
M.OLMYER
Appelle moi Kévin je te l'ai déjà dit Mallory.
Et pour le retard, la solution à ton problème, c'est de partir plus tôt! Si tu bosses pour nous en tant que temps plein il faudra que tu arrives à l'heure pour t'occuper de tout ce que tu auras à faire, tu sais. Il faut que tu prennes ça comme un conseil d'ami à ami pas de patron à employé, c'est pour ton bien, tu as de l'avenir ici je le sens.
QUINN
(voix off)
Oui enfin ça fait 6 mois que tu me le répètes ça Kév'.
( à voix haute)
C'est gentil, je vous remercie pour votre aide M.Olm … Kévin. Pendant que j'y pense, les rapports statistiques que j'ai rendus la semaine dernière étaient bons ?
KEVIN
( re-positionnant le téléphone)
Géniaux Mallory, comme d'habitude
(il repart en direction de la sorti)
N'oubli pas ce que je t'ai dit pour les retards ça serait bête de tout rater pour un si petit détail, non ?
Allez à plus tard
(il lui fait un signe de main)
QUINN
(ton enjoué forcé)
Promis Kévin! A plus tard!
Il fait bouger sa souris, l'écran de veille avec le logo Logicorp disparaît pour laisser place à un tableau de statistiques à moitié rempli. Quinn le ferme et dévoile à la place une partie de solitaire déjà entamée.
QUIN
(voix basse avec un petit sourire)
J'ai déjà beaucoup de temps libre pour ce qu'on me demande en ce moment alors je pense que je pourrai m'en sortir même avec une promotion Kév'.
Il reprend sa partie et jète un coup d'œil à l'horloge accroché au mur. Elle indique 12h10. Il referme tranquillement son jeu met son ordinateur en veille récupère sa veste sur les dossiers de sa chaise et entreprend de quitter le bâtiment.
QUINN
(à l'attention de ses trois collègues)
Je prends ma pause déjeuner, les gars je serai de retour à 13h30.
COLLEGUE
Ok à toute à l'heure Quinn.
Il prend un ascenseur descend de 6 étages et sort du building. Il se dirige à pied vers le centre ville.
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SEQUENCE 7 – EXT. JOUR – CENTRE VILLE DE SAN FRANCISCO.
Quinn avance au milieu d'une rue piétonne noire de monde, il se dirige vers un petit restaurant situé en coin de rue et dont la façade rouge vif orné de fines dorures attire les regards. Il est précédé par un couple qui s'engouffre dans l'établissement. La nouveauté du lieu fait qu'il est très fréquenté en cette 'heure de pointe' et Quinn doit attendre quelques instants avant de pouvoir adresser la parole à l'HOTESSE.
QUINN
Bonjour je devais rejoindre quelqu'un dans ce restaurant pour midi et demi. Est ce que cette personne est déjà arrivée? Elle s'appelle Whitman, Déborah Whitman.
HOTESSE
(elle consulte un grand cahier tout en affichant un beau sourire commercial)
Oui une personne de son nom s'est présentée ici il y a quelques minutes. Je vais vous conduire à votre table.
L'hôtesse le conduit jusqu'a une petite table ronde dans un coin du restaurant près d'une fenêtre la vue donne sur un grand boulevard. Déborah est là elle consulte le menu en voyant Quinn arriver elle le repose sur la table et esquisse un sourire.
DEBORAH
Seulement 5 minutes de retard tu es en progrès.
QUINN
(en s'asseyant)
Si tu persiste à m'attendre ça veut dire que tu m'aimes toujours…c'est rassurant.
DEBORAH
(en lui frappant doucement sa main et en riant)
Idiot! Tu doutais encore de mon amour?
(elle s'arrête, cette fois inquiète)
Quinn… Quinn… qu'est ce qui t'arrive, Quinn ?
Quinn est livide, il se tient les temps et sert les dents.
QUINN
J'ai.. j'ai mal j'ai terriblement mal, Déb…
Il a un flash il est dans une ruelle, avec les deux personnes qu'il a vu lors de sa vision précédente , l'homme tient une sorte de télécommande, il connaît cet engin, il l'a déjà vu, ça lui fait trop mal d'y penser. L'homme appuie sur un bouton et un grand vortex bleu apparaît devant eux la femme brune s'y engouffre la première, l'homme la suit et Quinn et le dernier. Aucun d'entre eux n'a l'air surpris de faire ça. L'engin le nom de l'engin il s'en souvient maintenant c'est un … c'est un minuteur.
Les yeux de Quinn s'agrandissent, il hoquète, et tombe évanoui sur la table…
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SEQUENCE 8 – INT.JOUR – LA SALLE EN VERRE
QUINN
(agité)
Qu'est ce que c'est que cette histoire, Déb est morte ou pas? Je vois des choses. Je la vois, elle et moi, pourquoi je vois ça, hein ? Pourquoi ? Bon sang explique moi, papa.
MICHAEL
Il faut que tu reste calme Quinn c'est très important pour que tu restes en bonne santé. Ecoute, ce que tu vois fais parti de la thérapie mais je n'ai pas le droit d'en dire plus et toi tu ne dois pas chercher à en apprendre plus, pas avant qu'on te l'ai dit .
QUINN
Une thérapie? Une thérapie comme celle pour les malades mentales c'est ça.. mais qu'est ce que je fiche ici…je ne suis pas fou papa…papa? C'est toi oh mon dieu papa , ça fait si longtemps c'est impossible…je…aïe…
(Il pose ses mains sur ses tempes)
Ma vision devient flou, je n'arrive plus à réfléchir, oh tout tourne autour, je crois que je vais tomber…
Il écarte maladroitement ses bras fais deux pas en direction de son père ses jambes commence à se dérober sous lui.
MICHAEL
Assied toi un peu Quinn
(Il l'aide à se diriger vers le siège)
Ca va passé.
(d'une voix apaisante)
Tu vas voir tout va redevenir clair, détend toi, respire profondément, voilà comme ça c'est bien .
Quinn est à présent assis dans l'un des gros fauteuils blancs, il lutte encore quelques secondes contre son mal de crâne puis jette sa tête en arrière. Il semble être évanoui mais il n'en est rien il se redresse.
Ses yeux ont l'air d'avoir retrouver leur lucidité, la sueur qui était apparu sur son front à maintenant presque disparu il a l'air serein.
QUINN
Ca va mieux tu peux me lâcher c'est bon. Je sais pas pourquoi elle m'obsède comme ça c'est juste que j'ai l'impression d'avoir toute une série de souvenirs avec elle mais on a jamais vécu ensemble comme ça c'est étrange…(il reste pensif)
MICHAEL
(s'éclaircissant la gorge)
Oui hum bon tu était en train de me parler d'un de tes mondes où vous avez encore ue des ennuis avec la justice c'est bien ça?
QUINN
Pardon ? ah oui la glisse euh oui mais il faut reprendre ça dans son contexte…
Sa voix devient peu à peu inaudible, la caméra quitte la pièce.
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SEQUENCE 9 – INT.JOUR – COULOIR VITRE
Un homme sors d'une salle, il s'agit du docteur Statson, il va a la rencontre du docteur Weber, en pleine lecture d'un rapport médical.
STATSON
(satisfait)
Je viens d'assister à la réaction de Mallory, et bien il est coriace ce jeune homme. Enfin on l'a échappé belle l'injection de trictane est arrivé à point nommé.
Il a l'air de plutôt bien y réagir.
WEBER
(très énervée)
Et a quel prix!
On a du doubler la dose pour réussir à le calmer totalement. Bientôt nous atteindrons un stade que nous n'avons jamais tenté en laboratoire car vos chercheurs ont estimé que nous n'en n'arriverions jamais à cette extrémité dans ce programme… laissez moi devinez leur 'budget recherche' était limité à eux aussi.
STATSON
(agacé à son tour)
Ca suffit, il est vivant, cohérent, vous devriez être contente. De plus je vous rappelle que votre nom est attaché à ce projet et pour l'instant c'est une sacré réussite … si vous croyez que j'ignore les propositions de postes plus intéressant que vous recevez. Mais vous êtes trop attaché à cette expérience pour laisser tomber.
Si ce que nous faisons ici vous dérange je vous en prie la porte est ouverte chère Melle Weber.
Il tourne les talons et commence a s'éloigner il s'arrête et se retourne légèrement.
STATSON
(sèchement)
Sinon il y a une réunion salle 10 dans une heure.
Il s'en va à grand pas et disparaît dans un ascenseur.
Weber reste seule s'attarde devant une vitre qui nous donne droit à une vision panoramique des différentes salles de contrôles des téléviseurs et des médecins qui y sont regroupés par dizaine.
La caméra zoome jusqu'au téléviseurs. Elle se cible sur l'un deux précisément. L'image devient plus nette, il s'agit de l'écran de surveillance de l'entrée du bâtiment, plusieurs infirmiers y sont affairés deux personnes pénètrent dans le halle. Il s'agit de Wade et Rembrandt.
Fondu blanc.
