gib's a écrit :On se demande ce que fait amrith
Ben je l'écoute aussi
Ce que je ne comprends pas, c'est que dans ce troisième album il y a deux titres qui étaient déjà dans le second (
), donc "Give Away Box" et "Burning Papers". Les titres n'ont pas changé d'un pouce, donc j'ai pas pigé l'intérêt. Ce qui fait que "Monkey Dizzyness" n'est pas un 16 titres mais un 14. Il aurait mieux fait de placer son excellent troisième remix de "Lost In Da Machine" sorti sur vinyl plutôt que ces deux repeat.
Autrement, ben je connaissais déjà les excellents "Def Song", classique absolu, et "Why ?" sur maxi, et le reste est dans la même veine, en un peu moins bon. J'apprécie particulièrement "Night Ride" avec Mr. Baby de FFF, "Trigger" qui est un retour aux sources style abstract fait de sample comme sur le premier album, et "Second Class Passenger" qui est de loin le meilleur morceau du disque, chef-d'oeuvre de black music mélangée à du rock progressif. "Monkey Dizzyness" est entre ses deux prédécesseurs, le côté progressif avec vrais instruments de "Temple On Every Street" et les samples poisseux de "Exploring the Inside World". Sauf que contrairement à "Temple On Every Street", "Monkey Dizzyness" est beaucoup moins accessible.
Ensuite c'est vrai que le packaging est simplet mais faut voir aussi les conditions de productions de Doctor L. Pour le premier album il était sur Artefact, c'est-à-dire le label trip-hop français le plus paumé de sa génération, mais aussi le plus intéressant, pour le second il était sur un label assez correct d'où une bonne distribution, puis Comet Record un truc local, et là il s'auto-produit sur son propre label Fat Recordings récemment créé. "Monkey Dizzyness" est une auto-production sans aucun soutien, pressée et distribuée par Chronowax. Tout ceux qui connaissent Chronowax connaissent leur amateurisme total quand il s'agit de promouvoir les artistes nationaux. Doctor L a dit qu'il avait signé la licence chez eux exprès, pour éviter un trop de buzz. Donc que ce soit un peu rustique sur les bords c'était prévisible.
Et le site web n'est pas si rachitique
Il est surtout difficile à visiter et à comprendre...
Et même si je trouve un ou deux morceaux sans intérêt, ce disque confirme toute l'admiration que j'ai pour Doctor L. Jamais une concession, jamais un formatage, jamais une facilité.
Y a des gens qui devraient en prendre de la graine.
Ok alors c'est un rachitisme assumé 
On connaît tout juste ses influences, ses idoles et l'iceberg émergé de sa discographie.
