Merci d'avance.
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S L I D E R S
SAISON 3 VIRTUELLE FRANCAISE
EPISODE 3
TITRE : A DETERMINER
TEASER
SEQUENCE 1 - UNE VILLE DESERTE - EXT. JOUR
Il est 19h00. La rue est déserte, le ciel est couvert, il n’y a aucun oiseau et il fait froid. En revanche, il n’y a pas de vent. La ville est remplie d’usines désaffectées et de ruelles plus délabrées les unes que les autres. Le vortex s’ouvre et les trois glisseurs, WADE, QUINN et REMBRANDT atterrissent avec violence sur un sol goudronné et se relèvent péniblement.
REMBRANDT
(joyeux)
Et ben, ça fait longtemps qu’on avait pas glissé.
QUINN
Trois semaines exactement. Et j’espère ne plus jamais revenir dans un monde aussi fou.
Ils commencent à marcher.
REMBRANDT
Et ben je te comprends, six mois de taule pour être resté dehors après 20 h 00, j’ai jamais vu ça. Et heureusement qu’on glissait après trois semaines parce que sinon …
Il remarque que Wade marche tête basse, elle à l’air fatiguée, mélancolique et nostalgique.
Wade ? Ca va comme tu veux ?
WADE
(l’air triste)
Je regrette le temps où le professeur glissait avec nous.
REMBRANDT
(réconfortant)
Oui mais à choisir entre glisser avec un imposteur et glisser sans le professeur...
Ils s’aperçoivent très vite que la ville entière est déserte et s’interrogent. Ils avancent tout doucement et pénètrent dans le cœur de la cité.
WADE
On dirait qu’il n’y a personne ici.
REMBRANDT
En effet, il n’y a pas grand monde. En tout cas, ce n'est pas ici qu’on va pouvoir béqueter. Hein P’tit Génie ?
(énervé)
C’est sur qu’avec les conneries qu’ils nous refilaient à bouffer …
QUINN
Et regardez toute cette fumée, il a du se passer quelque chose de grave par ici et à mon avis c’est très récent.
REMBRANDT
En tout cas, cet endroit me donne la chair de poule, en plus j’ai froid et j’ai faim !
WADE
Si ça peut te rassurer, t’es pas le seul.
Les glisseurs avancent petit a petit et pénètrent dans des rues où les bâtiments sont rasés et où les nuages se font nombreux.
REMBRANDT
Quinn ! J’ai vraiment faim, cela fait des heures que nous n’avons rien mangé.
QUINN
Je sais, mais je n’y peux rien !!!
WADE
Quinn, ne t’énerve pas !
Si le professeur était encore là, lui aussi aurait une sacré fringale ...
REMBRANDT
N’empêche que j’ai toujours faim.
QUINN
(énervé)
Oui, Bon on a compris !
Ils avancent et pénètrent dans des rues délaissées où visiblement personne n’avait mis les pieds depuis des années. Wade semble intriguée par cette ville si mystérieuse et s’avance. Elle est en train de scruter des tonneaux tronqués, des maisons remplies de toiles d’araignées aux portes ouvertes ainsi que des poubelles et des trous dans le sol. Gros plan durant quelques secondes sur elle.
WADE
Au fait Quinn, dans combien de temps on glisse ?
Personne ne répond, elle se retourne et Quinn et Rembrandt ont disparus.
Quinn !!! Rembrandt !!! Ou êtes-vous ?
Si c’est une blague, elle n’est pas drôle du tout !
Wade tremble, elle court et regarde les endroits où Quinn et Rembrandt sont susceptibles de s’être cachés.
Quinn !!! Rembrandt !!! Mais ou-est ce que vous êtes ?
Le vent se lève
Wade, continue de courir pendant trente secondes, puis s'arrête, essoufflée. Elle est apeurée et horrifiée par ce qu’elle voit. Elle est pétrifiée de stupeur, son visage se crispe, il devient blême. Ce qu’elle voit semble la choquer.
WADE
(murmurant)
Oh mon dieu !
GENERIQUE
“ Et si on découvrait un passage vers des mondes parallèles ?
Et si on pouvait glisser vers des milliers d'univers différents, se retrouver la même année, être la même personne, mais que tout le reste soit différent ?
Et si on ne trouvait plus le chemin du retour ? ”
S L I D E R S
ACTE 1
SEQUENCE 2 - UNE VILLE DESERTE - EXT. JOUR
WADE est immobile, elle est choquée par ce qu’elle voit : une dizaine de cadavres gisant sur le sol. Son regard se fixe avec dégoût sur les cadavres.
WADE
Oh mon Dieu ! Mais qu'est-ce que c'est que cette horreur ?
Elle s’approche des cadavres et aperçoit le minuteur.
WADE [OFF]
Mais, mais c’est le minuteur !
Qu’est ce qu’il fait ici ?
Gros plan sur l’écran, on voit écrit : 1 jours, 2 heures, 42 minutes et 52 secondes.
Elle met le minuteur dans sa poche
Cela me laisse peu de temps pour retrouver Quinn et Rembrandt.
Wade se rapproche des cadavres.
WADE
(étonnée et apeurée)
Mais qu’est que c’est que ça ?
Tout à coup, un cow-boy (qui n'avait pas du se laver depuis des mois) fit son apparition aux cotés de Wade. Son nom est Carson : il est plutôt jeune, porte un chapeau, une veste en jean ainsi qu'une paire de bottes noires lui donnant des allures de William Frédéric Cody, plus connu sous le nom de Buffalo Bill.
CARSON
(avec un air patriotique)
De braves cow-boys morts au combat.
Wade sursaute, elle n’avait pas vu Carson. Elle est tellement surprise qu’elle fait tomber le minuteur de sa poche.
WADE
Mais qui êtes vous ?
CARSON
Carson, Bill Carson, à votre service. Et vous, ma chère, quel est votre nom ?
WADE
Wade Wells
Carson aperçoit le minuteur, le regarde un moment, puis le ramasse.
CARSON
Quel bel engin !
WADE
(hésitante)
Euh … c’est une euh, enfin à vrai dire c’est une …
CARSON
(souriant)
Machine à glisser ?
WADE
(étonnée)
Comment le savez vous ?
CARSON
(souriant)
Connaissez-vous Arturo, Maximilien Arturo ?
WADE
(très étonnée et retrouvant un soupçon d’espoir)
C’est pas possible, il est venu ici ?
CARSON
(riant à moitié)
Oui, (il réfléchit) dites-moi, vous n’êtes pas avec vos deux autres amis ?
WADE
(très très étonnée)
Non, ils ont disparus d’un coup il y a cinq minutes à peine.
CARSON
(après réflexion)
Je crois qu’on a des choses à se dire.
Suivez-moi !
WADE
(apeurée)
Ou m’emmenez-vous ?
Et mes amis ?
CARSON
Vos amis, ma chère Wade sont chez les Indiens. Et à présent suivez-moi. Ne vous inquiétez pas, on les retrouvera.
WADE
(perplexe)
Les Indiens ?
SEQUENCE 3 - BASE SECRETE DES COW-BOYS - INT. NUIT
Carson et Wade entrent dans la base secrète des indiens, le cow-boy se sert un verre de brandy et donne un verre d’eau à Wade. Ils s’assoient autour d’une table et Carson essaie d’éclairer Wade, cette dernière ne touche pas à son verre.
WADE
(amusée)
Vous tenez tant que ça à votre Whisky ?
CARSON
Ce n’est pas ça. A chaque fois que je propose du brandy aux femmes, c’est le refus complet. Mais si vous en voulez …
WADE
Non-merci, sans façon. L’eau me suffira amplement.
CARSON
Non parce que si vous voulez, je peux …
WADE
(rigolant)
Je n’en veux pas je vous dis.
CARSON
Dommage, vous allez rater quelque chose.
A leurs mines complices, les deux semblaient clairement s'entendre à merveille.
WADE
(surexcitée)
Racontez-moi votre rencontre avec Arturo.
CARSON
(ennuyé)
Vous voulez vraiment que …
WADE
(toujours aussi excitée)
S’il vous plait, je vous en supplie, c’est capital pour moi.
CARSON
(résigné)
Alors voilà …
FLASH BACK d’images en noir et blanc.
C’était il y a un mois. En pleine bataille face aux indiens, nous les cow-boys avons vu un étranger sortir d’un grand trou de lumière. Il avait une machine à la main et s’appelait Arturo.
Il est resté quelques temps ici, il nous à dit pourquoi il est arrivé ici et qu’il vous recherchait, vous, ses amis : Wade Wells, euh … Rembrandt et Jake.
WADE
Quinn, pas Jake, Quinn !
CARSON
Ah oui, c’est vrai, Quinn.
(reprenant son discours)
Puis, il y a trois semaine, il est parti dans un monde « parallèle » et voilà.
Carson fait une pause, puis reprend.
Chez nous, cela fait des siècles que nous sommes en guerre et malheureusement ça risque de durer encore longtemps. Vos amis ont du être pris comme étant des nôtres et ont été capturés.
WADE
(septique)
Mais je n’ai rien entendu, et pourquoi ils ne m’ont pas capturé moi ?
CARSON
Ils sont très malins, ils utilisent du gaz lacrymogène et sont très rapides. Tu ne les vois pas arriver, ils viennent d’une ruelle et en 10 secondes, ils repartent proie en main dans une autre ruelle. La ville est truffée de passages secrets, ils les utilisent fréquemment. Vous deviez être éloigné de vos amis lors de l’enlèvement car sinon vous seriez avec eux, c’est sur.
WADE
C’est vrai, j’avais pris un peu d’avance.
Et la ville où on à atterrit, qu’est-ce que c’est ?
CARSON
(l’air triste)
Une belle ville regroupant cow-boys et indiens hier, un champ de bataille aujourd’hui.
WADE
Dans notre terre, les cow-boys sont arrivés en Amérique et ont détruit la civilisation indienne. Ce fut affreux. Puis le monde a évolué depuis et au jour d’aujourd’hui, le conflit entre les cow-boys et les indiens d’Amérique a complètement disparu. Et vous ? Comment …? Enfin, euh …qu’est-ce qui c’est passé ?
CARSON
Nous ne savons pas.
WADE
Pardon ?
Bill boit une gorgée de Whisky.
CARSON
Quand je suis né, je me suis vu attribué le titre de futur général car je suis fils d’un ancien général. Quand j’ai pris les commandes, on ne m’a jamais expliqué les raisons qui nous poussent à nous battre contre les indiens, et je ne me suis jamais posé la question.
Un sergent assez gros rentre dans la salle principale de la base secrète et dérange Wade et Carson.
SERGENT
Mr Carson, on vous appelle au quartier général.
CARSON
J’arrive tout de suite Jake.
(s’adressant à Wade)
Venez !
Carson et Wade sortent précipitamment.
SEQUENCE 4 - QUARTIIER GENERAL DES COWS-BOYS - INT. NUIT
Le quartier général est bondé, on ne dénombre pas les ordinateurs ni les personnes en train de compter des tas et des tas de calculs où en train de confectionner des armes. L’arrivée de Carson et de Wade se fait dans l’anonymat le plus complet, un homme à lunettes en train de tapoter sur son ordinateur appelle le général.
HOMME A LUNETTES
Général, vous êtes enfin là, j’ai réussi à capter les communications téléphoniques de Jason, et ils attaqueront demain vers seize heure toujours au même endroit.
CARSON
Et vous n’avez prévenu personne ?
HOMME A LUNETTES
Non.
CARSON
(énervé)
Mais il faut préparer des armes et des hommes ! Qu’est ce que vous attendez ? Hein ? Vous avez vraiment besoin de moi pour ce genre de chose ? Vous ne pouvez pas vous débrouiller tout seul pour constituer une armée ?
HOMME A LUNETTES
(s’adressant à deux jeunes soldats)
Vous deux, aller me constituer une armée !!! Et que ça saute !
CARSON
(criant) Pas à des apprentis, pauvre imbécile !
Mais c’est pas vrai, on doit tout faire à votre place !
Il s’adresse à des gradés, et est très énervé.
CARSON
Demain une attaque indienne aura lieu à 16 heures sur la place de la ville, je veux que tous les soldats qui se sentent d'attaque se munissent d'armes, de chevaux et se rendent devant la
base secrète à 14 heures. Est-ce bien clair ? Je contrôlerai tout ça demain matin à la première heure !
Très calme, s’adressant à l’homme a lunettes.
Très bien, à présent veuillez trouver une chambre pour cette charmante Jeune femme.
(il sourit)
HOMME A LUNETTES
A vos ordres mon général
Wade et l’homme à lunettes quittent de ce pas le quartier général des cow-boys pour se rendrent quelques étages plus hauts dans les chambres.
SEQUENCE 5 - UNE CHAMBRE DU QG - INT. NUIT
L’homme à lunettes et Wade entrent dans une chambre à l’ancienne. L’homme commence à installer les couvertures sur le lit couvert de paillasse et propose une chemise de nuit à Wade.
HOMME A LUNETTES
(en montrant une chemise de nuit surannée)
Cela vous ira ?
Wade est mal à l’aise car la tenue qu’on lui propose n’est pas très pratique pour dormir.
WADE
(gênée)
Euh … je m’en sortirai.
HOMME A LUNETTES
Pardon ?
WADE
(cherchant ses mots)
Euh … Je n’ai pas l’habitude de dormir dans une chemise de nuit de la sorte, ni de m’allonger sur un lit de paille.
HOMME A LUNETTES
Vous habitez en Europe je présume.
WADE
Non, non, c’est plus compliqué que ça.
Quelques secondes plus tard
WADE
Il est étonnant votre quartier général.
HOMME A LUNETTES
Pourquoi dites-vous cela ? C’est l’un des meilleurs qui n’ai jamais existé dans toute l’Amérique ?
WADE
(riant à moitié)
Je suis très peu habitué à ce type d’endroit.
Voyant le regard étonné de son interlocuteur, elle dit
WADE
Je suis confuse, je ne pensai pas ce que je disais, je …
HOMME A LUNETTES
Décidément, vous êtes vraiment très bizarre.
WADE
(détournant l’attention de l’homme à lunettes)
Et Bill, il est toujours comme ça ?
HOMME A LUNETTE
(triste)
Depuis qu’il à perdu Jake, son père, il est devenu cruel et ne tolère rien.
WADE
Je comprends à présent pourquoi il a appelé un de mes amis Jake, il doit être nostalgique de ce nom.
HOMME A LUNETTE
C’est vrai que ça lui prend souvent d’appelé Jake les gens qu’il côtoie.
(il réfléchit)
Et puis-je savoir si ce n’est pas trop entrer dans votre vie privée ce que vous faites ici ?
Wade n’a pas le temps de répondre que l’Homme à lunettes reprend la parole.
HOMME A LUNETTES
J’y suis !!! Vous êtes un glisseur, tout comme euh … Arturo. C’est pour ça que vous êtes si étrange. (il se mit à rire)
Wade se force à sourire.
Silence
HOMME A LUNETTES
(ne sachant que dire)
euh, je vais vous laisser, j’ai encore du travail. Bonne nuit.
WADE
Bonne nuit.
L’homme à lunettes sort de la chambre, Wade éteint la lumière et s'endort bien que tourmentée par la disparition de ses deux amis.
SEQUENCE 6 - FORET DES INDIENS - EXT. NUIT
Il est minuit. Quinn et Rembrandt dorment à l’extérieur, dans une cage faite de tiges de fer. On entend au loin quelques animaux, dont les cris sauvages réveillent Rembrandt. Il se tord dans tous les sens, son réveil est douloureux.
REMBRANDT
(s’interrogant)
Mais ou-est ce qu’on s’est fourré ?
Il réveille Quinn
Eh ! Petit génie ! Quinn ! Réveille-toi !
Quinn se réveille, il est ébloui et se tord dans tous les sens. On voit bien que son réveil est également douloureux.
QUINN
Rembrandt ? Où sommes-nous ?
REMBRANDT
Aucune idée, mais Wade n’est pas là et je meurs de faim.
Quinn entend du bruit et le fait savoir à Rembrandt en mettant son doigt sur sa bouche.
QUINN
(chuchotant)
Baisse-toi !
Aussitôt, les deux amis se baissent et font semblant de dormir. Deux indiens arrivent et discutent à moins de dix mètres de la cage. Soudain Quinn, apeuré, interpelle Rembrandt.
QUINN
(chuchotant)
Rembrandt, ou est le minuteur ?
Rembrandt répond de la tête négativement. Quinn souffle de dépit.
QUINN
On doit retrouver Wade, avec un peu de chance, c’est elle qui a le minuteur.
REMBRANDT
Mais qu’est-ce qui s’est passé ?
QUINN
Je me souviens maintenant, on est arrivé dans la ville déserte, on nous a endormis puis capturé et nous voilà ici.
Les indiens entendent Quinn et Rembrandt, et l’un d’eux s’approche de la cage.
Mais juste avant qu’il n’aperçoive Quinn et Rembrandt, un indien interpelle toute la tribu en criant.
UN INDIEN
Au feu !
Les deux indiens s’en vont, toute la tribu se réveille, les gens s’activent pour éteindre le feu qui se propage rapidement.
QUINN
C’est le moment de s’échapper !
Quinn et Rembrandt cassent les tiges de métal à l’aide de branches d’arbres et s’échappent pendant que des personnes de tout ages s’acharnent pour éteindre le feu en se servant de seaux d’eau. Mais les flammes se propagent. Quinn aperçoit une petite fille qui brûle. Elle pleure, crie. Elle est très jeune, doit avoir environ 8 ans. Elle est brune, comme la plupart des indiens. Personne ne la voit, et personne ne l’aide. Quinn qui hésite entre filer à l’anglaise et aider la jeune fille qui brûle, n’a pas à réfléchir longtemps. Il ramasse un seau d’eau, se dirige vers elle et l’en asperge. La fille pleure toujours bien qu’elle soit sauvée, et Quinn la prend dans ses bras tandis que les flammes disparaissent.
QUINN
(rassurant et réconfortant)
C’est fini maintenant.
Tout le monde vient et se place autour de Quinn.
REMBRANDT
Bien joué petit génie !
Jason, chef de la tribu, arrive, c’est le dernier averti de la catastrophe. Il est grand, assez âgé (il doit frôler la soixantaine), a un regard imposant, il est très costaud et surtout, il est peu expressif.
JASON
(en criant)
Qu’est-ce qu’il se passe ici ?
Les indiens cessent leurs discussions. Jason s’approche de Quinn et aperçoit sa fille Monia marquée d’une trace de brûlure dans les bras de Quinn.
UN INDIEN
(désignant Quinn)
C’est lui ! C’est lui qui l’a sauvé du feu.
JASON
(heureux)
Monia !
Il l’a prend dans ses bras.
JASON
(A Quinn)
Merci ! Merci beaucoup.
(A tous les autres)
Ecoutez ! Ecoutez !
Ce soir, ma fille a failli se faire tuer. Mais le destin en a voulu autrement. L’humain ainsi que son ami qui ont sauvé ma fille sont proclamés nos amis. Et en leur honneur, nous nous devons d’accomplir la danse des dieux.
Les indiens entamèrent une danse. Quinn esquisse un petit sourire à Rembrandt et se met à danser avec les autres. Cela amuse tellement Rembrandt qu’il éclate de rire.
La soirée se termine bien.
ACTE 2
SEQUENCE 7 - FORET DES INDIENS - EXT. JOUR
C’est le matin, Quinn observe les Indiens en pleins préparatifs pour le combat imminent, son regard se fixe sur Jason.
QUINN
Bonjour !
JASON
(nettoyant l’arme qu’il tient dans sa main)
Bonjour ! Encore merci pour hier soir.
QUINN
Oh ! Ce n’est rien. Comment va la petite ?
JASON
Elle va mieux, mais elle souffre encore terriblement.
QUINN
Que faites-vous ?
JASON
On se prépare …
QUINN
Dans quel but ?
JASON
Les tuer !
QUINN
Qui ça ?
JASON
Les cow-boys tient, qui veux-tu que ce soit ?
QUINN
Nous ne sommes pas d’ici. Nous ne pouvions pas savoir.
JASON
(il réfléchit)
Vous ne seriez pas des …
Vous venez d’un gros trou lumineux, c’est ça ?
Quinn, hésite à répondre, il adresse un coup d’œil interrogateur à Rembrandt, qui ne sait quoi répondre. Quinn prit finalement la parole et dit :
QUINN
Oui c’est à peu près ça, mais comment le savez vous ?
JASON
Il n’y a pas si longtemps, un autre type est venu et …
QUINN
(coupant la parole de Jason)
Décrivez le moi !
JASON
Il était gros avait des cheveux longs et bruns, il était habillé en noir, et la seule phrase que j’ai entendue dire de sa part c’était : Seigneur Jésus Marie-Joseph !
QUINN
(abasourdi)
Le professeur …
JASON
Vous le connaissez ?
QUINN
Oui, ou-est il ?
JASON
Vous arrivez trop tard, il me semble qu’il n’est plus ici. En tout cas je n’ai pas d’autres informations sur lui car il a été accueillit par la partie adverse.
QUINN
Vous pensez qu’ils ont pu emmener mon amie ?
JASON
(il lâche son arme)
C’est possible en effet. Et si nous allions discuter de cela devant un bon petit déjeuner ?
QUINN
Volontiers, je vais juste chercher Rembrandt et j’arrive.
Il s’en va chercher son ami.
SEQUENCE 8 - AUTOUR D’UNE TABLE - EXT. JOUR
Quinn, Rembrandt et Jason déjeunent autour d’une table et discutent.
JASON
Nous allons attaquer secrètement, tout à l’heure, vous viendrez avec nous, vous verrez certainement votre amie.
REMBRANDT
Merci, c’est très gentil. Mais euh, au fait, pourquoi vous battez-vous ?
JASON
C’est une très longue histoire. Il y a 60 ans, je suis né, mon père était cow-boy et ma mère indienne, ce qui n’était pas habituel. A cette époque, nous vivions dans un grand respect mutuel. Ma naissance fut accidentelle. Et lorsqu’il fallut choisir mon camp, personne n’était d’accord. Ce fut la dispute qui mobilisa toute l’Amérique. Il y eut énormément de morts et nous sommes les uniques survivants. Entre temps, j’ai tout de même vécu une vie relativement saine, et je me bats depuis longtemps.
QUINN
Mais pourquoi vous battez-vous, vous, en particulier ?
JASON
(perdant son sang froid)
Parce que ces maudits colons sont des monstres.
Mon père me battait à l’époque et …
REMBRANDT
Mais votre père n’est peut être pas représentatif de tous les pionniers.
JASON
(Il ne répond pas à la question et enchaîne sur autre chose)
Je me suis marié et j’ai eu deux enfants avec une « femme de l’ouest ».
QUINN
Quoi ?
REMBRANDT
Malgré que vous les détestiez ?
JASON
Vous savez, quand on tombe amoureux …
Silence
Personne ne sait que c’est moi l’enfant qui a causé le monde à sa perte. Je vous le dis à vous car vous nous avez aidés mais c’est un secret. Tout le monde me croit mort, enfin ceux qui savent que j’ai existé.
Quinn et Rembrandt restent perplexes.
JASON
Mais vous ne comprenez rien, vous venez d’un autre monde ?
REMBRANDT
Précisément
Les trois se mettent à rire.
JASON
Non, mais c’est qu’on se bat, on se bat et … on oublie pourquoi.
C’est malheureux mais c’est comme ça.
REMBRANDT
Si je comprends bien, personne mis à part vous ne connaît la véritable origine de ce conflit ?
JASON
Pas que je sache.
SEQUENCE 9 - REFECTOIRE - INT. JOUR
Wade, vêtue d’un stetson ,d’une veste, d’un pantalon et de bottes entre dans le réfectoire, se sert quelques plats et s’assoit à une table vide. Tout de suite après, l’homme à Lunettes fait son apparition et s’assoit aux cotés de Wade.
HOMME A LUNETTES
(désignant la table)
Je peux ?
WADE
Mais bien sur.
HOMME A LUNETTES
Vous avez passé une bonne nuit ?
WADE
(en riant)
J’ai tenu le coup.
(ton normal)
Vous venez avec nous ?
HOMME A LUNETTES
Ou ça ?
WADE
Et bien au combat ?
HOMME A LUNETTES
Euh … Non, je n’ai pas cette habitude.
Carson entrouvre la porte du réfectoire et crie.
CARSON
(sur ton autoritaire)
Rendez-vous devant le QG dans 5 minutes.
WADE
Et bien alors je vais y aller.
HOMME A LUNETTES
Allez-y et surtout prenez soin de vous !
Elle se lève.
WADE
Je vous le promets.
Elle s’en va. L’homme continue de manger.
SEQUENCE 10 - PLACE DE LA VILLE DESERTE – EXT. JOUR
Les indiens arrivent en premier sur la place et s’installent tranquillement. Quelques cadavres gisent toujours sur le sol. Quinn et Rembrandt sont près de Jason.
QUINN
(anxieux)
Vous pensez qu’elle est vraiment venue avec eux ?
JASON
(très concentré)
Ca je n’en sais absolument rien.
REMBRANDT
(apercevant les colons)
Les voilà !
JASON
Carson, cet endroit est trop petit pour nous deux !
REMBRANDT
(souriant, à lui même)
Tient, ça me rappelle quelque chose mais je saurais pas dire quoi.
Plus un mot n’est dit. Tous se préparent. Soudain, Quinn voit Wade parmi les cow-boys.
QUINN
(s’exclamant)
Wade !
Wade voit Quinn et Rembrandt. Ils ne sont séparés que de quelques dizaines de mètres.
Folle de joie, elle court vers eux et traverse la place. A ce moment, Jason semble prendre peur et tire sur Wade. Elle tombe. Quinn réagit immédiatement.
QUINN
(fou de rage à Jason)
Qu’est-ce que vous lui avait fait !?
Je sauve la vie de votre fille et vous me remerciez comme ça !?
Rembrandt va vers Wade pour la secourir.
JASON
Calmez-vous !
Ce n’est qu’un léger poison pour l’endormir. Je n’avais aucunement l’intention de tuer votre amie.
Quinn regarde Jason méchamment.
SEQUENCE 11 - DANS UNE CHAMBRE - INT. JOUR
Wade est allongée sur un lit fait de bois et paille. Quinn et Rembrandt sont tout autour du lit, ils sont très fatigués. Wade émet de drôles de sons comme si elle avait fait un cauchemar puis se réveille petit à petit.
REMBRANDT
(attentionné)
Wade, ça va ?
WADE
(les paupières lourdes)
Qu’est-ce qui s’est passé ?
QUINN
Jason t’as tiré dessus avec une seringue remplie d’un léger poison.
REMBRANDT
Une sorte de somnifère quoi. Mais t’es complètement rétablie ma grande.
WADE
Mais, pourquoi a t’il fait ça ?
QUINN
Il a cru à une attaque et il a tiré. Heureusement qu’il s’est trompé d’arme.
REMBRANDT
Wade ? C’est toi qui as le minuteur ?
WADE
(retrouvant ses esprits)
Je l’ai complètement oublié au QG des hommes qui m’ont accueillit.
QUINN
Les cow-boys ont vu Arturo et …
WADE
(coupant la parole à Quinn)
Je sais, on m’a tout raconté. Mais c’est trop tard, il a déjà glissé.
REMBRANDT
Et nous on va rater la notre si ça continue. Wade sais-tu approximativement à quelle heure on doit glisser ?
QUINN
Il me semble avoir lu 1 jours et deux heures sur le minuteur.
WADE
Oui, c’est exactement ça.
QUINN
Ce qui nous laisse environ 5 heures !
WADE
Ou-est-ce qu’on est-la ?
QUINN
Dans la ville ou on était hier.
WADE
Et que font les autres ?
REMBRANDT
A ton avis ?
QUINN
C’est malheureux cette histoire, ils se battent, et seul un connaît la raison de leur conflit.
Wade reste perplexe.
QUINN
On va tout te raconter.
ACTE 3
SEQUENCE 12 - DERRIERE LES BATIMENTS RASES DE LA VILLE – EXT. JOUR
Quinn, Rembrandt et Wade sortent discrètement du bâtiment où dormait Wade quelques temps plus tôt. Ils avancent dans des chemins étroits de pierres et observent la bataille. Wade semble rétablie.
WADE
(indiquant la marche à suivre)
Par là !
Les 3 glisseurs avancent sans être vus, ils semblent se diriger vers le QG des cow-boys.
REMBRANDT
Wade, c’est encore loin ?
WADE
(hésitante)
Non pas tellement, mais il faut que je me rappelle du chemin.
QUINN
Wade, ne me dit pas que …
WADE
(gênée)
Et bien euh, je ne pensai pas que j’aurai à retourner là-bas et …
Soudain, Quinn voit un homme arriver, c’est l’homme à lunettes, il surprend Wade.
HOMME A LUNETTES
(essoufflé)
Madame ! Je suis venu en courant quand j’ai appris. Alors, est-ce que ça va ?
L’Homme à Lunettes aperçoit Quinn et Rembrandt.
WADE
Euh, c’est un ami, il m’a accueilli et …
Une balle de pistolet vient percuter une pierre. Elle fit l’effet d’un choc.
QUINN
(affolé)
Ne restons pas la, c’est dangereux !
Les quatre s’en vont rapidement
SEQUENCE 13 - DEVANT LE QG DES INDIENS - EXT. JOUR
Wade, Quinn, Rembrandt et l’homme à lunettes se dirigent tout droit vers le QG pour récupérer le minuteur.
HOMME A LUNTTES
Et vous repartez quand ?
QUINN
Ce soir si tout va bien.
Wade voit que l’homme à lunettes est triste.
WADE
Si vous voulez, vous pouvez venir avec nous.
HOMME A LUNETTES
Non, ma place est ici, de toute façon ma vie est fichue, comme celle de tout le monde.
Allez dépêchons-nous, vous allez rater votre départ !
Ils entrent dans le QG et montent dans les escaliers. Wade entre dans la chambre et trouve le minuteur.
WADE
Je l’ai !
On voit écrit 4 heures, 17 minutes et 46 secondes.
REMBRANDT
Qu’est-ce qu’on fait maintenant, on pourrait attendre sagement ici ?
QUINN
Oui, mais ce serait dommage car il y un moyen de sauver le peu de personnes qui reste.
N’est-ce pas Rembrandt ? (il sourit)
L’HOMME A LUNETTES
Ah oui ? Vraiment ? Et comment ?
(triste)
Je ne vois pas comment on peut arrêter des sauvages en ébullition.
QUINN
Savez-vous pourquoi vos deux peuples sont rivaux ?
Wade est perplexe
(décidément) ;-)
L’HOMME A LUNETTE
Chacun veut la terre de l’autre je suppose …
(hésitant)
de toute façon, je ne vois pas où est le problème.
REMBRANDT
Et bien nous si.
QUINN
Le père de Jason était un colon, sa mère une indienne …
WADE
(coupant la parole de Quinn)
Pas étonnant vu ce qui s’est passé dans notre monde lors de la colonisation.
QUINN
La différence, c’est que dans ce monde, les colons étaient venus en paix et ont colonisé l’Amérique avec l’accord des indiens. Tout le monde s’entendait bien. Mais cela n’arrivait jamais que les Indiens et les pionniers vivaient ensemble. Et lorsqu’on apprit ce qui s’était passé pour Jason, il y eut une grande polémique. Ce fut le point de départ de cette guerre.
WADE
Et alors, je ne vois pas le rapport avec …
QUINN
Seulement ça, personne ne le sait excepté lui et nous quatre.
REMBRANDT
Et donc si on déclare ça à tout le monde peut être que ça les fera réfléchir.
HOMME A LUNETTES
De toute façon, ça ne peut pas être pire.
REMBRANDT
Alors allons y !
Ils sortent de la pièce et ferment la porte.
SEQUENCE 14 - PLACE DE LA VILLE DESERTE - EXT. JOUR
Deux hommes, en l’occurrence les deux chefs de chaque camp sont face à face. Ce sont les seuls à se battre. Carson pointe son fusil en direction de Jason qui fait de même en direction de Carson. Tout le monde retient son souffle, aucun bruit ne se fait entendre. Jusqu'à ce qu’on entende : ARETTEZ ! Quinn, Rembrandt, Wade et l’homme à lunettes arrivent en courant. Tout le monde sursaute.
QUINN
Ne faites-pas ça !
(un temps)
Dites leur la vérité Jason, dites-leur ! Vous ne pouvez-pas vivre dans le mensonge.
Les autres villageois se regardent, ils ne comprennent pas.
Jason, baisse la tête, la relève puis parle.
JASON
(s’adressant à tout le monde)
Ecoutez !
REMBRANDT
(discrètement a Quinn)
Purée, je me serai coltiné trois versions de cette histoire.
JASON
Bien (il hésite quelques instants).
C’est à cause de moi tout ça, tout est ma faute, je …
SEQUENCE 15 - PLACE DE LA VILLE DESERTE - EXT. JOUR
Quelques instants plus tard …
JASON
Et voilà …
Les combattants restent muets, ils sont stupéfaits.
JASON
Mais je ne vous ai pas tout dit.
Quinn est très étonné.
Jason pleure, il regarde Carson
JASON
Jason, tu es … mon fils !
Il pleure. Grand moment d’émotion.
CARSON
(regarde Jason d’un air méfiant)
Papa ?
JASON
(murmurant)
Oui.
CARSON
(heureux)
C’était toi !
Il pleure et saute dans ses bras.
SEQUENCE 16 - PLACE DE LA VILLE DESERTE - EXT. JOUR
Quelques instants plus tard.
QUINN
Faites l’amour, pas la guerre.
JASON
Ne vous en faites pas …
CARSON
… on fera tout pour.
Plus loin, Wade s’adresse à l’homme à lunettes.
WADE
Au fait, on ne s’est même pas présenté, je m’appelle Wade Wells.
HOMME A LUNETTES
Moi c’est Nelson.
Ils sourient.
REMBRANDT
Wade, c’est l’heure !
Quinn appuie sur le bouton du minuteur, et le vortex s’ouvre.
Rembrandt saute le premier après un petit signe de main sympathique.
QUINN
(à Monia)
Tu as de la chance d’avoir le père que tu as, profites-en !
Monia sourit, Jason aussi.
Quinn glisse à son tour.
Bill rejoint Nelson et Wade leur dit ces derniers mots.
WADE
Je ne vous oublierai jamais tous les deux.
Elle les regarde un moment puis se retourne et glisse.
Le vortex se referme. Jason prend la parole.
JASON
(heureux)
Mes amis !
Nous venons de découvrir des gens merveilleux.
CARSON
Oui, papa, c’est vrai que …
JASON
(l’interrompant, d’un ton autoritaire)
Depuis quand un fils parle alors que son père ne lui donne pas l’autorisation !!!
Cette remarque jette un froid et personne ne répond. Carson baisse la tête.
Silence.
Puis, tout à coup, Jason éclate de rire, un rire qui raisonne dans toute la ville.
Les autres comprennent peu à peu la plaisanterie de Jason et se mettent à rire progressivement. Au bout d’un certain temps, tout le monde rit.
La caméra s’éloigne petit à petit de la ville, l’écho du rire est toujours présent, et un magnifique coucher de soleil se présente.
SEQUENCE 17 - AU CŒUR DU VORTEX – INT. JOUR
Gros plan dans le vortex durant quelques secondes comme souvent dans Sliders.
SEQUENCE FINALE - UNE RUE DE SAN FRANCISCO - EXT. JOUR
Les 3 glisseurs marchent dans la rue, tout le monde regarde vers eux. On voit les glisseurs de face.
WADE
(étonnée)
Qu’est-ce qu’on a de si spécial ?
REMBRANDT
Je n’en sais rien, mais ça m’indiffère totalement. Maintenant qu’on sait qu’on est sur le bon chemin pour retrouver le professeur.
QUINN
C’est vraiment étrange, on a la même apparence que les autres pourtant.
REMBRANDT
Ce sont ces 3 maudites semaines de taule qui nous ont fait perdre du temps.
WADE
(souriante)
J’espère que les cow-boys auront compris la leçon.
QUINN
Quelle histoire, tout ça pour une naissance.
WADE
Combien de temps avant la glisse ?
QUINN
Deux heures.
Nos trois amis avancent, les gens présents dans la rue, apeurés, regardent toujours dans leur direction. La caméra s’élève légèrement, et on s’aperçoit que ces regards n’étaient pas destinés aux glisseurs mais à un ver de terre géant chez qui on constate une étrange et troublante ressemblance avec un cow-boy.
GENERIQUE DE FIN
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Voila, merci d'avoir lu. Pour me facilité dans ma tache, j'aimerai que vous répondiez à 3 petites questions que voici :
1) Quels sont les points forts de ce script ? (même si il y en a très peu)
2) Quels sont les points faibles ? (il y en a beaucoup je sais)
3) Si vous deviez noter ce texte combien metteriez-vous ? (sur 10)
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Merci d'avoir consacré du temps à ce modeste épisode, j'éspère que cette Sv continuera d'exister et que nous terminerons ces 13 épisodes, car ça vaut le coup. A bientôt !
Hugo
