Les victimes d’AZF n’ont pas le monopole des blessures et de la perte d’emploi.
J’ai vu au journal d’informations du 19-20 de France 3, le samedi 20 septembre 2003, une ancienne salariée d’AZF, l’usine de Toulouse qui a explosée le 21 septembre 2001. Elle a dit que : « …les accidentés de la route ne perdent pas leur emploi. ». C’est absolument choquant et scandaleux. Je suis moi-même une grave accidentée de la route. J’ai eu un très grave accident en me rendant sur mon lieu de travail. Une personne m’est rentrée de plein fouet avec sa voiture. Un choc frontal d’une grande violence qui a provoqué un coma de 5 jours, un grave traumatisme crânien, de profondes blessures, 5 côtes et le radius fracturés, les paralysies de la face et du côté droit… Même avec un contrat à durée indéterminée et avec la loi en ma faveur, mon employeur n’a jamais voulu me revoir. Il m’a fait subir les pires pressions pour obtenir ma démission.
Qu’on ne me dise plus jamais, qu’avoir un accident de la route, n’enlève pas le travail. Cela est insultant pour les nombreuses personnes que nous sommes à nous trouver dans cette situation. Au nom de toutes les victimes de la route, je demande à cette femme ainsi qu’à la chaîne qui a passé ses propos diffamatoires et très blessants, des excuses nécessaires et réparatrices.
Une victime de la route qui a perdu son emploi et qui n’en a toujours pas retrouvé, plus de cinq années après.
Les victimes d’AZF n’ont pas le monopole du chômage
Re: Les victimes d’AZF n’ont pas le monopole du chômage
Je suis navré par votre histoire personnelle mais je doute que nous puissions vous aider ici. Si vous vous sentez offusquée par le propos tenu par une chaîne publique, le mieux est d'écrire au médiateur via l'e-mail mentionné sur les sites de ces chaînes.
