Ah siiiiiiiiii ! j'oubliais l'innénarrable "Sous le soleil", vendu un peu partout style Portugal si je ne me trompe. Bah, les ricains nous balancent bien leurs daubes, on fait pareil, normal
Les problèmes de la fiction française
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darkevil
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Comme tu l'as dis : ça reste 1 exception. Et des "exceptions" comme celle là, il n'y en pas à profusion....
Ah siiiiiiiiii ! j'oubliais l'innénarrable "Sous le soleil", vendu un peu partout style Portugal si je ne me trompe. Bah, les ricains nous balancent bien leurs daubes, on fait pareil, normal

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Si on parle d'exception culturelle et non de diversité culturelle c'est parce qu'il y a depuis la promulgation de la loi (et même avant) un débat entre les pro exception et les pro diversité.
L'exception culturelle permet aux oeuvres françaises (et étrangères) d'être produites et protégées. Comme le dit si bien, zmaster, sans celle-ci, il y a de grandes chances que le cinéma français aurait suivi l'italie et l'angleterre. Personnellement, je préfèrerai qu'il y ait 20 bons films de tournés (tous de bonne qualité comme cela se passe en angleterre à l'heure actuelle) que 400 dont une 10aine sont bons et le reste va du moyen au très médiocre. Ceci en sachant que les anglais remercient l'existence de l'exception puisqu'on les aide à produire leurs films.
L'exception culturelle a eu un effet bénéfique sur le cinéma français dans le sens (exclusif) qu'il a permis de le sauver de la désintégration totale et d'avoir une dizaine de très bons films par an. Mais en ce qui concerne la musique et la télévision, on ne peut pas dire qu'elle soit utilisée dans le bon sens et on tend vers la médiocrité. La transcription de l'exception culturelle dans ces deux domaines c'est quand les mêmes quotas, avec des amendes en cas de non respect. Quand il s'agit d'une grande chaîne qui ne respecte pas, on se dit c'est pas trop grave, ils peuvent se le permettre. Mais lorsqu'il s'agit de petites chaînes du câble et que l'on voit ce qu'ils doivent diffuser en fictions françaises ou ce qu'ils choisissent en fictions européennes, le bas est plus que blessé. On comprend mieux pourquoi un certain nombre de chaînes du satellite/ câble préfèrent émettre d'un autre pays européen où ils n'auront pas les mêmes restrictions.
Si mes souvenirs sont exacts, il y a une association de cinéastes, d'écrivains et autres acteurs des différents domaines qui essaient de faire modifier la donne en passant de l'exception à la diversité. (Mais je vais pas citer de noms parce que le dernier débat que j'ai vu date un peu)
En revanche, je ne pense pas que l'exception culturelle ait eu une importante influence sur la littérature. J'ai plus l'impression, peut être à tort, que le conformisme prédate sa promulgation. Il y a en France (pour moi) un dédain certain pour certains genres et un conformisme qui existe depuis très très longtemps. Même si, par exemple, je pense que le regard est entrain de changer sur des genres assez méprisés jusqu'à récemment. Il y aussi des effets de modes assez persistents. Pour moi, les 15 dernières années de romans introspectifs, courant majeur de la littérature française où tout le monde s'y mettait et il ne fallait surtout pas écrire de vraies histoires, a été une catastrophe. Depuis deux/trois ans, on recommence à saluer ceux qui racontent des histoires en opposant ces 15 dernières années parce qu'il semblerait que c'était devenu une chose rare que d'écrire une véritable histoire ; talent / courant littéraire que d'autres pays n'ont jamais perdu. Il me semble aussi qu'il y a une prise minimale de risque du fait de l'économie de l'édition, et ceci induit obligatoirement qu'on table plus facilement sur des romans qui participent des mêmes choses (donc un effet de masse) car il s'agit d'assurer un minimum les ventes. Pour un livre dont la parution est risquée, les maisons d'édition sont plus ou moins obligées de maximiser les ventes sur les autres parutions.
Je serai vraiment intéressée si amrith pouvait expliciter son propos.
L'exception culturelle permet aux oeuvres françaises (et étrangères) d'être produites et protégées. Comme le dit si bien, zmaster, sans celle-ci, il y a de grandes chances que le cinéma français aurait suivi l'italie et l'angleterre. Personnellement, je préfèrerai qu'il y ait 20 bons films de tournés (tous de bonne qualité comme cela se passe en angleterre à l'heure actuelle) que 400 dont une 10aine sont bons et le reste va du moyen au très médiocre. Ceci en sachant que les anglais remercient l'existence de l'exception puisqu'on les aide à produire leurs films.
L'exception culturelle a eu un effet bénéfique sur le cinéma français dans le sens (exclusif) qu'il a permis de le sauver de la désintégration totale et d'avoir une dizaine de très bons films par an. Mais en ce qui concerne la musique et la télévision, on ne peut pas dire qu'elle soit utilisée dans le bon sens et on tend vers la médiocrité. La transcription de l'exception culturelle dans ces deux domaines c'est quand les mêmes quotas, avec des amendes en cas de non respect. Quand il s'agit d'une grande chaîne qui ne respecte pas, on se dit c'est pas trop grave, ils peuvent se le permettre. Mais lorsqu'il s'agit de petites chaînes du câble et que l'on voit ce qu'ils doivent diffuser en fictions françaises ou ce qu'ils choisissent en fictions européennes, le bas est plus que blessé. On comprend mieux pourquoi un certain nombre de chaînes du satellite/ câble préfèrent émettre d'un autre pays européen où ils n'auront pas les mêmes restrictions.
Si mes souvenirs sont exacts, il y a une association de cinéastes, d'écrivains et autres acteurs des différents domaines qui essaient de faire modifier la donne en passant de l'exception à la diversité. (Mais je vais pas citer de noms parce que le dernier débat que j'ai vu date un peu)
En revanche, je ne pense pas que l'exception culturelle ait eu une importante influence sur la littérature. J'ai plus l'impression, peut être à tort, que le conformisme prédate sa promulgation. Il y a en France (pour moi) un dédain certain pour certains genres et un conformisme qui existe depuis très très longtemps. Même si, par exemple, je pense que le regard est entrain de changer sur des genres assez méprisés jusqu'à récemment. Il y aussi des effets de modes assez persistents. Pour moi, les 15 dernières années de romans introspectifs, courant majeur de la littérature française où tout le monde s'y mettait et il ne fallait surtout pas écrire de vraies histoires, a été une catastrophe. Depuis deux/trois ans, on recommence à saluer ceux qui racontent des histoires en opposant ces 15 dernières années parce qu'il semblerait que c'était devenu une chose rare que d'écrire une véritable histoire ; talent / courant littéraire que d'autres pays n'ont jamais perdu. Il me semble aussi qu'il y a une prise minimale de risque du fait de l'économie de l'édition, et ceci induit obligatoirement qu'on table plus facilement sur des romans qui participent des mêmes choses (donc un effet de masse) car il s'agit d'assurer un minimum les ventes. Pour un livre dont la parution est risquée, les maisons d'édition sont plus ou moins obligées de maximiser les ventes sur les autres parutions.
Je serai vraiment intéressée si amrith pouvait expliciter son propos.
<Fan-DeuxQuatorze> susi une peluche, je saute sur tout ce qui remue
The only gracious way to accept an insult is to ignore it. If you can't ignore it, top it. If you can't top it, laugh at it. If you can't laugh at it, it's probably deserved.
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Non, cette réponse me suffit amplement.Amrith a écrit : D'abord une fois dans ta vie tu me quotes correctement, genre en citant ce que j'ai dit :
Et après seulement on verra si tes post d'une ligne m'intéressent.Amrith a écrit :bande-dessinée [...] de masse
<B>:smile7: </B>
<B>Dog-Zone, les puces, sur mon blog:</B>www.20six.fr/le-mad-dog
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Oui, mais ça n'a rien de SI nouveau que ça : "Caméra Café" a connue les mêmes émulations en étant adapté dans d'autres pays (comme l'italie)Zmaster a écrit : Kaamelott c'est tout de même très bien, même si ça reste une exception pour l'instant, mais ça fait des émules, et ça se vend très bien à l'étranger, autant les épisodes originaux, qui ont été vendu tel quel dans certains pays, que le concept, adapté en Italie par exemple.
(Et merde, je viens de faire un double post...)
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Zmaster
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Certes, mais il ne fallait pas s'arrêter juste à ça. Ce que je viens de mettre en gras est moins courant.Mad_Ouaf a écrit :Oui, mais ça n'a rien de SI nouveau que ça : "Caméra Café" a connue les mêmes émulations en étant adapté dans d'autres pays (comme l'italie)Zmaster a écrit : Kaamelott c'est tout de même très bien, même si ça reste une exception pour l'instant, mais ça fait des émules, et ça se vend très bien à l'étranger, autant les épisodes originaux, qui ont été vendu tel quel dans certains pays, que le concept, adapté en Italie par exemple.
Sous le Soleil est vendu dans près de 100 pays, ça a même détroné des télénovelas en Amérique Latine !
Dans ton post tu parles de littérature, domaine que je n'ai pas évoqué.Tonks a écrit :Je serai vraiment intéressée si amrith pouvait expliciter son propos.
Quant à mon propos il est tout simple - simpliste diront certains - à savoir que tout ce que je peux haïr doit en partie son existence à "l'exception culturelle". Qu'il s'agisse de cette littérature pédante et nombriliste qui cultive la différence pour le simple plaisir de la cultiver, de ce cinema grosso modo scindé en comédie grasse du peuple et en peinture psychologisante de l'esthète, de cette fiction télévisée soporifique à prétention sociale mais surtout pas politique... Ces horreurs ont pris leur essor sous le règne de "l'exception culturelle", avec comme seule consigne de ne surtout pas faire comme les américains. Ce que l'on nomme "exception culturelle", c'est l'alibi qu'ont pris certains pontes pour faire de l'anti-américanisme audiovisuel durant plusieurs décades. Aujourd'hui le phénomène s'atténue : comme tu dis la littérature à histoires, thrillers et romances, revient un peu, et on commence à mettre des tueurs en série dans les programmes de TF1 pour mal singer ce qui se fait outre-Atlantique. Le cinema traîne un peu plus, car la barre du luxueux et surestimé navire est tenue par les même constipés du cul qu'il y a quinze ans. Mais les dégâts se répercuteront longtemps, car maintenant la France croit béatement avoir un style propre, oubliant qu'un style qui se créé uniquement par opposition à un autre en négligeant tout effort d'efficacité narrative est stérile sur le long-terme. "L'exception culturelle" sur le principe ne pose aucun problème, car sur le principe il ne concerne pas le contenu. Dans la pratique c'est faux, on sait que vendre un livre ou un script de science-fiction en France relève du challenge olympique, justement parce que la science-fiction est encore bêtement considérée comme "peu française" et non conforme au public. Seule la bande-dessinée peut aborder ce genre sans soucis, mais c'est sans doute en partie grâce au succès des manga et des comics, parce qu'il y a encore quinze ans il n'y avait pas la moitié de ce qui est aujourd'hui. Bande-dessinée qui a d'autres problèmes, comme ce redoutable formatage du "48 Pages Couleurs", ou ces grosses maisons d'éditions qui tirent volontairement les albums à moins d'exemplaires qu'il ne faut et qui attendent que les nouvelles modes soient impulsées par les petits éditeurs avant de prendre le moindre risque. Ne parlons pas du pan bédé ultra-médiatique phagocyté par les stars du showbizz, ça pourrait en énerver plus d'un.
Voilà donc "l'exception culturelle" sur le papier est un ensemble de mesures protégeant les oeuvres locales et c'est très bien, si l'on excepte le sort scandaleux réservé aux chaînes câblées spécialisées, seulement ça ne s'est jamais arrêté là, c'est immédiatement devenu une étiquette, un label, et donc une influence tournée vers le contenu, et une influence sur les références du marché. On est passés du moment où l'on voulait faire des emballages destinés aux français, à la confection de produits censés entrer dans la définition de notre propre chauvinisme. Maintenant quand on voit les émissions auto-proclamées culturelles de France Television inviter systématiquement les même Frederic Beigbeider, Bernard Henry Levi en tant qu'hommes de lettres et Pascal Obispo et Kyo en guise de musiciens, on comprend que l'expression "diversité" reste au placard.
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bubu
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Corneau prépare un remake du Deuxième Souffle, avec Daniel Auteuil, Monica Belluci, Jacques Dutronc, Eric Cantona et Michel BlancZmaster a écrit :Pour en revenir à Alain Corneau, pourquoi s'est-il exprimé sur le sujet ?
(je cherche à comprendre le contexte)
Pour mémoire, l'original était l'oeuvre de Jean-Pierre Melville (1966) avec Lino Ventura et Michel Constantin.
Corneau faisait remarquer qu'on ne produit pas beaucoup de films de genre en France, alors que ce sont des voies intéressantes à explorer (cf. ses paroles dans le post-précédent).
Ceci dit, son film n'est qu'un remake d'un film lui-même français ; pourquoi ne pas avoir écrit un polar neuf ? Il ne fait pas avancer grand chose.
Il y a à mon avis aussi le fait que la BD est toujours considéré comme un truc pas vraiment sérieux, destinée à une minorité "en marge". Un peu comme la SF.amrith a écrit :Dans la pratique c'est faux, on sait que vendre un livre ou un script de science-fiction en France relève du challenge olympique, justement parce que la science-fiction est encore bêtement considérée comme "peu française" et non conforme au public. Seule la bande-dessinée peut aborder ce genre sans soucis, mais c'est sans doute en partie grâce au succès des manga et des comics, parce qu'il y a encore quinze ans il n'y avait pas la moitié de ce qui est aujourd'hui.
Normal que les deux se retrouvent.
On peut retrouver ça avec les dessins animés, étiquettés "pour les gosses". Un adulte qui regarde des dessins animés, ça fait bizarre.
BuBu - Lyssa, ne crois rien de ce qui est raconté !
Lyssa - ah ? Tu n'es pas beau, intelligent, jaune, drôle et célibataire ?
Black_Widow : " je me suis endormie et j'ai bavé sur celui à côté de moi durant la séance! "
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> Pour ne rien louper : La Sélection TV du FLT
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Babamanga
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Quelqu'un a vu L'Etat de Grace, hier soir, sur France 2 ? C'est une fiction qui raconte le séjour à l'Elysée d'une femme fraîchement élue présidente, sur un ton plus ou moins comique. J'en ai eu des échos très mitigés. Certains ont taxé la série de manichéisme et/ou de mièvrerie, ou d'être partisane, voire d'être sexiste. Pour une fois qu'un fiction française s'interesse aux politiques plutôt qu'aux sempiternels policiers...
Brûle, mon cosmos, brûle!
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yaya23
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J'ai vu, et trouver ça sympathique. Plus que la série américaine avec Geena Davis, qui, je suppose, a servi de "modèle" vu les quelques similitudes.Babamanga a écrit :Quelqu'un a vu L'Etat de Grace, hier soir, sur France 2 ? C'est une fiction qui raconte le séjour à l'Elysée d'une femme fraîchement élue présidente, sur un ton plus ou moins comique. J'en ai eu des échos très mitigés. Certains ont taxé la série de manichéisme et/ou de mièvrerie, ou d'être partisane, voire d'être sexiste. Pour une fois qu'un fiction française s'interesse aux politiques plutôt qu'aux sempiternels policiers...
Se reporter au sujet dédié ici :
http://www.leflt.com/forum/viewtopic.ph ... 029#153029
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carton pâte
état de grince
Quitte à faire une série sur le monde politique, autant qu'elle soit politique…ment incorrecte. L'Etat de Grâce était plat, lisse, dénué de conflits — et comme dirait Ségolène, à France Télévision, ils ont enclenché la machine à perdre.
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tao of myself
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bubu
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Les résultats du Fond d'Aide à l'Innovation, rubrique Aide au Développement, sont tombés ces jour-ci.
Pour rappel, l'aide au Développement est accordé au projets ayant déjà reçu l'aide à l'Ecriture.
LES CACOUS
10 x 5' NOTA BENE PRODUCTIONS 20 000 €
Résumé : Une plongée hilarante dans le sud folklorique des « cacous » à travers le prisme du western.
FÉRIES
6 x 52' MERLIN PRODUCTIONS 8 000 €
Résumé : « Féries » (du mot anglais « Fairy » qui veut dire à la fois « fée » et « tapette ») : la première série tv gay friendly fantastique...
Après sa mort, un jeune gay revient sur terre incognito, sous la forme d’un homme-fée, parmi les personnes qu’il a aimées. Héros d’une télé-réalité céleste suivie par le public des Fées, sa mission est de veiller à la naissance d’un enfant au destin particulier. Sa bonne humeur, son humour piquant et sa « magic touch » vont bouleverser l’existence de ses proches et des habitants de l’immeuble dans lequel il est revenu.
LA PREMIERE FOIS DU MONDE
40 x 3' BLUE MARLYN 25 000 €
Résumé : La première fois du monde est une série de programmes courts ayant pour héros les hommes préhistoriques. Au travers des détails de leur vie quotidienne, nous effectuons une satire humoristique de notre propre société, une sorte de miroir déformant dans lequel l’homme contemporain se reconnaîtra.
Non seulement nous racontons l’histoire des premières fois, (la première fête des pères du monde, la première salopette, le premier pique-nique, ...) mais nous répondons également à un certain nombre de questions existentielles.
L’homme préhistorique était-il français, avait-il un faible pour les rousses, que vendaient les antiquaires ? Si vous ne le savez pas, nous pourrons vous répondre.
SANS PAPIER, SANS PARIS
1 x 90' LIGNE DE FRONT 20 000 €
Résumé : Heurs et malheurs d’un jeune étudiant malien venu compléter sa formation en France. De l’espoir au travail au noir...De l’accueil familial au foyer Sonacotra... Une analyse virulente et humoristique de l’image de la France en Afrique de l’ouest...et de l’image des Africains en France.
BLONDES DESENCHANTEES
6 x 52' JIMMY LEVY FILMS 8 000 €
Résumé : Les désenchantements d’une génération de femmes trentenaires, douées pour les artifices et masquées par leur blondeur, racontés au travers d’une énigme où le corps assassiné d’un homme, qu’elles ont toutes aimé, disparait mystérieusement. Comédie cruelle où les points de vue successifs, contradictoires et labyrinthiques des cinq héroïnes nous plongent dans l’univers cynique et sans pitié de la trentaine, passage obligé entre les illusions perdues de l’adolescence et le compte à rebours du déclin qui s’annonce.
LES PASSEURS
6 x 52' SCARLETT PRODUCTION 11 000 €
Résumé : La « vie quotidienne » d’un hôpital psychiatrique : folie douce, difficulté de vivre et engagement. Une série de 52 minutes, qui oscille entre loufoque, gravité et fantastique. Elise, jeune psychiatre fraîchement diplômée, va remettre en question ses connaissances et apprendre à combattre ses propres fantômes au contact de ce petit monde.
Je vais faire mon père fouettard pour signaler qu'on retrouve parmi les heureux élus (peu nombreux), une série gay-friendly (chose "astucieusement" précisée dans le résumé) et un téléfilm social sur l'intégration, tous deux bien dans l'air du temps ; et surtout le honteux plagiat de Desperate Housewives.
Reste deux programmes cours et une série de 52' (à qui on file une somme dérisoire).
C'est pas si mal mais y a encore des progrès à faire.
A noter également que ces résultats sont ceux de la session du 10 octobre. rien concernant celle du 23 juin. Pas de candidats ? Tous recalés ?
Pour rappel, l'aide au Développement est accordé au projets ayant déjà reçu l'aide à l'Ecriture.
LES CACOUS
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Résumé : Une plongée hilarante dans le sud folklorique des « cacous » à travers le prisme du western.
FÉRIES
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Résumé : « Féries » (du mot anglais « Fairy » qui veut dire à la fois « fée » et « tapette ») : la première série tv gay friendly fantastique...
Après sa mort, un jeune gay revient sur terre incognito, sous la forme d’un homme-fée, parmi les personnes qu’il a aimées. Héros d’une télé-réalité céleste suivie par le public des Fées, sa mission est de veiller à la naissance d’un enfant au destin particulier. Sa bonne humeur, son humour piquant et sa « magic touch » vont bouleverser l’existence de ses proches et des habitants de l’immeuble dans lequel il est revenu.
LA PREMIERE FOIS DU MONDE
40 x 3' BLUE MARLYN 25 000 €
Résumé : La première fois du monde est une série de programmes courts ayant pour héros les hommes préhistoriques. Au travers des détails de leur vie quotidienne, nous effectuons une satire humoristique de notre propre société, une sorte de miroir déformant dans lequel l’homme contemporain se reconnaîtra.
Non seulement nous racontons l’histoire des premières fois, (la première fête des pères du monde, la première salopette, le premier pique-nique, ...) mais nous répondons également à un certain nombre de questions existentielles.
L’homme préhistorique était-il français, avait-il un faible pour les rousses, que vendaient les antiquaires ? Si vous ne le savez pas, nous pourrons vous répondre.
SANS PAPIER, SANS PARIS
1 x 90' LIGNE DE FRONT 20 000 €
Résumé : Heurs et malheurs d’un jeune étudiant malien venu compléter sa formation en France. De l’espoir au travail au noir...De l’accueil familial au foyer Sonacotra... Une analyse virulente et humoristique de l’image de la France en Afrique de l’ouest...et de l’image des Africains en France.
BLONDES DESENCHANTEES
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Résumé : Les désenchantements d’une génération de femmes trentenaires, douées pour les artifices et masquées par leur blondeur, racontés au travers d’une énigme où le corps assassiné d’un homme, qu’elles ont toutes aimé, disparait mystérieusement. Comédie cruelle où les points de vue successifs, contradictoires et labyrinthiques des cinq héroïnes nous plongent dans l’univers cynique et sans pitié de la trentaine, passage obligé entre les illusions perdues de l’adolescence et le compte à rebours du déclin qui s’annonce.
LES PASSEURS
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Résumé : La « vie quotidienne » d’un hôpital psychiatrique : folie douce, difficulté de vivre et engagement. Une série de 52 minutes, qui oscille entre loufoque, gravité et fantastique. Elise, jeune psychiatre fraîchement diplômée, va remettre en question ses connaissances et apprendre à combattre ses propres fantômes au contact de ce petit monde.
Je vais faire mon père fouettard pour signaler qu'on retrouve parmi les heureux élus (peu nombreux), une série gay-friendly (chose "astucieusement" précisée dans le résumé) et un téléfilm social sur l'intégration, tous deux bien dans l'air du temps ; et surtout le honteux plagiat de Desperate Housewives.
Reste deux programmes cours et une série de 52' (à qui on file une somme dérisoire).
C'est pas si mal mais y a encore des progrès à faire.
A noter également que ces résultats sont ceux de la session du 10 octobre. rien concernant celle du 23 juin. Pas de candidats ? Tous recalés ?
BuBu - Lyssa, ne crois rien de ce qui est raconté !
Lyssa - ah ? Tu n'es pas beau, intelligent, jaune, drôle et célibataire ?
Black_Widow : " je me suis endormie et j'ai bavé sur celui à côté de moi durant la séance! "
> Cinéma/Séries SF et Fantastique, sur Serialmaster
> Pour ne rien louper : La Sélection TV du FLT
Lyssa - ah ? Tu n'es pas beau, intelligent, jaune, drôle et célibataire ?
Black_Widow : " je me suis endormie et j'ai bavé sur celui à côté de moi durant la séance! "
> Cinéma/Séries SF et Fantastique, sur Serialmaster
> Pour ne rien louper : La Sélection TV du FLT
En résumé, pour gagner, il faut mettre une bonne dose d'humour.
En effet, dans chaque résumé, on retrouve au moins un de ces mots :
hilarante
humour
humoristique
Comédie
loufoque
Même "Sans papiers, sans Paris" qui aurait pu être un drama nous promet une analyse "humoristique".
Non, vraiment, c'est cette sélection qui est plutôt comique.
En effet, dans chaque résumé, on retrouve au moins un de ces mots :
hilarante
humour
humoristique
Comédie
loufoque
Même "Sans papiers, sans Paris" qui aurait pu être un drama nous promet une analyse "humoristique".
Non, vraiment, c'est cette sélection qui est plutôt comique.
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bubu
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- Localisation : Paris
Un petit tour sur le site du CNC pour découvrir que, de façon tout à fait étrange, les synopsis des projets subventionnés ne sont plus indiqués. Il n'est donc plus possible d'émeettre aucun avis à leur encontre.
Est-ce un hasard ?
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BuBu - Lyssa, ne crois rien de ce qui est raconté !
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