Inspiration/Expiration/Restons clames
1/
Comme je l'ai déjà dit, j'ai vu la série en VO. Je ne l'ai même quasiment vu QU'EN VO puisque j'avais trouivé ca tellement mauvais que quand m6 en est arrivé aux épisodes que je n'avais pas vu, je n'ai pas regardé (même si j'aurais bien aimé voir les deux épisodes avec Zack que je n'avais pas vu).
2/
Tu vas pas nous faire le coup de la VO à nous, hein ? On le sait qu'une VO est supérieure à une VF et qu'elle est l'oeuvre originale. Ce qu'on dit (et comme le point 1 que tu ne vois pas parce que tu survoles nos réponses au lieu de les lire...) c'est que de là à faire croire qu'on série qu'on trouve nulle en VF peut être géniale en VO, il y a une marge, faut pas pousser.
Cet argument -- "vous n'aimez pas? Ah, mais, très cher, c'est à cause de la VF" -- certains comme AngelSan nous l'on balancé pendant des années à propos de Buffy et on en est revennu. Même quand l'acteur est meilleur et qu'il y a trois joke en plus, une intrigue basique voir con-con (bad beer anyone) reste basique et con-con.
3/
Dans le genre argument facile, celui de "l'inspiration" se pose un peu là. Effectivement tout les plagiaires de la Terre vont te sortir que tout oeuvre n'est que le résultat d'inspirations qui ont mûri chez leurs auteurs. C'est vrai. Ce qui est vrai, aussi, c'est qu'une oeuvre, une vraie, n'est pas seulement ça. Elle a sa part d'originalité et d'identité propre, cette part qui la rend intéressante et vivante et fait défaut la plupart du temps à Dark Angel.
L'inspiration existe. Ca n'empêche pas le plagiat d'exister aussi.
Comme je l'ai, aussi, déjà dit, il n'y a RIEN dans Dark Angel qui ne soit une copie à l'identique d'autre chose. Le copier/coller est la seule technique que ces scénaristes maitrisaient, et il n'y avait aucune maturation/transformation du produit copié entre les deux étapes.
La mythologie de base est quasiment une reproduction à l'identique de celle du Caméléon, avec notre fuyarde, notre Centre, et notre employé du Centre pourchassant la fuyarde mais avec des sentiments réels pour son sujet d'expérience (en fait ils ont hybridé les persos de Sidney et Miss Parker, c'est CA l'originalité

).
On centre l'histoire sur une fille (Girl Powa!) a qui ont file deux-trois super-pouvoirs pour pouvoir faire des séquences de castagnes "à la" (merci à qui vous savez).
Pour finir, on ajoute une bande d'amis pour faire djeunz. Comme on sait pas trop quoi faire d'eux, on en met plein. Ca leur donne pas d'intérêt, mais en passant juste deux minutes par épisode sur chacun, ca se voit moins qu'ils n'en ont aucun.
Ah, et j'oubliais Eyes Only et l'indispensable histoire à la "le feront-ilsle feront-ils pas". Qui se dévelloppera super-vite (comme la mythologie, parceque quand le matériel de base est si pauvre, on a pas d'autre choix que de fuir en avant, et rajouter des éléments) et nous gratifiera de cetyte histoire de Virus qui restera inscrite un moment au rang des trucs les plus profondément crétin et ridicule jamais fait dans une série télé...
Quand j'ai regardé le pilote de cette série, en décembre de l'année ou elle a commencé, j'ai trouvé que ca ne dépassait jamais le coté "coquille vide". C'était plutôt bien foutu -- merci David Nutter, assez joli, mais ca manquait effectivement de matière et de profondeur. Cela dit il y avait du potentiel si ca avait été exploité par des gens de talents.
Le monde présenté fait toc, n'est jamais chargé émotionellement (la comparaison avec un autre Univers futur "ravagé" tel que celui de Jeremiah parle de lui-même, btw)
En ce qui me concerne, le "turning point" à partir duquel regarder cette série me filait mal à l'estomac fut cet épisode lamentable où étaient mélangés une intrigue A où Max et Zack retrouvaient une des évadées, victime de Progeria et se trouvaient confrontés au fait qu'il fallait probabalement la rendre aux bad guys pour la sauver -- intrigue très bonne et, pour une fois, qui se tenait émotionellement. Et une intrigue B lamentable, toute droit sortie d'un épisode de "Premiers Baisers" ou la Bande des Nazes montaient je ne sais plus quel plan ridicule à propos de je ne sais plus quoi. ca impliquait de faire croire à quelqu'un qu'il était malade en lui filant des laxatifs, un truc plein de goût, quoi, histoire de détendre nos amis les ados pour qui la série était écrite (les auteurs gardant toujours à l'esprit à chaque étape que les ados sont des idiots

) et qui n'auraient surement pas supporté 42 mn du sérieux et de la gravité de l'intrigue A.
Le résultat était un épisode globalement choquant, profondément malsain et gerbant. Un résultat qu'on ne peut obtenir que sur une production ou 0 minutes de réflexion est consacrée à ce que l'on fait. On se contente d'enfiler les épisodes comme on fait des boite de conbserve à l'usine. Un résultat à ranger à coté de l'épisode de Charmed où les scénaristes se sont aventurés à parler d'Hitler.
End of story.
Sullivan