Jéjé a écrit :La conférence sur l'économie des séries TV US (de leurs productions à leurs achats par les chaînes françaises) était très intéressante, bien que, parfois, j'ai tout de même été gêné par le degré élevé de connivence entre les deux intervenants, un peu déplacé j'ai trouvé lorsqu'il s'agissait de ne pas dire ce qu'ils savaient ne pas devoir ou avoir à dire (ce qui est tout à fait légitime...) tout en montrant qu'ils le savaient et en le faisant sentir...
En ce qui concerne la projection des séries TV, moi aussi, j'ai été gêné que dans le cadre d'un festival de séries télé organisée par une asso pronant la diffusion correcte de ces oeuvres à la télévision, certaines séries soient montrées en VF ratée et recadrée...
J'en connais toutes les causes, je reste tout de même conscient de la chance exceptionnelle que ces mêmes projections aient pu avoir lieu...
Je ne jette pas du tout la pierre aux organisateurs, dont le travail et l'investissement dans cette manifestation me laissent admiratif...
Simplement, est-il vraiment utile de projeter des séries à un festival dans ces conditions ? Je pose simplement la question...
Ainsi, je me suis demandé comment réagir à l'issue de la projection du "Monde de Joan"...
Applaudir le travail des organisateurs et des personnes de 13ème Rue qui se sont démenés pour que cette séance fut possible ?
Siffler le manque de rythme, la bondieuserie stupide de nombreux dialogues et la pauvreté de l'histoire de ce pilote ?
L'amitié des intervenants etait annoncée depuis le début, 2 fois si je ne m'abuse. Le terme devait même etre "special copinage". C'etait la premiere fois que tant de choses ont été "lachées" en public (entre autre le coup de Oz) mais il est évident qu'on ne peut pas tout dire.
Le Premium montre les séries telles que les chaines partenaires les montreront sur leur antenne. Si une diffusion VOST est prevue, c'est évidemment vers une copie en VOST que va notre choix (sauf erreur, comme avec Kingpin). Si aucune VOST n'existe, nous ne pouvons donc pas la demander. On est fort, mais on ne peut pas inventer quelquechose qui n'existe pas !!!
La solution serait alors de négocier directement avec le producteur américain ou le distributeur le droit de diffusion de la série, puis de faire -de façon profesionnelle- une version sous titrée aupres d'une société de doublage genre Dubbing Brothers. Le cout d'une telle opération a été donné lors d'une conférence. Elle serait évidemment entièrement à la charge de l'organisateur, à savoir le FLT. Ce n'est pas illusoire car d'autre manifestations fonctionnent déja comme cela (Les Rencontres de Reims, entre autre). Mais je vous conseille d'en parler avec votre trésorerier et de ranimer Oz, qui vient de s'évanouir !!!
La solution serait donc aussi de refuser tout partenariat avec une chaine qui ne plait pas au FLT ou toute série qui ne soit pas diffusée en VOST. Le FLT étant organisateur, c'est parfaitement sa prérogative.
Par contre, le but de la programmation est de montrer les choses les plus interessantes dans des domaines différents. Joan est d'un autre style de Nip Tuck ou de Cold Case... Organiser la projection implique que on a parfaitement le droit de ne pas aimer. C'est même plutot salutaire !
Et l'organisateur (donc le FLT) a parfaitement le droit, aussi, de décider que, dorénavent, seules des séries à la Nip/Tuck pourrons etre projetées. C'est parfaitement faisable. Ca implique de faire une liste préalable et de voir si elle est compatible avec les accords, les prochaines diffusions en France, la VOST indispensable (si j'ai bien compris), la bonne volonté de partenaires... Ca risque de faire 1 heure de projection dans tout le week end, mais ça laissera plus de temps aux gens pour parler entre eux.
Je vous propose d'en discuter en conseil d'administration. ce sont des choix parfaitement légitimes qui vous incombent.
Par contre, à titre personnel, il faut prendre aussi en compte que si le travail devient aussi complexe (chiant???...), aussi restrictif et que je vais me facher avec des partenaires, je ne pense plus etre l'homme de la situation. Mais nul n'est indispensable.