Publié : 10 déc. 2005 22:35
Quelqu'un peut-il me corriger la review de l'épisode 1.01 afin de ne pas alourdir Lordy
?
bonsoirSituation de départ
- Les humains sont sans cesse attaqués par les Cylons. La flotte est obligée de faire un saut hyper-spatial pour leur échapper mais toutes les 33 minutes, les Cylons les retrouves et les attaques de nouveau et ainsi de suite.
- A bord de l’Olympique Carrier, le docteur Amarak souhaite voir la présidente Roslin car il a des infos importantes à lui donner concernant le moyen qu’on utilisé les Cylons pour attaquer les humains
- Sur Caprica, Helo lutte contre les Cylons malgré ses blessures
- L’équipage du Galactica n’a pas dormi depuis 130 heures
Situations de fin
- Adama donne l’ordre à Starbuck et Appolo de détruire L’olympic Carrier
- Helo retrouve Boomer sur Caprica sans se douter que celle-ci est une Cylon
- Le docteur Amarak est mort et ses révélations avec lui
- Gaius Baltar reconnaît ses péchés et se repend face à Numéro 6
Critique
Après une mini-série fabuleuse voila donc que commence la série Battlestar Galactica avec un épisode tout simplement exceptionnel en ce sens qu’il refuse l’immobilisme. Après un pilote construit de telle manière qu’il peut être considéré comme un téléfilm indépendant, il serait facile de commencer la série de manière tranquille. Or c’est tout l’inverse qui se produit. Au lieu d’immerger calmement le spectateur dans son univers, 33 le choppe par les vêtement et le balance en plein dans l’action sans prendre le temps de le laisser se reposer ne serait ce qu’une seule seconde.
L’épisode va poser la structure d’un récit qui perdurera tout au long de la saison et qui se situera sur deux champs d’actions
- Le Galactica et la flotte avec la plupart de nos héros
- Caprica avec Helo et Boomer la Cylon
Pour l’heure Helo ne connaît pas la véritable identité de sa sauveuse mais on se doute bien qu’avec ces retrouvailles, les scénaristes vont s’en donner à cœur joie. La seule difficulté va plutôt se situer dans la capacité à divertir aussi bien sur Caprica que sur le Galactica. A suivre donc.
Bien que le début de la série ne laisse aucun répit à son téléspectateur, elle a néanmoins l’intelligence de conserver son style visuel unique hérité du pilote. Un style que l’on doit énormément au réalisateur Michael Rymer qui a quand même commis La reine des Damnés, comme quoi. Finalement l’approche documentaire de la série accentue formidablement toutes les tensions générées par l’épisode
Comme tout grande histoire, cet épisode se base sur un concept ultra simple permettant des ramifications savoureuses. Toutes les trente-trois minutes, la flotte se fait attaquer par les Cylons. Adama ne peut donc que fuir en espérant que le saut hyper spatial sera le dernier. Le fait que tout l’équipage soit à bout de nerf suite à l’absence de sommeil crée automatiquement un climat ultra tendu. S’ensuit alors une mise en place de relations conflictuelle. Starbuck reproche à Lee son manque d’autorité en tant que chef de patrouille, le colonel Tigh joue les grand méchant envers un équipage à qui il ne laisse rien passer et Boomer accueille froidement son nouvel équipier et envoi chier copieusement son amant. Bref un climat tendu où la moindre étincelle et le moindre pet de travers suffirait à tout faire péter.
Paradoxalement on constate la mise en place de relation maternelle entre certains membres de l’équipage. Si Tigh est aussi dur envers son équipage c’est parce qu’il endosse volontairement le rôle de méchant afin de ne pas ébrécher l’image inébranlable du commandant Adama. Pilier de toute la flotte, il ne peut s’autoriser aucune faiblesse pourtant il est materner par son X-O qui prend l’initiative de dire tout haut ce qu’Adama ne peut dire et qui prend n’importe qu’elle prétexte pour faire reposer ami. A l’inverse le commandant du Galactica voit d’un bon œil l’investissement de Tigh pour son travail. La crise que l’humanité est en train de vivre aura au moins comme effet positifs de faire faire oublier les problèmes de boissons du Colonel.
Mais quand on parle de relation maternelle c’est avant tout à Laura Roslin qu’on pense. L’ancienne ministre de l’éducation propulsé par la force des choses Présidente de ce qui reste des colonie à très bien pris son rôle en main et exerce avec fermeté et douceur. Une simple scène comme celle du décompte de la population est marquante à ce sujet. Elle sait gérer en douceur les crises et ne manque aucunement d’ironie, notamment avec Gaius Baltar.
Tiens justement causons un peu de Baltar. S’il y a un bien un personnage isolé par rapport à tous les autres c’est bien lui et pourtant il est au centre de tout. Responsable malgré lui de la destruction de la quasi-totalité de l’humanité, son égocentrisme l’empêche de ressentir toute culpabilité. Son duo avec Numéro 6 est probablement une des plus grandes idées de la série. Sorte de Dark Jiminy Cricket, numéro 6 entretien une relation ambiguë avec Baltar. Passant du feu à la glace, elle chauffe son amant pour l’instant d’après lui faire connaître des souffrances psychologiques terrible. La question est bien sur : « Qu’elle est son but ? » et par extension « Qu’elle est le but des Cylons ? ».
Les Cylons chercheraient-ils autre chose que la simple destruction de l’humanité ? Dans 33 nous découvrons que Numéro 6 (donc les Cylons) croit en Dieu. Ce qui est intéressant dans cette révélation (en plus du fait de savoir que des machines aient des croyances), c’est de constater qu’au contraire des humains dont la religion est polythéiste, celle des Cylons serait monothéiste. Voila qui annonce une lutte d’ordre beaucoup plus mystique que le simple conflit guerrier avec probablement un Baltar au centre de tous. Pour preuve la leçon que lui inflige Numéro 6.
Pour terminer il règne dans cet épisode un climat alternant le pessimiste et l’optimiste. Reflet probable de l’ensemble de la série 33 est un épisode ultra tendu, baignant dans une atmosphère post apocalyptique oppressant et qui culmine sur une fin grandiose avec la destruction de L’olympic Carrier par Appolo et Starbuck sur les ordres d’Adama et de Roslin. Une décision difficile mais nécessaire et alors que nos héros rumine ce choix il est annoncé la naissance du premier enfants au sein de la flotte sur le vaisseau Rising Star. Au bout du compte la vie reprend ses droits. A ce propos Rising Star est aussi le nom d’un comics racontant le devenir de l’humanité influencé par des êtres doté de super pouvoirs. Tiens tiens.
Bilan
Episode parfait qui mérite pleinement son Hugo Award.