24 -Saison 3-

[cicéron]

Je me permets un tout p'tit hors-sujet pour demander à ceux qui ont vu 3.24 et 3.22 d'Alias lequel des deux finale est le plus pourri ?

Je vois les deux ce soir et comme ça s'annonce je préfère finir par le moins pire .

Merci!

[ju]

Je me permets un tout p'tit hors-sujet pour demander à ceux qui ont vu 3.24 et 3.22 d'Alias lequel des deux finale est le plus pourri ?

J'en sais rien, je me pose la question depuis tout à l'heure.
D'un côté, le final de 24 est beaucoup moins décevant parce que franchement, j'en attendais pas grand chose.
D'un autre côté, le final d'Alias a plus de suspens.
Mais la scène finale de 24 est bien meilleure que celle d'Alias.
Mais le final de 24, c'est n'imp'!
Mais... celui d'Alias aussi!

Verdict : on oublie les deux, très vite.

[cicéron]

D'un côté, le final de 24 est beaucoup moins décevant parce que franchement, j'en attendais pas grand chose.

Moi non plus, d'ailleurs, tu me confirmes dans mon choix, le pré-finale d' "Alias" était assez informatif pour voir venir la cata potentielle, alors que celui de "24" est plus en suspens, donc moins dure sera la chute.

Merci Ju !

[Lyssa]

D'un autre côté, le final d'Alias a plus de suspens.

Hum... Du suspens dans le final d'Alias... Faut pas pousser mémé dans les orties, tout est terriblement prévisible et soporiphique. Je ne dirais pas que ce 324 est digne de la saison 1, mais y'a déjà plus d'action. Il n'est certes pas magistral, mais de là à dire qu'il est moins bon, ou équivalent à celui d'Alias...
En somme, la saison 4 de 24, je la regarderai. Celle d'Alias, c'est pas sûr...

Bref, dans ce season finale, il y a de bonnes choses, mêlées à des incohérences assez bizarres...
- Je regretterai Saunders, quelle idée de le tuer, ils sont cons, il était over charismatique (Et puis RRrrr aussi)...
- La chochotte que je suis s'est cachée dans ses mains lorsque Jack a coupé la main de Chase (En même temps, c'est bien fait : BOULET.)

Mais l'un dans l'autre, j'en arrive à me demander : Euuh... Tout ça pour ça ? Parce que c'est bien beau, mais le final en lui-même n'est pas exceptionnel Enfin, le scénario est pas mauvais, mais comme vous l'avez dit, Rienélié, et c'est très décevant pour 24...
Par contre, l'histoire de Palmer ouvre une belle et grande porte pour la saison 4 : nouveau président, nouvelle façon de gouverner... Avec un peu de bol, ils vont nous mettre un Républicain, ça va être marrant

Oh, et je me contrefous de l'absence de cliffhanger tant la scène où Jack pleure est magnifique (Et Kiefer excelle.)

[Stratego]

3.24 - *Pouf*
Je pensais que rien ne pourrait me faire regretter la nullité profonde de cette saison, et pourtant cette unique scène finale à reussi.

Depuis la premiere bande annonce et que j'ai su que cette saison aller traiter une menace bacteriologique j'avais de gros doutes, doutes rapidement estompés par l'entousiathme de ... Ju
Puis le fameux épisode 3.02 est arrivé et là mon instinct ne m'a pas trompé, contrairement a ce qu'on a voulu me faire croire par la suite :

3.02 - 2pm to 3pm

Je vais faire une petite liste pour aller vite :
- RIDICULE
- AFFLIGEANT
- SHIPPERIGNOBLE
- NUL
- AGNES BRUCKNER EN BIKINI
- MERDIQUE
- ALIAS-LIKE
- DEBILE
- joli gunfight parfaitement inutile très bien chorégraphié

Je souhaite à tout ceux qui le peuvent, de terminer la série sur le final de la saison 2, avec les tout grands ouverts plein de frissons beats. Moi j'en ai déjà trop vu ...

PS : Agnes, j'te kiffe plus que Ju

Conundrum était parti en croisade un moment aux cotés de Phil (mais heureusement pas avec les memes arguments) sur l'idée que cette saison aller traiter un sujet interressant : Amour/Famille et Travail

Oui le thème est bon, mais je le repète, pas traité de cette façon, et pas après une saison 2 tel que celle là. Le final me donne raison puisqu'il y a bien un lancement de cette thématique au debut de la saison et hormis cette cloture pathetique (Sherry morte, Julia morte, Chase abandonne, etc) ce n'était pas une thematique assez forte ou assez exploitable dans une série de ce genre. A vrai dire ça aurait pu marcher en fil rouge, de facon subtil, mais même là ça a été abandonné. Et puis c'est bien gentil de vouloir traiter de ça en fil rouge, encore faut il avoir une intrigue principale qui se tienne pour que le fil rouge puisse se poser quelque part.

Cette saison est un exemple effarant d'incompétences scenaristiques en tout genre, de problèmes de production, de realisation en dent de scie selon chaque épisode. Même la musique se casse la gueule sur la fin de la saison, c'est dire.

Une des causes (à mon avis), un syndrome de sortie de classe à la fin de la saison 2, et une saison 3 absolument pas preparée (ne serait-ce que dans les grandes lignes, et pas seulement la morale) par avance.

24 n'est pas une série redirigeable, le plan de la saison doit être imperturbable. Déjà dans la saison 1 une redirection avait failli tout faire s'ecrouler alors que les 12 premiers épisodes avaient été planifiée, et probablement les suivants par la suite.

Les producteurs et scenaristes ont voulu jouer au plus malin avec une histoire d'infiltration qui ne mène a rien, pour la beauté de se payer la tête du telespectateur. Ils ont oublié d'ecrire une histoire avant d'en preparer les retournements.

Bref, un beau gachis.

PS : je me ferais un montage de la scène finale de Jack dans le 3.24 et je mettrais ça a la place des retrouvailles Kim/Jack dans le 2.24 ...

[Mr KB]

Mouais... un peu mou du genou pour un season finale.

L'excellente scène de l'école rattrape un épisode qui est loin d'être à la hauteur du 124 ou 224.
L'épisode fait à peine 41 minutes, si c'est pour en plus nous sucrer du temps en nous montrant des scènes où Kim et son papa se répètent qu'ils s'aiment, la Miss Ortega qui pleure (inutile de s'attarder là-dessus) ou encore Tony qui embrasse sa femme comme un militaire au stade ultime de la frustration...

La scène où Wayne avoue tout à son frangin est pas mal, même si le jeu d'acteur des deux rend la chose un peu bizarre. Faut dire qu'on a pas l'habitude de voir David ou Wayne pleurer, se lamenter, s'effondrer.

Depuis la scène du métro où l'autre bonhomme s'échappe jusqu'à la mise du virus dans le frigo : respect. C'est excellent.
Pour le coup de la main de Chase, j'y avais pensé dès le début. Je suis une brute, je sais. Le jeu de regard entre Jack qui regarde la hache, Chase qui regarde ce que Jack vient de regarder, Chase qui le pousse et Jack qui hésite à le faire, est très bien. Par contre, je pensais que Chase allait lui régler son compte à l'autre loqueteux. Peut-être qu'une main lui a fait défaut. Le "I'm not going anywhere without you." pacifie définitivement la situation professionnelle et personnelle entre Chase et Jack. Sans oublier la séquence des fils à couper. "I don't have a green wire." avec la musique de fond qui fait monter la tension.

Le coup où la Miss Ortega canarde le Saunders est pas mal, même si on s'y attendait un peu.

La discussion (entre amis) entre Jack et David est vraiment plaisante. On sent tout le respect qu'il y a entre les deux bonhommes.

A quoi bon finir sur un cliffhanger qui n'a pas aucun lien avec la suite. Le cliffhanger de cette saison nous prend à contre-pied. Il est surprenant, peut paraître décevant à la 1re approche mais au final il est intéressant. Ca humanise un peu l'homme à La Vessie d'Acier Inoxydable. Le Jack est à bout de nerfs, il craque. Il a dû tiré sur son boss, coupé la main de son partenaire (ce même partenaire qui fait le bon choix en se retirant, ce qu'il n'a pas fait), et entend "son" Président se retirer, que son assos (Gael) est mort infecté et que l'autre assos (Tony) va en prison.

Finalement, rien est lié. Le Chase, il se retire des Field Ops (comme Jack s'était retiré de la CTU à la fin de la saison 1), le Palmer ne se représentera pas, le Tony va en zonzon, Nina, Sherry, Chappelle ont clamsé... C'est clairement un nouveau virage.
Avec un peu de chance, on aura encore droit à du Kim et à plus de Chloe. Par contre, je vois mal du 24 sans David Palmer et Tony Almeida, sans oublier Sherry et Nina même pour ces deux dernières, leur perso était devenu redondant.

7/10.

[Mr KB]

Ca sent saison 4 sans palmer ni jack, ca serait pas trop mal et ca renouvelerait le genre.

Source:
http://tv.zap2it.com/tveditorial/tve_main/1,1002,271|88389|1|,00.html

T'es gentil l'ami de pas balancer des infos saison 4 sur un topic saison 3 où le dernier épisode vient à peine d'être diffusé.

[Tonio]

3x24

Bon, en fait je suis assez content du fait que rienélié. Ca m'aurait fait mal d'avoir une conclusion de la mort qui tue sur une saison de la mort qui pue.

Sinon...Tony en prison, Saunders Sherry morte, plus de branlette pour Chase...non mais n'imp!

Palmer qui ne se représente pas, j'ai bien aimé.

Le reste...

[cicéron]

3.24: Tout le monde n'a pas la (mal)chance d'avoir des scénaristes patriotiques

Deux impressions horribles à la sortie de cet épisode:
- le toutélié n'est pas une réalité, mais un camouflet scénaristique, une fausse bonne idée bouche-trou pour fissures, sauf que rien n'empêche l'effrondrement implacable de la saison 3.
-24 saison 3 vient de loin, trop loin, elle a été développée pour que jusqu'à ce qu'à la fin toutes les hypothèses s'annulent pour laisser place à un nouveau départ. Etait-ce le projet initial? Bien sûr que non, 3.24 est un épisode-armistice, il ferme les vannes qu'il n'a pas su canaliser, essaie de faire (et se faire) oublier les précédents et se contente de laisser le champ libre pour la redistribution des cartes.

L'épisode en lui-même, finale ou non, est non seulement d'une molle inconsistance mais il illustre les problèmes inhérents à la saison.

Dès le début, l'épisode entérine l'horizon dramatiquement soapesque de la série: histoire de nuancer la bêtise de Tony, on crée un personnage-joker (Gael's wife) qui atteste du même défaut en pire, on élimine ainsi la dernière trace d'un toutélié insoluble, Saunders, l'épisode aura ainsi le temps de se concentrer uniquement sur son double aux petis pieds, Rabens, qui évidemment sera bien plus facile à maîtriser, et de ne pas s'embarrasser de l'accumulation d'invraisemblances, bagage trop pesant pour être assumé jusqu'au bout. Avec la femme de Gael, Surnow & Loceff dépassent en grotesque la déjà anthologique scène du double-suicide de l'épisode précédent et mettent à jour un des pires défauts de l'équipe: l'introduction d'un personnage est le motif idéal pour donner l'illusion d'une cohésion, sauf qu'à la place de personnages, on a affaire plutôt à des poupées maltraitées ou dorlotés avec délectation. Dès qu'il ne sert plus rien, on 1°/ l'élimine, 2°/ l'arrête 3°/ on en fait un martyr, un patriote tire-larmes de crocodile. C'est vraiment les scénaristes CONTRE les personnages, parce que leur existence même implique une rigueur indispensable et malheureusement absente, c'en est devenu ridicule.

La première scène entre Palmer et Wayne en est un bon exemple. Il y a vraiment une énorme disproportion dans la qualité de jeu respective de D.B. Woodside et de Dennis Haysbert. Le premier a beau avoir un rôle débile, cette scéne met en avantage la création dramatique et le talent de l'acteur. Or, en face, nous avons un acteur qui en a vraisemblablement marre d'être traité comme un pantin incohérent et qui n'a plus lair de vouloir s'investir dans la série. Il faut voir comment il prend le visage de D.B en laissant sa réplique "They're both dead?" qu'il ne cherche même pas à s'approprier (son regard à ce moment entre paresse, froideur et je-m'en-foutisme) et qui lui semble, à raison, être un pathétique prétexte pour combler dix secondes de texte :c'est toujours ça de pris pour remplir le vide intersidéral.

Ah, zut, ont-ils dû se dire les scénaristes quand ils ont réalisé qu'il fallait au moins justifier la présence d'un des nouveaux boulets, Adam, Chloe... Non, Gros Pif permettra de toutélier avec le roman des Bauer. Mais ce n'est pas tout: Gros Pif devient in fine un symbole du revival de la trinité Travail-Famille-Patrie ("I'll still defend my country and take care of the people i love"), qui va jusqu'à se faire amputer l'avant-bras (cela dit, vu les facultés de récupération de cet american hero, ça aurait pu être le bras entier que ça ne m'aurait rien fait). N'en versez plus! On sait qu'on est chez Murdoch, mais quand même, il y a une logique effrayante dans la conclusion: Jack, Chase et tous les autres ont souffert MAIS ils ont sauvé leur patrie, et tous les moyens sont bons pour arriver à cette fin. Discours pile-poil en ces temps de troubles diplomatiques ...

Il faut aussi signaler la résolution de l'histoire du virus, qui atteint des sommets de comique involontaire. Très sérieusement, on peut voir une métaphore limpide de la condition de la saison 3: une fois maîtrisé, Jack s'empare de l'objet et cherche à s'en débarrasser comme un plat brûlant (le toutélié, ou l'intégrité artistique des saisons 1&2, ce mets si appétissant qu'on a pas pu s'empêcher de le servir même s'il est pas prêt à l'être), aux 20 dernières secondes, Jack ouvre une porte et rentre dans une pièce qui COMME PAR HASARD contient un frigo, et la menace se termine dans une grosse flatulence (le teaser de la saison 3 avec l'attaque de Palmer? Rien qu'une histoire de mauavaise digestion de la saison 2). Ca c'était purement jouissif !!

Les mauvais tics de réal pullulent dès les premières minutes, avec comme d'ab des coquetteries sonores monstrueuses (le plan où Gael's wife regarde l'écran de contrôle, celui sur la photo de Rabens, le même dans le métro). Il y a deux plans pré-timer qui m'ont sincèrement alarmé: le premier est quand Jack regarde dans le rétroviseur, l'autre quand à l'école, la caméra tournicotitourbillonne autour du même comme dans un mauvais film d'étudiant en DV. Ces deux plans sont ahurissants car ils indiquent à quel point les moments de tension indispensables au finale sont éludés au profit d'une auto-mise en scène de l'aveuglement total dans laquelle cette saison s'est fourvoyée. Les scènes pré-timer sont censées être les cimes de climax, elles trahissent une inconsistance irrécupérable que seul peut amoindrir le "last action hero" Bauer.

La scène entre Palmer-Bauer est assez juste pour être une fin légitime, mais il FAUT cette séquence où Kief' pleure pour qu'une part de l'énorme responsabilité de l'équipe de "24" soit rachetée. Mea culpa, mais ultime faute de goût: Day 4 a intérêt à vraiment partir de zéro et à revenir aux sources, celle de l'expérimentation, plutôt que de s'aligner sur la médiocrité standardisée de la variation autour du soap.

[joma]

Ca humanise un peu l'homme à La Vessie d'Acier Inoxydable. Le Jack est à bout de nerfs, il craque. Il a dû tiré sur son boss, coupé la main de son partenaire (ce même partenaire qui fait le bon choix en se retirant, ce qu'il n'a pas fait), et entend "son" Président se retirer, que son assos (Gael) est mort infecté et que l'autre assos (Tony) va en prison.

C'est vrais que quand on lit ça, c'est pas simplement "l'homme à La Vessie d'Acier" mais presque l'homme d'acier... Manquait plus qu'il ait passé la saison en fauteuil pour que ce soit complet.

Plus sérieusement avec cet énumération, on a bien sentit la surenchère de cette année, ce qui me fait dire la forme a été privilégier par rapport au fond, et que les intrigues n'était en fait là que pour permettre aux perso de clamsés ou être en situation difficile.
Comme quoi, suivre le shéma des intrigues de Kim de l'an dernier (toujours plus) n'était vraiment pas une bonne idée.

[Snape]

La première scène entre Palmer et Wayne en est un bon exemple. Il y a vraiment une énorme disproportion dans la qualité de jeu respective de D.B. Woodside et de Dennis Haysbert. Le premier a beau avoir un rôle débile, cette scéne met en avantage la création dramatique et le talent de l'acteur. Or, en face, nous avons un acteur qui en a vraisemblablement marre d'être traité comme un pantin incohérent et qui n'a plus lair de vouloir s'investir dans la série. Il faut voir comment il prend le visage de D.B en laissant sa réplique "They're both dead?" qu'il ne cherche même pas à s'approprier (son regard à ce moment entre paresse, froideur et je-m'en-foutisme) et qui lui semble, à raison, être un pathétique prétexte pour combler dix secondes de texte :c'est toujours ça de pris pour remplir le vide intersidéral.

A t-on vu la même scène?
Dennis Haysbert est dans cette scène impeccable, tout comme DB... Personne ne peut prétendre jouer cette scène avec une telle justesse, ça m'irrite qu'on critique un acteur comme ça qui pour le coup, est remarquable. Un regard "froid" comme ça, j'en vois pas souvent! Je veux bien admettre que sa storyline soit nettement moins passionnante que les autres saisons, mais lui n'a pas changé, et mérite un peu de respect. Mais ça, apparemment, certains ne connaissent pas.

Jack, Chase et tous les autres ont souffert MAIS ils ont sauvé leur patrie, et tous les moyens sont bons pour arriver à cette fin. Discours pile-poil en ces temps de troubles diplomatiques ...

Saison 2: Palmer refuse d'attaquer un pays sans preuves, alors que Bush, lui, se prive pas.
Saison 3: Saunders évoque le fait que les USA méritent tout ce qu'il leur arrive, parce qu'ils ont semé la pagaille un peu partout.

Bah oui, 24 est définitivement CONTRE le gouvernement actuel, alors c'est peut être politiquement correct, mais patriote, non, et compatissant avec le gouvernement Bush, non plus.

Il faut aussi signaler la résolution de l'histoire du virus, qui atteint des sommets de comique involontaire. Très sérieusement, on peut voir une métaphore limpide de la condition de la saison 3: une fois maîtrisé, Jack s'empare de l'objet et cherche à s'en débarrasser comme un plat brûlant (le toutélié, ou l'intégrité artistique des saisons 1&2, ce mets si appétissant qu'on a pas pu s'empêcher de le servir même s'il est pas prêt à l'être), aux 20 dernières secondes, Jack ouvre une porte et rentre dans une pièce qui COMME PAR HASARD contient un frigo, et la menace se termine dans une grosse flatulence

Comme par hasard? Non. Jack rentre dans cette pièce, et s'arrête devant ce frigo 10 minutes avant dans l'épisode.

Il y a deux plans pré-timer qui m'ont sincèrement alarmé: le premier est quand Jack regarde dans le rétroviseur, l'autre quand à l'école, la caméra tournicotitourbillonne autour du même comme dans un mauvais film d'étudiant en DV.

Ecoute, on va te laisser un caméscope numérique, et puisqu'apparemment c'est possible, tu vas nous faire un plan bien meilleur, qu'on enverra à la FOX, pour mettre sur les DVD Trêve de plaisanterie, la réal' est impec', et ce plan est réussi, enfin en tout cas je vois pas ce qu'on peut lui reprocher, on comprend juste que la situation à l'intérieur de l'école est délicate, et que Jack est un peu sous pression. Un twist à chaque scène "pré timer" comme tu dis, c'est n'imp', comme un cliffhanger de fin de saison (surtout après celui de l'année dernière). Alors de temps en temps, il faut accepter d'avoir un plan classique

[ju]

A t-on vu la même scène?
Dennis Haysbert est dans cette scène impeccable, tout comme DB...

Là je suis d'accord avec cicéron.
Database est très bon, mais Haysbert....
C'est ce que je voulais dire dans mon premier message par (et j'adore me quoter ) :

sur un Dennis Haysbert vraiment fatigué et qui n'aura servi à rien de l'année,

Ouais, franchement, quand il prend la tête du frangin dans ses mains, ou quand il a un geste avec son bras assez comique en s'énervant, ça m'a fait un peu de la peine pour lui...

[cicéron]

Jack, Chase et tous les autres ont souffert MAIS ils ont sauvé leur patrie, et tous les moyens sont bons pour arriver à cette fin. Discours pile-poil en ces temps de troubles diplomatiques ...

Saison 2: Palmer refuse d'attaquer un pays sans preuves, alors que Bush, lui, se prive pas.
Saison 3: Saunders évoque le fait que les USA méritent tout ce qu'il leur arrive, parce qu'ils ont semé la pagaille un peu partout.

Bah oui, 24 est définitivement CONTRE le gouvernement actuel, alors c'est peut être politiquement correct, mais patriote, non, et compatissant avec le gouvernement Bush, non plus.

Eh ben non, c'est tout le contraire, parce que si c'était le cas, il n'y aurait pas le cas de Tony "qui a mis en péril son pays à cause de ses problèmes personnels" et on enfonce le clou avec mme Gael, alors que Chase et Chappelle sont de vrais héros car ils n'hésitent pas à offrir littéralement leur corps à la nation. Je vois ça comme une propagande subliminale, une pub pour le recrutement, c'est mon problème, évidemment.

Par contre, croire que "24 est définitivement CONTRE le gouvernement actuel" c'est à mon avis un p'tit peu naïf, les créateurs n'ont jamais caché que 24 est une série républicaine: les saisons 1 & 2 sont de gauche parce que les temps le demandaient mais la saison 3 est définitivement à droite.

Après, en ce qui concerne les plans pré-timers, je t'assure que je ne finirais jamais un plan sur un mec regardant un rétroviseur (alors que le poursuivi est devant) ni en tournant autour d'un acteur comme sur un manège, enfin, disons plutôt que pour moi, dans un finale, TOUS les plans doivent répondre à une nécessité dramatique incontestable, ce qui est loin d'être ici. Ces plans traduisent un manque de chair et d'inspiration à mes yeux, c'est mon probllème, évidemment.

Le truc, c'est pas de savoir si je ferais mieux à leur place mais si les éléments du récit sont intéressants et s'ils nécessitent d'être montrés. Et franchement, des plans comme ça pendant un finale, c'est je trouve confondant.

Après, c'est une question de goût et de plaisir esthétique, alors on va pas se crêper le chignon !

[Mr KB]

A t-on vu la même scène?
Dennis Haysbert est dans cette scène impeccable, tout comme DB...

Là je suis d'accord avec cicéron.
Database est très bon, mais Haysbert...

I agree, too. Mais c'est vrai que voir Haysbert avoir ce genre de réaction est rare, ça fausse peut-être légèrement notre jugement.

[Eclair]

les créateurs n'ont jamais caché que 24 est une série républicaine: les saisons 1 & 2 sont de gauche parce que les temps le demandaient mais la saison 3 est définitivement à droite.

je ne vais pas argumenter sur la série, je tenais juste à réagir sur le terme droite-gauche ô combien malapproprié au pays du libéralisme tout puissant ! Si on veut oser une comparaison avec notre balance politique, on peut dire sans trop se tromper que les deux partis sont des libéraux de droite. Le libéralisme démocrate n'exclut pas des préoccupations sociétales qui sont de plus à mille lieues de celles du "parti faussement dénommé progressiste" en France.
Voilà, désolé d'embêter tout le monde avec ça, je le ferais plus, promis