Les problèmes de la fiction française
Oui la news de Tonks est orientée.
Dans le bon sens.
Donner une identité à ce que l'on filme n'est pas qu'une question de moyens. C'est avant tout une question d'imagination et de volonté. En France non contents d'avoir un grain immonde et un travail des éclairages qui se limite à tourner en plein dans la lumière du soleil, on a en plus décidé de faire de cette médiocrité visuelle un procédé canonique avec des "Plus Belle La Vie" et autres horreurs filmées via des camescopes bon marché. Alors les réalisateurs français, incompétents notoires je sais pas, mais souvent fainéants chroniques qui voudraient surtout pas travailler une heure de trop. On pourra invoquer le budget confortable aux USA comme excuse tant que l'on voudra, leur force elle est également ailleurs : si tu es scénariste ou réalisateur sur une série aux USA, tu travailles le jour, la nuit, tu ne dors pas tant que ton épisode n'est pas terminé. Tu fais des conférences inter-scénaristes à 3h00 du matin et tu cherches des lieux pour le tournage à l'aube. Lorsque l'on produit pour l'audiovisuel, les 35 heures ça ne marche pas. Et tant que la plupart des réalisateurs français se satisferont de leur statut de pépère peu concerné plutôt que de mettre les mains dans la boue, alors les séries télévisées made in France seront hideuses, ce qui est toujours le cas actuellement en dépit de certains euphémismes.
Dans le bon sens.
Donner une identité à ce que l'on filme n'est pas qu'une question de moyens. C'est avant tout une question d'imagination et de volonté. En France non contents d'avoir un grain immonde et un travail des éclairages qui se limite à tourner en plein dans la lumière du soleil, on a en plus décidé de faire de cette médiocrité visuelle un procédé canonique avec des "Plus Belle La Vie" et autres horreurs filmées via des camescopes bon marché. Alors les réalisateurs français, incompétents notoires je sais pas, mais souvent fainéants chroniques qui voudraient surtout pas travailler une heure de trop. On pourra invoquer le budget confortable aux USA comme excuse tant que l'on voudra, leur force elle est également ailleurs : si tu es scénariste ou réalisateur sur une série aux USA, tu travailles le jour, la nuit, tu ne dors pas tant que ton épisode n'est pas terminé. Tu fais des conférences inter-scénaristes à 3h00 du matin et tu cherches des lieux pour le tournage à l'aube. Lorsque l'on produit pour l'audiovisuel, les 35 heures ça ne marche pas. Et tant que la plupart des réalisateurs français se satisferont de leur statut de pépère peu concerné plutôt que de mettre les mains dans la boue, alors les séries télévisées made in France seront hideuses, ce qui est toujours le cas actuellement en dépit de certains euphémismes.
Bref, des actrices tellement mauvaises que même le cinéma français n'en veut pas! (Pourtant lorsqu'on voit la qualité de jeux d'un Julien Boisselier, on se dit qu'ils sont pas trop exigeant!)rik spoutnik a écrit :Je suis d'accord avec les défauts énumérés mais grâce au fictions francaises, on peut voir à l'oeuvre Claire Keim, Ingrid Chauvin, Natacha Amal etc, etc,
<B>:smile7: </B>
<B>Dog-Zone, les puces, sur mon blog:</B>www.20six.fr/le-mad-dog
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Désolé de revenir dessus, mais étant la lliste des projets retenus par le fonds d'aide à l'innovation audiovisuelle du CNC a été remise à jour. Pour l'anecdote, j'en ai lu des exemples à une personne au téléphone, qui ne pouvait plus s'arrêter de rire. Re-désolé.
Florilège :
Ahès, l'île oubliée
Résumé : 2016. Un virus ravage l’Europe. Et si l’homme était une espèce en voie d’extinction ? Dans cette lutte pour la survie, l’espoir du continent se réfugie sur une île longtemps oubliée : AHES. Selon les scientifiques, ce bout de terre perdu dans l’Atlantique nord pourrait devenir l’arche de Noé du 21ème siècle. Mais c’est sans compter sur les Ahèsiens, qui vivent en vase clos depuis trois siècles, et craignent le continent…Comme la peste.
Les Mohébaa
Résumé : Attentat dans un palace Parisien. Plus de 300 morts. En voulant redonner une identité aux corps déchiquetés, une jeune biologiste découvre que la plupart d’entre eux possèdent un groupe sanguin rarissime. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Qui a voulu les faire disparaître ? Un ex- policier et la jeune biologiste, en tentant de protéger deux enfants, seuls rescapés, avec un vieil homme, de l’attentat, vont trouver la réponse à ces questions au cours de six épisodes de cette série.
Le Monde de Malcom... euh... d’Eliott
Résumé : Le monde d'Eliott " met en scène les aventures d'une famille un peu déjantée dont le petit garçon, Eliott, 9 ans, est un surdoué.
Narrateur impitoyable, à la fois naïf et pertinent, il est notre guide dans cette série feuilletonnante où se croisent l'univers du cirque, les contes pour enfants, le Big Bang, et même la DST - mais où la famille, hétérogène mais soudée, sort toujours plus ou moins triomphante.
Le projet Emeth
Résumé : 2060. LASZLO ESKINE, psychanalyste, est contacté pour travailler sur une mission ultra - secrète. Il s’agit de décrypter le cerveau de l’un des plus grands scientifiques de la planète, téléchargé sur un ordinateur, afin de retrouver les données du projet EMETH. Ce projet - s’il aboutit- abolirait l’humanité en tant que telle, pour créer un genre…post -humain. LASZLO accepte la mission et se lance dans la première psychanalyse jamais tentée sur un ordinateur.
(celui-ci m'a provoqué un fou rire, allez savoir pourquoi)
Sirté-Baja
Résumé : Les faits divers emplissent les journaux et les conversations. Et pourtant : qui a déjà été le témoin d’un fait divers ? Personne. Et c’est bien normal. Les faits divers naissent tous dans le village de Sirté-Baja et, par chance, vous n’y habitez pas. Car si on entre à Sirté-Baja par le bus du matin, on n’en ressort pas avec celui du soir. Seule perspective : devenir la matière première d’articles pour papiers trop gras.
C’est ce qu’Arthur, quarantenaire, médecin, va redécouvrir lorsque, revenu au village après une longue absence pour voir sa famille, il se trouve propulsé vingt-sept ans en arrière, au temps où, enfant, il devait affronter le tempérament de son père et la folie meurtrière du village. Pour s’en sortir, Arthur va devoir revivre son passé et affronter ses démons.
Pendant ce temps, Mariamou, sa petite amie, policière de vingt-neuf ans, en lutte contre la bêtise des hommes et la rigidité de l’administration, enquête sur la disparition de son amant disparu. Les recherches s’annoncent difficiles : la trace d’Arthur dans le présent s’efface, à mesure qu’il s’enfonce dans le passé…
(euh... c'est normal si on comprend pas grand chose, voire rien)
Terra Nova
En 3001, l’humanité se divise en deux catégories : les Troniques et les Organiques.Les Troniques vivent à bord d’une gigantesque station orbitale- Terra Nova- entourés de leurs roboserviteurs dont ils dépendent entièrement ; les Organiques, technologiquement primitifs, vivent sur Terre et détestent les robots. Entre les deux parties, la guerre dure depuis cinq cents ans. Jusqu’à ce qu’entrent en scène les Galactiques, extraterrestres supérieurement évolués qui leur ordonnent de faire la paix, sous peine d’être éradiqués.
(avec des pyjamas fluos j'espère...)
J'pourrais continuer encore un peu comme ça, mais bon, tout n'est pas non plus du même accabit. C'est juste que les exemples ci-dessus sont si HENAURMES qu'ils décrédibilisent les autres, leur volent la vedette. Et surtout, ils paraissent les un les autres impossibles à mettre sur pied. Franchement, dans le PAF actuel, quelle chaîne mettrait un kopek dans un des projets SF. On est présence de deux extrêmes j'ai l'impression. Voilà, c'est à la fois rigolo et déprimant.
Hoagie
Florilège :
Ahès, l'île oubliée
Résumé : 2016. Un virus ravage l’Europe. Et si l’homme était une espèce en voie d’extinction ? Dans cette lutte pour la survie, l’espoir du continent se réfugie sur une île longtemps oubliée : AHES. Selon les scientifiques, ce bout de terre perdu dans l’Atlantique nord pourrait devenir l’arche de Noé du 21ème siècle. Mais c’est sans compter sur les Ahèsiens, qui vivent en vase clos depuis trois siècles, et craignent le continent…Comme la peste.
Les Mohébaa
Résumé : Attentat dans un palace Parisien. Plus de 300 morts. En voulant redonner une identité aux corps déchiquetés, une jeune biologiste découvre que la plupart d’entre eux possèdent un groupe sanguin rarissime. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Qui a voulu les faire disparaître ? Un ex- policier et la jeune biologiste, en tentant de protéger deux enfants, seuls rescapés, avec un vieil homme, de l’attentat, vont trouver la réponse à ces questions au cours de six épisodes de cette série.
Le Monde de Malcom... euh... d’Eliott
Résumé : Le monde d'Eliott " met en scène les aventures d'une famille un peu déjantée dont le petit garçon, Eliott, 9 ans, est un surdoué.
Narrateur impitoyable, à la fois naïf et pertinent, il est notre guide dans cette série feuilletonnante où se croisent l'univers du cirque, les contes pour enfants, le Big Bang, et même la DST - mais où la famille, hétérogène mais soudée, sort toujours plus ou moins triomphante.
Le projet Emeth
Résumé : 2060. LASZLO ESKINE, psychanalyste, est contacté pour travailler sur une mission ultra - secrète. Il s’agit de décrypter le cerveau de l’un des plus grands scientifiques de la planète, téléchargé sur un ordinateur, afin de retrouver les données du projet EMETH. Ce projet - s’il aboutit- abolirait l’humanité en tant que telle, pour créer un genre…post -humain. LASZLO accepte la mission et se lance dans la première psychanalyse jamais tentée sur un ordinateur.
(celui-ci m'a provoqué un fou rire, allez savoir pourquoi)
Sirté-Baja
Résumé : Les faits divers emplissent les journaux et les conversations. Et pourtant : qui a déjà été le témoin d’un fait divers ? Personne. Et c’est bien normal. Les faits divers naissent tous dans le village de Sirté-Baja et, par chance, vous n’y habitez pas. Car si on entre à Sirté-Baja par le bus du matin, on n’en ressort pas avec celui du soir. Seule perspective : devenir la matière première d’articles pour papiers trop gras.
C’est ce qu’Arthur, quarantenaire, médecin, va redécouvrir lorsque, revenu au village après une longue absence pour voir sa famille, il se trouve propulsé vingt-sept ans en arrière, au temps où, enfant, il devait affronter le tempérament de son père et la folie meurtrière du village. Pour s’en sortir, Arthur va devoir revivre son passé et affronter ses démons.
Pendant ce temps, Mariamou, sa petite amie, policière de vingt-neuf ans, en lutte contre la bêtise des hommes et la rigidité de l’administration, enquête sur la disparition de son amant disparu. Les recherches s’annoncent difficiles : la trace d’Arthur dans le présent s’efface, à mesure qu’il s’enfonce dans le passé…
(euh... c'est normal si on comprend pas grand chose, voire rien)
Terra Nova
En 3001, l’humanité se divise en deux catégories : les Troniques et les Organiques.Les Troniques vivent à bord d’une gigantesque station orbitale- Terra Nova- entourés de leurs roboserviteurs dont ils dépendent entièrement ; les Organiques, technologiquement primitifs, vivent sur Terre et détestent les robots. Entre les deux parties, la guerre dure depuis cinq cents ans. Jusqu’à ce qu’entrent en scène les Galactiques, extraterrestres supérieurement évolués qui leur ordonnent de faire la paix, sous peine d’être éradiqués.
(avec des pyjamas fluos j'espère...)
J'pourrais continuer encore un peu comme ça, mais bon, tout n'est pas non plus du même accabit. C'est juste que les exemples ci-dessus sont si HENAURMES qu'ils décrédibilisent les autres, leur volent la vedette. Et surtout, ils paraissent les un les autres impossibles à mettre sur pied. Franchement, dans le PAF actuel, quelle chaîne mettrait un kopek dans un des projets SF. On est présence de deux extrêmes j'ai l'impression. Voilà, c'est à la fois rigolo et déprimant.
Hoagie
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Ezekiel Stone
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Toute ressemblance entre les Galactiques et les Suzerains de Childhood's End , de Arthur C.Clarke, n'est évidemment qu'une coincidence, n'est-ce pas ?Hoagie a écrit : Terra Nova
En 3001, l’humanité se divise en deux catégories : les Troniques et les Organiques.Les Troniques vivent à bord d’une gigantesque station orbitale- Terra Nova- entourés de leurs roboserviteurs dont ils dépendent entièrement ; les Organiques, technologiquement primitifs, vivent sur Terre et détestent les robots. Entre les deux parties, la guerre dure depuis cinq cents ans. Jusqu’à ce qu’entrent en scène les Galactiques, extraterrestres supérieurement évolués qui leur ordonnent de faire la paix, sous peine d’être éradiqués.
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Guigui le gentil
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Zmaster
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Bah, tout les synopsis ont une ressemblance avec des livres ou séries que l'on connaît... Vive l'originalité !Ezekiel Stone a écrit : Terra Nova
Toute ressemblance entre les Galactiques et les Suzerains de Childhood's End , de Arthur C.Clarke, n'est évidemment qu'une coincidence, n'est-ce pas ?
Cela ferait un bon dessin animé par contre.
Ahès, l'île oubliée : tiens, une histoire d'île, c'est vraiment revenu à la mode
Les Mohébaa : les 4400 revu et corrigé ?
(cela me fait penser aussi au 2 premiers épisodes de la saison 3 de MilleniuM mais bon, y'a mieux comme réfèrence
Le Monde de Malcom... euh... d’Eliott : tout est dans titre d'Hoagie
IdemGuigui le gentil a écrit :Pas facile de se faire des idées à partir de synopsis (même si il y en a qui semblent bien pourris d'entrée de jeu c'est vrai)... Imaginez ce que vous auriez dis il y a 10 ans du synopsis de BUFFY... Sirté-Baja me botterai bien si c'est bien tourné
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bubu
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Les comptes-rendus sont disponibles le site de la SACDSullivan a écrit :Le pays ou quasi chaque projet développé par les chaînes finit à l'antenne "pour pas gaspiller" s'interroge sur les séries américaines.
On y travaille beaucoup et on y fait, aussi, une sélection sévère qui laisse des tonnes de projets et même de pilotes tournés au bord de la route... mais qui augmente les chances que le produit à l'antenne soit de bonne qualité ! C'est en tout cas les conclusions répétitives de nombreux colloques organisés en France ces dernières années.
Notamment un récent de la SACD dont cet intéressant article de l'Humanité fait le bilan, où la Sodiété conviait Frank Spotnitz et Darren Star.
Et si on a un peu d'espoir, on se dit qu'à force, ça va finir par rentrer
Sullivan
Téléchargez le compte-rendu " La fiction TV britanique "
Téléchargez le compte-rendu " Les séries TV américaines "
C'est très intéressant et je me demande si une news sur le FilInfo ne serait pas la bienvenue.
Dernière modification par bubu le 02 août 2006 17:01, modifié 1 fois.
BuBu - Lyssa, ne crois rien de ce qui est raconté !
Lyssa - ah ? Tu n'es pas beau, intelligent, jaune, drôle et célibataire ?
Black_Widow : " je me suis endormie et j'ai bavé sur celui à côté de moi durant la séance! "
> Cinéma/Séries SF et Fantastique, sur Serialmaster
> Pour ne rien louper : La Sélection TV du FLT
Lyssa - ah ? Tu n'es pas beau, intelligent, jaune, drôle et célibataire ?
Black_Widow : " je me suis endormie et j'ai bavé sur celui à côté de moi durant la séance! "
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bubu
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Tiens, j'avais pas lu ça, docn désolé pour le retard.
Qui force tout le monde à travailler vite pour respecter les horaires et ne pas avoir à payer des heures supplémentaires à l'équipe technique et aux coémdiens ?
La prod.
Alors il existe également à la télé une pratique qui consiste à faire bosser les gens plus d'heures que prévues, sans les payer en conséquences (ou sans les pays tout court même).
D'une part, il y a beaucoup de gens dans le métier qui ne comptent pas leurs heures ; et sont souvent mal rétribués en retour, ce qui n'est pas le cas au USA pour ce que j'en sais.
Ensuite, comment demander à des gens de s'investir à font sur un produit de commande au scénario rebâché et sans intérêt ? Crois-tu que ceux qui travaillent sur des téléfilms merdiques ou sur Plus belle la Vie ont envie de faire des heures sup' ? Je ne sais pas, mais perso, je ferais le minimum vital. De toute façon, le spectateur lui il s'en fout.
Je veux bien qu'on tape sur les réa quand ils font n'importe quoi, mais ce n'est pas que leur faute. Des scénarii indigestes et un prod qui leur bourre le train, ça doit pas motiver des masses.
La base fondamentale du problème, c'est le début de la chaîne : les scénarii.
S'ils sont merdiques, ça sert à rien de se casser niveau réa.
Je crois que toi aussi tu es dans l'erreur. Tu charges le réalisateur pour des choses qui en sont pas de son ressort.amrith a écrit :Oui la news de Tonks est orientée.
Dans le bon sens.
(...)
Alors les réalisateurs français, incompétents notoires je sais pas, mais souvent fainéants chroniques qui voudraient surtout pas travailler une heure de trop.
(...)
Lorsque l'on produit pour l'audiovisuel, les 35 heures ça ne marche pas. Et tant que la plupart des réalisateurs français se satisferont de leur statut de pépère peu concerné plutôt que de mettre les mains dans la boue, alors les séries télévisées made in France seront hideuses, ce qui est toujours le cas actuellement en dépit de certains euphémismes.
Qui force tout le monde à travailler vite pour respecter les horaires et ne pas avoir à payer des heures supplémentaires à l'équipe technique et aux coémdiens ?
La prod.
Alors il existe également à la télé une pratique qui consiste à faire bosser les gens plus d'heures que prévues, sans les payer en conséquences (ou sans les pays tout court même).
J'ajouterais à cela deux choses.amrith a écrit :On pourra invoquer le budget confortable aux USA comme excuse tant que l'on voudra, leur force elle est également ailleurs : si tu es scénariste ou réalisateur sur une série aux USA, tu travailles le jour, la nuit, tu ne dors pas tant que ton épisode n'est pas terminé.
D'une part, il y a beaucoup de gens dans le métier qui ne comptent pas leurs heures ; et sont souvent mal rétribués en retour, ce qui n'est pas le cas au USA pour ce que j'en sais.
Ensuite, comment demander à des gens de s'investir à font sur un produit de commande au scénario rebâché et sans intérêt ? Crois-tu que ceux qui travaillent sur des téléfilms merdiques ou sur Plus belle la Vie ont envie de faire des heures sup' ? Je ne sais pas, mais perso, je ferais le minimum vital. De toute façon, le spectateur lui il s'en fout.
Je veux bien qu'on tape sur les réa quand ils font n'importe quoi, mais ce n'est pas que leur faute. Des scénarii indigestes et un prod qui leur bourre le train, ça doit pas motiver des masses.
La base fondamentale du problème, c'est le début de la chaîne : les scénarii.
S'ils sont merdiques, ça sert à rien de se casser niveau réa.
BuBu - Lyssa, ne crois rien de ce qui est raconté !
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Black_Widow : " je me suis endormie et j'ai bavé sur celui à côté de moi durant la séance! "
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Un travail rapide plus un autre travail rapide, plus un énième travail rapide, au final l'agrégat de travaux rapides est censé créer de l'expérience et donc de l'amélioration. Ca n'est pas le cas.bubu a écrit :Qui force tout le monde à travailler vite pour respecter les horaires et ne pas avoir à payer des heures supplémentaires à l'équipe technique et aux comédiens ?
N'exagérons rien non plus. En France tu touches des droits d'auteur à chaque diffusion, aux USA une fois ton script acheté il est acheté tu ne toucheras plus rien de ta vie. Faire des USA l'eldorado du scénariste et du réalisateur, alors que les mecs travaillent la nuit pour vendre un produit qui en définitive ne leur appartiendra plus, c'est enjoliver. Alors certes tu es mieux rémunéré aux USA, mais ce n'est ni la même quantité de travail à fournir, ni les mêmes audiences et par conséquent les mêmes enjeux, donc je n'y vois pas de traitement de faveur particulier.Des gens souvent mal rétribués en retour, ce qui n'est pas le cas aux USA pour ce que j'en sais.
Alors là c'est tout simple, si tu n'aimes pas le script tu t'abstiens de le porter à l'image. Ou tu fais de ton maximum pour faire croire que tu l'apprécies. Mais dans tous les cas tu fais pas une merde visuelle sous prétexte que la base de départ papier est également une merde, sinon tu laisses ta place. Des réalisateurs au chômage avec des idées ça ne doit pas manquer. C'est pas le problème du téléspectateur.Ensuite, comment demander à des gens de s'investir à font sur un produit de commande au scénario rebâché et sans intérêt ?
Accessoirement, tant que les réalisateurs/scénaristes français ne se seront pas organisés en lobby fort pour pousser les chaînes à accepter de vrais projets et non pas à aligner les crouilles pseudo-comico-sociales, forcément rien ne se produira. Il y a eu des tentatives dans ce sens, mais le fait est que beaucoup ne veulent surtout pas se mouiller et que ces tentatives s'en voient donc limitées.
Bien sûr que la base de tout ce sont les chaînes.
Mais si les employés de ces chaînes ne se bougent pas le train pour endiguer cette médiocrité qui le fera ?
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bubu
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Un travail baclé suivi d'un autre travail baclé pusi d'un autre, mais qui font de l'audience, ça fait de toi un type qui bosse vite et bien. Tu plais aux chaînes.Un travail rapide plus un autre travail rapide, plus un énième travail rapide, au final l'agrégat de travaux rapides est censé créer de l'expérience et donc de l'amélioration. Ca n'est pas le cas.
Et t'as aucune raison de te casser le tronc. Et à force de faire du travail baclé et médiocre, tu t'englues dans la facilité. Parce que t'es humain, que finalement, t'es payé pour faire ça et que tu vois pas pourquoi tu devrais essayer de lutter qu'on un système dont tu profites.
Caricature absolument pas réaliste.Alors là c'est tout simple, si tu n'aimes pas le script tu t'abstiens de le porter à l'image. Ou tu fais de ton maximum pour faire croire que tu l'apprécies. Mais dans tous les cas tu fais pas une merde visuelle sous prétexte que la base de départ papier est également une merde, sinon tu laisses ta place. Des réalisateurs au chômage avec des idées ça ne doit pas manquer. C'est pas le problème du téléspectateur.
La plupart des gens qui bossent pour la télé (réa, scénaristes, comédiens, techniciens) le font pour bouffer, pas par plaisir. Ce sont souvent des boulots alimentaires, en attendant mieux (càd le cinéma).
Sauf quand on te fait travailler à l'oeil ou en dehors du code du travail, comme cela arrive pour beaucoup de jeunes scénaristes. Dans l'audiovisuel, on a appris à contourner la loi depuis très longtemps.En France tu touches des droits d'auteur à chaque diffusion, aux USA une fois ton script acheté il est acheté tu ne toucheras plus rien de ta vie.
Après, il est sûr que les USA ne sont pas l'eldorado, c'est clair. Ils ont leurs problèmes à eux ; qui sont différents des nôtres.
Concernant les lobby et la non motivations des employés des chaînes.
D'une part, certains (càd ceux en places et qui vivent du système tel qu'il est) n'ont pas désir que cela change. Ils perdraient leurs privilèges.
D'autre part, comem tu le dis plus haut, y a des tas de gens qui attendent pour bosser. Tu veux t'opposer ? Tu vas te faire virer puis ruiner ta réputation (de sorte que tu n'ailles pas travailler ailleurs) et on prendra un petit jeune à ta place. Jeune qui sera tout heureux d'avoir du boulot et qui acceptera toutes les conditions. Et s'il devient à son tour gourmand, on el débarque.
Après effectivement, rien n'empêche les gens en place de faire leur maximum, de faire des trucs biens. Mais bon, quand t'as passé des années à faire des merdes, pas forcément évident de passer à autre chose...
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On est d'accord, ça n'est absolument pas réaliste.bubu a écrit :Caricature absolument pas réaliste.
Tout comme il n'est pas réaliste de penser que devant une image esthétiquement abjecte façon "Plus Belle La Vie", certains ici vont simplement hausser les épaules en se disant "Faut bien que le réalisateur mange". C'est très certainement vrai, mais en tant que spectateur, le spectateur attend d'un chef de tournage une réalisation qui soit réussie. C'est tout, le reste c'est pas ses oignons. Le fait que le gaillard ne soit pas motivé par le script ou menacé par le spectre du chômage en cas de désobéissance, c'est fort dommage... mais ça n'embellit pas le résultat final, qui est le sujet ici.
Que ce soit motif à exclusion que de râler contre les chaînes françaises pour un réalisateur ou un scénariste, c'est évident et ça montre toute la stupidité des décideurs en amont. Mais encore une fois, s'ils ne râlent pas eux, qui le fera à leur place ? S'ils attendent que le sens du vent change tout seul ou que le succès de CSI éclabousse leur quotidien, on est repartis pour vingt années de soupe. Evidemment chacun craint pour sa place et c'est tout à fait normal, mais la logique veut quand même que le changement soit impulsé par eux, sinon qui d'autre.
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bubu
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Effectivement le spectateur ne pense pas à la qualité de vie du réa, c'est clair.Tout comme il n'est pas réaliste de penser que devant une image esthétiquement abjecte façon "Plus Belle La Vie", certains ici vont simplement hausser les épaules en se disant "Faut bien que le réalisateur mange". C'est très certainement vrai, mais en tant que spectateur, le spectateur attend d'un chef de tournage une réalisation qui soit réussie.
Mais il se trouve que le spectateur moyen se moque un peu de la mise en scène. Voire beaucoup. Crois-tu que les spectateurs assidus de Plus belle la Vie se préoccupent d'avoir une belle lumière ?
Certains préfèrent même, à choisir, de la réalisation pépère à la Louis la Brocante plutôt que les essais de Section de Recherche (qui n'étaient pas si mal). Combien de fois n'ai-je pas entendu ou lu que certaines fictions étaient superbement mise en scènes, alors qu'elles étaient limites potables ?
dans un tout autre regsitre, combien de gens pourras-tu trouver qui apprécient le jeu de Francis Huster dans Zodiaque ?
C'est dramatique à dire, mais j'ai l'impression que le spectateur, à force de manger de la bouse, a appris à aimer ça.
La logique le voudrait en effet. Mais un mec comme Didier Albert le réa de Dolmen) est persuadé de son talent et tout le monde trouve qu'il fait du bon travail. Sa saga a explosé les audiences. Pourquoi changer ? Combien de gens ont trouvé que sa réa était merdique ?Evidemment chacun craint pour sa place et c'est tout à fait normal, mais la logique veut quand même que le changement soit impulsé par eux, sinon qui d'autre.
Ensuite, imaginons que TF1 prennen un jeune plein de talent et lui file Une Femme d'Honneur. Crois-tu sincèrement qu'elle va le laisser faire une réa à la The Shield (image à l'épaule, instable et vive) ou même à la The Inside (image très contrastée avec beaucoup d'effets de lumière) ?
Non parce que, d'une, le scénario ne s'y prête pas vraiment. Et surtout, cela risquerait de perturber le public cible, et de le faire fuir.
C'est un exemple grossier, certes, mais encore une fois, la qualité de la mise en scène n'est pas que la faute des réa (même s'ils ont leur part).
BuBu - Lyssa, ne crois rien de ce qui est raconté !
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tao of myself
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deux très bons comptes rendus que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce soir. c'est là que l'on voit qu'il y un monde entre la prod us et celle française. certes les usa ont des contraintes mais les scénaristes ont réussi à les contourner ou à en faire leurs alliées, là où en france on se contente pèpère de reproduire un moule. on a crée navarro et avec le moule navarro on a crée pleins de séries indentiques. un scénario denavarro, on change les noms il peut convenir à julie lescaut ou cordier. alors qu'un scénario de csi ne pourra jamais coller sur monk.Les comptes-rendus sont disponibles le site de la SACD
Téléchargez le compte-rendu " La fiction TV britanique "
Téléchargez le compte-rendu " Les séries TV américaines "
la raison financière est une fausse excuse car les anglais sont capables de faire de bonnes choses avec des budgets pas si honereux que ça. une série d'espionnage comme spooks est passionante et pourtant elle ne doit pas couter si cher que ça, les 3/4 se passent en studio.
Très intéressants comme compte-rendus.
Aux Etats-Unis on parle aux téléspectateurs comme à des adultes, en France on parle aux téléspectateurs comme à des enfants, sur un ton paternaliste, moralisateur, simpliste. Aux Etats-Unis on embauche des parfaits inconnus à partir du moment où leur script est bon, en France on embauche des gens bardés de diplômes et de récompenses mais qui font de la soupe. Aux Etats-Unis on demande leurs idées de scenarii aux téléphages, en France France 3 demande aux téléphages de leur raconter une anecdote autobiographique en cinq lignes. Aux Etats-Unis aucune thématique n'est impossible, en France une fiction policière avec un cocu mort par strangulation c'est le summum du hardcore. Après on critiquera la culture américaine comme étant puritaine, tandis que le pays où tout est formaté localement et censuré quand ça vient de l'extérieur, ben c'est ici.
Exact et ce monde s'appelle le respect.tao of myself a écrit :C'est là que l'on voit qu'il y un monde entre la prod us et celle française.
Aux Etats-Unis on parle aux téléspectateurs comme à des adultes, en France on parle aux téléspectateurs comme à des enfants, sur un ton paternaliste, moralisateur, simpliste. Aux Etats-Unis on embauche des parfaits inconnus à partir du moment où leur script est bon, en France on embauche des gens bardés de diplômes et de récompenses mais qui font de la soupe. Aux Etats-Unis on demande leurs idées de scenarii aux téléphages, en France France 3 demande aux téléphages de leur raconter une anecdote autobiographique en cinq lignes. Aux Etats-Unis aucune thématique n'est impossible, en France une fiction policière avec un cocu mort par strangulation c'est le summum du hardcore. Après on critiquera la culture américaine comme étant puritaine, tandis que le pays où tout est formaté localement et censuré quand ça vient de l'extérieur, ben c'est ici.
