Bon, ce qui va suivre est -- événement incroyable ! -- une proposition de séquencier pour l'épisode 5.
Je le poste avec 24 heures de retard sur mes prévisions les plus pessimistes parce que j'ai eu énormément de mal à caler certains éléments de l'épisode et à trouver des moyens d'exprimer des choses compliquées.
Tout ca pour dire: merci de considérer ce qui va suivre comme un matériel de travail qu'il est indispensable de discuter et d'améliorer.
Alors, qu'est-ce que c'est que cette histoire? Déjà, elle n'a rien à voir avec les deux histoires qui ont déjà été proposées pour cet épisode, l'une par Amrith dont je n'arrive même plus à me rappeller (c'est dire l'époque anté-dilluvienne ou cela a été fait), l'autre par Gib's.
J'ai travaillé avec certaines contraintes:
épisode centré sur Peter Watts,
pierre aportée à l'édifice de l'arc "Peter et le Groupe" qui court sur ce début de saison [ici Peter se rapproche du Groupe tout en se posant de grave problèmes: certains éléments semblent tout remettre en question. Son retour dans le Groupe se fera dans l'épisode 7].
J'avais conservé l'idée de faire des flash-backs. Mais en fait, ceux-ci n'ont cessé de diminuer au fur et à mesure du développement de l'histoire.
Ensuite il y avait des idées de Gib's qui me plaisaient bien, quand bien même j'aimais pas le synopsis proposé. Faire un "Luminary" pour Peter, revenir sur le trouble psychologique fondateur du drame du bébé, etc. J'ai essayé d'exploiter tout cela avec un point de vue intimiste. Je voulais faire un épisode tout en gros plans sur des visages silencieux, qui nécessiterait un score puissant, etc. Je voulais voir Peter plus touché qu'on ne l'avais jamais vu dans MM. J'avais aussi envie de le voir péter les plombs.
J'avais envie d'y synthétiser ce qu'il est, ce en quoi il croit, ses peurs, ses doutes, ses soutiens et ses espoirs. Tout cela est d'ailleurs un des point à améliorer. Quand on sait que nous avons prévu de tuer Peter Watts d'ici quelques épisodes, il convient de tout mettre et de faire de ce spécial Peter unique dans la série un véritable episode-testament.
A tout cela j'ai mélangé quelques envies personnelles, en particulier celle de travailler sur le thème de Legion. J'ai *beaucoup* de mal à ne pas introduire d'éléments fantastiques dans mes histoires (quelles qu'elles soient, alors sur une base comme MM, c'est pour moi mission impossible) mais j'ai fait mon possible pour les atténuer au maximum et entretenir la possibilité d'une double lecture sceptique de cette histoire, ce qui est indispensable pour ne pas en faire trop envahissante de l'Univers Millenniumesque, vu ce qu'il laisse entendre à sa conclusion.
Passé cette lénifiante introduction, place au séquencier...
> 8 h 50
Un homme arrive à son entreprise. Il dépose le journal qu’il vient d’acheter dans son bureau, passe rapidement en revue son courrier, puis ressort pour se diriger vers la machine à café. Il y rencontre un nouveau venu. Echanges de quelques banalités. L’homme a une attitude un peu étrange. A son retour dans son bureau il s’assoit dans son fauteuil et reste un moment les yeux dans le vague.
> 21 h 32, cette nuit là.
Le nouveau de la machine à café se gare devant chez lui. L’homme, garé de l’autre coté de la rue, dans l’obscurité, l’observe. Mais de son point de vue, son nouveau collègue à un autre visage - même s’il y a des points communs (cheveux blonds, yeux clairs...). L’homme sort de sa voiture et se dirige vers la maison du nouveau...
ACTE 1 >
> Suzanne McCarlton entre à l’intérieur d’une maison en raccrochant son portable. ‘‘Alors ?’’ demande Carol Finley, qui la suit. Suzanne répond qu’elle n’arrive toujours pas à joindre Frank. Suzanne et Finley rencontrent des agents de la police locale qui les conduisent jusqu’au salon - le lieu du crime. Le corps (nous ne faisons que l’apercevoir très brièvement) a été ramené en position fœtale. L’homme a été tué de quatre coups de couteau, l’un d’eux dans le cœur. L’inspecteur de la police locale les briefent sur les conditions du crime. Suzanne lui affirme qu’il est clair qu’ils ont affaire à un tueur en série qui n’en est pas à son premier meurtre. L’inspecteur leur dit qu’on a trouvé un jouet d’enfant près du corps, et qu’il y avait des traces de larmes sur la joue de la victime. Les larmes du meurtrier. Finley intervient. Elle indique à Suzanne que ce n’est pas Frank qu’elle devrait appeler, mais Peter.
Plan d’extérieur, nous sommes à l’intérieur de la maison du Nouveau vue dans le teaser.
> Finley débarque chez les Watts en début d’après midi. Peter est occupé à l’entretien de son jardin avec une de ses filles. Sans se retourne, il annonce à Finley que quoi qu’elle et Suzanne aient à lui dire, cela ne l’intéresse pas. Ne se laissant pas mettre dehors, Finley insiste et lui assure que ce qu’elle est venue lui dire, Peter souhaite l’entendre
> Peter entre sur les lieux du crime, suivi de peu par Suzanne. Il s’approche du corps et s’agenouille à ses cotés. Il soulève le drap qui recouvre la victime. Peter est filmé en contre-plongé, Suzanne debout non loin derrière lui. Son regard méthodique (mais qui semble ici plus affecté que d’habitude) passant le corps en revue.
Rapide scènes de flash-back par séquences très courtes où l’on découvre Peter agenouillé auprès d’autres victimes elles-aussi ramenées en position fœtale, Finley souvent non loin de là, à ses cotés.
Retour au présent où la caméra se rapproche jusqu’au très gros plan du visage d’un Peter consterné.
> Bureau de la police de la ville.
Suzanne entre, suivi d’un pas par Peter, le visage indéchiffrable, figé dans le mutisme. Suzanne frappe à la porte du bureau de l’Inspecteur, et entre en signal. Elle le salue et lui présente Peter.
Avec le contre-champ sur ce dernier, on passe à un...
> ...Flash-back, 10 ans plus tôt.
Finley présente Peter à un autre Inspecteur, en lui vantant les mérites de sa carrière au FBI. Elle lui explique qu’elle et Peter vont travailler ensemble à élucider ce cas avec les compétences de Millennium. Les victimes sont toutes proches les unes des autres physiquement - blondeur, peau pâle, yeux clairs. Sur presque chaque victime, qu’il recroqueville en position fœtale, le tueur a laissé des larmes.
La scène nous montre un Peter peu sur de lui, hésitant, et qui jette fréquemment des regards inquisiteurs vers Finley.
> Suzanne et l’Inspecteur interpellent Peter pour le ramener au présent. L’inspecteur leur apprend que la victime venait de trouver un nouvel emploi. La police locale procède à une enquête de routine auprès des autres employés.
> Un voisin vient frapper chez le tueur pour lui demander de le dépanner pour qu’il puisse finir de cuisiner le repas de ses enfants et les calmer. Il laisse échapper dans un sourire qu’il a de la chance de ne pas avoir à supporter la vie de famille. Le visage du tueur s’assombrit. Après qu’il ait donné au voisin ce qu’il voulait, il va s’asseoir dans un fauteuil. Il attrape une photo encadrée. Un joli portrait de famille : lui, sa femme et son fils, une jolie famille blonde...
ACTE 2 >
> Peter passe en revue les photos des lieux du dernier crime prises à l’arrivée de la police. Suzanne l’observe par l’embrasure de la porte. Il semble très affecté. Ce qui nous amène à :
> Flash-back
Finley retrouve Peter assis sur le perron d’un des lieux du crime, la tête dans les mains. Elle lui demande s’il va bien, et s’interroge à mots couverts sur son instabilité émotionnelle qui pourrait jeter le doute sur lui.
> Retour au présent.
Peter remarque Suzanne. Il pose les photos, referme le dossier, et tente de se recomposer une expression plus rassurante. Elle essaie de l’interroger sur son malaise apparent, mais il renvoi la conversation sur Suzanne. Il lui demande l’origine de ce qui semble être de l’invulnérabilité. Elle explique qu’elle s’est construite une carapace qui l’a mise à l’abris de l’empathie. Les vices du monde extérieur ne peuvent pas l’atteindre.
> Des Inspecteurs de la Police locale interrogent le tueur à son bureau. Il ne peut pas fournir d’alibi précis pour le soir du meurtre. Il déclare être parti assez tard du bureau et avoir traîné en voiture. Il semble un peu troublé. Quand les Inspecteurs repartent, il se lève pour les observer. Particulièrement l’un d’eux. Un homme aux cheveux blonds clairs.
> Suzanne et Peter font le point sur l’enquête, ce qu’il savent du tueur, le profil probable, les hypothèses émises à l’époque de la première série de meurtres... Ils s’interrogent également sur le jouet trouvé à proximité de chaque victime.
L’inspecteur vient leur faire le bilan des investigations de ses agents. Cela n’a pas été très concluant. Trois personnes n’ont pas d’alibi, mais personne qui ne corresponde au profil.
> Le soir, Peter est seul, assis au bout du lit de sa chambre d’hôtel. Il téléphone à Frank, mais raccroche avant de dire un mot...
> Des images subjectives du délire du tueur. Il voit une fois encore le même visage, le même homme qu’il s’évertue à tuer. Il s’approche, l’assomme.
Il s’agit de l’Inspecteur qui l’a interrogé un peu plus tôt. Il regarde le visage de sa victime (du moins, le visage qu’il imagine) et des larmes montent dans ses yeux. Il murmure un ‘‘je t’aime’’ avant de planter quatre coups de couteau dans le corps de l’homme, le dernier d’eux dans le cœur. Le tueur commence alors à pleurer réellement, en plaçant sa victime en position fœtale.
ACTE 3 >
> Fade in : L'image de Peter, agenouillé près de la victime repliée en position fœtale, Suzanne debout derrière lui. Nous sommes au petit matin et tout est sombre, le ciel est obscurci par de gros nuages noirs. La pluie tombe à grosses gouttes. L'eau roule sur la joue du cadavre, là où les larmes du tueur ont coulé au moment du meurtre. Les gouttes ruissellent sur Peter lui-même, prostré. Derrière, Suzanne s'impatiente. Elle finit par le forcer à le suivre à l'abris.
> Le tueur se réveille comme s'il sortait d'un cauchemar. Il n'est pas chez lui. Il est dehors. Seul, désorienté. Il ne comprend pas...
> Suzanne s'énerve quelque peu. Elle veut savoir, comprendre pourquoi Peter réagit ainsi aujourd'hui. IL lui répond que Finley a bien du lui dire. Mais non, Suzanne dit qu’elle lui a juste fait quelques mises en garde, mais rien de précis. Elle se demande si c'est parce que Peter n'arrive pas à comprendre le tueur.
Pete lui répond sur un ton morne et plat que c'est tout le contraire. Qu'il comprend ce qui anime le tueur et qu'il l'a probablement toujours compris. Cet homme tue des hommes semblables. L'âge moyen des victimes a augmenté du même nombre d'années écoulées depuis la dernière vague de meurtres... Cet homme tue son fils, encore et encore. Et c'est ce que Peter n'arrive pas à encaisser. En quelques mots, il révèle à Suzanne son traumatisme personnel...
Peter et Suzanne décident de suivre la seule piste qu'ils aient, et de reprendre les interrogatoires des employés qui n'avaient pas d'alibi le soir du premier meurtre.
> Peter et Suzanne arrivent aux locaux de l'entreprise. Ils apprennent qu'un des suspects ne s'est pas présenté au travail pour le moment. Ils obtiennent son nom et son adresse, et partent inspecter son domicile.
> Peter conduit. Suzanne est au téléphone avec l'Inspecteur. Il lui révèle le résultat de ses recherches préliminaires. L'homme avait un fils, décédé 15 ans avant. Cinq avant les tous premiers meurtres... Suzanne passe l'info à Peter qui pète un peu les plombs. Problèmes avec la voiture, quelques zigzags. Suzanne lui demande de s'arrêter et de la laisser conduire. Peter finit par se stopper sur le bas coté. "Je ne peux pas le croire. Je ne peux pas croire que nous en voyions la fin. Nous allons arrêter ce monstre. Je n'arrive pas à le croire. J'arrive pas à croire que cela soit si facile."
> Le tueur arrive chez lui. Il s'est repris, mais est toujours un peu désorienté. Il est suivi de près par la voiture de Peter et Suzanne, maintenant conduit par cette dernière. Peter jaillit du véhicule, tel un diable de sa boite, et saute littéralement sur le tueur. "Pourquoi est-ce que vous faites ça?!" demande-t-il en vain. Lorsqu'il comprend qu'il n'obtiendra pas de réponse ici et maintenant, il lâche le type. Une fois qu'il s'est assuré qu'il est maîtrisé, attaché, il s'éloigne et part attendre seul dans la voiture.
> Interrogatoire du tueur par Peter et Suzanne. Enfin, par Suzanne: Peter ne dit pas un mot, il se contente de planter un regard profond et coupant dans les yeux du type, qui lui-même jette de fréquents coups d’œils vers lui en répondant aux questions de Suzanne. Le tueur n'a pas d'alibi. Mais il déclare n'avoir en fait pas le moindre souvenir de ce qu'il a fait pendant ces heures. Pour lui, c'est le black-out total, s'il faut croire ce qu'il clame. Gros plan sur Peter, avec un travelling avant très lent, presque imperceptible, mais continu. On entend -- ou croit-on entendre? -- une sorte de cri excessivement strident, désagréable, profondément inhumain.
> Suzanne et Peter sortent de la salle. "Vous auriez pu m'être plus utile". Elle lui reproche son attitude, et s'interroge: "Est-ce que vous vous demandez s'il nous cache quelque chose, je veux dire... Quelque chose de plus que ce qui est évident?". Et Peter la laisse seule méditer sa réponse: "Non, je me demande s'il ne dit pas la vérité..."
Elle l’interpelle : ‘‘nous avons arrêté le tueur. Cette affaire est résolue, Peter.’’ Mais il ne l’écoute pas et continue de s’éloigner. En marchant, il sort son téléphone.
ACTE 4 >
> Aéroport de San Francisco (rassurez-moi, il y a un aéroport à San Francisco? ;o))
Peter, assis sur un banc, se lève pour accueillir Frank qui vient de descendre de son avion. Frank lui demande pourquoi il ne l’a pas appelé plus tôt. Peter lui répond que c’est une histoire personnelle qu’il devait conduire seul autant que possible.
> Domicile de l’ex-femme du tueur.
Frank et Peter viennent lui poser quelques questions. Elle raconte la mort de leur fils 15 ans plus tôt, et la séparation d’avec son maris qui en découla. La femme explique à Peter et à Frank que cet enfant est arrivé comme un miracle. Ils ont essayé avec acharnement d’avoir un enfant, tentant de nombreuses techniques médicales sans succès. Et puis un jour, la femme a été enceinte, sans que jamais ils comprennent vraiment comment cela avait été possible. ‘‘On nous a soudainement offert l’enfant que nous avait si longtemps refusé.’’ Frank a un flash étrange en regardant une photo de la famille réunie.
L’enfant est décédé suite à un accident sur une aire de jeu. Le maris a sombré peu à peu dans la paranoïa et s’est persuadé que son enfant avait en vérité été volé, qu’il vivait, élevé par d’autres. Il est parti un beau matin, la laissant seule, n’emportant avec lui strictement rien d’autre qu’une caisse de jouets de son fils.
>En sortant de la Maison, Peter demande à Frank de lui confirmer que son Don lui a fait voir quelque chose, ce que Frank se refuse à faire. Peter explique à Frank qu’il a de plus en plus l’impression que tout dans cette affaire est tourné vers lui. Qu’elle le concerne lui... Il se demande maintenant comment il a été mis sur cette affaire par le Groupe en 1988.
> Peter va voir Finley et lui demande pourquoi il a été choisit pour travailler avec elle sur ce cas, à l’époque. Elle lui révèle qu’elle croit se souvenir que c’était une erreur. Il y avait eu une inversion de nom, et de mauvaises instructions avaient été données. D’ailleurs, c’est parce qu’il n’aurait jamais du être sur cette affaire que le Groupe s’était montré indulgent et n’avait pas tenu rigueur de la faiblesse psychologique du candidat Peter Watts sur ce cas.
Frank attend Peter à la sortie de la salle. Il lui demande s’il a eu ses réponses. Peter lui dit qu’il n’y a qu’un seul moyen d’être fixé, et qu’ils repartent pour Baltimore.
> Gros plan sur la pierre tombale de l’enfant. Travelling arrière pour révéler Frank et Peter, debout, assistant à l’exhumation du cercueil de l’enfant. Peter lui confie ses doutes, sa Foi chancelante, aussi bien envers le Groupe qu’envers toute chose. La terreur qui l’habite quand il songe à sa famille, maintenant qu’il n’est plus convaincu que le Groupe saura les protéger des apocalypses. Il est interrompu par l’homme qui conduit le bulldozer : il a creusé très profondément maintenant, il n’y a pas de cercueil dans cette tombe.
> On vient chercher le tueur dans sa cellule. Le gardien est un homme jeune, brun. Il dit au tueur que des gens veulent le voir. Le tueur regarde le gardien fixement.
Frank et Peter interrogent l’homme. Un des jouets qu’il a laissé près d’une des victimes est posé sur la table. Ils lui disent qu’ils sont allé sur la tombe de son fils, celle où il a été enterré 15 ans plus tôt. Le tueur répond qu’ils se sont recueillis devant de la terre et une pierre. Rien d’autre. Pourtant, dit Frank, il y a eu un enterrement. Il devrait y avoir un cercueil, même vide. Frank accuse l’homme d’avoir lui-même déterré son fils. ‘‘Ce sont vos mains qui ont creusé cette terre, dit-il, même si ce n’était pas forcément celui qui m’écoute en ce moment qui les contrôlaient... Frank oriente la conversation sur le sujet du jouet, le fait dire qu’il s’agissait d’un jouet de son fils, et lui fait donc admettre qu’il est le tueur. A ce moment, Frank a un flash qui lui fait voir Legion, sur fond du cri strident entendu plus tôt.
Après ce moment, le tueur agit différemment, moins doux, plus violent, son corps laisse apparaître qu’il est dirigé par une autre personnalité. Il explique comment il préférait tuer son fils que de le laisser aimer d’autres parents, les usurpateurs qui le lui avaient volé.
> Peter et Frank sont en train de quitter la prison. Peter se confie sur ses sentiments. Que l’affaire se soit cette fois résolue si facilement alors qu’elle était restée irrésolue en 1988 le fait se demander si la force qui contrôle le tueur ne voulait pas qu’il soit arrêté. Frank répond à ces interrogations par un autre question : ‘‘Pourquoi ? Pourquoi cette force ferait-elle cela ?’’
Des cris et une agitation les arrêtent. Ils reviennent en arrière, entendent dire qu’un gardien est mort. Ils arrivent pour voir deux gardiens qui restent, catastrophés, sans bouger, à regarder par la vitre de la salle d’interrogatoire le tueur mettre en position fœtale le gardien qui s’apprêtait à le ramener dans sa cellule. Il a tué à l’aide d’un pied de chaise qu’il a pu décrocher. Gros plan sur la main du tueur qui passe dans les cheveux noirs du gardien.
Peter veut rentrer, les gardiens veulent l’en dissuader. Mais Frank les rassure en disant que le tueur a eu celui qu’il voulait pour l’instant, et qu’il ne sera plus violent.
Peter entre et sépare le tueur de la victime. ‘‘Pourquoi vous en êtes-vous pris à lui ?’’ demande-t-il. ‘‘Pour que vous compreniez, Peter’’. ‘‘On ne vous a jamais dit mon prénom, comment...’’. ‘‘Nous vous connaissons’’. Silence. ‘‘Que je comprenne quoi ?’’. ‘‘Qu’il est celui que vous auriez pu avoir…’’
Pendant qu’on emmène le tueur, Peter s’agenouille près de la victime. Il la regarde intensément, l’air perdu et, surtout, effrayé.
Frank regarde le tueur qui s’éloigne dans un couloir, à contre-jour, menotté et encadré par deux gardes. Par intermittence, c’est la silhouette d’un Démon qu’il aperçoit. ‘‘Quel genre d’homme peut faire ça ?’’ demande un gardien. ‘‘Un homme qui s’est laissé corrompre. Un homme qui ne sera plus jamais un homme.’’
Dans la salle d’interrogatoire, Peter, du bout des doigts, écarte le col du gardien et découvre une tache de naissance. Gros plan sur le visage de Peter dans les yeux duquel les larmes commencent à monter. La caméra pivote pour montrer une tâche plus ou moins similaire dans le cou de Peter lui-même. Plan large de Peter, affligé, prenant la victime dans ses bras. Gros plan sur le visage mort du gardien, sur la joue duquel une larme, tombée des yeux de Peter, se met à rouler.
> Peter, Suzanne et Frank sont assis à une table. On comprends que Peter vient de raconter à Suzanne la fin de l’histoire. Elle lui dit qu’elle espère qu’il comprend à quel point tout cela indique qu’il doit revenir au sein du Groupe. Seul lui est à même de lutter contre de tels individus.
‘‘Et si la conclusion était inverse, Suzanne ? Et si tout cela n’avait toujours eu pour objectif que de me jeter à nouveau dans les bras du Groupe ? Si c’était là la volonté de l’ennemi ?’’
‘‘Pourquoi ?’’
‘‘Pour nous rassembler, nous garder à l’œil. Peut-être que c’est pour cette raison que le groupe MillenniuM a retrouvé toute sa puissance au cours de ce dernier siècle, qu’il est rené de ses cendres. Si nous sommes ensemble, il lui est peut-être plus facile de nous corrompre.’’
Frank intervient pour dire que Peter lit trop dans cette affaire. Tout peut s’expliquer par un simple cas médical de schizophrénie paranoïaque, et quelques coïncidences plus ou moins malheureuses dans lesquelles Peter a cherché presque maladivement à plaquer un message.
Peter répond qu’il pense que Frank a passé trop de temps avec Roméo et quitte la pièce. Suzanne fixe Frank du regard. Il finit par lui demander ce qu’elle pense de tout cela. Elle lui répond que Peter a raison au moins sur un point, et qu’il devrait contrôler avec un meilleur jugement ses fréquentations...
> Dîner de famille chez les Watts. Mais Peter est troublé, totalement ailleurs. Il finit par laisser tomber sa cuillère dans son assiette de soupe. Les discussions entre ses filles et sa femme s’arrêtent. Elles le regardent toutes, inquiètes. Après un silence, Peter : ‘‘Je ne suis pas sûr de vous dire assez à quel point je suis content de vous avoir toutes. Vous... Sans vous, je ne suis plus rien’’. Un autre moment de silence, Peter esquisse un sourire, que femme et filles finissent à partager après s’être échangés quelques regards.
Plan large des Watts qui reprennent leur repas. On y passe quelques secondes, et...
Amrith, tu auras constaté que j'ai déjà inclus certains de tes suggestions.
Ce qu'il faut travailler :
- l'histoire est-elle compréhensible? Si oui, ne l'est-elle pas trop? Je veux dire, est-ce assez subtil (moi, je n'ai plus du tout l'objectivité pour juger de ça).
- Il faudra revoir les actes, ils sont trop désiquilibrés. Je me laisse un peu de recul pour revoir ca moi-même, mais suggérez si des choses vous viennent.
- Le personnage de Peter... Que faire pour cristalliser un peu plus tout ce qui fait ce qu'il est dans ces futures 50 pages?
- La relation Peter/Suzanne est ici un peu fade, sous quels angles la traiter au moment du passage à la continuité dialoguée?
Pour tout le monde, y compris ceux qui lisent sans avoir le temps de contribuer vraiment :
on a pas de titre pour l'instant, alors on apprécie de savoir ce que cela pourrait vous évoquer.
Ce sont déjà les principaux points que j'ai en tête à chaud, mais suggérez les enfants, suggérez tout ce qui vous passe par la tête! (enfin non, pas tout :p)
Bon, on en a déjà parlé donc inutile de répéter tout le bien que je pense de cette histoire. J'ai lu très très lentement tout ça.
Le dernier acte, un peu trop long, est probablement le meilleur acte final de cette SV3 pour le moment, j'apprécie beaucoup.
- L'histoire n'est pas excessivement simple à comprendre, on le remarque tous. Néanmoins ça peut s'arranger, car ce n'est qu'une question de dialogues. Avec de bons dialogues, TOUT est compréhensible.
- La relation Peter/Suzanne doit je pense être celle de deux rivaux obligés de collaborer ensemble. Avec néanmoins du respect de la part de Suzanne, qui sait que Peter est membre depuis plus longtemps qu'elle.
- Je préfèrerais que le nom "Roméo" ne soit pas cité dans l'épisode. On peut dire tout simplement "Tes relations actuelles ne t'aident pas" sans citer de nom, les deux personnes qui nous lisent comprendront.
- Je trouve trop prévisible la vision de Légion que Frank a à la fin devant le tueur s'emballant. Il vaudrait mieux qu'il n'y ait pas de vision, et que le tueur se contente de bouger bizarrement comme possédé en poussant un cri monstrueux et non-humain. Je trouve ça beaucoup plus effrayant. Il ne faut pas qu'on voit de démon selon moi.
- Que dire d'autres. Il faudrait que j'y réfléchisse tranquillement mais ça m'a l'air du tout bon.
Pour le titre, en lisant ton séquencier il m'est venu de suite "PROSERPINE", je ne sais pas pourquoi. Proserpine est le nom d'une figure mythologique grecque, une femme à l'origine innocente qu'un pacte avec les Dieux condamna à un destin horrible : celui de vivre sur Terre six mois, puis de vivre en Enfer les autres six mois, puis de revenir sur Terre six mois, puis en Enfer etc... une femme qui est traitée comme une marchandise par des Dieux qui lui ont jeté cette malédiction de devoir partager sa vie entre la Terre et l'Enfer. Je ne sais pas pourquoi je trouve que ça va très bien avec ton histoire.
PS : je crois bien qu'il y a un aéroport à San-Francisco puisque Frank s'y rend par l'avion dans "Gehenna".
Dernière modification par Amrith le 14 oct. 2002 1:17, modifié 1 fois.
Le but c'est que les épisodes 5 et 6 soient publiés avant le 1er janvier 2003. L'épisode 6 est déjà fait. Je donnerai prochainement à JeanMix les idées pour le print-ad, le pauvre va avoir du boulot avec deux print-ads à faire.
Donc l'épisode 5 une fois de plus c'est opération move your ass, et cette fois faudra que ce soit concret. Donc il semble prévisible que Sullivan n'écrira pas cet épisode 5 seul, sauf s'il en a envie.
PS : TFT, commence dès maintenant le séquencier de ton épisode 10, car toi t'auras pas d'excuses si t'es en retard :)
Dernière modification par Amrith le 14 oct. 2002 1:34, modifié 1 fois.
Je crois que j'ai une idée à ajouter à ton histoire. Je propose ça comme ça, ensuite on peut s'en passer.
Lorsqu'à la fin le tueur, auquel tu dois trouver un nom, dit à Peter "Nous vous connaissons Peter", je pense que ça ressemble trop à une scène similaire dans les épisodes 2 et 6, si je me souviens bien.
Donc, je pensais que le tueur pourrait plutôt dire à Peter à la fin un truc genre... "Peter, vous vous souvenez de Ludovic Gein ? Ce tueur que vous avez arrêté en 1991 ?" "Il est mort depuis." "Non, il est en moi. Comme les autres." et là le tueur aurait pu déballer toute la liste des criminels arrêtés par Peter en disant qu'ils sont lui. Une manière un peu plus complexe de dire "Je suis Légion".
Mais c'est pas facile à exprimer.
Amrith a écrit :Le dernier acte, un peu trop long,
Oui. Je pense décaller l'arrivée de Frank et l'interrogatoire de l'ex-femme à la fin de l'acte 3. Reste que dans ce cas, on a un acte 2 trop court, donc il va falloir réfléchir à ça. Comme je disais, je laisse reposer un peu et j'y reviens.
- La relation Peter/Suzanne doit je pense être celle de deux rivaux obligés de collaborer ensemble. Avec néanmoins du respect de la part de Suzanne, qui sait que Peter est membre depuis plus longtemps qu'elle.
Oui. J'ai pas intégré cette notion de rivalité ici alors que c'est important. Elle sera necessaire dans les dialogues.
- Je préfèrerais que le nom "Roméo" ne soit pas cité dans l'épisode. On peut dire tout simplement "Tes relations actuelles ne t'aident pas" sans citer de nom, les deux personnes qui nous lisent comprendront.
Vendu.
- Je trouve trop prévisible la vision de Légion que Frank a à la fin devant le tueur s'emballant. Il vaudrait mieux qu'il n'y ait pas de vision, et que le tueur se contente de bouger bizarrement comme possédé en poussant un cri monstrueux et non-humain. Je trouve ça beaucoup plus effrayant. Il ne faut pas qu'on voit de démon selon moi.
Pendant l'interrogatoire, dans le couloir, ou les deux ? C'est marrant parce que j'ai failli faire l'épisode entièrement sans Frank, et je le l'ai mis là que pour qu'il puisse avoir ces visions. Et finalement le moment venu, je n'avais plus autant envie. Donc, je suis d'accord avec toi. Pour la scène de l'interrogatoire, j'aime bien quand même l'idée d'utiliser son don, mais il faudrait alors trouver quelque chose de totalement imagé, une vision qui soit hors-contexte, symbolique et pas du tout littérale.
Pour le titre, en lisant ton séquencier il m'est venu de suite "PROSERPINE", je ne sais pas pourquoi. Proserpine est le nom d'une figure mythologique grecque, une femme à l'origine innocente qu'un pacte avec les Dieux condamna à un destin horrible : celui de vivre sur Terre six mois, puis de vivre en Enfer les autres six mois, puis de revenir sur Terre six mois, puis en Enfer etc... une femme qui est traitée comme une marchandise par des Dieux qui lui ont jeté cette malédiction de devoir partager sa vie entre la Terre et l'Enfer. Je ne sais pas pourquoi je trouve que ça va très bien avec ton histoire.
Vendu plutôt deux fois qu'une ! J'adore.
3sv05 : PROSERPINE
Pour le print-ad, je ne sais pas trop. J'ai pas envie de trop vendre l'épisode. Je veux quelque chose de sobre et non explicite. Alors peut-être que je me contenterai d'un gros plan sur Peter Watts et d'une catch-line cool qui m'échappe pour le moment
Amrith a écrit :Donc l'épisode 5 une fois de plus c'est opération move your ass, et cette fois faudra que ce soit concret. Donc il semble prévisible que Sullivan n'écrira pas cet épisode 5 seul, sauf s'il en a envie.
Ben c'est pas que j'en ai pas envie, parce que le truc me tient un peu à coeur maintenant, mais j'aimerais, comme tout le monde, que l'épisode paraisse avant le 1er janvier 2005. Cela étant dit je crois pas que je pourrai lacher l'acte 4, je veux le faire. Je peux prendre un autre acte si besoin (pas forcément le trois d'ailleurs, comme vous voudrez) Donc 2 ou 3 actes de l'épisodes sont à vendre !
Amrith a écrit :Oui. Je pense décaller l'arrivée de Frank et l'interrogatoire de l'ex-femme à la fin de l'acte 3. Reste que dans ce cas, on a un acte 2 trop court, donc il va falloir réfléchir à ça. Comme je disais, je laisse reposer un peu et j'y reviens.
Pour l'acte 2, y a un moment où Peter téléphone chez Frank puis raccroche avant de retomber dans ses réflexions. Il doit y avoir moyen de caser un flashback à ce moment là. Pourquoi pas une discussion de 88 entre Peter et Mike Atkins (j'y tiens !) sur le but du Groupe Millennium et les tueurs en série. Tout dépend de comment c'est fait.
Oui. J'ai pas intégré cette notion de rivalité ici alors que c'est important. Elle sera necessaire dans les dialogues.
Ca se serait fait au feeling de toutes manières.
Pendant l'interrogatoire, dans le couloir, ou les deux ?
Tu fais comme tu veux, mais moi je pense que sans vision de Légion tout court c'est mieux. Frank a enquêté sur plein de tueurs en série démoniaques sans avoir ce genre de visions, je verrais mieux des visions plus poétiques ou bien purement criminologiques.
Donc, je suis d'accord avec toi. Pour la scène de l'interrogatoire, j'aime bien quand même l'idée d'utiliser son don, mais il faudrait alors trouver quelque chose de totalement imagé, une vision qui soit hors-contexte, symbolique et pas du tout littérale.
Frank pourrait avoir une vision de flammes tout simplement. Les flammes, c'est Légion.
Vendu plutôt deux fois qu'une ! J'adore. 3sv05 : PROSERPINE
Chouette, ça rend bien. Oz, tu sais ce qu'il reste à faire sur le hum... 25/10/02, sorry
Pour le print-ad, je ne sais pas trop. J'ai pas envie de trop vendre l'épisode. Je veux quelque chose de sobre et non explicite. Alors peut-être que je me contenterai d'un gros plan sur Peter Watts et d'une catch-line cool qui m'échappe pour le moment
C'est toi qui voit :)
Un bon épisode en perspective, à meurtres sobres.
Putain avant la fin saison en 2037 je me fais un épisode strictly serial-killer ultra-gore à faire chialer les fans du pilot
Amrith a écrit :Lorsqu'à la fin le tueur, auquel tu dois trouver un nom, dit à Peter "Nous vous connaissons Peter", je pense que ça ressemble trop à une scène similaire dans les épisodes 2 et 6, si je me souviens bien. Donc, je pensais que le tueur pourrait plutôt dire à Peter à la fin un truc genre... "Peter, vous vous souvenez de Ludovic Gein ? Ce tueur que vous avez arrêté en 1991 ?" "Il est mort depuis." "Non, il est en moi. Comme les autres." et là le tueur aurait pu déballer toute la liste des criminels arrêtés par Peter en disant qu'ils sont lui. Une manière un peu plus complexe de dire "Je suis Légion". Mais c'est pas facile à exprimer.
Genre l'acte 4, 32 minutes à lui tout seul, avait besoin d'une autre scène forte :p J'aime beaucoup. C'est subtil et fort, ce que nous vous connaissons n'était pas *du tout* . Vendu aussi, donc.
Sullivan a écrit :Je peux prendre un autre acte si besoin (pas forcément le trois d'ailleurs, comme vous voudrez) Donc 2 ou 3 actes de l'épisodes sont à vendre !
L'acte 4 sera plus long que les autres.
Et c'est une bonne chose car les deux premiers actes vont être un peu justes niveau taille, donc ne pas lésiner sur l'acte 4.
Sullivan, déjà tu es obligé d'écrire le teaser toi. Ce sera beaucoup plus pratique pour avoir une vision du reste par la suite.
Je me propose pour les actes 2 et 3.
Amrith a écrit :Pour l'acte 2, y a un moment où Peter téléphone chez Frank puis raccroche avant de retomber dans ses réflexions. Il doit y avoir moyen de caser un flashback à ce moment là. Pourquoi pas une discussion de 88 entre Peter et Mike Atkins (j'y tiens !) sur le but du Groupe Millennium et les tueurs en série. Tout dépend de comment c'est fait.
Je retiens l'idée pour le moment ou je me pencherai sur la chose. Je pense que ca va effectivement pouvoir se faire, ca s'intégrera très bien là. Peter, renonçant à Frank, va chercher des conseils dans le passé.
Pendant l'interrogatoire, dans le couloir, ou les deux ?
Tu fais comme tu veux, mais moi je pense que sans vision de Légion tout court c'est mieux.
Bon je m'en tiens à une vision symbolique pendant l'interrogatoire. (Les flammes c'est en soit bien, mais je trouve qu'on a déjà usé de pas mal de visions enflammées dans Pneuma/Hylikon, donc j'aimerais trouver autre chose. J'y réfléchis.
Pour la scène du couloir, je crois que notre tueur pourrait se débattre et pousser ce cri hérisse poil auquel il est fait référence plus tôt dans l'épisode.
Frank a enquêté sur plein de tueurs en série démoniaques sans avoir ce genre de visions, je verrais mieux des visions plus poétiques ou bien purement criminologiques.
Pour t'expliquer mon raisonement, il s'agissait ici de montrer le Don de Franl lui dévoilant la présence du Démon, pas évidente avant. Comme dans Monsters, quoi. Mais ca ne collait pas bien avec mon envie de garder Frank sceptique sur tout cela de toute façon. Je préfères ce que tu suggères.
3sv05 : PROSERPINE
Chouette, ça rend bien.
Ouais, ouais. J'aime bien la balance des titres de cette saison, entre le splus compliqué et les plus simples.
Un bon épisode en perspective, à meurtres sobres.
On pourrait dire larmoyants !
Putain avant la fin saison en 2037 je me fais un épisode strictly serial-killer ultra-gore à faire chialer les fans du pilot
Comme tu t'en souviens peut-être, on aura du meurtre gore dans 3sv07. Malhereusement je ne suis pas capable de me limiter au pu serial-killer donc des éléments mystico-fantastiques viendront entâcher tout ça.
Ah la vache, à peine fini avec le 5 va falloir me remuer les fesses sur le 7. Pff, je suis pas couché
Sullivan a écrit :Je retiens l'idée pour le moment ou je me pencherai sur la chose. Je pense que ca va effectivement pouvoir se faire, ca s'intégrera très bien là. Peter, renonçant à Frank, va chercher des conseils dans le passé.
C'est ça. De manière moins symbolique, c'est surtout la seule occasion que l'on aura dans toute la SV de placer un personnage de la Saison 1 dans un flashback. D'autant que Peter et Mike sont amis et qu'il est logique qu'un souvenir de ce membre-ci lui revienne plus qu'un autre. D'autant que Mike a été tué par Légion, donc ça colle d'autant plus avec l'épisode. Comment je vends ma lessive
Pour la scène du couloir, je crois que notre tueur pourrait se débattre et pousser ce cri hérisse poil auquel il est fait référence plus tôt dans l'épisode.
Ou bien gerber du slime rouge, et on l'appelerait Kobold Ca me va.
Pour t'expliquer mon raisonement, il s'agissait ici de montrer le Don de Franl lui dévoilant la présence du Démon, pas évidente avant. Comme dans Monsters, quoi. Mais ca ne collait pas bien avec mon envie de garder Frank sceptique sur tout cela de toute façon. Je préfères ce que tu suggères.
Oui, j'aime bien que Frank soit plutôt neutre dans l'histoire. Penser que les forces démoniaques sont tellement centrées sur Peter ici que Frank ne reçoit pas d'alerte lui-même.
Ouais, ouais. J'aime bien la balance des titres de cette saison, entre le splus compliqué et les plus simples.
Inventer des titres compliqués est le plus grand plaisir qui soit sur Terre. Je ne suis pas un fan du nom "Les Ailes d'Adam", mais c'était le nom inventé par Norman donc on l'a gardé, normal.
On pourrait dire larmoyants !
Les épisodes 5 et 6 sont vraiment... déprimants.
Comme tu t'en souviens peut-être, on aura du meurtre gore dans 3sv07. Malhereusement je ne suis pas capable de me limiter au pu serial-killer donc des éléments mystico-fantastiques viendront entâcher tout ça.
Oui, je suis au courant. Seulement il s'agit quand même d'un semi-semi-semi mythologique puisque le Groupe Millennium y tient un rôle (ce qui est d'ailleurs un bon point vu le scénario), et bien sûr y a l'élément mystique qui fait que les meurtres relèvent plus du fanatisme, de la religion ou de la folie que de la cruauté véritable. Quant à l'épisode 3, il était plus dans le genre d'épisodes que j'aimerais faire, mais il était finalement pas assez sombre car trop centré sur Roméo. Je veux un épisode avec seulement Frank Black et un meurtrier, sans Groupe, sans Légion, sans Roméo. Avec des crimes à motivation sexuelle, un vrai tueur en série qui ferait pâlir le Frenchman. Et je l'aurai
Ah la vache, à peine fini avec le 5 va falloir me remuer les fesses sur le 7. Pff, je suis pas couché
Le 7 que tu écriras tout seul
Dernière modification par Amrith le 14 oct. 2002 2:24, modifié 1 fois.
Sullivan a écrit :Mais si un improbable zorro masqué veut sortir du bois et faire l'acte 1...
Tout en sachant que son acte 1 serait à rendre terminé avant, soyons larges et disons le 8 décembre. Si la personne ne pense pas être en mesure d'avoir son acte fini pour cette date, alors elle ne sera d'aucun secours et mon chien fera plus vite qu'elle