Pour les gens normaux par contre... (c'est dingue, quand je pense que "The Sopranos" à été l'une des rares séries à avoir été pastichées par les guignols français...
Enfin, bon, perso mis à part un ou deux épisodes regardés à la va-vite chez des amis ou des parents, l'histoire de la série s'arrêtait au dernier épisode de la première saison. Là, rien que le générique m'a remis d'applomb.
Le principal problème de cet épisode était celui-là: "comment faire pour pouvoir faire suite à une saison qui se suffisait à elle même." Et oui, car à la fin de la première saison de la série, tout avait été bouclé: Oncle Junior partait en prison (et Tony devenait un Street Boss), la mère de Tony partait à l'hosto (bien fait pour sa gueule) sa psy abandonnait son bureau, et Tony avait évincé le mouchard. Tout pouvait donc tourner à merveille...
ce que montre le prologue musical de 5 minutes au début de l'épisode. La vie reprend son cours, chacun à ses occupations diverses (et variées..
Et c'est repartit pour un tour....et pour une rechute.
Du côté des personnages, c'est assez jouissif de retrouver le petit monde de la série... Carmella toujours aussi pete-sec, la mère qui manipule tout le monde en se faisant (une nouvelle fois) passer pour une victime, les mafiosis qui racontent leurs vie autour des barbecues, le neveu qui se prend pour un boss auprès des petits bleus (ainsi qu'une scène assez forte qui en dit long sur les relations entre la mafia et les agents de courtages.) et la psychiatre qui regarde Tony comme un monstre.
L'épisode se termine sur des points de suspension, le but n'étant ici que réammorcer la machine.... et ça réussi doucement.

