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Final

Banane Verte

samedi 23 septembre 2006, par Stratego

Ce qui m’interresse bien plus que de remercier les lecteurs et de leur confier mes êtats d’âme ce serait de feliciter ceux parmis l’équipe qui on su degager une vision pertinente, un regard amusé et amusant, ou bien simplement de la belle prose des heures de petit écran et de DVD qu’ils ont pu ingurgiter pendant ces... combien déjà ? Trois ans ? C’est bien ça, 2003-2006.

C’est quand même pas mal ça trois saisons. Il y a bien des séries qui n’auront pas survécu a nos premières critiques-chats anarchiques (dont Sloop Doggy Doe, l’australien au regard de St Bernard), mes couleurs tantot petaradantes inspirées par les chouettes idées visuelles de JeanmiX (début et fin), tant déprimantes (milieu), et surtout au poids cumulés des sublimes egos de Mad, Jarod et moi même.

C’était très loin d’être parfait, mais souvent c’était bien et parfois j’étais bien fier de ce site dont j’étais le redac mais pas tellement chef. Alors je sais que ma petite fierté vous apporte rien à vous, mais j’imagine que si j’ai pu en ressentir un peu pour le peu de choses que j’ai contribuées, ceux qui en ont fait bien plus que moi en ont peut être ressenti un peu plus, de la fierté.

C’est tout le mal que je vous souhaite. Et pour finir, où que vos mots et vos phrases vous emportent, j’éspère que vous aurez toujours le besoin irrepressible de baisser votre pantalon ou de relever votre jupe pour honorer à juste titre - et avec la banane, toujours - les Nanards & Navets de ce grand bordel magnifique qu’est la fiction télévisée.

L’Equipe

- Lord of Babylon : Un jour, à l’époque où il barbotait encore dans ses couches-culottes estampillées Enterprise et ne connaissait que trois lettres de l’alphabet (J, M et S), le petit Babyboule alla déclarer à sa maman, une figurine de hobbit à la main et un stylo dans l’autre : « ze veut aicrire ». Depuis ses ambitions et son orthographe n’ont pas beaucoup changées, au grand dam de la boîte email de Peter Jackson, envahie de déclarations d’amour. Comptable à la roussophobie le jour, sautant sur quiconque s’appelle Claudia ou Christian, il enfile le (bon)soir venu son chapeau et ses rayban pour se transformer en fin critique, amateur de vin rouge, de belles femmes et de blues. Avoir écrit pour des magazines et un livre en tant que spécialiste du Babybel ne lui a en rien retiré sa modestie, n’hésitant jamais à gratifier Stratego de sa plume légendaire et d’une tape sur l’épaule en l’appelant « petit ».
Everybody needs somebody to love. Adoptez Lord-of-Babylon.

- Yerno : Tout petit déjà, Yerno aimait les langues étrangères et criait à qui voulait l’entendre que la VF c’était mal , l’Islande et les islandais y a de rien de mieux et qu’il voulait devenir médecin pour faire comme dans Urgences. Mais voilà, Yerno a vu son destin bouleversé par l’Hélicoptère maléfique qui rôde dans la série sus nommée et dans beaucoup d’autres encore plus pitoyables.....C’est de ce malheureux incident que date la naissance de la schizophrénie de Yerno avec l’apparition de ParanoYerno ( d’autres personnalités suivront...)
Les années ont passées et Yerno n’a conservé que 2 de ses obsessions enfantines.....mais comme tous les vices, ils ne vont qu’en se multipliant avec le temps (le chocolat est très vite apparu dans la liste), il a donc toujours cherché le savoir auprès de celles qui le possèdent afin de multiplier ses obsessions. Ainsi Yerno s’est compromis avec sa maîtresse qui l’a aidé à donner naissance à Yernito, son double maléfique sans lequel il ne pourrait dire du mal de Bosco ou de qui que ce soit le méritant....(tiens prends ça dans les dents !!). Cette révélation fut suivi d’une autre, oui, lui et Setsuko partagent le même et unique neurone, l’alternance n’est pas toujours des plus aisées (surtout en période d’exams) mais c’est cette connexion qui l’a conduit vers la LTE et vers sa dernière prof en date, celle qui lui a révélé sa véritable nature : TeX, en lui faisant découvrir des séries telles que Desperate Housewives pour lesquelles Yerno conçoit une admiration toute hystériquement adorable, surtout pour Bree d’ailleurs, depuis cette prof l’a aussi conduit à finalement se décider à voir Farscape, Buffy, Veronica Mars et Angels In America. Mais aussi, à l’encontre des préceptes lui ayant été éduqués par sa dernière tutrice, à aimer Lost, à continuer de suivre Urgences et New-York 911. N’en reste pas moins que tous les enseignements qu’il a reçu l’ont profondément marqué et on fait de lui un TeX digne de ce nom et bien plus.....

- Stratego : Le destin de Strat de grand chef vénéré et incontesté (ou presque) des TeX était scellé depuis son plus jeune âge. Plus précisément depuis cette après-midi où, une cassette du Retour du Jedi à la main, il a demandé à sa mère pourquoi il manquait une lettre sur la cassette de Papa. C’est ainsi que, à l’image d’Obelix, il est tombé tout petit dans l’enfer de la SF.
Il en garde aujourd’hui encore quelques séquelles, parmis lesquelles un ego quelque peu démesuré qui pourrait pousser les ignorants à le prendre pour un edusien. Tel un Super héros, il parcoure maintenant le monde, criant à qui veut l’entendre (et à qui ne veut pas aussi) que Stargate c’est mâaaaaal et que David Kemper devrait dominer le monde. Stratego mène ainsi une vie agitée, entre review en retard et distribution de crackers à ses disciples. On comprend donc sans peine que sa mémoire soit proche de celle d’un poisson rouge et que ses cheveux poussent à l’intérieur de sa tête.
Si jamais par hasard il vous arrivait de le croiser entre un épisode de Farscape et un de Carnivàle, n’hésitez pas à lui offrir un petit bout de cheddar et à flatter son ego en le complimentant sur ses talents de photographe, vous verrez il ne mord pas. Et si vous arrivez à l’apprivoiser, vous aurez la joie de le voir vous donner un surnom ridicule pour vous témoigner son affection. Quelle chance ...

- Alexxx : S’il y en a qui doutent de la prédestination, ce fut loin d’être le cas d’Alexxx. Car, en effet, lorsque trois X viennent décorer votre nom, vous ne vous étonnerez pas de vous intéresser aux... choses d’une profondeur indéniable. Ce nom, s’il put représenter une plaie durant l’enfance, ne tarda pas à lui ouvrir les portes de la LTE, où elle s’avéra très rapidement posséder tous les pouvoirs exceptionnels d’une TeX, dont l’incroyable retard qu’elle ne cesse d’accumuler avec toujours plus de prestance. Loin de se limiter à ce pouvoir, elle se différencie par sa logorrhée. D’un naturel optimiste, Alexxx a cependant pris son courage à deux mains et décidé de mettre à profit sa maîtrise de la langue pour de meilleures causes. Elle mit donc tout son cœur à démonter Lost. Cela ne lui suffisant cependant pas, Alexxx se vit offrir le poste d’enseignante, où elle exerça son pouvoir avec d’autant plus de hargne, diffusant la bonne parole, insistant sur l’harmonie du pantalon de cuir superbement rempli de John Crichton dans Farscape, ou la beauté cérébrale du torse nu de John dans Desperate Housewives. Mais parce que personne ne réussit tout dans la vie, Alexxx eut le destin tragique de connaître un échec : celui de convaincre son élève que Lost c’est nul.
L’acceptation de cette triste réalité engendra un haut trouble en son for intérieur, et son syndrome post-traumatique se caractérisa par une volonté d’affubler les gens qui l’entourent de surnoms en « chou » et par des phases d’auto dépréciation d’une violence rare : en effet, dans ces douloureux moments, Alexxx, le Dobby de la LTE, ne cesse de se répéter « I’m bad ! I’m so bad ! ».
Pourtant, en dehors de ses phases maniaques, Alexxx peut presque se comporter normalement. Mais elle peut rêver, son statut de critique sur « Angels in America » ne fera jamais d’elle un ange.

- Setsuko : Petite, Setsuko ne rêvassait pas encore en pensant à The L Word, et elle ne vociférait pas non plus des répliques de Farscape pendant son sommeil au fond a droite de l’amphi (vachement d’écho dans ce coin là d’ailleurs, pas le meilleur choix). Seulement à une époque troublée où Jessica Alba était devenue blonde, puis anorexique avant de redevenir brune par respect pour l’humanité et surtout pour les caniches nains qui menaçaient de lui coller un procès, la vie de Setsuko a changé à jamais. Un oiseau ? Un avion ? Non, un p’tit gourou ! Elle a rejoint sa cour et comme elle partageait son mépris pour le jeu plein de bave et de 100 mètres haies de Jennifer Garner, elle devenue sa favorite, son apprentie. Ses démonstrations d’affection à l’égard de son maître spirituel sont aussi légendaires par leur brutalité que les mugissements de l’obscure chanteuse islandaises qui cherche parfois à dérober le contrôle de son esprit. Mais je... mais son p’tit gourou veille au grain et nourrit toujours l’espoir de voir un jour paraître sa dixième critique de Farscape...

- Jarod : Jarod est le vengeur masqué le plus généreux de son époque.
Cela fait des années que l’on trouve des allusions à lui dans de nombreuses coupures du presse, où il aidait les gens en difficultés : "Une veuve voit enfin le dernier épisode de Clair de Lune grace à un mystérieux inconnu", "Un orphelin laisse tomber Charmed et se met à regarder 6 Feet Under grace aux conseil d’un mystérieux inconnu." "Un mystérieux inconnu aide à programmer le magnétoscope d’un aveugle !" Chaque fois, il laisse un message avec écrit "Jarod" dessus.
Après des mois d’investigations à rechercher des planques où il n’est plus, à se faire relier par des appels téléphoniques qui passent de la bolivie au japon, jusqu’au truckistant septentrional, nous avons enfin trouvé sa cachette au sous sol 27 d’un immeuble en ruine du Larzac. Depuis il a décidé de collaborer avec nous afin de publier dans l’Encyclopédie de la LTE, dans Le Monde Merveilleux des séries (et accessoirement de chroniquer la saison 1 de Dead Like Me.)
Disciple du grand Maitre W. (qui, lui, prêche la bonne parole en dotant les hopitaux de DVD de Six Feet Under afin de soulager des patients obligés depuis des décennies de regarder Côte Ouest avant leur suppositoire) Jarod soutien une admiration sans faille pour Martin Tupper dont il est l’incarnation humaine (certaine personne affirmerait qu’il penserait en noir et blanc)

- Sullivan : Sullivan est un personnage complexe dont une des caractéristiques est de se faire remarquer avec sa prose inspirée et le vaste intérêt qu’il peut susciter auprès des lecteurs de ses post sur les divers forums qu’il fréquente mais aussi avec ses reviews, articles, interviews, scénarii, saisons virtuelles et fanfics trouvables sur le réseau du FLT, son blog et bien d’autres lieux de perdition pour l’internaute en manque de bons écrits. Vous l’aurez compris le brave Sullivan (à ne surtout pas confondre avec le gros lourdeau de NEW YORK 911) est un gars bien prolifique que le monde entier nous envie et essaye de débaucher du FLT. Ça se comprend lorsqu’on sait que, par exemple, il est l’un des seuls à avoir su décortiquer la mythologie d’X-FILES avant même que la série soit terminée, voyant des indices et des ramifications invisibles à l’œil nu mais souvent justes. D’autres analyses pertinentes sur divers sujets suivront et marqueront la « carrière » de notre rédacteur adoré qui essaye malgré toutes ses activités webiennes d’avoir tout de même une vie privé et sociale, ce qui est bien sûr pas une chose si aisée lorsqu’on est si dévoué à la cause. En même temps, il essayera de vous convaincre que la saison 9 de la première série de Chris Carter n’est pas si mauvaise que cela, mais bon, tout le monde a ses défauts... Sullivan, c’est un romantique au fond...

- GuiGui : Un jour, c’était déjà il y a longtemps, Guigui a débarqué dans le fandom X-Files. Depuis, plus rien n’est comme avant.
Bientôt, en effet, il devenait un allié précieux dans la gestion du plus complet des sites sur la série, La Vérité est Ici, avant d’en devenir le webmaster officiel après des années de très bons et très loyaux services par son créateur, notre coin-coin à tous. De là, ses coups de coeurs et coups de gueules toujours bien tanchés — c’est tout leur intérêt — allaient se répendre aussi bien dans l’espace que dans leur contenu, même si les séries de Chris Carter resteront toujours en bonne place. Son propre site, qui brasse tout l’artistique, était bientôt lancé, et ses dessins stylés allaient commencer à se reproduire plus vite qu’on l’aurait cru humainement possible sur le net, dans la presse magazine, et jusqu’à l’humeur de la page d’accueil du bon vieux site du FLT. Alors certes on pourrait épiloguer sur le fait que, depuis 2000, il est toujours persuadé que Requiem est un bon épisode ou que selon lui, Lost n’est pas une arnaque. Mais tout cela serait bien vain : on vous l’a dit, le coté tranché fait tout l"intérêt de ses avis ! Et puis vu qu’il faut suivre ses magazines, ses émissions de radio et ses dernières créations picturales, vous croyez qu’on a le temps d’épiloguer, vous ?!

Ceux que personne n’aime assez pour biographer (vous avez qu’a les consoler avec un petit message d’admiration à la limite de l’obsession et vous verrez, ils iront mieux), avec des apparitions spéciales de ceux dont on ne se souvient même pas tellement ils ont pris du retard sur leur articles

Alexxx Amrith Anangel Anthony
Barjo Black Widow Bradaviel Brin
BuBu Buckaro Charisman Clarinette
Darkevil Eclair Enhor feyrtys
Gib’s Grimma Guiguilegentil Imu
Innuendo Jarod Jéjé joma
KB Le Trekker Greg LeMartien Lord-Of-Babylon
LordOfNoyze lovebosco Mad_Dog Nic
Nick nsapretender Numero 3 Rezur
Seb Setsuko Sharon Slaverat
snyder Speedu Stratego Sullivan
Sygbab tao of myself Tonks Yerno
Zmaster

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