Doctor Who (2010—)
Par le Village • 3 février 2010

Au printemps 2010, c’est reparti pour un tour de Docteur !

Matt Smith reprend le rôle. A la barre, le grand Steven Moffat.


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Par Sullivan • 30 avril 2011 à 22h05

6.02

En bref :

Yeaaaaaaah ! Arrggg ! Ma tête !
C’était brillant. Complètement survolté mais en même temps toujours compréhensible. Pour ce qui concerne les grandes lignes, en tout cas.
Les scènes avec les Silence montrées du point de vue des personnages, c’est à dire sans les Silence, oubliés, étaient vraiment formidables.

Par contre, l’épisode cloture vraiment très peu (trop peu) de choses, et surtout le fait de façon un peu cavalière. La réplique du Docteur sur le fait d’avoir des aventures plutôt que de chercher à savoir qui est la petite fille fait d’ailleurs beaucoup plus de mal que de bien. De la même manière, j’aurais bien aimé avoir au moins une petite scène entre Amy, Rory et River concernant la mort du Docteur et ce qu’ils pensent faire.

Cette saison va être longue. Et faire très mal à la tête.

Comme un malheur n’arrive jamais seul, la review de cette semaine n’arrivera pas avant demain aprem.

Par Rorschach • 30 avril 2011 à 23h37

6.02

Je laisse tomber toute forme d’objectivité, j’ai tout simplement adoré, presque sans réserve, je pense que j’en suis arrivée à un point où c’est un tel plaisir de retrouver la série et de me triturer les méninges dessus qu’il me faudra du temps avant de séparer le grain de l’ivraie.

Pour ma part, j’ai beaucoup aimé ce qui arrive à Rory dans tout l’épisode, et j’adore de plus en plus l’acteur. Par contre, pour la première fois je commence à trouver Karen Gillan un peu limitée, elle a du mal à lui offrir une contrepartie solide et de fait, son personnage commence à fatiguer. Ce qui n’est pas aidé par le fait qu’elle est le personnage le moins malin du lot.

Sinon, c’était presque aussi bordélique qu’un épisode de RTD, Moffat s’améliore :) (je blague, mais c’est pas totalement faux non plus). Ca part dans tous les sens, à tous les niveaux, pleins d’éléments de réponse esquissés qui forment encore une sorte de magma largement indéchiffrable.

Et puis comme si ça ne suffisait pas, la régénération de la gamine, pfiouuuuu, j’en ai eu des frissons, genre, ça y est, Moffat trouve le truc et ça promet du grandiose épique comme au bon vieux temps.

Par Sofia • 1er mai 2011 à 02h48

6.01 - 6.02

Autant j’ai adoré la 1ère partie, autant j’ai eu l’impression de me retrouver devant Lost devant la 2nde. Remarquez, c’est pas forcément une mauvaise critique en soi, au moins là, on sait que les réponses sont préparées, quelque part dans les 10 épisodes à venir. N’empêche, c’est long et un peu frustrant.

Ils n’ont vraiment pas intérêt à tuer Rory, il excelle aussi bien dans la comédie que dans les moments dramatiques. Nixon qui apparaît un peu partout est assez fun mais j’avais été plus bluffée par Churchill l’année dernière ^^.

Par Pete Dayton • 1er mai 2011 à 03h24

601-602

Ce Day of the Moon est passé à une vitesse... pfiou. J’avais adoré le cliffhanger de la semaine dernière, mais là que dire de celui-ci !? Difficile de faire plus inattendu / surprenant / cruel pour le spectateur. Beaucoup de questions en suspend mais pas mal de réponses en même temps concernant le Silence, cela me convient très bien. Je suis un tout petit peu déçu que la confrontation finale avec le Silence ait été aussi rapide, alors que le début de cette bande-annonce laissait entrevoir une plus grande tension et un Matt Smith plus énervé (d’ailleurs c’est moi ou la réplique "This world is ours, Doctor" ne figurait pas dans l’épisode ?) La série jongle encore une fois très habilement entre terreur et humour : gag énorme de la piscine (il fallait oser, mais ça marche), "Welcome to America !", "Say hello to David Frost", Nixon qui sort comme si de rien n’était de la "prison parfaite"... :D

Je tire mon chapeau à Toby Haynes à la réalisation et au tout nouveau production designer Michael Pickwoad en place depuis A Christmas Carol... Je ne sais pas combien de fois j’ai revisionné certains passages de The Impossible Astronaut ni combien de fois je vais probablement revoir Day of the Moon dans son intégralité dans les jours qui viennent... Comme Sullivan, je suis estomaqué par ces scènes qui parviennent à nous faire ressentir l’oubli du Silence, notamment avec Canton et l’hologramme dans le TARDIS, mais aussi et surtout avec les marques qui apparaissent au fur et à mesure sur Amy dans l’orphelinat. De la même manière, je me souviens que Blink faisait un peu pareil et impliquait fortement le spectateur en faisant en sorte que même si les personnages ne regardaient pas les Anges, le spectateur, lui, pouvait les immobiliser en les regardant. Bref, la série sait parfois faire preuve d’une inventivité à couper le souffle dans sa réalisation.

Enfin ! On se retrouve sur un pied d’égalité avec tous ces privilégiés qui avaient assisté à la grande projection des deux premiers épisodes à Londres au début du mois ! Fini de rire maintenant. La BBC a d’ailleurs mis en ligne une partie de la séance de Q&A qui avait suivi... enfin surtout Q, parce que les A... Moffat est machiavélique... et muet comme une tombe. :D

Préquel 603

Eh oui, il est déjà temps de découvrir le second préquel, qui offre moins à se creuser la tête que le précédent, mais j’aime beaucoup l’ambiance et Hugh Bonneville possède visiblement un sacré charisme. Sur le papier, c’est l’épisode le moins attirant de la première partie de saison, notamment parce que c’est un nouveau venu sur la franchise qui l’a écrit (Stephen "Sherlock" Thompson), mais j’ai appris au fil du temps à me méfier de ce genre de pressentiment avec Doctor Who...

Par Mad_Dog • 1er mai 2011 à 13h24

6.02

Houlà, par où commencer. Bon, déjà par la fin..................... HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAa !!!!! J’étais là "bon, ok, l’épisode est fini, petit cliffhanger histoire de montrer la gamine et basta et....." HO MON DIEU !!!!

Sinon, l’épisode résout au moins partiellement l’histoire des Silents. C’était pas mal trouvé, même si je me doutais d’une histoire de transmission qui allait mettre le monde entier au courant. Mais c’était bien amené. Et ça permet d’éloigner les Silents de la terre, alors que pas mal de réponses n’ont pas été posés (pourquoi voulait-il qu’Amy dise au docteur qu’elle l’avait vu mourir, qui sont-ils et pourquoi ont-ils créés des brèches dans le temps ? Etc... )

Sinon, l’histoire de la grossesse d’Amy est dans le fond, assez flippante, et je commence à me dire qu’avec ce genre d’intrigue à la fois complexe, sombre et confuse, la série perde le public enfantin. Enfin, peut-être que je me gourre.

Par Nijuni • 1er mai 2011 à 13h30

6.01 & 6.02

Personnellement, j’ai adoré la première partie. Tout était parfait. La mort du Docteur, les Silents, la mythologie de la série qui s’agrandit, et j’ai enfin ressenti de l’empathie pour River avec son discours à Rory.

Par contre, j’ai été moins emballé par la seconde. A part, le génial traitement des pertes de mémoire avec les Silents, et le cliffhanger, j’ai trouvé le reste de l’épisode un peu brouillon, comme si Moffat avait voulu rentré trop de choses dedans.
Déjà l’ellipse temporel de 3 mois, c’est un peu paresseux, et ça aide pas du tout à rentrer dans l’histoire, alors qu’on attend qu’une chose, savoir si Amy a vraiment tiré sur la petite fille. Puis à quoi ça servait de capturer le Docteur, ou de poursuivre les 3 autres dans tous les coins des USA. Ils ont l’aide de Nixon et Canton, alors pourquoi ils s’embêtent pendant 3 mois à courir dans tous les coins ?
Et puis, je ne parle pas de toutes ces infos qui auraient dû, je pense, être un peu plus approfondi dans cette épisode : pourquoi les Silents ont besoin de la technologie humaine pour aller sur la Lune ? C’est quoi cette histoire avec le scaphandre de la petite fille ? Ils l’étudient, puis l’abandonnent derrière eux, sans vraiment chercher plus loin.
Et puis c’est qui cette femme qui sort de nulle part, et qu’on aperçoit qu’une seconde derrière la porte d’une chambre de l’orphelinat, pour dire que Amy doit sûrement rêver ? On avait pas vraiment besoin d’un nouveau mystère dans cet épisode déjà bien rempli.

Après, j’ai quand même pas détesté. Le background des Silents est intéressant, et River n’a jamais été aussi attachante. Et puis tout le mystère autour de cette petit fille...
Rory est toujours aussi géniale, et alors que je trouvais Karen Gillian passable en saison 5, elle est tout à fait correcte dans ces deux épisodes.

P.S. : Ah oui, et pour le triangle amoureux, je n’ai rien contre personnellement, mais déjà quand je pensais que Amy parlait du Docteur, je trouvais dommage qu’ils reviennent en arrière, alors que tout semblait avoir été réglé dans Amy’s Choice, mais alors quand on sait qu’elle parlait vraiment de Rory, je me demande à quoi ça a servi en fait ? Peut-être à nous apprendre que Rory ne se souvient que partiellement de ses 2000 ans de vie parallèle. Ça aide à mieux comprendre pourquoi sa personnalité est toujours pareille qu’avant.

Par Vincent • 1er mai 2011 à 14h40

Rose >> The Impossible Astronaut

C’était bien tout ça :D
Vivement la suite !

Vous êtes dur avec The Silent, après tout les Anges sont apparus dans la saison 3 et il n’y avait pas eu de méchants de la sorte depuis.

Au niveau des théories, Rorschach et Bad Wolf devrait se pencher sur The Curse of Fatal Death écrit par un certain Steven M. :
>>http://www.youtube.com/watch?v=Do-wDPoC6GM

Par Bad Wolf • 1er mai 2011 à 16h24

Haha, merci beaucoup pour The Curse of the Fatal Death, Vincent, je me demande bien pourquoi je ne l’avais pas regardé avant ! En tout cas, ça légitime tout à fait ma théorie du coup, à part que là c’est l’inverse. Mais en fait, en réfléchissant, je me suis aperçu que vu ce que River dit à Rory dans The Impossible Astronaut sur le fait que quand elle a rencontré le Docteur elle était une jeune fille impressionnable, ça ne peut pas être le Master...
Sinon j’ai eu le temps de revoir le season premiere et je me suis aperçu que certaines critiques que j’ai fait n’étaient pas vraiment justifiées (par exemple je trouvais que le côté déjanté avait disparu mais le début de l’épisode est juste dingue !) et qu’en fait il me plaisait bien cet épisode. Pour Day of the Moon, je l’ai vraiment aimé, surtout le fait qu’on perçoit les Silents de la même manière que les personnages. Et pour ceux qui trouvent que les Silents ont été éludés trop vite, je pense que le mystère à leur sujet n’a pas finit de s’épaissir. Enfin, le cliffhanger... Je crois qu’il se passe d’autre commentaire que le "WOOAH !" que je n’ai pas pu m’empêcher de pousser en le voyant.

Place aux SPÉCULATIONS :

Comme j’ai inauguré mon entrée sur ce forum avec des théories farfelues et probablement infondées, je vais continuer : je pense que la fillette est... le Master ! Non non, je blague... Ça pourrait être Susan (petite-fille du Docteur dans la 1ère saison) : si on considère que ses réincarnations sont de plus en plus jeunes comme celles du Docteur, vu qu’elle n’était déjà pas très vieille au départ, ce serait logique qu’elle ai l’air d’avoir 8 ans maintenant ^^. A ce moment là on pourrait envisager un crossover entre Doctor Who et Benjamin Button... En fait à part les théories genre "fille de River" ou "fille d’Amy" qui seraient à mon avis vraiment décevantes si elles s’avéraient exactes, la seule possibilité que je vois est que cette fillette soit something different, something brand new...

Par tlsnhe • 1er mai 2011 à 17h23

6.02 Day of the moon

Euh... juste magique, encore ! Incroyable comme le temps passe extrêmement vite quand j’matte un épisode de DW. Et cet épisode a été loin de déroger à la règle, au contraire. Carrément plus bordélique, positivement parlant, et jouissif à mon sens que le premier (qui était déjà assez extraordinaire !). J’ai l’impression de faire face à une nouvelle série, nettement plus adulte et carrément moins abordable, au vu des nombreux mystères qui prennent place, ici et là. Je m’en plains vraiment pas mais c’est vrai que l’époque du "Triturage de Méninges, simultanément au visionnage des épisodes" (Le TMVE pour les intimes) est désormais révolu. Dès la saison 5, et encore plus avec cette nouvelle tournée, je suis tellement scotché par la qualité globale et la complexité des arcs scénaristiques choisis que je peine à me projeter dans le futur de la série (Et puis de toute façon, pour être honnête, j’suis assez mauvais en hypothèses quand on évoque DW. Damn it, Moffat !). Cette série est diaboliquement efficace, en espérant que ça dure un bon bout de temps !

Ceci étant dit, les mystères s’étoffent encore plus : Quelle est la réelle identité de la jeune fille happée par le costume d’astronaute ? Surtout, quel lien avec notre fine équipe ? Pourquoi Amy serait celle qui ramènerait le Silence ? Pourquoi aperçoit-elle une photo d’elle tenant un bébé (Justement, est-ce la fille qui se re-génère ?) ? Et The Silents sont-ils vraiment tous morts ?

Par Sullivan • 1er mai 2011 à 18h53

6.02 suite

C’est moi ou la réplique « This world is ours, Doctor » ne figurait pas dans l’épisode ?

En fait cette réplique est un montage entre le moment où le Silent de l’orphelinat dit à canton « This World is ours » et un « Dok-tor » pêché ailleurs. L’art de la bande-annonce un peu mensongère mais qui fait monter les enjeux ! ^^

pourquoi les Silents ont besoin de la technologie humaine pour aller sur la Lune ?

Ils n’en avaient pas besoin !

Ce dont les Silence avaient besoin, c’est d’une tenue d’astronaute (parce qu’elle coupe totalement son occupant de l’extérieur ?). Ils en ont besoin parce que l’idée c’est qu’ils sont des parasites : ils ne fabriquent jamais rien eux-mêmes, ils laissent des petits esclaves faire ça (en tapant ça, je me dit que c’est surement une référence au mode de consommation occidental qui a fait déplacer les industries pénibles dans des pays pauvres où les biens manufacturés sont produits dans des conditions sociales honteuses. bref !)
Ils ont donc encouragé le programme spatial pour récupérer un scaphandre et l’ont modifié dans un objectif mystérieux (quoi que : c’est peut-être tout simplement ce qu’on a vu pour commencer, l’objectif, c’est-à-dire tuer le Docteur), mais notamment pour que son occupant puisse vivre en autarcie totale, sans avoir besoin de boire ou de se nourrir.

Visiblement, le scaphandre est maintenant autonome et peut poursuivre lui-même sa « mission ».

The Silents sont-ils vraiment tous morts ?

C’est marrant, je n’arrête pas de lire sur Internet que le Docteur a transformé l’Humanité entière en mass-murderer, mais ce n’est pas pour rien qu’il a attendu plusieurs jours pour libérer Amy. C’est pour se retrouver face aux Silence au moment du premier pas sur la Lune, leur montrer ce qu’il avait fait, et donc leur prouver qu’il valait mieux qu’ils quittent la Terre. Donc je pense que la majorité des Silence ont simplement décollé et son partis ailleurs, la Terre n’est pas recouverte de cadavres de Silent invisible ! :)

Par sylvain89 • 1er mai 2011 à 20h27

Bon alors j’ai trouvé les deux épisodes assez ouf même si c’est vrai que ça fait beaucoup d’idée pour seulement deux épisodes, peut-être trop pour une série comme Dr Who qui n’a pas vocation à être Lost (au pif).......
En ce qui concerne les Silence, effectivement Moffat est génial/diabolique : il les avait introduit dans la saison 5 (c’est éventuellement sujet à débat pour l’épisode du big bang et de victory of the daleks, déjà beaucoup moins pour lodger, vampire of venice et the eleventh hour (elle regarde en l’air dans le tardis et on vient de voir qu’ils dorment comme des chauves-souris) en revanche c’est indiscutable pour the beast below : re-regardez le, au moment ou Amy fait une tête de reboot memoriel, on entend le son caractéristique des silence !!!

Ensuite dans les pistes lancés dans l’épisode : le doctor demande avec insistance à Amy pourquoi elle lui a dit qu’elle était enceinte à lui et pas à Rory : rappelons-nous que c’était un silent qui lui avait dit de lui lâcher le morceau.....donc ça fait probablement partie de leur plan....

Pour terminer il y a un parallèle intéressant effectué entre les Silence et les romains. D’ailleurs Rory fait remarquer que "Rome fell" alors qu’on arrête pas de nous annoncer comme un cataclysme que "Silence will fall". La chute de l’empire des silence n’est donc peut-être pas quelque chose de si positif que ça. Sont-ils véritablement méchants ? Ou est-ce encore plus complexe que ça l’est déjà ?
(je passe ici sur les souvenirs des 2000 ans de Rory qui semble être une autre piste lancé, mais là j’avoue ne savoir absolument pas quoi en penser....)

Tout ça pour dire : on est pas rendu, il va y en avoir des choses à expliquer dans ces (seulement !!!) 11 épisodes restant.........

Par Mad_Dog • 1er mai 2011 à 22h31

J’ai jeté un coup d’oeil au lien filé par Sullivan dans sa review, au sujet des possibles passages mettant en scène des Silents dans la saison 5 :

http://westofserenity.tumblr.com/post/4444644536

Du coup, j’ai jeté un coup d’oeil aux passages en questions, mon avis :
* The Eleventh Hour :
1- Pas trouvé
2 - Pourquoi pas, mais c’est peut-être dû au bazar qu’il y a dans l’hopital qu’autre chose.
3 - Pourquoi pas, mais ça ressemble plus à la dynamique d’Amy.

* The Beast Below : A mes yeux, c’est tiré par les cheveux.
* Victory of the Daleks : L’effarement du Docteur est lié au fait que les Daleks ont réussi à s’échapper, faut pas chercher plus loin.
* The Lodger : Ce passage est plutot bluffant, effectivement.
* Vampires of Venice : Bah oui. Evidemment, mais à l’époque le mot "Silent" était un mot récurrent de la saison.
* The Big Bang : Tiré par les cheveux. Ca tiens plutot du technicien dans le champs qu’autre chose.

Par Rorschach • 3 mai 2011 à 02h27

Graphique : Les destinées croisées de River et du Docteur - possibles SPOILERS

Afin de sauver nos cervelles de la fusion, un fan s’est amusé à faire un superbe tableau représentant les possibles relations des lignes temporelles inversées de River et du Docteur (cliquer sur l’image pour zoomer).

Ca parait cohérent, si ce n’est que je ne vois pas de raison particulière à ce qu’il place la romance River-Docteur exclusivement durant la période située entre l’emprisonnement de River et leur premier baiser (donc post le crime de River pour lequel elle a fait une promesse à quelqu’un de rester en prison). Elle a dit qu’elle était une "young girl" quand le Docteur est apparu dans sa vie, et avouons que l’actuelle River n’est plus vraiment une "young girl", et il me parait assez probable qu’elle ait rencontré le Docteur pour la première fois avant de commettre son crime. Mais bon, qui sait, peut être a t-elle passé des décennies en taule.

On a toujours assumé que pendant, la saison 5, elle suivait la même chronologie que la série, pourtant il faut avouer qu’elle a plusieurs fois relevé quelqu’un lui révélant son futur.

C’est diaboliquement tragique si on y réflechit trop longtemps, ne jamais se souvenir de la dernière fois que l’autre nous a vu et inversement, quelle que soit l’intensité des sentiments et moments passés. En suivant cette logique et interprétant la règle de manière absolue (même si pour ma part, je préférerais y voir une règle non contraignante pleine d’exceptions), la prochaine rencontre avec River, cette dernière n’aura souvenir d’aucun des évènements qui ont marqué sa présence dans la série.

Par Rorschach • 3 mai 2011 à 19h27

6.02 Réactions à la critique de Sullivan

C’est la même chose du côté d’Amy et Rory, et le subplot du (faux) triangle amoureux permet à Arthur Darvill de montrer à quel point il est un acteur brillant, capable de passer du comique à la gravité avec beaucoup d’aisance et de subtilité. Ce ressort émotionnel et parfois aussi comique de l’épisode a aussi une autre fonction évidente : enterrer définitivement l’idée d’une relation amoureuse entre Amy et le Docteur. En quelque sorte, il s’agit pour Moffat d’évacuer préventivement une hypothèse que pourrait soulever le cliffhanger ahurissant de l’épisode : la petite fille n’est clairement pas l’enfant d’Amy et du Docteur.

C’est marrant, parce que de mon coté, je l’ai interprété complètement différemment. Pour moi, rien n’est clair, et je tends à penser comme Rory qu’Amy parlait du Docteur (et non de Rory) dans "l’intercom". Le fait qu’elle ne l’assume pas ensuite pour le rassurer (ou parce qu’elle ne veut pas elle-même l’admettre) ne change rien au fait qu’elle dévore le Docteur du regard à la moindre occasion (et il fait de même), envoie bouler Rory qui essaie de la sauver et laisse Rory sur le coté en permanence, comme à la toute fin quand on voit Rory observer sombrement Amy contemplant le Docteur avec admiration.

Qu’Amy aime Rory ne fait pas de doute, mais l’aime t-elle assez quand lui l’aime à la folie ? Pour le Docteur, on sait qu’elle est prête à tuer, s’agissant de Rory, on sait qu’elle était prête à disparaitre dans l’espace-temps sans laisser de nouvelles la veille de son mariage. Le choix d’Amy’s Choice était guidé par le désir de réparer la mort de Rory dont elle se sentait responsable, pas vraiment un choix entre les deux hommes. Et d’ailleurs, le désir de voir Amy opter pour l’un ou l’autre des deux hommes venait du Dream Lord, et était donc une question trottant dans la tête du Docteur, au moins inconsciemment.

A l’inverse, le Docteur a beau manifestement être charmé par River, il fait clairement sentir à cette dernière (également prête à tuer pour lui) que sa confiance va à Amy.

C’est d’ailleurs dans ces moments que je regrette que Karen Gillan n’ait pas un jeu plus subtil, elle est parfaite pour la vision cartoon du trio, mais quand il s’agit d’exprimer des choses plus profondes, son jeu me parait trop aléatoire, mais c’est peut etre simplement le personnage qui l’est - attention possible SPOILER - ne sachant pas encore lequel des deux hommes choisir, et expliquant peut être par là sa grossesse de Schrodinger. - fin possible SPOILER.

Au-delà de ça, la plupart des possibilités sont encore ouvertes et on embarque pour le reste de la saison avec un bagage assez conséquent de questions d’importance capitale, qui sont en gros les suivantes :

La question "Pourquoi les Silence avaient ils besoin d’une tenue de cosmonaute ?", conjugué avec le "help me ! please help me", m’a rappelé le film cinéma Ghost in the Shell : Innocence. Le parallèle n’a peut être pas la moindre importance, mais dans la mesure où j’ai retrouvé du Ghost in the Shell : Stand Alone Complex saison 1 (la série tv) dans Silence in the Library, ce n’est pas nécessairement anodin.

Donc peut être à caractère de SPOILER : l’intrigue principale de GITS : Innocence est que des petites filles humaines sont enlevées/emprisonnées par une corporation qui fait des gynoïds (androids sexuels), pour dupliquer leurs "ghost" (= âme) en les enfermant dans le corps de poupées sexuelles pour leur donner la petite étincelle qui plait aux clients.

A partir de là, je me dis que les Silence avaient peut être juste besoin de la tenue de cosmonaute pour capturer l’âme d’un Time Lord pour piloter leurs simili-TARDIS en quête de pilotes. Ou pas :) - fin possible SPOILER.

Les questions soulevées sont nombreuses. Si Steven Moffat arrive à en résoudre suffisamment dans un délai raisonnable, cela ne devrait pas desservir la série. Pour ses fans, cela engage en tout cas une saison incroyablement excitante.

Tout pareil, on croise les doigts très fort. (please Moffat, don’t pull a Lost !)

Par Leann • 4 mai 2011 à 10h53

C’est marrant, parce que de mon coté, je l’ai interprété complètement différemment. Pour moi, rien n’est clair, et je tends à penser comme Rory qu’Amy parlait du Docteur (et non de Rory) dans « l’intercom ». Le fait qu’elle ne l’assume pas ensuite pour le rassurer (ou parce qu’elle ne veut pas elle-même l’admettre) ne change rien au fait qu’elle dévore le Docteur du regard à la moindre occasion (et il fait de même), envoie bouler Rory qui essaie de la sauver et laisse Rory sur le coté en permanence, comme à la toute fin quand on voit Rory observer sombrement Amy contemplant le Docteur avec admiration.

Je suis totalement d’accord avec Rorschach, c’est également comme ça que je l’ai compris. Et cette ambiguïté commence sincèrement à me lasser, et m’empêche d’apprécier le personnage d’Amy. Il faudrait vraiment que Moffat mette ça au clair.

Sinon, ma grande peur pour cette saison, c’est que les épisodes stand alones passent beaucoup moins bien, maintenant que nous avons ce grand mystère de la petite Time Lady. Doctor Who est basé sur les stand alones, et d’avoir une aussi grosse question potentiellement occultée dans les épisodes suivants risque de créer une grande frustration. Ça se ressent déjà, dans la façon dont le Docteur lâche complètement la petite fille pour aller vivre d’autres aventures, ce qui est quand même incohérent avec le personnage.
J’ai peur qu’au final, l’intrigue soit peut-être géniale, mais que la saison en elle-même passe beaucoup moins bien que les précédentes :/

Par Dominique Montay • 5 mai 2011 à 11h52

Jeu des questions de Sullivan, on fait un jeu de pronostics ?

* Qui est la petite fille ? Quel sera son visage après sa régénération ?
River Song... hum...

* Pourquoi une photo d’Amy se trouvait-elle dans la chambre de la petite fille ?
Parce que c’est sa mère... houla...

* Pourquoi le Tardis n’est pas en mesure de déterminer si Amy est enceinte ou non ?
Pour moi il l’a déterminé, c’est juste Moffat qui ne veut pas qu’on le voit. (à la "Inception", sauf que là, je pense qu’on aura une réponse)

* Quel rôle va jouer Amy dans le plan des Silence ? Quel est ce plan et en quoi concerne-t-il le Docteur ?
Pour moi, on ne reverra pas les Silence. Moffat avait demandé aux auteurs de traiter ce double-épisode comme un final, et en soit, ça me fait penser à une fin pour les Silence. En tout cas, pour l’instant.

* Qui est la femme au cache-œil apparue brièvement à Amy dans l’orphelinat ?
Personne, Moffat s’était juste fait une intégrale David Lynch la veille d’écrire la scène. Il s’est juste dit "moi aussi je peux mettre des trucs très flippants non justifiés, na !"

* Qui se trouvait dans la tenue d’astronaute et a tué le Docteur ?
Oussama Ben Laden. (too soon ?)

* Qui est River Song et qui a-t-elle tué ?
Au hasard (et pour être totalement incohérent avec ce que j’ai écrit avant) : respectivement Rose et Christopher Eccleston (l’acteur, pas un de ses personnages). Mais là, je répond ça juste pour des raisons statistiques. Si j’ai juste, je serais tout seul.

On met quoi en jeu ? Un tee-shirt "Le Village" dédicacé ?

Par Sullivan • 6 mai 2011 à 23h45

Pour revenir sur le sujet du « triangle amoureux ».

Autant l’épisode joue bien sûr sur l’ambiguïté, autant je trouve la scène finale à bord du Tardis pas ambigüe du tout. Si Amy avait vraiment des doutes sur ses sentiments envers le Docteur, elle ne ferait pas cette mise en scène pour se jouer de Rory. Et, surtout, si Moffat voulait sous-entendre qu’Amy a des sentiments pour Le Docteur, il n’écrirait pas cette scène-là, il montrerait Amy essayer de cacher ces sentiments.

Après, l’un des éléments de caractérisation d’Amy est similaire à celle du Captain Jack : elle flirte tout le temps avec tout le monde, d’où le gag du sketch du Comic Relief où elle se draguait elle-même. Mais ses vrais sentiments et son vrai engagement amoureux, il est clairement et uniquement pour Rory.

Après, sans doute aussi que d’avoir entendu six millions de fois Gillan et Matt Smith dire en interviews qu’ils ne veulent surtout pas qu’il y ait une romance entre les deux personnages colore les choses, mais je reste fermement convaincu de mon interprétation initiale : il n’y a juste pas de triangle amoureux.

Par Mad_Dog • 8 mai 2011 à 02h30

6.03

Bof.

C’est rare, mais c’est un épisode de Doctor Who qui ne me fais pas vraiment d’effet. Il y a de bonnes idées sur la fin, mais le tout est gaché par des inconsistances de scénarios : Pourquoi Rory et l’enfant se retrouvent-ils sur le pont du bateau ? Pourquoi Amy, le capitaine et le Docteur ne sont-ils pas emmenés sur des tables eux-aussi ? Pourquoi nous a t’on fait tout ce cirque sur Rory sur le point de crever parce qu’il lui avait enlevé sa perf’, tout ça pour 5 minutes plus tard voir que tout l’équipage à fait pareil et qu’ils sont en pleine forme ?

Ha, puis, le cliché du sursaut du personnage alors que tout le monde pensait qu’il était mort. C’est juste nul.

Ha, et puis dernièrement j’avais fais la liste des clichés que je détestais le plus, et le coup du "pauvre petit chou qui fait la gueule ou fout la merde sous prétexte que "papa et maman sont toujours au travail"" était dedans. Et ils ont réussi à en mettre un... sur un vaisseau pirate.

Après, si on enlève le coté fauché de l’ensemble (les effets spéciaux de la sirène tiennent parfois mal) le jeu d’acteur et l’idée du vaisseau dans le vaisseau sont pas trop mal. Et c’est la troisième fois d’un épisode de Doctor Who qu’un dispositif extraterrestre censé guérir les gens, fout la merde.

Par Sullivan • 8 mai 2011 à 03h36

6.03, suite

Pourquoi Amy, le capitaine et le Docteur ne sont-ils pas emmenés sur des tables eux-aussi ?

Ah oui, ça j’ai oublié d’en parler dans ma critique. Je suppose que c’est parce que le système a réalisé qu’ils n’étaient pas réellement blessés / malade, mais cela aurait gagné à être expliqué.

Pourquoi nous a t’on fait tout ce cirque sur Rory sur le point de crever parce qu’il lui avait enlevé sa perf’, tout ça pour 5 minutes plus tard voir que tout l’équipage à fait pareil et qu’ils sont en pleine forme ?

Parce qu’il y a une différence majeure entre Rory et l’équipage : il était vraiment en train de mourir noyé quand il a été téléporté par le système médical, alors que les membres d’équipage souffraient juste d’égratignures. Débrancher les gens du système les remet dans leur état initial ; la noyade pour Rory (ils ont raté une scène visuelle, il aurait fallut lui faire cracher plein d’eau à son réveil), juste l’égratignure pour les membres de l’équipage. En revanche, pour Toby, qui est en train de mourir, il est vu dans la scène finale toujours branché au respirateur et lui ne peut plus quitter le vaisseau.

Et c’est la troisième fois d’un épisode de Doctor Who qu’un dispositif extraterrestre censé guérir les gens, fout la merde.

Trois fois ?
Ah oui, j’avais oublié le système de guérison de planète des Atraxis ! :-)

Par Pete Dayton • 8 mai 2011 à 03h41

603

Je comprends ce choix de faire baisser la tension et d’offrir une histoire indépendante plus simple après une ouverture de saison très dense, mais c’est plutôt moyen tout ça. J’espère que Neil Gaiman et Matthew Graham ont levé un peu le pied sur les apparitions de la femme mystérieuse et sur la grossesse de Schrödinger : la faille l’an dernier commençait également à devenir un peu énervante au même point de la saison, alors si maintenant c’est multiplié par deux ! :) J’imagine que ce côté un peu balourd vient de l’inversion de la place de cet épisode avec celui de Mark Gatiss et qu’il a fallu rajouter ces éléments rapidement...

Joli décor du bateau, même si la nuit (et les contraintes de budget j’imagine) rendent le tout un peu étouffant. Du côté de Murray Gold, on retrouve une partie de la musique de The Beast Below, excellente au demeurant, mais j’aimerais tellement qu’on lui donne carte blanche et du temps pour qu’il puisse mettre le paquet chaque semaine... Etrange de voir le pirate blessé par Toby subitement disparaître de l’épisode après avoir remis les barricades en place pour ne réapparaître qu’à la fin.

Pourquoi Rory et l’enfant se retrouvent-ils sur le pont du bateau ?

Parce que la pluie battante brise l’effet de réflection de la surface habituellement plane de l’océan, il me semble. Scène assez impressionnante d’ailleurs, avec en point d’orgue le "sacrifice" des trois survivants, même si pour pinailler on peut regretter la passivité des personnages alors que Toby est sur le point de succomber aux charmes de Lily Cole.

Pourquoi Amy, le capitaine et le Docteur ne sont-ils pas emmenés sur des tables eux-aussi ?

Je donne ma langue au chat.

Pourquoi nous a t’on fait tout ce cirque sur Rory sur le point de crever parce qu’il lui avait enlevé sa perf’, tout ça pour 5 minutes plus tard voir que tout l’équipage à fait pareil et qu’ils sont en pleine forme ?

Si j’ai bien suivi, Rory s’était quasiment noyé contrairement aux autres, c’était donc un peu plus périlleux de le sortir de sa stase.

Ha, puis, le cliché du sursaut du personnage alors que tout le monde pensait qu’il était mort.

J’imagine le tollé si Moffat avait choisi de faire ENCORE mourir Rory... :D

Par Leann • 8 mai 2011 à 04h06

603 - The Curse of the Black Spot

C’est quand même grave quand le principal intérêt d’un épisode, c’est le trailer pour celui de la semaine suivante.

J’ai pas aimé. Aussi simple que ça. Que ce soit le coup du pirate qui disparaît sans explication, aux effets de la sirène pas franchement réussis, j’étais vraiment pas dedans. Quand à la fausse mort de Rory, j’en étais arrivé à espérer qu’elle soit permanente pour qu’il se passe enfin quelque chose !

MAIS ! J’ai l’impression que cette épisode introduit un élément qui pourrait je l’espère, être important par la suite, c’est à dire les différents univers existants les uns par dessus les autres. Si je ne me trompe pas (corrigez moi si c’est le cas !), c’est un élément qui a été introduit durant le Quatrième Docteur, avec la trilogie de l’E-Space. Et voilà du carburant pour ma théorie (SPECULATIONS !) que la petite fille qui régénère serait vraiment Romana. Et même si ce sera surement totalement oublié, je reste dans ma petite bulle :p (FIN SPECULATIONS)

En tout cas, je pense qu’il est clair maintenant que on a affaire à un paradoxe avec Amy, avec surement une collision de deux univers, l’une avec Amy enceinte et la mystérieuse femme, et l’autre avec l’Amy que nous connaissons. Un dégât collatéral du second big bang eut-être ?

PS : Les personnages sont traités avec les pieds dans "The Blind Banker" :P

Par Mad_Dog • 8 mai 2011 à 10h28

6.03 - réponses

Merci pour l’explication, j’avais complètement zappé l’histoire de la noyade. Ok, autant pour moi.

Du reste, l’apparition de la femme mystérieuse ne me gène pas plus que cela, vu qu’elle apporte un élément supplémentaire : dans l’épisode précédant elle semblait parler à quelqu’un hors champs, tandis que dans cet épisode, elle semble effectivement parler à Amy. Et ça confirme qu’elle observe bien Amy et que la vision de l’épisode précédant n’avait rien d’un accident. Elle me fais penser à une geolière qui observe une prisonnière.

Par contre, le coup du "enceinte, pas enceinte" lui n’apporte rien, tout comme Amy et Rory qui discutent du futur du Docteur (ça tombe un peu comme un cheveux dans la soupe, d’ailleurs.)

Par Rorschach • 8 mai 2011 à 11h57

6.03

C’est quand même grave quand le principal intérêt d’un épisode, c’est le trailer pour celui de la semaine suivante.

Tout pareil, les Oods !

Sinon, sur l’épisode lui même, comme tout le monde petite déception. Episode totalement dispensable, qui pour ses seuls éléments intéressants se contente de faire du surplace par des paraphrases maladroites de l’épisode précédent qui n’apportent strictement rien. L’intrigue principale serait intéressante si elle était traitée moins paresseusement et n’était pas un hybride sans imagination et baclé de The Empty Child et Silence in the Library (le coup du système de soins dégénéré + des personnages morts en fait téléportés/saved). Il n’y a pas la moindre tension ni véritablement de possibilité pour le spectateur de s’investir dans quoi que ce soit tant c’est fouillis, incohérent, peu intéressant, et le discours de l’épisode simplet.

La critique de Sullivan souligne un bon traitement des personnages, je n’ai même pas ressenti cela. J’ai trouvé le Docteur passif, peu inspiré et inefficace, les autres en roue libre (à part Rory et la sirène, très drôle).

D’ailleurs, sur le coup des personnages "morts", va falloir que ça se calme parce que ça commence à devenir lassant à force, perdant progressivement de son impact : sont déjà presque tous morts 5 minutes dans l’épisode précédent (et dans le double précédent aussi), et de fait, la mort de Rory commence à devenir à son insu un running gag façon South Park qui perd de plus en plus de force (au point que j’espérais qu’il soit vraiment mort, malgré mon attachement pour Rory). Après, peut être qu’on est en train d’essayer de nous dire quelque chose avec Rory, - SPECULATION - genre qu’il serait peut être devenu un point fixe, ou ... (cf plus bas, la spéculation sur Amy) - FIN SPECULATION - mais même si c’est le cas, faudrait le faire un peu plus subtilement parce qu’ils vont nous gacher un excellent personnage (le plus réussi de l’ère Moffat à mon sens, car le seul ancré dans la réalité) à force de le traiter comme une convenance (enfin, au moins ils nous ont pas infligé un enterrement factice pour faire passer le temps si serré d’un season finale comme dans Fringe, mais j’avoue que m’être tapé les deux le même jour n’aide pas à ma clémence).

Du temps de RTD, on pouvait vraiment avoir peur pour les personnages, et de fait je ne suis toujours pas remise de ce qui est arrivé au 9 ou à Donna (et Rose est encore coincée dans un univers parallèle), ici on crie au loup beaucoup trop souvent et sans conséquences pour que le "tout est possible, même le plus glaçant" qui caractérisait la série survive encore longtemps, pour être remplacé par un "t’inquiète, attends 5 minutes, everybody lives !". Evidemment, c’est un peu dur, mais il y a qu’à soigner les loners (The Lodger, Vincent and the Doctor étaient impeccables la saison dernière) c’est toujours un peu agaçant quand une série s’accorde d’elle-même de fonctionner à deux vitesses plutôt que comme un ensemble rigoureux : le droit de faire des épisodes bouche trou médiocres, soit disant justifiés par le brillance inégalable des précédents ; tout comme le concept : l’intrigue n’avance que dans les épisodes écrits par Moffat, inquiétude qui rejoint ce que disait Sullivan sur l’épisode précédent : la pléthore de questions posées dans l’introduction de la saison ne préjudiciera pas à la série tant qu’un nombre suffisant de questions recevront des réponses satisfaisantes assez rapidement, pas juste si leur motif est reproduit d’épisode en épisode. Si on arrive au scandaleux cliffhanger de mi-saison avec exactement les mêmes questions, ça peut faire très mal.

Maintenant, sur le personnage d’Amy, autre - SPECULATION -, j’en suis à me demander jusqu’à quel point elle n’est pas devenue une forme de dieu façon Bad Wolf capable d’altérer la réalité à sa convenance dans le contexte post Big Bang 2. La énième résurrection de Rory ici pourrait être une manifestation de ce pouvoir. L’autre possibilité, suivant la même idée, et suggérée par les commentaires de la femme à la buche, serait qu’ils soient emprisonnés dans le rêve d’Amy depuis le Big Bang 2. - FIN SPECULATION.

Mais bon sinon, grande nouvelle, les Oods sont de retour la semaine prochaine, et une Time Lady un peu anachronique. Et Neil Gaiman à l’écriture ! (qui a promis qu’il se passait quelque chose dans son épisode, ouf).

Par Leann • 8 mai 2011 à 14h18

L’intrigue n’avance que dans les épisodes écrits par Moffat, inquiétude qui rejoint ce que disait Sullivan sur l’épisode précédent : la pléthore de questions posées dans l’introduction de la saison ne préjudiciera pas à la série tant qu’un nombre suffisant de questions recevront des réponses satisfaisantes assez rapidement, pas juste si leur motif est reproduit d’épisode en épisode. Si on arrive au scandaleux cliffhanger de mi-saison avec exactement les mêmes questions, ça peut faire très mal.

A ce niveau là, je pense qu’il n’y a pas trop d’inquiétudes à se faire. L’année dernière, on a eu droit à des gros guests qui de base n’ont pas trop l’habitude de bosser dans ce genre de show. Là on a le retour de Gatiss, qui bosse en étroite collaboration avec Moffat, donc normalement on devrait avoir une avancée de l’intrigue. De même pour Neil Gaiman, dont on a dit qu’il écrirait un épisode depuis le retour de la série en 2005. S’il a accepté maintenant, c’est qu’il doit avoir quelque chose d’assez monstrueux à raconter :P

Je pense qu’on évitera le rythme totalement chaotique de l’année dernière, du moins en partie. Et si au final le concept des univers coexistants est réutilisé, on aura même un épisode qui ferait avancer le shmilblick, ce qu’on avait que trop rarement la saison dernière.

Par Sofia • 8 mai 2011 à 22h30

6.03

On peut aussi rajouter au lot de critiques que la manière dont Amy a pratiqué le massage cardiaque n’aurait même pas pu ressusciter un hamster :P. Rory est mort tellement de fois qu’on n’y croit même plus. Don’t you ever pull a Kenny again, Moffat :)

Un peu comme dans pas mal d’épisodes de DW, si on occulte quelques "détails" et qu’on ne se pose pas trop de questions, l’épisode reste quand même appréciable et se regarde comme un bon divertissement. Sans cela, on peut aussi se demander comment Amy a réussi à tenir tête à trois pirates avec une épée ^^.

Contrairement à vous, j’aime bien les petites apparitions de eye-patch lady, ça me rappelle les apparitions de Rose distillées dans la saison 4. Par contre, le scan et la petite discussion de fin étaient vraiment inutiles. Vivement le prochain épisode, qui m’a l’air plus consistant !

Par Leann • 14 mai 2011 à 23h52

604 - The Doctor’s Wife

C’était parfait. Parfait du début à la fin dans le moindre de ses détails.

Le titre est génial, l’idée est sensationnelle, les références aux Time Lords sont amenés avec brio, la B-story avec Amy et Rory est intéressante et très bien gérée au niveau émotionnel, le monde décharge est magnifique, le Tardis ressemble tellement au Docteur que ça en devient tellement évident...

Je suis tout sur mon nuage là :D Pour une fan du Old Who comme moi, c’était absoluement joussif à regarder, et d’une émotion que Doctor Who a rarement atteinte.

Par Pete Dayton • 15 mai 2011 à 00h46

604

Wow... cet épisode a tout pour lui. Carrément d’accord avec Leann, à ceci près que pour ma part je ne connais pas les anciens Docteurs (mais ça ne saurait tarder car j’ai déjà repéré quelques épisodes en DVD par lesquels j’aimerais commencer), mais ça ne m’a aucunement empêché d’être très ému. J’aime la façon dont il réutilise l’arc de la Time War pour faire passer Matt Smith par toutes les émotions : l’excitation de retrouver l’un de ses amis Time Lord, la culpabilité de les avoir tués, le dégoût au moment de comprendre ce qu’a fait House, la tristesse de devoir dire "adieu" à son TARDIS... La fin de The Eleventh Hour où le Docteur découvrait son "nouveau" TARDIS était magique et Gaiman pousse le bouchon largement plus loin avec cet épisode. Il voulait laisser une marque indélébile de son passage sur la mythologie de la série, et bien on peut dire que c’est amplement réussi, comme par exemple quand le TARDIS avoue que c’est lui qui décide parfois d’emmener le Docteur à certains endroits à son insu et qu’il n’y a pas forcément d’avarie technique... J’ai l’impression que cela a toujours plus ou moins été sous-entendu, mais là, c’est dit, ça y est, c’est gravé dans le marbre. :)

Dommage que l’on sente un peu les coupes (13 minutes d’après Gaiman), les personnages d’Uncle et Auntie étant trop en retrait. Suranne Jones est adorable et sort une grosse performance dans un rôle pas évident du tout, quant à Michael Sheen... je sens que l’on va se souvenir longtemps de son personnage d’une délicieuse cruauté et arrogance. Les décors sont très réussis, la poursuite du TARDIS possédé par House est épique (un peu à la manière de la poursuite de la Terre dans The Stolen Earth), Richard Clark sort le grand jeu à la réalisation avec les scènes déroutantes d’Amy et Rory prisonniers... ce qui m’amène néanmoins à mon second petit regret : dommage que la série reste aussi frileuse lorsqu’il s’agit de dévoiler de nouvelles pièces (la garde-robe de The Christmas Invasion et les couloirs interminables ici, c’est peu). Mais bien sûr, c’est pardonné grâce au personnage d’Idris !

Bref, en deux mots : ça tue. J’ai rarement vu un début de saison aussi déséquilibré, Moffat n’a vraiment pas été sympa envers Steve Thompson pour caser son épisode entre ces deux mastodontes que sont Day of the Moon et ce The Doctor’s Wife. :o

Par Sofia • 15 mai 2011 à 12h37

604

J’ai pas été aussi emballée que tout le monde (il semblerait) même si j’ai apprécié. Certaines répliques dont géniales ("It’s just what they’re called, it doesn’t mean he actually knows what he’s doing","Did you wish really hard ?"...), et puis j’étais plutôt perplexe par rapport au titre (est un indice pour nous dire que River n’est pas la femme du Docteur ?).

Par Rorschach • 15 mai 2011 à 13h05

6.04 "Where’s my Thief ?!"

Très bon stand alone épisode, qui en effet tend à enterrer encore plus le précédent et donner une impression de déséquilibre incontrôlé de début de saison (c’est sur que de passer de "brillant" à "what ?!!" puis "wow !", ça se voit plus que passer de "bof" à "ouais !"). En espérant que le 6.03 était LE maillon faible.

Grands moments, approche très théâtrale qui accentue le feeling "rétro", excellente actrice pour incarner Sexy TARDIS, excellente idée que de nous montrer une TARDIS aussi folle et amoureuse que son Time Lord, et pas du tout à sa merci, convaincue d’avoir volé son Time Lord quand ce dernier croit l’avoir volé elle, et confirmant qu’elle n’en fait qu’à sa tête.

J’ai beaucoup aimé la remarque d’Amy quand on lui présente la TARDIS incarnée en femme : "did you wish, reaaaaaally hard ?". Et de fait, on a encore l’impression d’être dans un rêve, entre le jeu avec l’espoir/désespoir du Docteur de retrouver/sauver des membres de son espèce et se faire pardonner, celui de trouver un compagnon qui le comprenne entièrement, son véritable grand amour incarné ; en parallèle, on a les peurs d’Amy envers Rory qui surgissent de façon assez glaçante, la question de savoir si House piochait uniquement dans la cervelle d’Amy pour façonner ce cauchemar, ou chez Rory aussi, se pose : les tags et les divagations du Rory vieilli étaient en tout cas flippants. En revanche, toute la partie qui se joue dans le TARDIS avec Amy est extrêmement confuse (on a l’impression d’être revenus 1 an en arrière ;). En particulier, quand Nephew intervient (alors qu’Amy croit être dans l’obscurité), on nous montre clairement un Rory inconscient sur le sol (qu’Amy ne voit pas), alors que celui-ci réapparait comme si de rien n’était dans les secondes qui suivent.

Petite déception (toutes proportions gardées) : comme beaucoup, j’avais repéré Amy et Rory dans la Control Room du TARDIS de RTD dans le trailer de la series 6, et je rêvais secrètement de quelque chose de beaucoup plus fou, comme Amy/Rory réellement en présence (et obligés de se cacher de) du 9 ou du 10 par un jeu de puzzle temporel. La solution finalement très simple de cette énigme me laisse un peu sur ma faim.

Petit reproche : de fait, l’intensité émotionnelle pourrait être à son comble ici, mais dans mon cas, ça ne fait pas toujours mouche pour cause de rythme beaucoup trop rapide oscillant volontiers avec le grotesque, qui ne laisse pas toujours le temps à l’émotion de prendre toute l’ampleur qu’elle mérite en ce qui me concerne. Et ici il y avait vraiment matière. D’ailleurs, le même reproche pourrait être fait quant à la tension qui n’a pas forcément le temps de prendre racine.

Bon et sinon, Docteur + House (qui joue le Docteur Frankenstein ici, comme House souvent dans sa série), ça fait combien de temps que les scénaristes se retiennent de nous la faire ? :)

Et pour les pauvres âmes qui auraient oublié la malle de mystères de la saison, Sexy nous gratifie d’un "only water in the forest is the river" qui relance la surchauffe cérébrale (et les jeux de mots aquatiques), et ATTENTION SPECULATION nous renvoie au passage une nouvelle fois au "These are our forests" de Silence in the Library/Forest of the Dead avec une petite fille et River numérisée en tenue de cosmonaute. FIN SPECULATION

"Biting is excellent. It’s like kissing only there’s a winner."

Par Leann • 15 mai 2011 à 13h30

j’étais plutôt perplexe par rapport au titre (est un indice pour nous dire que River n’est pas la femme du Docteur ?).

C’est comme le dit Amy à la fin de l’épisode : les compagnons vont et viennent, et au final il ne restera toujours que le Docteur et son Tardis. Le Tardis est la seule constante de la vie du Docteur, encore plus maintenant que tous les Time Lords ont disparu.

SPECULATIONS
Mais la phrase du Tardis "the only water in the forest is the river" montre également que si le Tardis est la constante ultime, même elle sait que le Docteur a besoin de ses compagnons, aussi éphémères soient-ils.
FIN SPECULATIONS

Par Leann • 15 mai 2011 à 13h36

Pete, si tu veux commencer à regarder du Old Who, je te conseille ce lien :

http://www.sliceofscifi.com/2011/02/01/editorial-so-you-want-to-be-a-doctor-who-fan-part-one-the-episodes/

Pour bien commencer son visionnage de 600 et quelques épisodes :P

Par tlsnhe • 15 mai 2011 à 14h24

6.04 The Doctor’s wife

Touchant. Très touchant. Matt Smith est une nouvelle fois exceptionnel, et donne au Docteur une profondeur dramatique absolument ravageante. L’épisode tient toutes ses promesses du début à la fin grâce, notamment et principalement, à la relation qui unit le Time Lord à son TARDIS-Sexy. Le pari était fort osé, car matérialiser la Boite Bleue se révèle être un fantasme de pur gamin, ébahi par la beauté de l’univers Who-esque, et le réaliser apparait comme presque impossible. Là, ça dure 40 minutes et c’est juste brillant. La beauté du geste scénaristique réside dans l’attention portée au caractère de Sexy, extrêmement troublant par son rapprochement, presque trop logique, avec celui du Docteur. Avec cet épisode c’est flagrant, et on ne se demande pas si ça aurait pu être autrement. Parfait quoi !

Le gouffre qualitatif entre le 6.03 et le 6.04 est gigantesque mais grandit encore plus l’impact de ce dernier. L’imbroglio émotionnel dont est victime le Docteur tout au long de l’épisode permet à Matt Smith d’exceller encore et encore, le "Hello/Goodbye" partagé avec son Compagnon de route faisant, pour moi, symbole de référence instantanée. Une scène culte, tout simplement. Le Combo Oods-House est à l’image du reste, puissant et symptomatique d’un magnifique épisode. Faire revenir une race de "l’ancien temps" Who-esque pour le faire allier à un Bad Guy, très voix-off et sacrément tenace, là encore ça relève du génial.

L’intrigue secondaire du "Échappons à House et courrons dans le TARDIS" n’était pas forcément super folichonne mais a eu le mérite de nous offrir deux-trois scènes dont l’atmosphère générale était assez particulière, voire flippante. Et là, je pense surtout à la scène durant laquelle Amy, dans le noir, marche juste à côté du corps de Rory pour atterrir dans les tentacules du Oods. C’est par ce genre de moments, que je trouve personnellement immanquablement réussis, que j’apprécie encore plus le show. Ne pas se foirer sur l’arc principal, tout en nous offrant des ’tites perles comme ça, moi j’dis oui sans réfléchir !

"Where is my thief ?!"

Par Mad_Dog • 15 mai 2011 à 16h51

6.04

Bon, c’est confirmé, Rory est le Kenny de la série... il est encore mort dans cet épisode. :-)

Depuis le temps qu’on nous avait annoncé Neil Gaiman sur un épisode, j’avais peur d’être déçu. Hé bah non, c’était un vachement bon stand alone. Bon, allez, ma seule et unique déception, c’est effectivement de voir que les couloirs du Tardis ressemblent aux couloirs de n’importe quel station spatiale de SF (et pourquoi Rory et Amy ne se tiennent pas la main ? Ca leur aurait évité d’être séparé deux ou trois fois.) Mais bon, le scénario est bon, et surtout les dialogues sont des petites pépites, notamment entre le Docteur et Idris.

Ha, et EXTREMEMENT BONNE SURPRISE : Depuis les premières saisons, j’avais émis la théorie que si le Docteur se retrouvait toujours dans des situations perilleuses "comme par hasard" c’était parce que le Tardis en faisait exprès. Et comme toute théorie de fan, je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’on la confirme dans un épisode. Et bah non, c’est justement affirmé dans celui-ci. Merci Neil Gaiman, c’était un superbe cadeau.

Par Pete Dayton • 22 mai 2011 à 01h01

Pete, si tu veux commencer à regarder du Old Who, je te conseille ce lien :

Avec pas mal de retard : merci beaucoup ! J’avais lu quelques articles sur le même sujet et celui-ci confirme de façon plus complète le fait qu’il vaut mieux ne pas se la jouer complétiste obsédé en s’attaquant pour commencer à An Unearthly Child. :) Cette autre page va bientôt être mon amie...

605

Bien réalisé, bien joué, quelques beaux moments de frousse mais un script qui cherche à digérer non sans mal une quantité de références astronomique : The Thing et les Body Snatchers pour l’aspect "tel personnage est-il un Ganger et en a-t-il conscience ?", Blade Runner et toute la tripotée de films de science-fiction qui s’interrogent sur la vie artificielle, etc. C’était la mise en place, j’attends maintenant la deuxième partie qui devrait être plus intéressante, surtout avec ce plan tordu du Docteur (enfin c’est ce que j’ai compris) consistant à provoquer la création de son propre Ganger...

Par Rorschach • 22 mai 2011 à 11h49

6.05

Ben moi j’ai bien aimé. Evidemment, le coup de la femme borgne + la grossesse de Schrodinger + le Docteur qui prend des airs contrits avec l’air d’en savoir beaucoup plus que tout le monde sans rien dire qui se répètent, pffff, lourdingue. Je commence à croire que Moffat est fan de Lost à force (quand je pense que pour moi DW, c’était l’anti-Lost ;). Surtout que mince : Amy a un cerveau, pourquoi au bout de 4 fois qu’elle voit la femme à la buche, aucune mention à personne, aucune interrogation ; on aurait l’impression que quelque chose se passe au moins. Cela alors qu’on la voit ruminer sans cesse stérilement sur la mort du Docteur dans 2 siècles, époque où si on raisonne un peu, elle et Rory seront morts depuis longtemps (c’est notamment ce qui m’a agacé dans la fin du 10, son indécence à l’orée de sa "non mort" après 9 siècles d’existence, surtout en comparaison de Wilf qui l’accompagnait dans cet épisode).

Beaucoup de courses poursuites dans des couloirs aussi, mais comme pour moi ça a toujours fait partie de la franchise, ça me manquait un peu je dois dire (du temps de Rose, qu’est ce qu’on courrait dans les couloirs :), tout comme les Daleks me manquent de plus en plus.

Mais pour le reste, pas ennuyée une seconde, j’ai trouvé que l’oppression était réellement au rendez vous pour une fois, comme au bon vieux temps, façon Waters of Mars (qui est un des épisodes les plus prenants aux tripes pour moi). Je ne m’attendais pas à un two parter non plus, et je les aime.

Comme Rory est mon perso préféré de l’ère Moffat, j’adore qu’on lui donne une place croissante en continuant à le développer : et après l’angoisse de la semaine dernière avec lui, ça se précise de plus en plus que quelque chose ne tourne pas rond, autant dans sa relation avec Amy dont il se détache pour la première fois ostensiblement avec presque humeur, qu’avec ses résurrections en chair et en auton qui le rapprochent des Ganger, qu’avec son passé millénaire à veiller sur Amy dont on ne sait strictement rien.

Coté Docteur, c’est moins intéressant : très prévisible, et un trait de plus en plus agaçant du 11, parce qu’il fait du suspense un peu cheap à force et exclut de plus en plus le spectateur qui voit les questions s’empiler sans rien avancer, "l’air mystérieux d’en savoir beaucoup plus que tout le monde sans rien dire". Bien sur, comme Moffat joue sur le même registre que Nolan, on s’attend à un "prestige" époustouflant à la fin, mais le voyage du coup en perd de sa saveur à force de tout garder pour le bouquet final (c’est infiniment moins classe qu’un Face of Boe laché l’air de rien au détour d’un épisode, sans le moindre roulement de tambour, qui du coup en donne des frissons).

Coté intrigue de l’épisode, des tonnes de références SF que j’adore (Blade Runner, Ghost in the Shell encore, etc), c’est pas forcément original, mais ça suit des thèmes que j’apprécie, et j’aime beaucoup le concept d’une bataille à mort entre deux groupes exactement identiques, ainsi que les "monstres". J’ai apprécié la conversation entre les deux leaders déjà. Et même si le cliffhanger est super prévisible (et bien sur pose la question du Ganger du Docteur qui pourrait être le mort du S06E01), la suite promet : le Docteur contre lui même, ça devrait être fun.

Par Mad_Dog • 22 mai 2011 à 14h55

6.0 5

OUI, ça reprend des thèmes de la SF comme dans The Thing ou dans Blade Runner, mais tant que ça les réutilisent intelligemment, moi ça me va. Là où d’autres épisodes auraient pu nous faire le retournement de situation type, celui du "ho mon dieu, ce qu’on pensait être les méchants n’étaient en fait qu’une (ou des) entités qui ne nous comprenaient pas" ici, c’est rapidement désamorcé de façon à nous mettre à l’évidence dans la situation du Docteur : En position de négociateur, au milieu d’un conflit entre deux factions rivales ayant toutes les deux raisons, au milieu d’un huis clos.

Et c’est un épisode où Rory a un rôle conséquent : lié une relation d’amitié avec une Gangers (au point que la vraie Jenny, qui nous apparait dans le noir à un moment, semble une menace) et là, c’est réussi.

Surtout que mince : Amy a un cerveau, pourquoi au bout de 4 fois qu’elle voit la femme à la buche, aucune mention à personne, aucune interrogation

Alors, pas 4, mais seulement 3 fois. Et si l’on enlève la fois sur le bateau qui était grosse comme une maison et dont on se demande pourquoi elle n’a pas réveillé Rory à coté pour l’alerter, cette fois-ci était assez finement joué : c’est tellement furtif qu’on comprend qu’elle ne le notifie pas.

Par Leann • 23 mai 2011 à 17h48

605 - The Rebel Flesh

L’exemple même de l’épisode sur lequel on ne peut faire aucun jugement. On pourrait avoir du très bon comme du très mauvais en partant d’une telle base, c’est pour cela que je n’arrive pas à me faire d’avis.

Enfin si : Pour être un épisode classique de Doctor Who, c’était extrêment cliché. On a vraiment pour les éléments "faciles" du New Doctor Who en super condensé, et le fait qu’on ne les ait pas vu depuis longtemps fait vraiment ressortir leur côté artificiel.

Je m’explique. Le papier psychique qui me fait entrer partout + le Docteur qui fait une action super conne dont on devine immédiatement la conséquence + le Tardis inutilisable + le méchant qui fait tout capoter alors que tout le monde allait s’entendre à merveille = Vous avez intérêt à avoir une seconde partie du tonnerre, et de pas nous faire le coup que tout le monde attend avec le second Docteur.

Après, il est vrai que cet épisode a servi à montrer tout le potentiel du personnage de Rory, c’est à dire un compagnon qui n’est pas obnubilé par le Docteur au point d’en perdre ses principes. Et ça, ça annonce de bonnes choses pour la suite du personnage, même si en comparaison le personnage d’Amy n’en est que plus insupportable.

J’ai lu une critique qui je pense mettait le point sur l’autre gros défaut de l’épisode : Un épisode de Doctor Who, pour fonctionner, a besoin du Docteur. Soit le Docteur cause la situation, soit il est le seul moyen de la résoudre. Mais là, le Docteur est totalement étranger à l’histoire. Il n’a rien causé, et il n’est pas particulièrement compétent ou indispensable pour la stopper. L’équation changera évidemment au prochain épisode, mais si cet épisode unique a un vrai défaut, c’est bien celui-là.

Par Rorschach • 25 mai 2011 à 14h28

L’exemple même de l’épisode sur lequel on ne peut faire aucun jugement. On pourrait avoir du très bon comme du très mauvais en partant d’une telle base, c’est pour cela que je n’arrive pas à me faire d’avis.

Ben dans l’absolu, s’agissant d’un épisode en 2 parties, je pense qu’il faut attendre la 2è partie pour se former une opinion définitive.

Dans cette première partie, les prémisses ont été posées, imo assez finement, pour quelque chose de passionnant, mais il me semble que tout le monde se focalise sur les mauvaises choses en passant à coté de l’intérêt véritable de l’épisode, qui est une forme d’expérience conceptuelle passionnante : un huis clos entre deux groupes strictement identiques qui doivent résoudre une question éthique des plus inconfortables. Moi ils me conviennent, reste à voir comment ce sera traité (et de fait, le même sujet peut donner lieu au pire et au meilleur suivant le traitement) :
- "le méchant qui fait tout capoter alors que tout le monde allait s’entendre à merveille" : ça, c’est toi qui le dit. Perso, alors que j’étais partie pour penser exactement comme le Docteur, dès la très inconfortable discussion entre les originaux/gangers sur l’enfant de l’un qui a désormais 2 pères, je me suis dit que c’était absolument insoluble et que la guerre était inévitable ; et ça c’est réellement fort, il faut une bonne dose de subtilité pour retourner ce genre d’avis éthiques faciles de l’extérieur. La leader a juste produit l’étincelle (et il n’y a ni gentils, ni méchants, juste deux groupes identiques qui ne voient aucune solution à leur problème hormis dans la destruction de l’autre groupe).
- "le Docteur qui fait une action super conne dont on devine immédiatement la conséquence" : perso, je ne l’ai pas vu comme faisant partie du suspense. Le vrai truc intéressant ici (et passionnant, parce que la résolution n’est vraiment pas évidente), c’est que le Docteur est désormais dans la même situation que le groupe témoin : on verra comment il applique ses principes maintenant qu’il est également directement concerné. Comme Farscape s’était attaché à le montrer, beaucoup plus facile de proner la survie de tous qu’à vivre (d’ailleurs, j’espère que la résolution ne recourra pas à la même facilité de décharger le Docteur d’avoir à gérer lui même la situation de son ganger).
+ "le Tardis inutilisable" + "Le papier psychique qui me fait entrer partout" : ça ne sont que des éléments permettant de mettre en place les conditions de l’expérience. Reprocher ces éléments me parait un peu tiré par les cheveux dans DW.

J’ai lu une critique qui je pense mettait le point sur l’autre gros défaut de l’épisode : Un épisode de Doctor Who, pour fonctionner, a besoin du Docteur.

C’était Charlie Jane Anders sur io9. J’apprécie ce site en général, mais je trouve leurs critiques de DW assez médiocres, le jugeant suivant des critères très américains pas toujours très subtils. Et sur cette critique précisément, elle me semble complètement fausse, sauf depuis quelques temps avec Moffat qui tend à tout faire tourner autour du Docteur. Voilà la réponse à cette critique laquelle je me suis joint, qui me parait elle juste :

The problem i see here is that by design, almost every story DOESN’T need the doctor. he is added to each story by nature of his own independent plot line, and effects a solution in an unusual way. as a character he is designed not to drive plot, but to invoke resolution. a doctor who plot that "needs" the doctor is one that wouldn’t have taken place had he not arrived in the first place. compare "the eleventh hour", an episode that is driven entirely by the doctor’s meeting with Amy, to "blink", in which the doctor is barely featured, and only serves to create a resolution to the story. every other episode falls within this spectrum, but most tend to develop with the doctor’s arrival solving whatever crisis was brewing in the first place. In fact, compared to most other writers, I think SM has a tendency to drive plot with the doctor far more than RTD ever did.

Par Leann • 25 mai 2011 à 16h06

dès la très inconfortable discussion entre les originaux/gangers sur l’enfant de l’un qui a désormais 2 pères, je me suis dit que c’était absolument insoluble et que la guerre était inévitable

Je suis d’accord, mais la scène juste après où l’original et son ganger font équipe pour aller explorer le monastère a désamorcée pour moi ce sentiment. Sans l’intervention du leader des originaux, les deux groupes auraient pu avancer assez longtemps ensemble pour régler la situation immédiate (effectivement ça n’aurait sûrement pas duré). De plus, c’est la réaction du leader qui pousse Ganger !Jennifer à la révolte, sans quoi elle aurait appris à plus faire confiance à Rory, et ne serait probablement pas partie dans une réaction aussi extrême.

« le Tardis inutilisable » + « Le papier psychique qui me fait entrer partout » : ça ne sont que des éléments permettant de mettre en place les conditions de l’expérience. Reprocher ces éléments me parait un peu tiré par les cheveux dans DW.

Comme je l’ai dit, c’est principalement leur côté artificiel, après autant d’épisodes qui n’en ont pas eu besoin, qui a du mal à passer. Je me rends bien compte que la plupart des épisodes de Doctor Who fonctionne sur le principe que le Docteur ne peut plus accéder au Tardis, mais ici, la succession de tous ces éléments à un rythme aussi effréné a fait que j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire.

Dans cet épisode, le Docteur est dans une bulle narrative, il crée son propre problème (son Ganger) qu’il doit résoudre. Il n’a aucun impact sur la storyline des deux groupes, il s’occupe d’un problème qu’il a crée. Il ne fait que faire la morale, sans aucun impact sur qui que se soit (même ses compagnons, c’est pour dire). Celui qui a le véritable impact, c’est Rory. C’est lui que Ganger !Jennifer accuse de les trahir, pas le Docteur (alors que la plupart du temps c’est plutôt sur lui qu’on crie). C’est lui qui fait tout le travail d’une certaine manière. Et c’est ça que je pense est vrai dans le fait qu’un épisode de Doctor Who ait besoin du Docteur.
(Je pense ne pas être très claire, désolée :/)

Après chacun son avis sur io9 :) personnellement je trouve leurs critiques de DW assez justes.

Par Leann • 28 mai 2011 à 20h58

606 - The Almost People

Une seconde partie solide, qui fait son travail si on peut dire. Quelques moments d’émotion réussis, qui compensent l’épique showdown Docteur/Docteur qu’on aurait pu penser avoir. Mais son absence ne fait qu’accentuer la scène finale, en montrant bien à quel point le Docteur est resté le Docteur malgré tout.

Jennifer n’était pas franchement convaincante en tant que méchante, Rory est encore passé pour un imbécile, et comme par hasard aucun couple humain/Ganger ne survit jusqu’à la fin. Une conclusion somme toute classique et prévisible, jusqu’à la scène finale.

Et quelle scène finale ! Je comprends mieux maintenant l’intérêt d’un two-parter. Une Ganger !Amy depuis les trois mois de flottement entre The Impossible Astronaut et Day of The Moon, ce qui explique l’eye-patch lady et la grossesse de Shrodïnger. Ça se tient, et assez bien, même si je regrette l’absence de véritable indices, puisque The Flesh a été seulement introduit dans la première partie, mais ça se tient vraiment. Et ça promet quelque chose d’intéressant pour le finale ! (et un été à se casser la tête) Mais qui retient donc la vraie Amy ?

SPECULATIONS
La théorie que la petite fille est celle d’Amy est totalement confirmée, et qui sait, peut-être que la Amy de la photo était-elle aussi un Ganger ? Et si le Ganger !Docteur était vraiment le Docteur, peut-être le silence a réussi à récupérer des informations ? Toutes les théories sont possibles désormais :p
Je ne pense pas que le Silence soit derrière tout ça, je pense que eux aussi se sont fait avoir par le Ganger. Mais alors, qui est derrière tout ça ?
FIN SPECULATIONS

Et j’apprécie l’explication à leur présence à tous :) Que tout ait été intentionnel me convient totalement, et explique le côté très artificiel de l’épisode précédent.

Par contre, pas de promo pour la semaine prochaine ? J’espère des révélations à la minute, comme Moffat sait si bien le faire :p

Par Sofia • 29 mai 2011 à 02h32

605 - 606

J’ai trouvé ce two parter très bon, même en dehors de la révélation finale. La première partie de mise en place a quand même eu quelques bons moments (et était bien meilleure que The Hungry Earth auquel il a été comparé). Quant à "The Almost People", il conjugue un bon déroulement d’intrigue (classique mais fidèle à l’esprit Doctor Who) et une partie des réponses que l’ont attendait enfin ! Rory n’est pas mort mais il s’en prend plein la poire dans cet épisode ;P Quand je repense à "The Rebel Flesh", je m’étonne de ne pas avoir lu d’hypothèses sur le fait qu’Amy soit une Ganger, avec tous les indices laissés, on ne pouvait que supposer qu’elle soit la sage femme d’Amy, bravo à Moffat et Graham d’avoir été si subtils (oui, j’étais sans doute la seule à aimer les apparitions de eye-pach lady).

SPECULATION Je me demande si le Amy swap n’a pas eu lieu quand les Silence l’ont kidnappée. A mon avis, ils doivent quand même être impliqués quelque part là dedans. FIN SPECULATION

Le prochain est le dernier avant le break, c’est bien ça ?

Par Pete Dayton • 29 mai 2011 à 04h06

606

"Nice barrel... very comfy."

Bien au-dessus de la première partie ; on se retrouve donc au final avec un two-parter de très bonne tenue. J’ai apprécié les twists très bien exécutés (la triple Jennifer, l’échange des chaussures), quant au final dans le TARDIS, je me suis fait berner en beauté et la révélation brutale du Docteur m’a mis sous le choc. Cet ultime échange avant l’exécution du Ganger (et donc la réappropriation par l’esprit d’Amy de son vrai corps) est assez fascinant, Amy est là, devant eux, et pourtant en réalité elle est probablement si loin... Voilà qui promet pour la semaine prochaine ; le Docteur est en colère et les ravisseurs d’Amy vont en voir de toutes les couleurs.

C’est lassant de louer chaque semaine la performance de Matt Smith, mais encore une fois force est de reconnaître que ça n’a pas manqué : il a tout emporté sur son passage, notamment lors de ses interactions désopilantes avec lui-même, comme quand les Docteurs se mettent subitement à marcher en même temps ou qu’ils s’admirent d’un petit air fier et satisfait. Un tout petit bémol pour la transformation finale du Ganger de Jennifer, un peu trop similaire à celle du Lazarus de Mark Gatiss en saison 3.

Par contre, pas de promo pour la semaine prochaine ?

Le trailer se trouve sur le site officiel, accompagné d’un troisième préquel intriguant. En dehors de ce dernier, je vais pour ma part essayer de faire l’impasse sur tout le matériel promotionnel... :)

Le prochain est le dernier avant le break, c’est bien ça ?

Oui. Je ne redoute pas trop ce break car Torchwood démarre à peine plus d’un mois après ! Cette année 2011 est vraiment miraculeuse au niveau du planning pour les accros au Whoniverse.

Par Nijuni • 29 mai 2011 à 14h36

SPECULATION Je me demande si le Amy swap n’a pas eu lieu quand les Silence l’ont kidnappée. A mon avis, ils doivent quand même être impliqués quelque part là dedans. FIN SPECULATION

SPECULATION C’est ce que je me suis dit aussi. A mon avis, quand ils ont kidnappé la vraie Amy dans Day of the Moon, et que le Docteur est venu la sauver, il a en fait sauver la Ganger. FIN SPECULATION

Sinon, j’ai aussi préféré cette seconde partie à la première. Ce que j’ai vraiment apprécié c’est qu’au final, parmi ceux qui ont été sauvés, on a un groupe mêlé d’Humains et de Gangers, donc une fin plus optimiste que Cold Blood.

Par Sofia • 29 mai 2011 à 16h03

En fait, en y repensant, Amy voit Eye-patch Lady avant son enlèvement (dans l’orphelinat), donc on a affaire à Ganger Amy depuis plus longtemps que l’on pense.

Pour revenir à l’épisode, j’ai aussi beaucoup aimé la relation assez confuse entre le Docteur, son double et Ganger Amy. Si j’ai bien suivi, la confrontation a eu lieu entre Ganger Amy et le vrai Docteur, dont la réelle intention était d’en apprendre plus sur The Flesh, mais qui a appris sa future mort ainsi !

Et si le cliffhanger de la semaine prochaine est encore plus intense, ça va être dur d’attendre la suite pendant des mois ;(

Par tlsnhe • 29 mai 2011 à 19h09

6.05 The Rebel Flesh - 6.06 The Almost People

Après un 1er épisode qui était clairement là pour imposer les bases, The Almost People collectionne les excellentes scènes et se termine sur un cliff’ à la fois surprenant et dérangeant (WTF ???). C’est ça qui est bon avec DW : Le Double épisode débute sans grands feux d’artifice et se place dans l’intrigue principale sans vraiment qu’on sache pourquoi et se termine sur une révélation dont l’enjeu principal trouve son origine dès les deux premiers épisodes. C’est juste grandiose !

La confrontation Ganger-Pas Ganger, alimentée par de nombreux retournements de situation franchement bien maitrisés, redéfinit, à la sauce DW-ienne, les codes du Huis Clos où se mêlent panique, perte de contrôle et envolées belliqueuses assez importantes. Et je crois que l’interprétation de Matt Smith réussit une nouvelle à fois à propulser la qualité de l’ensemble à un très très très haut niveau. C’est lassant, vraiment, de constater à quel point il rend le Docteur franchement impressionnant et attachant. Et le fait que leur arrivée ne soit pas un hasard, qu’il ait voulu en savoir plus sur la Flesh prouve bien qu’il est à la hauteur de sa réputation et que rien ne lui échappe. L’échange de chaussures avec le Ganger est une malice sacrément astucieuse permettant alors "d’éclaircir" le mystère entourant la Grossesse d’Amy. Et putain, comment s’attendre à une telle révélation ? Et là, les questions ne peuvent que fuser. Damn you, Moffat !

SPÉCULATIONS On peut croire que le changement a été fait lors de l’enlèvement d’Amy, ce qui veut dire que The Silence est derrière tout ça ou tout du moins ils ont collaboré avec la femme au cache-oeil. Qu’espèrent-ils de l’enfant ? Qu’a-t-il de si important ? L’enfant sera-t-il celui/celle qui ramènera le Silence ? (D’après eux, Amy serait celle qui les ramènerait !) SPÉCULATIONS

Le fait que TARDIS ne sache pas si Amy était enceinte ou pas, était-ce l’indice le plus flagrant concernant le Ganger ?

Par Mad_Dog • 30 mai 2011 à 00h55

6.06
Bon, j’étais plutot assez passionné par la première partie, et je suis content de voir que les enjeux qui m’avaient intéressés dans la première partie (qu’est ce qu’un humain et qu’est ce qui n’en est pas ? Qu’est ce que la Chair ? Comment vont-ils s’en sortir ?) amène la résolution de l’épisode. Notamment le passage sur la paternité, qui semble un artifice de l’histoire dans la première partie, devient la résolution du second.

Seul déception, des effets spéciaux qui sont assez moyen, et une Jennifer qui passe de "méchante envers les êtres humains" à "gros monstre difforme à la Resident Evil" sans vraiment de transition. Le personnage méritait mieux.

Bon, ok, à la fin, on ne se retrouve pas avec des doubles.... mais bon, ça aurait complexifier la fin de l’épisode pour pas grand chose, et laisser une possible intrigue en suspens, là où l’épisode se doit de se terminer par une scène finale qui claque.

Et quelle claque finale. C’était VRAIMENT bien joué, surtout lorsque comme moi, j’étais content au milieu de l’épisode de voir qu’Amy parle "enfin" de la "Eyepatch Lady" au Docteur, en disant "ha enfin, ça avance cette intrigue" et n’imaginant pas que cette histoire serait expliqué en fin d’épisode. Grosse claque aussi pour tout les aigris qui ont sortit du "Bouuuuh, Doctor Who, ça devient comme Lost, ils mettent des mystères qu’ils mettre des plombes à résoudre après." Hop, en 1 minute 30, deux gros mystères récurrent du début de saison sont expliqués. Clairement.

Et cela justifie un peu toutes les morts de Rory et mises en danger de lui et lui seul dans ce début de saison. Si Amy avait été en danger dans la première partie, en revoyant les épisodes, on se serait-dit "merde, tout ça pour un corps qui n’est même pas le sien..."

Par Tonks • 30 mai 2011 à 11h28

Je me rends compte au bout d’une saison et demie que je n’aime pas le docteur Who de Moffat.
En saison 5, je me plaignais du fait que tout se passait sur terre, qu’on ne voyait pas le TARDIS. En saison 6, c’est tout l’inverse, des décors pas extraordinaires, pratiquement que des huit clos sauf le two parter du début de saison et encore et je me dis ça manque d’envergure. Pas assez de monde, des décors pas toujours des plus réussis, des histoires qui me passionnent moyennement au final.

Ce double épisode sentait les doubles épisodes des autres saisons avec Tennant mais il y manque quelque chose. Et ce n’est pas le trio qui pose problème parce que j’aime beaucoup ce docteur avec ces compagnons. Mais voilà, je reste un peu sur ma faim. Peut-être que la vision de Moffat se révélera plus tard mais pour l’instant, je peux dire une chose, je déteste ce début de saison. Et en voyant ces 6 épisodes, je ne vois pas l’intérêt de couper la saison en 2. Si encore cette première partie était parfaite, je dis pas, mais ce n’est pas le cas.

Par Rorschach • 30 mai 2011 à 14h33

6.06

Petite déception : comme le souligne Sullivan, la résolution de la problématique de la première partie manque malheureusement de profondeur et plutôt que se consacrer sérieusement à celle-ci, s’éparpille entre diverses thématiques sans aller au fond de rien. C’est truffé d’excellentes idées dans un trop plein frustrant car on ne se concentre sur aucune, tout est anecdotique et superficiel : l’instabilité du ganger du Docteur, le flesh qui accède à la conscience, l’humanité des gangers, la très belle progression du personnage de Rory en première partie, les très intéressants enjeux de la première partie comme huis clos conceptuel entre deux groupes exactement identiques, la question de l’esclavagisme.

Et on recourt à la solution de facilité que je craignais, pour chaque paire, un seul survit + tout le monde devient comme par magie humain + le Docteur n’entre même pas dans la danse et "meurt" en se sacrifiant. Le coup des chaussures, j’y ai pensé tout de suite, surtout vu comme le "ganger" se comportait avec Amy (qui était spécialement idiote encore), mais pour être honnête, j’imaginais qu’ils pouvaient aussi tous être des gangers (façon Moon), néanmoins bien sûr, pas en dehors du cadre de l’épisode ni depuis aussi longtemps.

Amy ganger, ben vu qu’on connaissait pas les gangers avant ce double épisode, ça me bluffe pas tant que ça (et je ne vois pas trop en quoi ça justifie qu’on tue Rory épisode après épisode). Quant aux push et breathe, ils sont à mon sens complètement artificiels, faudra m’expliquer quel est leur intérêt pour l’intrigue ou Amy, à part de la part des scénaristes nous faire savoir qu’ils y avaient pensé avant.

Des bons moments tout de même, la scène de désintégration d’Amy est très cool par ex, les discussions du Docteur avec lui même sont fun - même si c’est du pur fan service qui n’apporte pas grand chose, comme le plus discret Are You My Daddy ? - , mais je reste sur ma faim, c’est trop peu et flou après 6 épisodes à ressasser les mêmes questions sans la moindre évolution. Et Amy est à nouveau enlevée par de mystérieux personnages sur lesquels on a pas vraiment l’ombre d’un indice (ce qui est quand même le plus intéressant à mes yeux) si ce n’est qu’ils savent utiliser le flesh : deuxième épisode basé sur un enlèvement d’Amy depuis le début de la saison (et j’aime vraiment pas les intrigues d’enlèvement de la gente demoiselle).

On peut me traiter d’esprit chagrin (pas "aigri" cher Mad Dog, je ne demande réellement qu’à me tromper, je ne pense pas qu’ostraciser les personnes qui n’adhèrent pas à 100% au style rebooté par Moffat soit très juste, ni que la révélation de l’épisode infirme réellement cette tendance qui inquiète une partie des fans), mais il y a à mes yeux un réel problème de gestion de la progression dans l’ère Moffat, et un coté répétitif lié au fait que TOUT tourne autour du Docteur (et d’Amy) : saison 1, Amy était un faux perso et le Docteur la cible unique du Pandorica ; saison 2, Amy est un faux perso et le Docteur est la cible de la tenue de cosmonaute. Ca fait un peu répétitif et consanguin (et je ne parle pas des morts récurrentes de Rory), du coup, beaucoup de teasing tandis qu’ils s’attachent trop peu à rendre intéressants les persos/intrigues secondaires qui faisaient la richesse des épisodes de RTD (à l’exception de Van Gogh ou le mec du Lodger en saison dernière) et sont absolument indispensables quand la série continue à consacrer plus de la moitié de son temps à des intrigues hors mythologie.

Néanmoins, à décharge de la série, il est possible que sans la coupure de mi-saison, mon jugement serait moins impatient et inquiet, j’avoue que cette perspective dès le départ m’a peu enchanté et change psychologiquement la donne. Comme Tonks, que je rejoins d’ailleurs pas mal dans ses inquiétudes ci-dessus exprimées, j’ai du mal à saisir la pertinence de cette idée, j’ai rarement vu des séries en tirer un réel bénéfice, au contraire. Quoi qu’il en soit, c’est d’autant plus un ravissement de savoir que RTD revient le 7 juillet, sa légèreté débridée et son talent pour créer des personnages vivants et attachants me manque, mais bon, là, l’inquiétude vient de la collaboration avec l’industrie US ultra codifée avec un shworunner proprement génial mais tout aussi bordélique :).

Par Mad_Dog • 30 mai 2011 à 19h51

(et je ne vois pas trop en quoi ça justifie qu’on tue Rory épisode après épisode).

Tiens, c’est marrant, comment une chose devient une sorte d’obsession. Les deux seuls moments dans toute la série où le spectateur se dit que Rory est mort, c’est après qu’il soit avalé par la faille dans la saison 5 et la pitoyable scène de massage cardiaque de l’épisode 3. (Ou son enlèvement par la sirène, pour les plus naïf.) Le reste du temps, lorsqu’on dit "Rory = Kenny" c’est plus de la blague qu’autre chose : je ne pense pas que quelqu’un se soit dit au début de "Day of The Moon" ou au milieu de "The Doctor’s Wife" que Rory était effectivement mort. Je pense qu’un personnage comme Rose a été mis en danger bien plus de fois au cours de la série et personne n’a fait une fixation dessus. (Et au passage, qui utilisé le mot "Consanguin" pour désigner deux intrigues de séries qui se ressemblent.)

Ce que je voulais dire, c’est que rétrospectivement, si une intrigue de ce début de saison 6 avait mis Amy en danger de mort au cours d’un épisode (Amy pendu à une falaise avec une foule de Daleks à ses trousses et des Weaping Angels en bas de la falaise prete à la dévorer...) sauvée in-extremis par le Docteur, rétrospectivement, cette scène aurait fait dire au téléspectateur "tout ça pour ça" vu qu’elle pouvait bien mourir, c’était pas son vrai corps. D’où le fait que le compagnon vulnérable du début de saison est souvent Rory. Voilà, c’est pas énorme non plus.

deuxième épisode basé sur un enlèvement d’Amy depuis le début de la saison (et j’aime vraiment pas les intrigues d’enlèvement de la gente demoiselle).

Et moi j’aime pas les vermicelles dans la soupe, chacun son problème. Bon, je ne parlais pas de toi en parlant "d’aigris" en plus, donc tu as pris pour toi une critique qui ne t’étais pas destiné. Par contre OUI, j’ai du mal avec les gens qui se brident leurs avis pour des détails totalement subjectif. Ca me rappelle ce critique américain qui a mis 2 Tardis sur 5 (chacun à le système de notation qu’il veut, hein...) à l’arc "The Impossible Astronaut/ Day of the Moon" car on y revoyait l’ébauche de TARDIS de l’épisode "The Lodger" et que comme il n’avait pas aimé l’épisode The Lodger, alors c’était un épisode pourri.

Ca ne m’a pas dérangé pas que ça semble si "redondant" qu’Amy soit enlevé deux fois, étant donné que le coup de théâtre est intéressant et qu’il ouvre des questions que l’on ne se posait pas lors de l’enlèvement de "Day of the Moon" : Qui l’a enlevé ? Les Silents ? Si ce sont eux, alors pourquoi ont-ils enlevés sont gangers dans Day of The Moon ? Pour le fun ? Que comptent-ils faire de l’enfant d’Amy ? Quel est leur plan ? Qui est cette borgnesse ?

Pareil pour ton avis "le danger tourne autour d’Amy et du Docteur." Le danger tourne TOUJOURS autour du Docteur ou de son compagnon. Je veux bien qu’à l’ère RTD les personnages secondaires étaient plus développés, mais les arcs mythologiques et les gros dangers ne tournaient pas autour d’eux. Et je ne vois pas en quoi dans la saison 1 Amy est un "faux perso".

Par Nijuni • 30 mai 2011 à 21h59

SPECULATION SUR L’ENLEVEMENT D’AMY

Pour la question de quand a été enlevé et remplacé Amy, en fait, je pense que c’est fort possible qu’elle l’ait été entre A Christmas Carol et The Impossible Astronaut.

Imaginons que le bébé ait été conçu pendant la Lune de Miel de Amy et Rory durant l’épisode de Noël. Amy est enlevé pas longtemps plus tard puis remplacée par un Ganger, après que le Docteur l’ait ramenée chez elle. Trois mois s’écoulent avant le premier épisode de la saison 6, puis trois mois encore avant Day of the Moon. Donc Amy serait enceinte de 6 mois, ce qui expliquerait son ventre quand on la voit à la fin de The Almost People.

Donc comme le dit Sullivan dans sa review, on aurait vu la vraie Amy dans aucun des épisodes de la saison 6 jusqu’à maintenant !

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26 octobre 2011 à 19h18
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