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Dexter - Critique de l'épisode 6 de la saison 3

Si Se Puede: Yes we can... skip this episode !

Par Blackie, le 16 novembre 2008
Publié le
16 novembre 2008
Saison 3
Episode 6
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La propagande libérale mal cachée s’accompagne d’un très bon épisode, intéressant, parfois inattendu… mais qui manque toujours de ce suspense permettant au spectateur de s’impliquer davantage. On est au sixième épisode et le sentiment de démarrer à peine la saison est malheureusement encore présent. Alors plutôt que de me répéter une énième fois, et pour laisser plus vite la place à ma guest-star/sauveur/frère jumeau maléfique, c’est parti pour le fast-forward !

Parce que oui, il le peut, Dexter teste la loyauté de Miguel en lui proposant de cibler un homme déjà sous les barreaux, poussant en même temps les limites de son propre code. L’assistant du procureur démontre être encore plus assoiffé de sang que lui et les deux hommes se voient monter tout un coup pour faire libérer le gibier, ce qui est largement risqué. Par contre, Dexter s’atèle au découpage seul, par peur que Miguel réagisse comme Harry devant les morceaux de saucisson.
Et je lui donne bien raison d’être toujours sur ses gardes, car j’ai encore du mal à voir Miguel comme son premier véritable ami. Miguel semble être quelqu’un qu’il faut tout le temps brosser dans le sens du poil, au risque qu’il pique une crise. Qu’il accepte l’aspect meurtrier de Dex ne le rend pas digne de confiance pour autant et il ne semble pas y avoir de lien émotionnel entre eux pour le moment.

On en trouve par contre avec Camilla, une femme importante dans sa vie qu’il est triste de voir approcher de la fin dans un lit d’hôpital. Sa souffrance est une énorme pancarte annonçant une demande d’euthanasie, qui n’arrive pourtant pas pour le moment. Mais en attendant, elle réveille une compassion chez Dexter qu’il n’a toujours pas l’impression de posséder. Et si on est émus, c’est qu’on ne nous fait pas perdre notre temps.

Pour cela, on a Rita qui se plaint d’être sans emploi, alors que Syl a comme par hasard besoin d’une assistante. Le monde est trop bien foutu !

Côté Découpeur, Wendell est retrouvé mort dans des conditions atroces, le pauvre gamin ayant été torturé de façon bien plus sadique que les autres victimes. De quoi faire culpabiliser Debra et amener une jolie scène pleine de tendresse avec Anton. Et comme elle ne fait pas que pleurnicher, elle se débrouille pour capter avant tout le monde que Ramon ferait un bon suspect, même s’il ne s’avère être qu’un connard tortionnaire obsédé par Freebo. Ce qui est déjà pas mal. Elle envoit aussi chier Yuki en prévenant Quinn qu’il a les Affaires Internes sur le dos. Bien joué, Debs. Apparemment, c’est toi qui fait tout le boulot cette saison.

L’un des gros problèmes, dont on se rend davantage compte, est que Dexter est quasiment déconnecté de l’investigation sur le nouveau tueur en série. Il vit ses problèmes dans son coin, avec son nouveau BFF, sa futur femme, son futur gosse, sa relation avec une vieille amie de la famille... Debra et le reste de la Miami Metro Police se retrouvent à part, comme si cette affaire avait peu à voir avec lui. Hors, ce sont ses liens très étroits entre sa vie personnelle et l’enquête qui ont toujours rendu la série passionnante. Faudrait vraiment, mais vraiment, remédier à cela au plus vite.

Blackie