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Happy Endings - Cinq excellentes raisons de regarder la comédie d’Elisha Cuthbert

Introduction à la Saison 2: 5 Bonnes Raisons de Regarder Happy Endings

Par Conundrum, le 26 août 2011
Publié le
26 août 2011
Saison 2
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Fin août, ABC nous a fait une bien bonne surprise. En cette période de disette, la chaine nous a proposé un épisode inédit, reliquat de la première saison, d’Happy Endings.

Cet avant-goût de la rentrée est l’occasion idéale pour vous expliquer pourquoi Happy Endings mérite qu’on lui donne une chance.

1 Dégage, Princess Beyoncé !

Happy Endings est l’une des rares nouvelles comédies qui a survécu à la saison passée.

On a beau me dire que Raising Hope est la révélation de l’année, mais comme Malcolm in The Middle ou My Name is Earl, passé le postulat de base de la série, elle a du mal à se renouveler. Et tant qu’elle continue son rôle récurrent dans The Good Wife, je n’ai pas besoin de Hope pour avoir ma dose régulière de Martha Plimpton.

A l’inverse, Happy Endings est une série simple dont on n’attendait pas grand chose, lâchée en fin de saison et qui a dépassé le simple ‘sympathique’ en quelques épisodes. La série ne cherche pas à renouveler le genre, mais simplement à être efficace. C’est de sa discrétion et de son profil bas que la série tire sa force.

2 Une série pour nous, les jeunes

Cette année, avec le succès tardif de How I Met Your Mother et The Big Bang Theory aidant, la moyenne d’âge des personnages de sitcom a largement diminué. Cougar Town, Modern Family, Old Christine sont drôles, mais ont une thématique familiale assez forte. 30 Rock, Parks and Recreations et The Office étant des comédie de bureau, l’âge de ses protagonistes varient du jeune diplômé stagiaire ou réceptionniste au dirigeant expérimenté.

Le « jeunisme » de la fin des années 90 et début 2000 imposé par le succès de Friends semblait être mis de côté. La saison passé, il est revenu en force. Ju aura eu son Perfect Couples, Jéjé aura suivi Mad Love, moi, j’ai choisi le bon cheval avec Happy Endings. Contrairement à la sélection de mes camarades moins chanceux, mon cœur de pierre m’a dirigé vers la comédie de jeunes qui avait la dimension romantique la moins forte. Passé le pilote, l’aspect comédie romantique disparait quasi totalement de la série pour laisser place simplement au quotidien d’un groupe d’amis. Jeunes.

3 Parce que les Amis de la Grappe ne reviennent qu’en 2012

Du coup, quand on parle du quotidien d’un groupe d’amis, on pense obligatoirement à la série phare de la carrière de Courteney Cox, Cougar Town !

Happy Endings et Cougar Town ont une sensibilité similaire. Elles forment un duo de comédie bigrement efficace. Les deux séries sont drôles mais surtout elles ont du charme. L’univers de la série, l’ambiance et surtout la distribution permettent de garder le niveau lorsque l’intrigue est un peu en deçà.

Tout comme Cougar Town, le fait d’avoir une distribution assez large permet de jouer avec son casting. Toutes les associations entre protagonistes sont possibles, les scénaristes prennent leur temps pour les essayer, assurant ainsi de ne pas lasser son audience. Et alors que la date de retour de Cougar Town n’est toujours pas définie, il est bon de savoir qu’Eliza Coupé et ses potes vont nous tenir compagnie en septembre.

4 Eliza, Eliza, saute moi au cou

Happy Endings a réunit une équipe solide d’acteurs. Le couple central de la série ne réunissant pas les acteurs les plus talentueux, ils ne volent pas la vedette de la série à la Ross et Rachel. On a d’ailleurs bien souvent l’impression qu’Elisha Cuthbert, la moins bonne des actrices (on parle uniquement de comédie et pas de physique), est un peu oubliée par les scénaristes. Du coup, ils ne cherchent pas à trop imposer son personnage, et cela passe plutôt bien.

La vraie force de la distribution vient du quatuor Casey Wilson - Eliza Coupé - Adam Pally - Damon Wayans Jr. Casey Wilson n’était clairement pas à sa place dans Saturday Night Live mais dans Happy Endings, elle semble s’amuser et est parfaite dans le rôle le plus extravagant de la série. Eliza Coupé est à mille lieues de son personnage de Scrubs mais toute aussi bonne (on parle tant de comédie que de physique). Le duo Pally - Wayans Jr est une excellente trouvaille de la série. C’est une amitié entre deux jeunes hommes qui ne pue par la bromance.

Comme Cougar Town, avec une distribution aussi talentueuse, Happy Endings nous garantie de nous décocher un sourire même avec ses épisodes les plus faibles. Mais surtout, le fait que la série repose sur une égalité d’importance entre les six personnages garantit qu’aucun d’entre eux ne puisse voler la vedette à en devenir détestable comme un Barney dans Ta Mère, la série, ou Sheldon dans The Big Bang Theory.

5 OK, et je commence par quoi ?

Inutile de commence par le pilote, ce n’est pas l’épisode le plus réussi (c’est très mauvais signe quand c’est le cas), et le concept d’Happy Endings n’est pas très compliqué.

Comme je l’ai expliqué dans Ma Saison à Moi, j’avoue avoir une préférence pour The Shershow Redemption. Là encore, ce n’est pas nécessairement l’épisode le plus drôle mais il présente le mieux la dynamique de groupe dans un épisode classique de sitcom : un mariage. De plus, il agrandit l’univers de la série avec les connaissances du groupe.

Comme c’est souvent le cas avec des épisodes qui ont plusieurs intrigues d’importance égale, ce n’est pas tant un opus qui sort du lot, mais une histoire. Ainsi, dans un épisode un peu plus faible que les autres, 1.07 Dave of the Dead, on y retrouve mon intrigue préférée de la saison : Penny essaie de plaire à un hipster. Et se moquer des hipsters, il y a très peu de choses aussi drôles que ça.

Conundrum