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Lost - L’épisode qui introduit une sacrée bombe !

Jughead: Episodum dechirus gravae. Dominus Rosa ?

Par Ju, le 29 janvier 2009
Par Ju
Publié le
29 janvier 2009
Saison 5
Episode 3
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La semaine dernière, mon pote Conundrum m’a fait une remarque sur Lost qui s’applique parfaitement à l’épisode d’aujourd’hui. Jughead c’est un peu comme les dernières saisons d’Urgences : tous les acteurs principaux sont partis. Alors oui, Locke et Sawyer font leur Noah Wyle et assurent le côté historique de la série, mais à part eux, plus personne de la première saison. Et ça, c’est quand même trop bien.

Il dit des trucs intéressants ce Conundrum, des fois.

Résumé Rapide, à 31 épisodes de la fin

Sur Lidelost, nous faisons la connaissance de Les Autres des années 50. Des Les Autres qui viennent de déglinguer des soldats américains avant de leur piquer leurs fringues et leur équipement. Parce que les flèches enflammées, c’est trop cool, mais ça ne vaut pas un bon fusil.

Parmi ces Les Autres, on trouve leur Chef à Temps Partiel, plus connu sous le nom de Richard "Mascara" Alpert, un petit con qui se trouve être un jeune Charles Widmore, et une blonde toute mignonne qui pourrait être la mère de quelqu’un qu’on connait. Ou pas. Et il leur arrive des trucs, lorsqu’ils rencontrent notre chouette équipe de voyageurs dans le Temps. Puis il y a un flash. Puis Charlotte s’écroule, étouffée par le sang qui lui sort d’un peu tout le visage. C’est loin d’être séduisant.

Pendant ce temps, mais pas vraiment, Desmond recherche la mère de Farfadet à Oxford. Mais cette mission s’avère être plus compliquée que prévu, déjà parce que personne n’a entendu parler d’un Daniel Farfadet (ni d’un Daniel Faraday, d’ailleurs), et ensuite parce qu’il éprouve quelques remords à mettre la vie de Penny et de leur petit Charlie (oh...) en danger.

Autant dire que tout ça est fort agréable à regarder.

Critique en Vrac

Aujourd’hui, j’ai pas mal de choses à dire, et un peu la flemme d’écrire de longs paragraphes, donc on va utiliser la technique bien pratique dite "des tirets". Avec un peu de chance, les moins attentifs d’entre vous n’y verrons pas la moindre différence.

- Il y a une règle, dans Lost, qui veut que tous les acteurs ayant été engagés après la première saison sont bien meilleurs que ceux d’origine (Michelle Rodriguez faisant office d’exception à la règle, évidemment). Un épisode comme Jughead est une belle illustration de cette règle (que j’ai peut-être inventée). Franchement, ils ont manqué à quelqu’un les Oceanic 6, pendant qu’on suivait d’un côté Desmond et ses lunettes de Rock-Star, et de l’autre Farfadet et... sa chouette cravate ?
Entre Sonya Walger, Henry Ian Cusick, et Jeremy Davies, il y avait de quoi faire. Maintenant, je crains un peu le contre-coup la semaine prochaine. Il faut bien que tout le monde travaille, et j’ai un peu peur qu’on se tape beaucoup de Jack et Kate dans le prochain épisode.

- Oh, comme c’est mignon, Penny a donné à son fils le prénom de son père, Charles Widmore. C’est quand même super sympa de sa part... Quoi ? "Charlie" c’était aussi le prénom du Hobbit ? Je ne vois pas du tout de quoi vous voulez parler. D’autant plus que tout le monde sait que le prénom idéal pour le fils de Desmond et Penny, c’était Télémaque. Et ça, c’est Homère qui le dit, et il s’y connait.
Donc oui, plus sérieusement, ce prénom c’était un joli petit détail, plutôt bien amené.

- Je suis en admiration devant l’entrainement exceptionnel que Juliet a subi chez Les Autres. Maintenant, c’est avec un grand naturel qu’elle donne des réponses cryptiques et vides de sens (Richard est "vieux"), ou qu’elle interrompt tout échange d’informations entre deux personnages ("Non, Locke, ça n’intéresse personne de savoir qui t’a tiré dessus !"). Je me demande juste si, pendant la semaine d’intégration chez Les Autres, on apprend ce genre de techniques de conversation aux nouvelles recrues avant, ou après, leurs cours de Latin intensifs et leurs entrainements au combat à mains nues.

- Je l’avoue, j’ai encore un peu de mal à m’intéresser au sort de cette pauvre Charlotte. Ok, elle se vide de son sang par les narines, c’est un peu dégueulasse, mais qu’elle survive ou qu’elle meure, franchement, ça ne fera pas beaucoup de différences. Les scénaristes ont bien essayé de la rendre plus attachante par proxy, à travers la déclaration d’amour de Farfadet, mais non seulement c’était un signe évident que quelque chose de grave allait lui arriver, mais en plus c’était loin d’être suffisant.
Je n’y peux rien, Charlotte a beau être une jolie rousse (ce qui aide dans beaucoup de situations, vous l’avouerez), je lui préfère encore Miles (le mec qui parle aux fantômes !). Lui, au moins, il a une personnalité. Une personnalité de merde, peut-être, mais c’est déjà ça.

- Immanquablement, les épisodes centrés sur Desmond sont formidables. C’est un fait accepté de tous, ce n’est pas la peine de revenir dessus. Ce qui est intéressant, c’est de voir à quel point on s’est attaché au personnage. Là, en l’occurrence, je ne pouvais pas m’empêcher d’être heureux en le voyant raconter une histoire à son fils sur le pont de son bateau (bien joué, au passage, de ne pas nous dire tout de suite de quelle île il parle), calme, et parfaitement satisfait de la situation. Comme je n’ai pas pu m’empêcher d’adorer Penny lorsqu’elle se rend compte immédiatement que Desmond lui ment, puis qu’elle le comprend, avant de lui proposer de l’accompagner. Même réunis, le couple fonctionne toujours autant.
Ce qui est plus difficile à avaler, c’est que plus que jamais on sait que quelque chose de terrible va leur arriver. La Règle de Whedon fait loi en la matière : tout couple heureux, si loin de la fin de la série, doit être détruit, et réduit en cendres jusqu’à ce qu’il ne reste plus que le désespoir le plus profond à perte de vue. Et c’est d’autant plus sûr que la joyeuse famille fait maintenant cap vers Los Angeles, où se trouve un certain génie du mal aux yeux globuleux qui a juré de se venger de Widmore en tuant sa fille. Salaud de Whedon.

- Bonne surprise, que celle de découvrir un jeune Charles Widmore en Autre bien aggressif et arrogant. Du coup, on se demanderait presque si Ellie, la jeune Autre au fusil, ne serait pas elle aussi quelqu’un qu’on connait. Sauf que ça n’a aucune importance. Elle est blonde, elle a donc peu de chance de survivre bien longtemps sur cette putain d’île.

La Petite Partie Plutôt Pointue

Dans la deuxième saison (celle qu’on essaye d’oublier autant que possible), Sayid remarque dans la trappe un mur en béton qui lui rappelle ceux qu’on coulait autour de Tchernobyl. Parce que Sayid, en plus d’être un officier en télécommunications, un tortionnaire, et un expert au corps à corps, s’y connait vachement bien en catastrophes nucléaires.

A la vue de l’épisode, on se demande forcément si de l’autre côté de ce mur en béton (aux caractéristiques tchernobyliennes, après expertise irakienne) il n’y aurait pas une bombe radioactive que Farfadet aurait conseillé d’enterrer.

Boucle Temporelle, tout le monde boit !

Ju
P.S. La semaine prochaine, j’essayerai de ne pas oublier de vous parler de mon Drinking Game, où chaque paradoxe temporel est accompagné d’un shot de l’alcool de votre choix. C’est une technique efficace, bien que très provisoire, pour lutter contre le Terrible Mal de Tête des Voyages dans le Temps.
Et on parlera un peu de Lost.