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Ma Saison à Moi - Critique de l'épisode La de la saison La

Saison à Ju: Edition 2005/2006

Par Ju, le 23 juillet 2006
Par Ju
Publié le
23 juillet 2006
Saison La
Episode La
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Avertissement : la chronique que vous allez lire est triste, très triste, et risque de vous donner envie de m’envoyer des mots gentils pour me réconforter. S’il vous plait, n’en faites rien, foutez moi la paix, et occupez vous de vos affaires.

C’est parti pour Ma Saison à Moi, ou « Comment arrêter les séries en 365 jours montre en main ».

Mes Séries à Moi que J’ai Arrêté parce qu’Elles étaient Vraiment Trop Nulles

Je crois me souvenir d’une époque où Jack Bauer était père de famille.
En dehors des problèmes inhérents à son mariage et à la blondeur de sa fille, Jack avait une vie agréable, et plutôt rangée pour un agent de la cellule anti-terroriste. Quand sa famille est enlevée, et qu’il doit à la fois la retrouver et empêcher l’assassinat du futur Président (Noir ! Démocrate !!!) des Etats-Unis, tout bascule pour cet homme presque comme vous et moi. Comment va-t-il bien pouvoir s’en sortir ?
C’était 24, il y a quelques années. Pourquoi j’en parle ? Parce que les mésaventures en temps réel de ce Jack Bauer là étaient rythmées, passionnantes, et malgré quelques faux pas plutôt jouissives. Les Supers Aventures de Super Bauer le Super Barbare qui fait Super Pas de Cadeau, beaucoup moins. Et il m’a fallu un épisode pour m’en rendre compte et tirer définitivement un trait sur cette série.

Arrêt flash : Stargate Atlantis
Ou comment mon guilty pleasure de l’an dernier a réussi à me gaver en une dizaine d’épisodes ratés. Adieu, personnages féminins idiots et mal écrits ! Adieu, intrigues sans imagination ! Adieu, décors en carton pâte !


Mes Séries à Moi que J’ai Arrêté parce qu’Elles me faisaient Grave Dormir

La première saison de House m’avait bien plu. C’était, certes, un formula show, mais quand on regarde tous les épisodes en quelques jours on ne le remarque pas trop. Surtout quand le personnage principal est aussi bien défini et interprété. Un beau salaud, peut-être, mais charismatique et drôle. Et c’est sans doute pour cette raison que j’ai arrêté de regarder la série un peu avant la moitié de la seconde saison.
Le personnage de House a, à mon avis, été complètement détruit par cette emmerdeuse de Stacy. Je ne sais plus trop ce que les gens trouvent à Sela Ward, mais je sais par contre que j’aurais pu m’en passer. Une intrigue chiante à mourir, sans surprise, qui tournait en rond, et qui a transformé notre vaillant héros junky et désagréable en un petit toutou pathétique. Et ce n’est certainement pas l’évolution des personnages (inexistante) ou le renouvellement des intrigues (le copié/collé, c’est chouette), qui ont réussi à me faire rester.
C’est malheureux, je n’en aurais même pas vu la fin, de cet arc...

Arrêt flash : Monk
Un autre formula show qui ne se renouvelle pas. Pire que tout, les enquêtes ne sont plus que prétextes à mettre les personnages dans des situations censées être drôles, et qui le sont de plus en plus rarement.


Mes Séries à Moi que J’ai Arrêté parce que, passé le Pilote, qu’est ce qu’Elles étaient Nulles !

J’avais bien aimé le pilote de Everybody Hates Chris. Le cadre eighties et la bande son qui va avec aidaient beaucoup, et généralement les premiers épisodes sont arrivés à être à la fois plutôt drôles et tendre. Mais bon, les références de pop culture, les perruques retro, les petites anecdotes amusantes, et un personnage principal qui fait des gros yeux, ça va bien 5 minutes, mais ce n’est vraiment pas suffisant pour faire une bonne série.

Arrêt flash : Reunion & Kitchen Confidential
Deux pilotes qui m’avaient donné envie d’en voir un peu plus. Deux grosses déceptions dès le deuxième épisode pour deux séries qui ont montré très vite leur limite. Oh, et Chyler Leigh.


Mes Séries à Moi que je Devrais Arrêter parce qu’Elles ne sont Vraiment Pas Terrible... Mais J’y Arrive Pas

Je ne sais pas ce qui m’a fait continuer The O.C. cette année. Ce n’est certainement pas l’exécrable saison 2, et encore moins son cliffhanger. Non, je pense que si je suis resté, c’était pour avoir ma dose hebdomadaire de Summer et Julie. Comme quoi...
Le fait est que j’ai quand même regardé tous les épisodes de cette saison, en accéléré pour la majorité peut-être, mais tout le monde a une résistance limitée à Mischa Barton est la mienne est très, très faible. Conclusion ? Cette saison 3 était plutôt chouette !
La première moitié n’est franchement pas terrible, peut-être, mais passé un certain évènement cliffhangeresque (mais si, c’est un mot, et en plus il est super adapté à la situation) un peu après la mi-saison, la série est redevenue très sympa. A la fois drôle et bien négociée du côté dramatique... j’en étais le premier surpris !
Cerise sur le gâteau, Josh Schwartz reprend sa série en main pour la quatrième, et sûrement dernière, saison à la rentrée. J’y serais.

A long time ago, we used to be friends...

Arrêt avorté flash : How I Met Your Mother
Malgré une deuxième moitié de saison poussive, qui lorgne trop du côté des aspects ratés de Friends (Will They ? Won’t They ? Who Cares ?), je pense que je serais là à la rentrée, ne serait-ce que dans l’espoir qu’ils retrouvent l’équilibre humour/romance qui faisait la qualité des premiers épisodes.


Mes Séries à Moi avec Rachel Nichols que J’ai bien été Obligé d’Arrêter

« Tim ‘Serial Loser’ Minear a quand même la poisse. »
C’est une hypothèse comme une autre. Moi je serais plutôt de ceux qui pensent que Tim Minear cherche la merde, et qu’il la trouve grâce à ses concepts bizarres. Prenez Wonderfalls... une jeune femme qui parle à des jouets ? Firefly... un western dans l’espace ? Même quand Tim essaye de faire quelque chose de plus classique avec The Inside, à savoir un bon vieux cop show, il ne peut s’empêcher de provoquer les gens avec une série violente, sombre, et souvent parfaitement dégueulasse. On lui avait commandé un remake de 21 Jump Street avec Rachel Nichols, pas un thriller psychologique avec des cannibales, des enfants tueurs, des fétichistes, et un personnage principal froid et détaché !
The Inside, c’était chouette, c’était avec Rachel, c’était avec des scénaristes que j’aime (Jaaaaane Espenson, David Fury avant qu’il aille se fourvoyer dans 24), et bien sûr ça a été annulé par la FOX.
Vivement Drive !

Arrêt flash : Alias
Bizarrement, je n’ai plus grand-chose à dire sur Alias...


Ma Série à Moi que J’ai Arrêté en Larmes

Pas que je pleure, ou un autre truc de gonzesse comme ça, non, je suis un mec moi, un vrai, les émotions c’est bon pour les faibles, et d’abord je crois n’avoir jamais pleuré de toute ma vie.
Maintenant que c’est dit, et je n’ai pas peur de l’admettre (la peur, c’est pour les faibles, et je crois bien ne jamais avoir eu peur de toute ma vie), j’ai pleuré comme une madeleine (mais pas comme une femme, non), devant le final de Six Feet Under.
La saison formait déjà un tout assez formidable (et qui confirme ma théorie des saisons impaires de SFU !). Des intrigues parfaitement maîtrisées pour tous les personnages (pas de flirt lesbien qui ne mène nulle part !), une vraie impression de « voilà, la fin approche », et des épisodes finaux grandioses, offrant une belle conclusion à tous les personnages, et qui se terminent donc sur 5 minutes qui m’ont achevé. En larmes.
Et ça fait du bien.


Mes Séries à Moi que J’ai dû Arrêter parce que Plus Personne ne Voulait Payer pour Quelque chose qu’ils ne Comprenaient Pas

La seule série cette année dont j’ai regardé tous les épisodes deux fois (et souvent à la suite), c’est Arrested Development. Mais ce n’est pas comme si j’avais eu le choix : impossible de saisir l’intégralité des gags d’un épisode en un seul visionnage. Sous l’avalanche de Cousins Dangereux, de Forget-Me-Nows, de Mister F., de Gozilla contre le Robot, de cheveux de Tobias, de répliques hallucinantes passant la censure, il est difficile de faire le tri, de tout comprendre, et d’apprécier à sa juste valeur la quantité monstrueuse de travail fournie à l’écriture, à la mise en place de clins d’œil omniprésents, et à l’élaboration d’une mythologie géniale pour une série comique.
Vive les DVD. Et vivement la prochaine série de Mitch Hurwitz. Ou peut-être un film ?

Arrêt flash : Stella
Je ne sais pas de quoi ça parlait. De trois couillons qui font... des trucs. Un « concept » impossible à résumer, mais à voir. Avec ou sans fausse moustache.


Mes Séries à Moi que J’ai Pas Arrêté mais qui de Toute Façon ne Passent Jamais

Dans la catégorie « Diffusion à la con », je voudrais les 11 épisodes de la saison 5 de The Shield, diffusés entre le 10 Janvier 2006 et le 21 Mars, soit sur deux mois. Une diffusion express pour une saison incomplète, mais quelle belle fournée !
L’idée de base est simple : Forrest Whitaker est le nouvel empêcheur de tourner en rond de la Strike Team, et le résultat est stupéfiant de maîtrise. L’arc réunit de façon élégante toutes les intrigues majeures depuis le pilote, et nous offre une conclusion formidable, osée, qui nous montre que les scénaristes n’ont pas peur de prendre des risques. Malheureusement, il faudra attendre Janvier 2007 pour découvrir la suite...
Ma saison préférée de la série, et elle n’est même pas encore finie.

Autre cinquième saison débarquée par ce beau mois de Janvier, celle de Scrubs. Et comme par hasard, c’est peut-être également la meilleure de la série. Seulement, c’est un peu difficile à dire tant la série n’a plus grand-chose à voir avec ce qu’elle était pendant les deux excellentes premières saisons. Adieu, réalité ! Bonjour l’humour complètement loufoque. On ne distingue plus vraiment les fantasmes de JD du monde réel, mais qu’est ce que c’est drôle.
Si la saison 3 pêchait par son côté trop dramatique, et la saison 4 par son côté trop léger voir plus très passionnant, la saison 5 semble avoir trouvé le compromis idéal en alignant les épisodes les plus drôles de la série, tout en se ménageant quelques excellentes intrigues dramatiques et des personnages qui évoluent (enfin !). A noter, l’apparition de blagues récurrentes ("Floating Head Doctor" dont je ne me lasse jamais, Dr. Acula...), chose inédite jusque là dans la série. Autre évênement, la révélation de Donald Faison dans la catégorie "Meilleur Second Rôle Insoupçonné". Une très belle saison pour tous, donc, mais tout particulièrement pour Turk.
Et bien entendu, comme pour The Shield, la suite pas avant Janvier 2007...


Mes Séries à Moi que Je n’Arrêterai Jamais, Mais Quand Même, Faudrait Voir à Pas Trop Déconner !

J’entretiens avec Lost une relation amour/haine toute particulière.
Quand les épisodes sont bons (et quoi qu’en disent certains, ça arrive !), j’adore vraiment la série. Dans ces moments, les différents mystères de l’île deviennent passionnants (un pied !), les rebondissements rebondissants (Brutha !), et les thèmes abordés (heu, effleurés) toujours intrigants. En bref, quand c’est bon, c’est vraiment bon.
Malheureusement, l’inverse est vrai : quand c’est mauvais, c’est vraiment mauvais. Dans ces moments, plus question de la jouer fair-play : injures adressées à JJ Abrams, Damon Lindelof et tous les Hobbits de la Terre, et grands moments de moquerie, tout est bon pour compenser le fait qu’on vient de perdre 42 minutes de sa vie à voir un pauvre crétin s’étonner des conséquences désastreuses de ses décisions stupides, voir pire, de son inaction la plus totale. Car oui, des fois, nos rescapés, ils ne font rien du tout.
Ou... ils écrabouillent des grenouilles. Dans les deux cas, c’est plutôt lourd.
La rentrée sur le site risque d’être amusante. Ou, vous savez, vraiment embarrassante.

Erreur système : Gilmore Girls
Une saison bien ratée. Des personnages détruits qui passent de « énervant » à « vraiment énervant », des intrigues ridicules qui tournent en rond, des grands parents invisibles, une Rory tête à claque. Des Palladini qui se font la malle. Grosse, grosse déception après l’excellente saison 5.

Une image, milles mots

Mon Guilty Pleasure à Moi

Alors oui, je sais, Prison Break, dans le genre tiré par les cheveux, ça se pose. Je suis bien conscient que la série n’est pas réaliste. Je suis bien conscient que le pitch de base est à la limite de connerie. Mais qu’est ce que c’est bien foutu !
Du rythme, un aspect puzzle plutôt novateur, de bons rebondissements, et des cliffhangers pour la plupart réussis. La galerie de personnages est bien sûr un poil caricaturale, mais dans l’ensemble bien soigné, même si les personnages secondaires (en particulier T-Bag) seront toujours plus intéressants que le héros et son frangin. Pour finir, et dans l’esprit des premières saisons de 24, la série possède sa propre Kim, ici Veroniconne, dont les aventures débiles ne manqueront pas de réjouir les amateurs de couguars.


Ma Fiction Alternative à Moi

Le Daily Show de Jon Stewart a trouvé son plus grand concurrent dans son propre spin-off, The Colbert Report. Stephen Colbert, superbe dans son rôle de journaliste républicain psychorigide, commente l’actualité avec ses tripes, se rit des faits, et ne manque jamais de prévenir la population de la Menace Ours.
Et bien sûr, Charlene, Mon Moment à Moi de Ma Saison à Moi.

Danse flash : Allez, un autre pour la route
http://www.youtube.com/watch?v=I2ArdC7bsfk&search=colbert%20dance


Mes Séries à Moi que Je Regarde en Retard Quand Tout le Reste est Arrêté

J’aurais mis le temps à céder, mais je me suis quand même décidé à regarder My Name is Earl. Et laissez moi vous dire que tout le monde avait raison : c’est très rigolo. Les acteurs sont impeccables (mention spéciale à Jamie Pressly, surprenante), et les gags font souvent mouches (le passage à l’an 2000...). Même si la saison finit un peu plus mollement qu’elle a commencé, les personnages sont tellement attachants que je serais sans doute là à la rentrée.

Retard assumé : The West Wing
Un cas heureux de série terminée, je vais enfin pouvoir rattraper mon retard sans en prendre davantage. J’ai revu la saison 1 cette année, et enchaîné avec les 2 et 3, et apparemment tous ces Emmys passés sont complètement justifiés. Incroyable.


Mes Séries à Moi de l’Année

Je ne sais pas s’ils ont vraiment un Plan, mais à la limite je m’en fous, vive les Cylons ! Ils auront été à la fête cette année dans Battlestar Galactica, et je pense que c’est loin d’être fini. Encore plus que l’an dernier, Ron Moore, un chic type à la coiffure ridicule, jongle aisément avec ses intrigues politiques, crises d’identité, débats sur l’avenir de l’espèce humaine, et batailles spatiales époustouflantes sur fond de tambours japonais. Et si dans le lot, trois petits épisodes font un peu tâche, le reste est tout simplement parfait.
Une grande saison pour une très grande série, une attente insupportable jusqu’au mois d’Octobre.

Déclaration flash : Veronica Mars
Elle est petite, elle est blonde, elle est belle, elle est drôle, elle est intelligente, et elle a de la répartie. Après, qu’on ne s’étonne plus que tout le monde l’aime.

Ju