N°119: Sponsorisée par Joss Whedon
1er février 2010
Episode Semaine
Dollhouse – Février 2009 – Janvier 2010
And my heart will go on, by Ju
Je n’ai qu’un seul reproche à faire au dernier épisode de Dollhouse.
Un seul.
Et non, il ne s’agit pas du côté fauché de toute la production. Le style Mad Max cheap, j’ai plutôt adhéré. Je n’ai pas de problème non plus avec l’absence de clarifications sur certains points de l’intrigue, notamment le rôle d’Alpha, puisque la précipitation pour clore la série de façon satisfaisante était visible depuis des semaines, et qu’ils s’en sont mieux tirés ici qu’avec Boyd. Enfin, je n’ai absolument rien à reprocher Eliza Dushku, qui a fait du bon boulot dans sa « grande scène dramatique », et généralement tout au long de la saison dans le rôle d’Echo. Un rôle qui, entre parenthèses, lui convenait quand même mieux que de devoir assumer diverses personnalités en ayant pour handicap de ne pas être une actrice polyvalente.

Mon problème avec Epitaph Two, c’est sa Happy End sortie de nulle part. Face au pessimisme total d’Epitaph One, ça fait plutôt tâche. D’un côté la Fin du Monde, de l’autre Topher qui nous sort une solution miracle de son chapeau pour que tout rentre dans l’ordre. Trop simple, pas satisfaisant du tout, et un peu hors de propos.
Aussi, l’apocalypse promise, aussi réelle soit-elle pour les personnages, a eu lieu entièrement hors champ. Il est difficile d’apprécier que les choses rentrent dans l’ordre quand on n’a jamais vraiment assisté au désastre. Ce qui est d’autant plus rageant que certaines idées avancées ici et dans Epitaph One étaient plutôt inspirées. Harding qui change de corps comme on change de costume, Victor qui devient dépendant de la technologie... de chouettes pistes, tout juste effleurées, qui de toute façon n’auront jamais aucune conséquence puisqu’il fallait absolument que le Monde soit sauvé en quarante minutes, avant même qu’on ait eu le temps de se rendre compte de ce qu’il était devenu.
De bonnes idées, de très bons acteurs, une intrigue bancale. Un final à l’image de la série.
Left Unattended
Gizz ne voit pas la lumière
Après avoir vu le deuxième épisode de Life Unexpected, j’ai commencé à me faire mon avis personnel sur sa valeur et son potentiel.
Et ce n’est pas brillant.
Le pilote ne m’avait pas convaincu, mais m’avait laissé sur une note d’espoir, en donnant un aperçu des dynamiques et des conflits possibles entre les personnages. Les pilotes étant, de plus, toujours plus formatés, ils laissent moins de place à la liberté de ton et aux dialogues fins.
Mais cette deuxième semaine n’est pas plus brillante. La série respire les bons sentiments, où les personnages ont du mal à se comprendre et à se parler, alors que dans le fond, ils s’aiment. Dans les années 90, c’était beau, mais il serait temps de passer à autre chose (surtout pour Kerr Smith, qui en a bouffé dans Dawson).
Dans cet épisode, Lux est tiraillée entre ses nouveaux parents, et ses amis en voie d’émancipation. Les premiers semblent l’abandonner alors qu’elle a besoin d’eux, tandis que les seconds semblent la soutenir alors qu’elle s’éloigne d’eux. Finalement, ses "parents" sont là pour elle et sa meilleure amie l’a trahie.
Un peu simple.
L’idée d’un personnage adolescent qui s’est construite seule, sans parents, et qui les découvre alors qu’elle est devenue presque adulte aurait pu être intéressante, mais dans ce second épisode, et certainement dans les suivants, on a l’impression que les problèmes sont forcés. Tous les personnages sont intelligents, et matures (malgré la volonté de faire passer le personnage du père pour un ado attardé), et contre qui le sort s’acharne. Et quand le sort s’interpose entre des personnages gentils qui n’ont rien demandé, cela porte un nom : le mélodrame.
Et le mélo, c’est nul.
Le chant du cygne ?
Tigrou prouve qu’on ne quitte jamais vraiment Dollhouse
Il m’est arrive quelque chose de très inattendu aujourd’hui : j’ai regardé 6 épisodes d’une série que j’avais juré d’arrêter, et je m’apprête à bâcler ce texte pour pouvoir m’en enfiler un septième au plus vite.
Non, rassurez-vous, je ne me suis pas remis à Desperate Housewives. J’ai simplement décidé de regarder la fin de Dollhouse.
Tout a commencé assez innocemment : une pile de linge à repasser, une semaine de vache maigre télévisuelle ne m’ayant rien laissé à regarder d’un œil distrait en le faisant, une grosse envie de me moquer (Ron Moore, I miss you)… Bref, c’était Eliza Dushku ou Glee !
Ca aurait dû durer 40 minutes. Mais voilà, 6 épisodes plus tard, je suis bien obligé de reconnaitre que la saison 2 de Dollhouse (que j’avais laissée tomber après un épisode sans aucun sens centré sur le passé de Sierra) est plutôt sympathique.
Soyons clair, on est loin du chef d’œuvre, et la série n’a toujours aucun sens quand on passé plus de 10 secondes à réfléchir à ce qui se passe à l’écran… Mais justement : Joss Whedon a enfin pris conscience de ce défaut inhérent à son concept, et a trouvé la solution parfaite : ne jamais laisser au téléspectateur plus de 10 secondes de répit pour réfléchir. (Un concept testé avec succès par Kevin Williamson sur Vampire Diaries)
Résultat : en 6 épisodes, j’ai eu droit à 12 mort, 7 résurrections, 5 retours de personnages vus en saison une, 8 guest stars issues du Whedonverse… Et l’intégralité des personnages ont changé de camp au moins 3 fois.
Ca n’a aucun sens, ce n’est même pas original (presque toutes les “trouvailles” ont déjà été vues dans Angel ou une autre série du Whedonverse), les personnages sont aussi inconstants que ceux de Gossip Girl… Mais à défaut de prendre la série au sérieux, je m’éclate bien devant, chose qui ne m’était jamais arrivé auparavant !
Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, il faut que j’aille voir si Adele redevient méchante dans l’épisode qui m’attend !
Top 30 des Séries de la Décénnie - Partie 3/3
Jéjé
L’esprit d’un groupe se définit rarement à l’aide de règles mathématiques et de feuilles Excel. Pourtant, ce TOP 10 révèle avec une plutôt grande justesse les gouts de la rédaction. C’est le miracle des listes !
A dans dix ans !
10 - Angel - 1999/2004

9 - Firefly - 2002

8 - Breaking Bad - 2008/...

7 - Veronica Mars - 2004/2007

6 - Rome - 2005/2007

5 - Six Feet Under - 2001/2005

4 - The Shield - 2002/2008

3 - Friday Night Lights - 2006/2011

2 - The Wire - 2002/2008

1 - Arrested Development - 2003/2006

Bonus track
#1 - Le TOP 5 à Blackie
Elle n’a pas pu participer à l’élaboration du classement pour tout un tas de raison. Les rumeurs que vous avez glanées sur le net de son éviction de la rédaction pour faute grave n’ont jamais été... Enfin, il y a eu... Bon, bref, tout est réglé, Ju lui a pardonné !
Et comme tout va pour le mieux, voici les cinq premiers qu’elle aurait soumis pour le classement. Firefly aurait gagné quelques places, mais les premières places n’auraient pas été affectées. Et le fait que Supernatural ne soit pas dans son TOP 5 n’a rien à voir avec un arrangement garantissant son retour dans la rédaction.

2 - Arrested Deveopment
3 - The Wire
4 - Friday Night Lights
5 - Mad Men
#2 - Qui aime quoi ?
Les séries qui suivent n’ont été citées que par un seul rédacteur. Chef d’oeuvre mésestimé ou faute de goût patente, à vous d’attribuer la série à "son" rédacteur de pErDUSA... Et celle qui appartient à la fois à Feyrtys et à Ju, notre power-couple à nous !







C’est moi ou on dirait le TOP 7 de la version gay et animée de pErDUSA ?