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Ma Semaine à Nous - Critique de l'épisode Semaine de la saison Semaine

N°3 : Semaine du 25 septembre au 1er octobre

Par la Rédaction, le 2 octobre 2006
Publié le
2 octobre 2006
Saison Semaine
Episode Semaine
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En Semaine 3, nous retrouvons Lyssa, Tigrou, Blackie et Conundrum.

#1. La rentrée des secondes chances
Une série peut-elle renaître de ses cendres ? Ou plutôt, une série peut-elle déssauter son requin ? C’est la question que je me posais quand j’ai décidé, intrigué par les interviews de certains scénaristes, de donner une seconde chance à Desperate Housewives et Nip / Tuck, dont les précédentes saisons désastreuses m’avaient pourtant bien refroidi.
A quelques semaines seulement de la rentrée, je peux faire un premier bilan.
Les deux premiers épisodes de Nip / Tuck, plutôt réussi, m’avaient donné de l’espoir pour cette saison 4. Les storylines étaient sympathiques, le retour aux sources me faisait plaisir, et la « révélation » du Season Premiere, loin de me scandaliser, me donnait envie de voir la suite. Les deux épisodes suivant m’ont vite fait déchanter : de nouveau, j’ai l’impression que Ryan Murphy tente de masquer le fait qu’il ne sait absolument pas où il va avec des rebondissements aussi énervants qu’inutiles, des personnages qui font du surplace quand ils ne régressent pas et des situations « provocantes » pas subtiles ou intéressantes pour un sou (avec la zoophilie dans le dernier épisode, je pense qu’on a touché le fond...). Bref, je crois bien que j’ai eu tort d’y croire. Je vais laisser à la série une chance pendant encore un ou deux épisodes, mais après ça, je laisse tomber une bonne fois pour toutes ! Après tout, si je ne regarde que pour voir les scènes de sexe de Christian, je peux toujours aller sur Youtube !

Desperate Housewives n’a diffusé qu’un seul épisode de sa nouvelle saison, mais semble bien parti pour remonter la pente. J’ai trouvé le Season Premiere très réussi : les scénaristes semblent en effet avoir compris ce qui n’allait pas l’an dernier et effectuent un recentrage en règle. Lynette au boulot nous offrait des intrigues aussi répétitives qu’ennuyeuses ? On se recentre sur sa vie de famille et son couple ! Le manque de contact entre les desperate housewives donnait l’impression de voir quatre (mauvaises) séries différentes ? Elles ont plusieurs scènes en commun dans cet épisode ! Le mystère de Betty Applewhite manquait d’enjeux et de connexions avec le reste des intrigues ? Le nouveau mystère de la saison, à défaut d’être original, semble bien parti pour impliquer nos quatre héroïnes.
Mais, surtout, surtout, j’ai trouvé la série drôle. J’ai eu plusieurs fous rire dans l’épisode, dont un grace à Susan ! Oui, Susan !
Bref, il est un peu tôt pour se prononcer sur la qualité de la saison, mais j’ai trouvé ce Season Premiere plus qu’encourageant.
Tigrou


#2. Panique au Kansas
Les agriculteurs sont décidément les gens les plus détestés du monde. Après avoir subi la montée politique de Jonathan Kent, voilà que les champs du Kansas se retrouvent face à de nouvelles catastrophes. Heureusement, que la population se retrouve face à une attaque nucléaire ou un gros vilain chauve, les héros malgré eux y pullulent autant que les moulins à vent. Qu’il y ait une gamine en train d’étouffer, un abri à trouver ou une jolie fille en danger, Super Skeet arrive toujours à la rescousse. Et les prisons de verre dans l’espace ne sont rien pour Clark lorsqu’il s’agit d’empêcher Lana de copuler. Si vous trouvez que la pluie et le voisinage canadien sont ennuyeux, venez donc faire un tour chez les péquenots de l’Amérique. Vous n’aurez aucune idée de ce qui vous attend !
Après les requins, les transgéniques et les effets spéciaux miteux, Ashley Scott survivra-t-elle au gros champignon, et surtout à une énième annulation ? Skeet enlèvera-t-il enfin son t-shirt ? Clarky aura-t-il la peau de Zod une fois pour toutes ? Le suspense est intense... Une seule chose est sûre : à Jericho comme à Smallville, il ne fait vraiment pas bon être le seul noir du coin.
Black Widow


#3. It’s a woman, woman’s world
Ce n’est un secret pour personne mais je suis accro à Project Runway. Le retour de Gilmore Girls m’a satisfait. Desperate Housewives regagne peu à peu ma confiance. J’ai hâte de retrouver Veronica Mars. Ugly Betty m’a agréablement surpris. Et Brothers and Sisters était loin d’être la catastrophe annoncée. Ceci étant dit, ce début de saison, particulièrement enthousiasmant, est un peu trop ‘girlie’ à mon gout. Ca manque un peu d’action, un peu de testosterone. La télé US ne manque pas de séries pour nous, les hommes. Elles sont juste affreusement plates. Vanished, c’est tout juste bien quand il y a rien d’autre à regarder. Prison Cassée c’est rigolo deux minutes, mais quand les vraies séries reviennent, ça n’a plus trop d’interêt. Spy Daddy (pas Keith, l’autre) m’ennuie profondement dans Justice et Jericho c’est plus fort que Star Trek après une prise de somnifère. Non, sérieux les gars, là j’en suis à point à vraiment attendre avec impatience 24. Il n’y a vraiment personne pour m’écrire un Eyes, ou un truc avec des space cow boys, ou un acteur avec son entourage de loosers pour me faire tenir jusqu’au retour de Jack Bauer ?
Conundrum


#4. Dr Quinn et Hal dans Ta Mère, la série.
How I Met Your Mother, la série que toute la rédaction de pErDUSA aime (surtout Feyrtys et Jéjé, mais ne le répétez pas), va accueillir deux guests pour le moins troublants dans ses prochains épisodes. Jane Seymour, après avoir contribué à la pollution de la télévision américaine en jouant dans Smallville, va faire œuvre de son talent en interprétant, ô surprise, un professeur.
Le deuxième guest sera Bryan Cranston, soit Hal dans Malcolm in the Middle. Jusqu’ici, tout va bien : bon acteur et tête de l’emploi, il ne manque plus que l’écriture soit bonne. Le problème, c’est que dans Malcolm, Hal est le père de Francis, interprété par Christopher Marsterson, sosie de Barney (Neil Patrick Harris). Je sens d’ici le syndrome Dean faire son retour en force... Troublants, je vous dis.
La prochaine fois, on parlera de Tori Spelling dans un prochain épisode de Smallville. Tori Spelling. A côté de Tom Welling. La CW semble se lancer dans les publicités ambiantes pour la chirurgie esthétique.
Lyssa


#5. Mes bonus de Veronica Mars à moi
J’ai acheté il n’y a pas très longtemps les DVD de la Saison 1 de Veronica Mars. A 20 dollars, et à New York, mais ces détails n’ont aucune importance dans le texte qui suit, ils sont juste là pour vous faire envie !
Toujours est-il que ces DVD sont assez pauvres en bonus, mais nous offrent quand même une vingtaine de minutes de scènes coupées. Bon, d’habitude les scènes coupées, c’est sympathique mais ça n’apporte pas grand chose, parce que si le réalisateur a pu se permettre de les retirer au montage, c’est qu’elles étaient loin d’être essentielles à la compression de l’intrigue. Ici pourtant j’ai l’impression que certaines scènes ont été retirées justement parce qu’elles facilitaient trop la compréhension de l’intrigue, en particulier celles concernant la mère de Veronica.
J’ai été surpris de voir que celle-ci était originellement présente dans le pilote et dans le troisième épisode de la série. Et jouée par la même actrice.
Dans le pilote, on voit Keith la ramener de force dans la voiture alors qu’elle est clairement complètement bourrée. Veronica assiste à la scène, les larmes aux yeux.
Dans le troisième épisode, on a une belle scène où Keith se remémore le départ de sa femme, auquel il a assisté. Il la surprend en train de se faufiler dehors, et lui dit qu’il va l’attendre, bien qu’elle lui conseille de ne rien en faire.
On a aussi droit à une scène, quelques épisodes plus tard, où Veronica trouve un mot d’amour entre sa mère et Jake Kane dans le yearbook.
Enfin, on a une scène assez touchante retirée du Season Finale (probablement pour une raison de durée) dans laquelle Veronica demande à son père, pleine d’espoir, si le retour de sa mère signifie que leur famille va pouvoir se reformer comme avant.
Je pense qu’il valait effectivement mieux couper ces scènes (à part peut-être celle du Season Finale, qui soulignait assez bien à quelle point Veronica était déçue par sa mère à la fin de l’épisode), parce qu’elles étaient trop explicites et donnaient beaucoup trop d’éléments bien trop tôt concernant la disparition de la mère de Veronica. Cela dit, les voir après coup une fois qu’on connaît toute l’histoire est très agréable et ça permet de voir que Rob avait vraiment tout prévu ! Et ça confirme aussi que la disparition de sa mère n’était un mystère que pour Veronica, puisque Keith était bien renseigné sur le sujet.
Vivement que je m’achète les DVD de la Saison 2 à 20 dollars pour voir les scènes coupées du troisième épisode qui m’aideront à comprendre enfin le rôle des Fitzpatrick et de Charisma Carpenter dans le mystère de la saison !
Tigrou


#6. Alone again, naturally
Chaque semaine, à pErDUSA, on joue au jeu cruel du rédacteur exclu. Cette fois-ci, c’était mon tour. Refusant une mauvaise qualité ou de devoir patienter deux semaines pour visionner la suite, mes camarades ont préféré attendre la diffusion sur CW du season opener de Veronica Mars, me laissant ainsi me jeter seule comme une affamée sur la version fournie par MSN. Je n’ai pas pu résister, deux semaines sans mes Neptuniens sont plus supportables que trois mois. Ce qu’il y a de vraiment difficile, c’est de ne pouvoir partager mes commentaires ou mes théories foireuses. Car Rob Thomas est toujours aussi doué pour nous donner à réfléchir longtemps après la fin de l’épisode. Mais s’il y a bien une chose que je peux dire à l’heure actuelle, sans risquer de me faire lyncher pour spoiler, c’est que cette troisième saison s’annonce aussi bonne que les précédentes. Back to school et back to cool, Veronica satisfait d’emblée les amateurs tout en s’adaptant à ceux qui prendraient le train en marche. Quant au nouveau générique, après l’avoir fortement rejeté, je finis par le trouver plutôt sexy. Que demander de plus à la perfection faite série ? L’audience a intérêt à grimper mardi prochain !
Black Widow


#7. Studio 60 on the Sunset Strip
Un très bon deuxième épisode car il répond à deux de mes craintes de la série. La première était Amanda Peet. Je commence à voir ce que mes camarades ont décelé en elle lors du pilote. La scéne de prégénérique m’a presque convaincu qu’elle était plus douée que je ne le pensais. La seconde était que, oui, Matthew Perry sait faire autre chose que du Chandler. J’ai beaucoup le couple qu’il forme avec Sarah Paulson. C’est toujours bien écrit, toujours bien réalisé et cet épisode était encore plus réussi que le pilote. En plus, Aaron a engagé Mark MacKinney des Kids in The Hall (et ex-Saturday Night Live) pour assurer les sketches. Non seulement, ça me fait très plaisir, mais en plus, le premier sketche de Studio 60 est excellent.

Et non, la série n’a pas de générique. Et ça, ça aurait pu être la cerise sur le gateau.
Conundrum


#8. Séance de rattrapage
Sauf à vivre en ermite depuis six mois, vous ne devez pas être sans savoir que la saison 6 de Gilmore Girls est assez catastrophique. Mieux encore, les Palladinos ont courageusement décidé de quitter le navire une fois qu’il a eu retrouvé le Titanic. Plouf, plus de show runner. C’est alors qu’est recruté David Rosenthal, qui a déjà travaillé sur la série à plusieurs reprises, dont deux fois à l’écriture.
Pour donner une idée du personnage, Rosenthal est responsable de l’infâme The Ungraduate (saison 6, épisode 3) et du bien moins infâme Super Cool Party People (saison 6, épisode 20). Ayant donc à son compteur un épisode ignoble et un sympathique, on peut se dire que c’est mal parti et qu’une saison 7 en dents de scie nous attend... ou alors, on peut se remémorer que les Palladinos, nos ex-Dieux, ont une bonne vingtaine d’épisodes ratés à leur compteur. Du coup, je sais pas vous mais moi, j’ai bien envie de croire en ce petit Rosenthal.

Amy et Daniel Palladino, de leur côté, développent un projet pour la FOX. La série suivrait les péripéties de deux sœurs qui se retrouvent après que l’une ait accepté de porter le bébé de l’autre... Gros souci du pitch : à peine la série lancée, il y a déjà un enfant dans le scénario. Et les enfants, tout le monde le sait, sont une plaie.
Lyssa


#9. Merge, baby, merge !
Y a pas à dire, quatre équipes de cinq personnes, c’est bien sympa pour faire connaissance avec les candidats, mais niveau stratégie c’est quand même franchement prévisible et ennuyeux !
Heureusement, cette semaine, les équipes de Survivor : Cook Islands ont fusionné en deux tribus de neuf candidats chacun. Du coup, la sulfureuse répartition initiale (rappelons pour ceux qui comme nos candidats vivent sur une île déserte que les équipes avaient été formées par ethnie) aurait pu se révéler un coup de publicité sans influence sur le jeu... Sauf que, même s’ils se déclarent à la moindre occasion ravis de vivre enfin dans une tribu melting pot, les candidats forment malgré tout leurs alliances par ethnie (les deux coréens s’allient avec les résidus de la tribus WASP, laissant les deux autres ethnies de côté). Mention spéciale à Dreadlock Girl « au moins avec ma coiffure le manque de shampoing sur l’île ne m’affectera pas » qui s’allie avec les autres WASP de sa tribu alors qu’elle déclare se sentir plus à l’aise avec les membres des autres ethnies !
Au niveau du jeu en lui même (parce qu’on ne va quand même pas prétendre qu’on regarde Survivor à cause de l’expérience sociale), pas mal de candidats intéressants commencent à se dégager (J’avoue avoir un faible pour Yul le preux chevalier et Brad le fashion designer), et avec les équipes de neuf les premières stratégies, alliances et trahisons commencent à prendre forme.
Cette saison a beaucoup de potentiel, espérons simplement que les candidats les plus intéressants ne se feront pas éliminer trop vite comme dans les deux éditions précédentes !
Tigrou

la Rédaction