N°69: Semaine du 05 au 11 mai 2008
12 mai 2008
Episode Semaine
C’est la semaine N°69 et en page d’accueil, nous avons décidé de laisser la place aux minorités ethniques de Gossip Girl les plus susceptibles de s’adonner à la lascivité. Il fallait bien marquer le coup.
Girl Power
Ju est féministe
Selon Wikipédia :
A l’origine, le féminisme visait l’égalité des droits civils et politiques par rapport aux hommes,les femmes recherchaient une stratégie de « libération » en réclamant l’autonomie dans leurs décisions.
Le girl power, c’est plus que le féminisme, ce mouvement ne recherche pas l’égalité mais veut montrer une avancée croissance des femmes dans la société. Volontairement oubliée pendant des siècles de l’histoire des nations,la femme courageuse, brave et vaillante a eu un rôle déterminant dans le progrès de la constitution et des conditions humaines des pays. Actuellement, une nouvelle génération de femmes est en train d’arriver au pouvoir, même dans des lieux où ça ne s’était encore jamais vu.
Selon Survivor :

C’est la première fois, en 16 saisons de Survivor, que le Carré Final est composé entièrement de femmes. Mais ce n’est pas le plus remarquable. Non, c’est aussi la première fois dans l’histoire de Survivor que les quatre derniers candidats méritent tous leur place en finale. Natalie, Parvati, Cirie et Amanda, chacune d’entre elle a, à un moment ou l’autre, influencé le jeu de façon importante et justifié sa présence à ce stade de la partie.
Je n’ai aucune idée de la façon dont va se terminer cette saison ce soir, mais je doute que le résultat, quel qu’il soit, puisse me décevoir.
Intelligent design does not mean intelligent storyline
Tigrou est un athée de la religion BSG
Battlestar Galactica parle beaucoup de religion en ce début de saison. Le thème n’est pas nouveau dans la série, où il a été régulièrement abordé avec plus ou moins de brio, mais, avec l’intrigue de « Baltar le prophète encore plus fort que Jésus et Mahomet réunis », il a pris cette saison une importance fondamentale.
Et, ça n’étonnera personne, je ne suis pas du tout convaincu…
L’idée de départ de cette intrigue (l’apparition d’une religion dominante) est pourtant très intéressante. Mais, le traitement, lui, n’est pas du tout à la hauteur. Les sermons de Baltar n’ont rien de convaincant, ses thèses théologiques sont simplistes, et au final, on a bien du mal à comprendre comment cette religion nouvelle peut attirer autant de fidèles en si peu de temps.
L’intrigue de cette semaine montrait comment Roslin – la plus méfiante de toutes à l’égard de Baltar, la plus convaincue par la vieille religion polythéiste de Kobol – allait se laisser tenter par cette nouvelle religion monothéiste plus tolérante. C’aurait pu être l’occasion pour les scénaristes de me faire changer d’avis.
Roslin allait-elle évoluer parce que, en sentant la mort approcher, elle allait avoir envie de croire en un Dieu plus aimant que ceux qu’elle avait vénérés jusque là ? Allait-elle se laisser impressionner par la foi inébranlable des adeptes de Baltar ? Par la doctrine plus tolérante qu’il prêche ?
Eh bien non. Au lieu de suivre ces pistes difficiles, mais intéressantes, les scénaristes décident de faire douter Roslin grâce à… une expérience mystique ! La facilité d’écriture par excellence, à laquelle ils ont d’ailleurs eu recours de nombreuses fois dans la série !
Alors, que ce soit clair : je veux bien admettre que, pour certaines personnes, Battlestar Galactica soit une excellente série de science-fiction. Je suis même prêt à accepter qu’on la trouve « profonde » de temps à autres. Mais, après ça, qu’on ne vienne pas me dire que la série parle de façon intelligente de la religion.
Parler de religion de façon intelligente, ce n’est pas montrer des expériences mystiques ou des miracles : C’est se demander qu’est-ce qui peut pousser des millions d’individus à croire en Dieu – voire à un Dieu en particulier - sans preuve de son existence. L’espoir ? La peur de la mort ? Le besoin d’appartenir à quelque chose de plus grand ?
Qu’on croit ou non à l’existence de Dieu, le fait est qu’à l’exception de quelques prophètes, la majorités des croyants n’ont jamais eu d’expérience mystique. Leur croyance n’est pas fondée sur un rêve, ou sur un miracle auquel ils ont assisté (comme celui que Baltar réalise en début de saison 1). Elle repose sur quelque chose de plus subtil, de plus profond. C’est la foi de ces gens qui serait intéressante à expliquer dans la série.
Au lieu de s’atteler à cette tâche difficile, Battlestar Galactica se contente de nous montrer comment il est possible de croire en Dieu quand des événements nous indiquent son existence. Ca a à peu près autant d’intérêt que si Joss Whedon nous expliquait – en prétendant faire de la philosophie - comment il est possible de croire aux vampires quand on en combat au quotidien !
A part ça, j’ai beaucoup aimé l’épisode de cette semaine. Mais par pitié, Ron Moore, si tu es obligé d’avoir recours à des rêves et à des présages pour justifier la foi de tes personnages, arrêtes de prétendre que ta série offre une réflexion intelligente sur le monothéisme et contente toi de faire de la science-fiction de qualité !
Capitalisme à outrance, quand tu nous tiens...
Feyrtys sent poindre la dépression
Dans World of Warcraft, ce merveilleux jeu de rôles en ligne massivement multijoueur auquel je m’adonne, il est possible de payer (en vrai argent) des joueurs, généralement chinois, pour qu’ils récupèrent pour vous de l’or dans le jeu ou pour leur demander de faire à votre place une quelconque tâche répétitive, appelée "farmer", qui se caractérise par sa pénibilité.
J’avoue, j’aimerais pouvoir faire la même chose pour MaSàN. Sans la partie qui consiste à payer le chinois bien entendu. Je remercie Iris par la même occasion !
Les séries sont revenues. Le jeudi soir est tellement rempli d’épisodes à regarder qu’il me faut m’organiser pour avoir le temps de tout voir. Pourtant, je n’ai envie de parler d’aucune d’entre elle. Si, peut-être de MediuM, qui n’est pas une série du jeudi soir, mais qui m’a vraiment épatée cette saison. Ou de Survivor, qui me rend très anxieuse et très impatiente de voir cette finale.

Le seul problème de Survivor, c’est que ses finales sont un peu comme Noël : une fois les cadeaux déballés, le chapon mangé, le champagne bu, on se sent tout vide. Que Cirie, ma favorite parmi les favoris, ma préférée parmi mes candidats préférés toutes les saisons confondues, gagne ou pas, je sais que lorsque Jeff Probst annoncera l’endroit dans lequel la prochaine saison sera tournée (en HD), je me sentirai bien triste de devoir abandonner un de mes programmes préférés jusqu’à la rentrée…
OMFG !
Tigrou est sous le choc
Les scandaleuses affiches de promo de la CW n’avaient pas menti : c’est un retournement de situation absolument énorme qui nous attendait cette semaine dans l’épisode de sweeps de Gossip Girl !
Une révélation choquante, surprenante et pleine de promesses pour la suite ; un twist comme on aimerait en voir plus souvent à la télévision !
Je ne parle évidemment pas du coming out « surprise » qu’on voyait venir dès les premières secondes du « Précédemment dans Gossip Girl », ni du pseudo secret de Serena qu’on avait tous deviné dans l’épisode précédent.
Non, je parle de ca :

OMFG : Elles PARLENT !
Eh oui, cette semaine, dans Gossip Girl, après 15 épisodes de silence, les minorités ethniques (vous savez, ces filles aux couleurs de peau étranges qui gravitent autour de Blair depuis le début de la série) avaient des lignes de dialogues !
Bon, entre temps, l’une d’elle a été remplacée par un autre personnage de la même ethnie et on est passe de l’asiatique populaire à l’asiatique à lunette super forte en classe (un parti pris ma foi particulièrement original de la part de Josh Schwartz). Un détail, quand on considère l’ampleur de la révélation : elles ne sont pas Wasp, et pourtant, elles parlent !
Un rebondissement incroyable qui risque fort de chambouler la série : si elles parlent, c’est qu’elles comprennent, si elles comprennent, c’est qu’elles sont peut-être au courant de tous les secrets que Blair révèle bêtement à voix haute à côté d’elles depuis le premier épisode !
Toutes les théories sont a présent permises ! Elles parlent donc… Savent-elles aussi écrire ? Et, si elles savent écrire… serait-il possible que l’une d’elle ne soit autre que Gossip Girl elle même ?
Les possibilités d’intrigue semblent infinies maintenant que ces personnages sont capables de communiquer avec les autres ! La CW ira-t-elle plus loin dans l’audace en leur donnant le même temps d’antenne qu’aux Wasp « pauvres » de Brooklyn ? Osera-t-elle provoquer l’Amérique profonde en mettant un couple mixte à l’antenne avant minuit ?
Aucun doute, en tous cas : si la CW continue à s’attaquer aussi bien aux tabous de la société américaine, HBO n’aura bientôt plus aucune utilité !
... And they have a plan ! Or maybe not, but who cares ? Ron Moore’s a bitch
Joma essaye de prendre la défense de BSG
C’est très étrange, j’aime bien ce début de saison, en particulier les prêches radiophoniques de Gaius, même s’ils sont largement moins puissants que ceux de Brother Justin. Le Démetrius et sa Kara Psychotique... Laura et sa maladie ou comme le dit Jeje : encore sa maladie.
Et pourtant, pourtant, je vais encore en dire de mal. Quelque chose ne tourne pas rond chez moi.
Il faut dire que depuis ce début de saison 4 la phrase d’ouverture a été changée et cela me dérange grandement.
Rappelez-vous, pendant trois saisons on a eu ça en gros (en saison 1 c’était un peu plus long) :
The Cylons were created by Man. They Rebelled. They Evolved. There are many copies. And they have a Plan.
Je ne sais pas vous mais le They have a plan m’a toujours titillé, même si je ne savais pas si Ron Moore savait où il allait, cette simple phrase maintenait mon intérêt. Il y avait (ou devrait y avoir) quelque chose derrière tout ce que l’on voyait, ou les interrogations que pouvait susciter les histoires pathétiques de la saison 3 après New Caprica.
Bref la série jouait pleinement avec le sens of wonder cher aux amateur de littérature SF, quelque chose plus grand que nature et capable de nous éblouir dans les histoires comme, on l’espérait tous, sa conclusion.
Et puis le final de la saison 3 est arrivé, ruinant une bonne partie du charme de la série, et cela bien plus que les stand alone pourris du milieu de saison, soit disant imposé par la chaîne et les contraintes budgétaires. Une fin de saison qui allait donner ça désormais comme ouverture :
Twelve Cylon models. Seven are known. Four live in secret. One will be revealed.
On ne vise plus désormais le grand schéma d’une histoire mais juste la découverte d’un personnage ? Découverte qui sera de toute façon sans surprise ? Soit c’est déjà un personnage à part entière et son arrivée sera aussi brutale que les Fantastic Four et ne fonctionnera pas. Cela ne fonctionne pas avec eux, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement pour n’importe qui d’autre. Soit c’est un personnage introduit durant la saison et là aussi pas de surprise puisque on le verra venir de loin.
Et en ce qui me concerne je me contrefous de savoir qui est ce dernier Cylon, je ne regarde pas BSG pour son côté Cluedo.
Le derniers Cylon c’est le doc avec une seringue dans la soute à munition !
En plus, où est le côté éblouissant dans tout cela, où est mon sens of wonder dans cette succession de mots ?
Si on compare à la première phrase il n’y a rien ; c’est creux et vide et il n’y a aucun enjeu. En une phrase on avait l’histoire des Cylons et sans doute de leur avenir, on avait aussi une menace pour la race humaine, cette saison on a juste des chiffres et des lettres.
Tatatadam Tatadam
Patrice Lafont : M. Joma
Joma : Le compte est bon. Alors 12 – 7 = 5. 5x1= 5. 5 – 4 = 1. Il reste donc 1 Cylon.
Résumer la série à cette seule phrase c’est bien évidement réducteur. Mais que personne ne me dise qu’il n’avait jamais lu à voix haute la première phrase quand elle apparaissait à l’écran ou du moins, qu’il ne sentait monter une certaine excitation quand s’imprimait And They Have a Plan à l’écran.
Avec One will be revealed j’ai juste envie d’aller dans le tabac du coin pour aller gratter un jeu et voir ce qu’il me révèle.
Bon aller, je râle, je râle mais j’attends quand même le prochain épisode. Quelque chose ne tourne pas rond chez moi.
Ne laissez pas les acteurs parler !
Jéjé revient sur l’événement de la semaine
En pleine semaine Sweeps meets Gays, le petit frère de Serena révélait son homosexualité dans Gossip Girl. C’était plutôt pas trop mal amené malgré un problème évident de rythme dans l’épisode. L’arc le concernant aurait largement pu tenir sur quelques épisodes mais, on l’imagine, il a été condensé à cause de la grève en quatre coups de cuillères à pot dans ce seul épisode.
Soupçons, outing, sanglots de la mère, soutien de la frangine, soutien de la mère revenue à ses esprits, coming out dans ses propres termes, tout ça en cinq scènes ! Mais c’était plutôt bien vu...
Sauf que les journaux US (enfin ceux que lit Feyrtys, c’est-à-dire US Weekly et People Magazine) ont demandé à l’acteur (enfin le gringalet qui récite platement les lignes de Stephanie Savage et Josh Schwartz) ce qu’il pensait de l’évolution de son personnage. Et ça donne ça !
"As the actor portraying Eric, I don’t believe that I tried to commit suicide because of that. Eric is 14 so his decision to be gay could be permanent. It might not be."
...
Hmm, voilà, voilà !
...
En français, ça reste toujours aussi catastrophique. "Eric a 14 ans. Donc sa décision d’être gay pourrait être permanente. Ou pas."
Voilà, voilà.
Encore ?
"Being gay is nothing but another way to live your life."
J’adore faire de la traduction. "Etre gay, ce n’est rien qu’une autre façon de vivre sa vie."
Maintenant, j’ai juste envie que l’acteur décide de se suicider. "Se suicider, c’est n’est rien d’autre qu’une autre façon de vivre sa vie".
Ou pourquoi les jeunes qui boivent, c’est le bien
Iris prend la défense de Greek
Puisque personne - ou presque, mais après tout les autres n’ayant aucune importance, leurs avis ne valent rien et sont aussi profonds à mes yeux que le jeu d’actrice d’Alexis Bledel - ne se décide à en parler, je vais me charger de faire une petite pub pour Greek.
Pour les ign... les gens qui n’ont pas encore entendu parler de cette série, l’intrigue se déroule dans une université et nous dévoile le monde merveilleux - ou pas - des fraternités.
Bon, rien de vraiment exceptionnel au rendez-vous, mais c’est quand même foutrement sympathique. Les personnages, uniquement des ados, sont bien traités, drôles, pas trop caricaturaux, et surtout vraiment attachants. On apprend à les connaître, et l’on se retrouve bien vite à voir des chouchous.
J’apprécie aussi beaucoup le fait que tous ne soient pas des membres de la "frat’", et même si celui qui n’en est pas est un geek un peu idiot- sûrement le moins réaliste de la bande - il semble s’être un peu réveillé dans le dernier épisode, à l’occasion du week end des parents.
Brayfe, Greek vaut amplement un Gossip Girl et mérite donc une petite place ici.