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Ma Semaine à Nous - Critique de l'épisode Semaine de la saison Semaine

N°88: Semaine du 12 au 18 janvier 2009

Par la Rédaction, le 19 janvier 2009
Publié le
19 janvier 2009
Saison Semaine
Episode Semaine
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Cette semaine, Joma et Jeje s’amusent à faire des listes, Ju et Conundrum s’échangent des messages à propos de Life, et Tigrou fait son Tigrou : il explique pourquoi la nouvelle saison de Scrubs n’est pas aussi géniale que tout le monde le dit. Et comme l’excellente série de HBO Big Love commence sa troisième saison, c’est la très douée Amanda Seyfried qui nous fait l’honneur d’apparaître en page d’accueil. Puisse-t-elle ne pas sombrer dans l’oubli et comme son ancienne collègue Kristen Bell.

Les bonnes résolutions
Joma prend la nouvelle année du bon côté

D’habitude, je ne prends pas de bonnes résolutions, tout simplement parce que je ne les tiens jamais. Néanmoins cette année je me suis dit qu’il était temps d’arrêter de regarder des séries qui ne m’inspiraient plus vraiment. Et comme on aime bien les top 10 à pErDUSA, voilà ma liste des 10 séries que j’arrête, là, de suite, par la seule force de ma volonté.

One tree Hill
J’aurais du arrêter dés la saison 1, mais j’y pouvais rien, la série me faisait rire ; les intrigues flirtaient avec le n’importe quoi permanent. Oui mais voilà, la fin du lycée a changé tout ça et cette saison je ne vois plus que la médiocrité, sans que cela me fasse sourire. Bref, quand même le dernier personnage que j’aimais bien me sort par les yeux, il temps d’en finir.

90210
J’ai jamais regardé la série d’origine, et je vois même pas comment j’aurais pu aimer la série d’origine. Alors la suite... Mais qu’est-ce qui m’a pris de commencer à regarder ce machin ?

Privileged
J’avais bien aimé le pilote, mais vraiment hein. Et puis au fil des épisodes la lune de miel à fini par disparaître, autant à cause des jugements moraux de Megan, auxquels je ne souscrivais pas du tout, qu’à cause des histoires sans grand intérêt. Donc, si je veux voir le travail de Rina Mimoun, je préfère me revoir les 4 saisons d’Everwood, ce sera toujours mieux que la vie des privilégiés de Floride.

Heroes
Le personnage de Kristen Bell étant mort, je n’ai plus besoin de regarder les aventures tragico-comiques de nos amis les super héros sans pyjama à la psychologie versatile. Ça risque bien d’être la série la plus facile à se débarrasser.

Samantha Who
C’était sympatoche en saison 1 mais j’avoue avoir désormais du mal à suivre les aventures de l’amnésique. J’ai presque plus de plaisir à suivre ce qui arrive au personnage bitchy de Jennifer Esposito qu’à la gentille Samantha, et comme ce n’est pas vraiment suffisant, ça ne fait plus vraiment rire... Fini.

Brothers and Sisters
C’est clair que les teams Drum et Tigrou ne voudront plus de moi après avoir lu ça, mais je suis fatigué par les Walker. Depuis quatre ou cinq épisodes il n’y en a pas un pour rattraper l’autre et c’est vraiment devenu pénible à suivre. C’est quand même dommage d’en arriver là, quand on voit certains talents gâchés par des intrigues et des développements ridicules... Bref je passe la main.

My Name Is Earl
Comme Brothers and Sisters je ne supporte plus les personnages de la série et aucune des aventures de Earl ne m’arrache de sourire. Je vais donc suivre le conseil de Ju et stopper immédiatement de regarder la série des scientologues.

Life on Mars US
J’avais bien aimé la version originale, surtout au départ pour John Simm et Philip Glenister, deux échappés de State of Play, puis ensuite pour l’ambiance et l’histoire en elle-même. Le remake, sans être mauvais, ne m’apporte rien de neuf. Surtout que, si Harvey Keitel fais un bon boulot en reprenant le rôle de Glenister, Jason O’Mara me donne l’impression de faire pâle figure face à Simm. Tout ça n’est pas assez intéressant pour continuer.

The Sarah Silverman Program
Techniquement, difficile d’arrêter quelque chose qui n’est plus à l’antenne, mais il fallait bien que j’arrive à dix séries, et comme à la fin de la dernière saison de TSSP j’avais décidé que je ne reprendrais pas quand la série reviendrait, ça la qualifie d’office pour ce top 10. L’humour de Sarah est, on va dire, spécial, et pendant deux saisons ça a bien fonctionné. Mais cette année (enfin en 2008 quoi) je ne sais pas si c’est le fait d’être passer de 6 à 10 épisodes dans la saison, mais la plupart des situations comiques ne l’étaient pas vraiment, et il n’y a rien de plus difficile que de suivre une comédie qui ne fait plus rire.

Demons
Il fallait bien une série anglaise pour finir ce top 10. Demon c’est l’histoire d’un ado tueur de vampires nommé Van Helsing, qui ment à sa mère sur ses activités nocturnes. De son mentor qui porte le prénom de... Rupert. De sa meilleure amie Ruby, et d’une demi vampire, plutôt bien roulée, du nom de Mina Harker. Oui, tout est vachement original, mais ce n’est pas ça le plus grave. Revisiter le Dracula de Bram Stoker et le couplé avec Buffy ça pouvait être marrant, sauf que les dialogues bien série Z viennent gâcher tout ça. Que Demons soit vite annulé et que Philip Glenister retourne sur Ashes to Ashes, là au moins il fait du bon boulot.


Vive l’originalité !
Ju est rancunier

La semaine dernière, dans un article où il essayait de vous donner envie de regarder Life en détruisant les bases de la série (une technique comme une autre), mon pote Drum a oublié d’aborder un point super important. Un oubli inadmissible que je m’empresse de réparer, mais qui a failli lui coûter notre amitié. Sans déconner, seule mon extrême gentillesse fait que je lui adresse encore la parole.

Vous comprenez, entre deux vannes, une exploitation outrancière du comique de répétition, et un remerciement à Joma et Feyrtys pour avoir chanté les louanges de la série, mon pote Drum a oublié de préciser que c’est grâce à moi qu’il a donné une nouvelle chance à Life. Sans rire, quel genre d’ami oublie ainsi de parler de moi ? Qui oublie de dire que c’est parce que j’ai commencé la série, moi, qu’il s’y est remis ? Quel genre d’être humain passe sous silence qu’il est allé outre ses a priori parce que j’ai dit, moi, que Life c’était chouette, avec une excellente bande originale et des cadavres régulièrement disposés de façon artistique ? Certainement pas moi. Moi. Moi Moi.

Moi !

En plus, le Drum n’a même pas fait remarquer (dans son article décidément rempli de trous) que Life, en fait, c’est une adaptation directe du Comte de Monte-Cristo, où l’excellent Damian Lewis joue le rôle d’Edmond Dantès, envoyé en prison pour un crime qu’il n’a pas commis et qui, une fois libre et très riche, décide de se venger des responsables de son emprisonnement... en résolvant une enquête toutes les semaines en moins de 40 minutes.
Et ce rapprochement littéraire, c’est de moi. Et pas de Drum. Et encore moins d’un vague commentaire que j’aurais lu sur le blog d’Alan Sepinwall et qui m’aurait fait dire "Putain, comment j’ai fait pour ne pas voir ça tout seul ?". Non, c’est de moi. Moi !


Die, Coxsucker, die...
Tigrou n’est pas d’accord sur Scrubs, pour changer

A la lecture des réactions dithyrambiques de mes collègues Blackie, Gizz et Ju concernant le retour de Scrubs à l’antenne, un retour « en grande forme », « trop super génial » et « carrément mieux que Damages, même si les deux séries n’ont rien à voir », je me suis senti obligé de consacrer 80 minutes de ma vie à l’insupportable Docteur Cox en regardant 4 épisodes de la série…

Eh bien je dois dire que si j’avais confiance en mes collègues, j’aurais été bien déçu. Heureusement, cela fait bien longtemps que je ne fais plus confiance à personne lorsque le nom de Zach Braff est associé de près ou de loin à un projet, donc je m’attendais assez au résultat…

Toutefois, je ne peux pas m’empêcher d’être perplexe et un peu étonné devant les poussées d’enthousiasme provoquées par le retour de la série. Les épisodes que j’ai vu n’étaient pas mauvais, certes… Mais de là à parler de renouvellement ?

J’ai arrêté Scrubs à la fin de la saison 4, ou de la saison 5, je ne sais plus, parce que je ne pouvais vraiment, mais alors vraiment plus supporter la série : les monologues insipides et prétentieux du Docteur Cox me donnaient envie de tirer dans mon écran avec un fusil à pompe, le janitor et ses blagues idiotes me donnaient envie de torturer un chiot et, pire que tout, les hallucinations débiles de JD me donnaient envie de changer de chaîne pour aller revoir un épisode d’Ally McBeal à la place (Ally McBeal !!).

Mais, au-delà de tous ces gimmicks horripilants, ce qui m’a toujours empêché de considérer Scrubs comme le « grand drama médical, mais super marrant hein » qu’on essaye de nous vendre, c’est l’absence presque totale d’évolution des personnages… Rien ne change jamais dans Scrubs, ou plutôt, rien ne change jamais plus de deux épisodes (car oui, de temps en temps, on réalise à la fin de l’épisode que Kelso a un bon côté ou que Cox aime bien JD… pour mieux oublier cette révélation dès l’épisode suivant ! Et je ne parle même pas des personnages qui démissionnent suite à une crise de conscience pour revenir à l’hôpital inchangés 20 minutes plus tard !).

Eh bien, niveau évolution des personnages, ces premiers épisodes étaient un cas d’école. C’est vous dire : j’avais arrêté la série près de 3 ans, sans me tenir au courant, sans même lire un spoiler de temps en temps sur Internet…
Et pourtant en reprenant avec ces épisodes, j’ai eu l’impression de n’avoir rien loupé.

Scrubs, en 2ème saison. Ou 8ème, pour ce que ça change.

Alors oui, JD a – apparemment – eu un bébé... Elliot a – apparemment – annulé son mariage à la dernière minute… Turk est – apparemment – devenu diabétique… Mais à part ça, les relations entre les personnages n’ont pas évolué d’un millimètre, et les scénaristes peuvent donc continuer leurs variations pas du tout lassantes sur les blagues des 7 dernières années. (Ha ha, le janitor fait une blague à JD ! Ha ha, Cox traite JD de fille, mais avec un nouveau prénom ! Ha ha, Turk a peur de Carla !). Résultat des courses : je crois avoir plus rigolé devant How I Met Your Mother qui, à défaut d’être bien écrite, ne fait pas dans le recyclage constant.

La seule source de changement de ces épisodes, c’était l’arrivée de Courtney Cox en remplaçante de Kelso… Un petit changement, mais un changement quand même, qui me laissait espérer des bouleversements de plus grande ampleur dans les épisodes suivants (la mort de Cox, du janitor et de Ted par exemple)… Eh bien non : non seulement le personnage de Courtney Cox se révèle être un Keslo n°2 – en mieux conservé – mais elle dégage au bout de 3 épisodes… Je me demande d’ailleurs bien qui va la remplacer, hein… Suspense…

Et le pire, dans cette histoire, c’est que Bill Lawrence nous avoue être au courant de la faiblesse de sa série et, au lieu de tenter de la corriger, nous la rappelle toutes les 2 minutes environ par le biais d’une blague bien lourde – en général un personnage qui dit : « Houlala, j’ai l’impression que rien n’a jamais vraiment changé dans cet hôpital, hi hi hi ». Bill, sache-le, ce genre d’auto-dérision n’est marrante que rétrospectivement, quand on s’est creusé la cervelle pour corriger les défauts de sa série entre temps ! Autrement, c’est juste insupportable et pas drôle !

Bref, je suis loin d’être convaincu par ce retour de Scrubs, et même si j’ai passé un moment correct devant 1 épisode sur 4 (à savoir le dernier, qui semble amorcer une « évolution » dans la relation de JD et Elliot et qui était plutôt bien fait…), je doute de tenir une saison entière devant tant de déjà vu…
C’est triste, quand même, quand on y pense… En refusant de faire évoluer quoi que ce soit et de prendre des risques, les scénaristes de Scrubs auront transformé l’une des série les plus prometteuses du début des années 2000 - une sitcom hilarante qui rivalisait en terme de contenu avec les meilleurs drama médicaux – en une succession paresseuse de sketchs rarement drôles et souvent prétentieux…

Et, réussie ou pas, cette 8eme saison ne pourra malheureusement pas y changer grand-chose…


Master of the Juniverse
Drum remet les pendules à l’heure.

Cher Ju,

Merci de m’avoir fait découvrir Life. Je m’excuse d’avoir fait de toi le Chad Lowe de pErDUSA. Si cela peut te rassurer, si je devais blesser l’ego de quelqu’un dans la rédaction, tu ne serais même pas dans le top 5.

Oui, je me rappelle de notre première rencontre. Lorsque que tu chantais les louanges du Caméléon, cette magnifique série qui montre le triomphe de l’Homme sur l’adversité en se réinventant chaque semaine. Comme quoi, Joss peut aller se rhabiller avec son Dollhouse ! Là, malgré ton jeune age, j’ai admiré en toi ce qu’il était inutile de jalouser, ta capacité à découvrir la perle parmi une saison où le Monde n’avait d’yeux que pour Urgences et Friends.

Oui, je me rappelle du lancement d’EDUSA, cette niche de critiques de fictions où la qualité primait la popularité. Pour lancer le site, rien de tel que deux nouvelles séries qui n’ont rien perdues de leur superbe 8 ans après : 24 et Smallville ! Réduire Smallville à une simple série sur le mythe de Superman était trop simpliste, toi, Ju, tu allais plus loin. Comme le parallèle entre Life et le Comte de Monte-Cristo, tu signalais que dans le pilote :

"Faire de Lex Luthor un des personnages principaux (de surcroit plutôt sympathique) était osé, et on ne peut qu’aimer ce personnage totalement inclassable pour l’instant..."

Dans cette même review, on pouvait voir cet œil que l’on peut difficilement tromper, ce même œil qui sera mis à rude épreuve sur Lost :

"Le pendentif en Kryptonite de Lana est aussi une excellente idée... pas de pot pour Clark qui s’écroule sans savoir pourquoi à chaque fois qu’il veut lui adresser la parole."

C’est au cours de toutes ces années que mon admiration n’a cessé de se développer, à tel point que je te demande ton avis avant de m’en faire un. Il n’est absolument pas surprenant que je commence Life seulement une semaine après toi. Suivre ton opinion est une routine que j’ai prise pour acquis, comme un junkie qui vole dans le porte monnaie de sa mère, sans la remercier. Et pour cela, je m’en excuse.

Bien cordialement,
Drum


Ma Liste à moi
Jéjé aime déjà 2009.

Dix raisons qui font que je suis ravi d’être en 2009 :

1. Big Love reprend enfin !
Maintenant que The Wire et The Shield sont terminées, "the Polygamist Show" récupère le statut de « la série la plus formidable des écrans américains. »

Et ça faisait plus d’un an et demi qu’il n’y avait pas eu d’épisodes inédits. L’attente aura été longue. (Surtout pour Feyrtys, puisque je n’ai découvert la série que cet été…)

2. Kathy Griffin sera une des guest star du season finale de Privileged.
Cette annonce me réconforte de n’avoir manqué aucun épisode jusqu’à présent ! Je savais que 2009 me récompenserait pour ma fidélité à ce Gilmore Girls chez les bourges moralistes !

3. Urgences va se terminer sur une belle saison.
Mon obsession/fascination/dépendance pour les séries a commencé il y a une douzaine d’années avec X-Files, Friends et surtout Urgences. Les deux premières ont duré trop longtemps et se sont achevées dans la médiocrité et mon indifférence. Urgences n’a pas vraiment encaissé les années avec plus de réussite et – chose inimaginable pour mon « moi » des années 90 -, j’ai même fini par arrêter de la regarder (aux alentours des saisons 11-12). Cependant les annonces de l’arrivée d’Angela Bassett et de la mort de Pratt ont titillé ma curiosité. Et c’est avec une satisfaction empruntée de nostalgie que je constate chaque semaine qu’Urgences a réintégré la liste de mes séries favorites du moment.

4. J’ai regardé un épisode de CSI en entier.
J’ai toujours eu un rapport masochiste avec cette série. Pendant longtemps, je me suis amusé à regarder quelques épisodes par saison pour pouvoir en dire du mal. Mais ça a fini par me lasser.
Le départ de William Petersen m’a donné une occasion d’y retourner. J’ai été ravi de constater qu’en plus des habituels scènes de violences gratuites envers les femmes, dialogues lénifiants et images écoeurantes, la série ne savait pas gérer le départ de ses personnages. Alors que l’intrigue imposait un contre-la-montre pour sauver une bimbo, tous les personnages réguliers prenaient quand même le temps d’exprimer leur tristesse et leur attachement à Grissom dans des scènes qui auraient fait rougir de honte Brenda Hampton.

5. Battlestar Galactica va se terminer.
Ça me fait quand même plaisir que la série puisse avoir la moitié de ses saisons réussies. Pensez à Nip/Tuck, deux bonnes premières saisons également, mais au rythme où elle en est, elle n’atteint plus qu’un ratio de 1 pour 3.

6. Matthew Weiner a signé un contrat avec Lionsgate.
Mad Men garde son créateur et va sans doute pouvoir rester une bonne série.

7. Je vais me réconcilier avec Showtime.
Avec Edie Falco et Toni Colette au centre de deux séries de la chaîne, il est impossible que ça n’arrive pas.
Réussir à bousiller le talent de ces deux immenses comédiennes dans des séries médiocres serait en revanche impardonnable. Mais le pilote de United States of Tara était prometteur. J’y crois, j’y crois.

8. J’ai pleuré devant ma télé.
Ça fait du bien et ça faisait bien longtemps. Depuis le finale de Six Feet Under. Depuis l’avant-dernier épisode de The Wire. Depuis Jen qui parle en vidéo dans le dernier épisode de Dawson.
Bon, allez, je le dis. C’était devant les dix premières minutes de la nouvelle saison d’American Idol. Les grands sentiments faciles, la musique grandiloquente, la foule, la recherche de la célébrité, j’aurais dû vomir. Et ben, j’ai marché à fond comme un connard.
Le côté positif, c’est que je n’ai plus aucune raison de regarder la suite, je n’éprouverai pas de plus grande émotion.

9. C’est le retour fracassant des sitcoms avec des rires enregistrés.
Avec le succès de Big Bang Theory et de How I Met your Mother (faut bien qu’elle serve à quelque chose), les networks vont tous axer leurs commandes pour septembre 2009 sur les sitcoms.
Comment ça, c’est un vœu pieux et pas l’avis d’un homme du sérail inondé des confidences de producteurs et de dirigeants de network ?
Faites-moi juste confiance.

10. Je vais regarder Deadwood et Carnivàle.
Maintenant.
Allez, j’ai du retard sur Top Chef.
Je commencerai demain.

la Rédaction