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Scrubs - Critique du premier épisode officieux de "Scrubs : Med School"

Scrubs (Our First Day of School) : Oh, they used "Our" instead of "My". Awesome.

Par Iris, le 6 décembre 2009
Par Iris
Publié le
6 décembre 2009
Saison 9
Episode 1
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Scrubs est donc de retour pour une neuvième année, pleine de promesses. Du moins, c’est ce qu’on pensait avant d’avoir à regarder ces deux premiers épisodes. Et puis on comprend qu’avec Scrubs, comme en politique ou dans le cas d’une grossesse non désirée, les promesses ne valent rien, au final on se sent toujours trahis.

Une review 2-en-1 était donc le minimum pour expliquer pourquoi Scrubs reste Le Mal.

This is the way my faith in Scrubs ends. With a bang.
‘Cause I shot myself.

Ca se gâte dès les premières secondes du season premiere, avec une vue de Zach Braff portant une chemise immonde et une cravate assortie.
Je n’ai jamais réussi à arrêter une vidéo aussi rapidement.
Cette intro aurait parfaitement pu convenir à, disons, une publicité pour des voitures bons marché – aussi connu sous le nom de « seuls boulots que Zach s’est vus proposés pendant les 15 jours annuels où il a promis qu’il quittait Scrubs pour de bon ». Mais dans Scrubs : The Next Generation At Least That’s What They Told Us Before They Stabbed Us In The Face, c’était juste très gênant.
Ce qui l’était encore plus, parce que je suis quelqu’un qui a une conscience professionnelle élevée et que j’ai donc relancé les épisodes (avec seulement deux nouveaux cas d’abandon pendant les 40 minutes, kudos !) pour pouvoir me faire un avis dessus, c’était le retour de quasiment tout le reste du cast régulier, et d’idées déjà utilisées les saisons précédentes.

Guy Love, La Nouvelle JD (qui elle aura réussi à m’énerver au bout de 30 secondes, à opposer à toutes ces heures où Zach semblait encore… humain) et sa relation avec Cox, Cox, Kelso et sa morale sur Enid, Turk, JD, Elliott et ses cris hystériques, Le Todd, le coup du personnage alcoolique « qu’on ne peut pas sauver s’il ne le veut pas » et qui vient remplacer le fumeur de la saison 1 ou le camé de Jordan, un médecin qui dit à un interne qu’il ne va pas réussir, un personnage de fils à papa insupportable… Et je n’ai pas besoin de continuer, puisque quasiment tout ce qu’ils ont fait dans ces épisodes n’était que du recyclage. On savait NBC très impliqué là dedans avec sa semaine de l’environnement, apparemment, son ancienne série n’a pas tout à fait compris le concept.

Enfin, le retour de certains personnages sur les 6 premiers épisodes partait d’une bonne intention (« Faciliter la transition pour les spectateurs ») seulement c’était sans compter que Scrubs est en perpétuelle transition depuis la fin de la saison 5, et que tout ce qu’on attendait (ou du moins tous ceux qui en ont marre des trois expressions de JD), c’était du changement, et pas un amas d’idées tellement repompées qu’elles faisaient penser à un clip show qui ne s’assume pas.
Moi qui espérais pouvoir justifier l’absence des DVDs des saisons 6, 7 et 8 de ma collection par un « Non mais, c’est parce qu’ils se la jouent Deadpool, ils font un bond dans la numérotation » (Oui, par oral je suis encore plus obscure que par écrit, tout un art), et recommencer à aimer cette sitcom à partir de la 9, je pense que pour le coup c’est raté.

What has been seen can not be unseen. Adieu, sommeil, bonjour somnifères et anti-psychotiques.

« Potentiel » peut désigner autre chose qu’une fille agaçante

Et pourtant, ça pourrait être sympa.

Je continue à beaucoup aimer le personnage de Denise, même si dans ces épisodes elle était un peu moins sympathique que la saison dernière, et sa relation avec Drew pourrait être à condition qu’ils aient appris de leurs erreurs et ne la rendent pas lourde, répétitive et agaçante. (Indice, je pense qu’ils n’apprendront jamais, mais c’est mon côté profondément pessimiste et démoniaque qui s’exprime.)

Le fils à Papa, même si l’acteur qui l’incarne a une voix horripilante / un défaut de prononciation / un jeu tout à fait insupportable / des expression faciales (étant ici utilisé comme un euphémisme de visage) plutôt repoussantes, pourrait être un personnage avec une évolution supportable (dans Scrubs ! Amazing !).

Et il y a une Australienne canon, qui pour le moment est ma préférée. Non, elle n’a pratiquement pas d’importance, si ce n’est de ne pas être comprise par les autres (spotted : futures lourdeurs !), mais quand même, qu’est-ce qu’elle est canon. Et Australienne.

Everybody’s got a hold on hope It’s the last thing that’s holding me

Au final, les seuls bons souvenirs que j’avais de Scrubs (la très bonne bande son et le générique) sont des choses qu’on ne retrouve pas dans ces épisodes.

Heureusement, le deuxième m’a semblé un peu meilleur que le premier, et je garde quelque part au fond de moi un semblant d’espoir que la suite continue à s’améliorer, surtout à partir du moment où les anciens accepteront enfin de tirer leur révérence.

Iris
P.S. Ah, et terminer par deux personnages qui rappent, ça le fait uniquement quand le nom de la série est Community.