N°187: Sponsorisée par la T.S.F.
5 mars 2012
Episode Semaine
En attendant le grand jour, jetez un coup d’oeil à l’ultime livraison des 100 Moments.
*clink !*
Drum a découvert le futur de la télévision : la radio
Lorsqu’il a fallu choisir nos moments pour fêter les 10 ans d’EDUSA-pErDUSA, je savais qu’il fallait que je parle d’une des séries qui m’a le plus marqué, Andy Richter Controls The Universe qui a connu deux glorieuses saisons sur la FOX. Mais voilà, Andy Richter n’a jamais été mon acteur préféré de la saison. Paget Brewster, Jessica, en a été la vraie révélation comique.
Mieux encore, sa participation au talk show de Kevin Pollack sur Internet, aux bonus DVD d’ARCTU et au Late Show de Conan O’Brian prouvent que Paget n’a pas besoin de scénaristes pour faire rire. Kidnappée et séquestrée dans Criminal Minds, son talent comique n’était, a priori, plus utilisés jusqu’à ce que je découvre The Thrilling Adventure Hour.
Deux fois par mois, dans un petit théâtre à Hollywood, Ben Acker et Ben Blacker, deux scénaristes de Will and Grace et Supernatural, proposent d’assister à l’enregistrement de séries radiophoniques dans le style de ce années pré-télévision. Trois épisodes sont proposés de trois séries différentes. Depuis Janvier 2011, à raison d’un épisode par semaine, ils sont disponibles sur iTunes, et maintenant Nerdist.
Paget Brewster, aux côtés de l’humoriste Paul F. Thomkins, sont les héros de leur segment le plus populaire et le plus drôle : Beyond Belief. Ils incarnent, Sadie et Frank Doyle, un couple de mediums mariés aussi à l’aise des les sphères de la haute société que dans les milieux les plus occultes. Et ils sont très, très portés sur la bouteille. Ils affrontent des clowns maléfiques mangeurs d’enfants, aident leurs amis vampires et loup garous, agacent des dieux africains avec bonne humeur et un taux d’alcoolémie particulièrement élevé. Comme dans tous les segments de The Thrilling Adventure Hour, une partie du plaisir réside dans la surprise de savoir quelles vont être les stars invités de la semaine. Que ce soit le trio Tom Lenk, Danny Strong et Adma Busch de Buffy, Dave Foley et Bruce McCullogh des Kids in The Hall ou encore Nathan Fillion de Firefly, Auntumn Reiser de The OC ou Gillian Jacobs de Community.
Encore plus sérialisé que Beyond Belief, le deuxième segment phare du podcast est Sparks Nevada, Marshall on Mars ! qui suit les aventures de Sparks Nevada, un marshall terrien qui fait régner la loi et la justice sur Mars avec son fidèle compagnon martien, Kroach, The Tracker. Il s’agit d’un western spatial à la mythologie loufoque, solide et parfaitement maitrisée et où chaque épisode s’achève par un cliffhanger. Sparks affronte des Los Banditos Mutantes, ces brigands qui parlent le « Spacepanol », des terriens que l’espace a rendu fous, et est au centre d’une guerre entre extra terrestres qui ne jurent que la par la science et d’autres qui ne jurent que la technologie. En plus, de cela il est pris au centre d’un tiangle amoureux avec une jeune femme terrienne elevée par des martiens qui est amoureuse à la fois de Sparks et Croach et qui est incarnée par Busy Philips de Cougar Town. Nathan Fillion et Linda Cardelini tiennent des rôles récurrents, dans un segment où l’on retrouve toute la distribution féminine de Community, Ed Helms, Joshua Malina, Colin Hanks, Kevin Pollack et la liste est longue.
The Thrilling Adventure Hour alterne donc chaque semaine les différentes séries qu’elle propose lors de ses spectacles. On retrouve Captain Laserbeam, les aventures d’un super héros à Apex City, The Cross Time Adventures of Colonel Tick-Tock, où un agent de la Reine est confronter à des paradoxes temporels, Down in Moonshine Holler où un millionaire abandonne tout pour devenir clochard et est digne de l’amour de la Princesse des Clochards, Jefferson Reid, Ace American où Nathan Fillion combat les nazis et sa séries dérivée, Amelia Earhart, Fearless Flier où Autumn Reiser incarne la célèbre pilote et une flopée d’autres encore.
Je ne peux que vous conseiller chaudement de découvrir ce podcast qui me fait autant rire que la plupart des comédies à l’antenne.
Le Top des Spin-Off qui finalement n’ont pas vu le jour...
... et c’est peut-être pas plus mal
Bisous, Bisous
La France vue par les Séries vues par Jéjé
The Vampire Diaries - 3.14
Caroline : So what did you want to show me ?Klaus : One of my passions.Caroline : Impressive. I take the curators at the Louvre aren’t on vervain.Klaus : Yeah, well, that’s their mistake.
Meme plus besoin de shorts !
Blackie ne regarde pas Revenge
La dernière fois que j’ai parlé de Hart of Dixie, je me réjouissais (tout en pleurant) de l’évolution du personnage de Lemon, qui s’éloignait progressivement de la caricature hystérique. Depuis, je suis ravie de voir que c’est la série entière qui s’améliore à chaque épisode. C’est particulièrement dû à une belle galerie de personnages qui se construit petit à petit.
Je rejoins l’avis de Ju, la série est aussi en train de devenir ma nouveauté préférée de la saison. Elle n’a plus aucun besoin d’avoir recours à la formule du cas medical de la semaine et des bêtises de Zoe Hart qui ne s’intègre pas du tout en Alabama. Cela devenait lourd, s’en débarasser était impératif. Zoe fait partie intégrante de cet univers, mais peut continuer à se démarquer par de plus petites touches. Les loufoqueries (et tenues ridicules) qui font le charme du coin ne lui sont plus étrangères et à nous non plus. On ne se concentre meme plus sur elle principalement, mais sur la vie de tous. La petite soeur, la barmaid, le journaliste, les Belles, l’amoureux transi, le pretre... Tous se retrouvent constament au seul bar local, sur l’unique banc du centre ville ou durant la fete idiote de la semaine. Il ne leur manque plus que des meetings municipaux.
C’est ainsi que j’ai bien plus de plaisir à voir Zoe se rapprocher des Breeland dans de jolis moments, plutot que de subir de constantes querelles idiotes. Le pentagone amoureux central est abordé de facon bien plus mature que je ne l’espérais. Lemon ne passe pas son temps à hésiter entre Lavon et George, et on ne se semble plus pousser en permanence Zoe et George comme un couple idéal, pendant que Wade noit son chagrin entre les jambes de n’importe qui. Wade s’est mis a réflechir à ses sentiments, et sa relation avec Zoe donne envie de la voir exploitée. L’histoire avance doucement, balancant entre l’humour et le drame, le tout avec toujours autant de légèreté et de faux accents.
J’ai surtout la sensation d’avoir une vraie de bande de copains qui se forme, comme dans toute bonne comédie. Durant trop longtemps, les liens entre les personnages principaux ne tournaient qu’autour des affinités amoureuses. Seuls Zoey et Lavon semblaient créer une autre sorte de lien. Et puis, il a été decidé de mixer un peu les duos dans d’autres sortes d’intrigues. George et Wade se sont révélés etre amis depuis le lycée, bien avant que l’arrivée de Zoey n’en fasse ses Noel et Ben, et Lemon leur copine moins coincee de l’epoque.
Ces faits n’ont pas ete oublies depuis, et ajoutent un passé plus fort à leurs affaires de coeur, autant que des situations bien cocasses. Meme s’ils ne sont pas encore à se faire des barbecues le dimanche, le facteur amical amène un plus grand sentiment de petite communauté sympathique et cela permet de souffler (et rire) au milieu du soap. Avoir Wade et Leland intéragir cette semaine fut presque un choc, alors qu’il parait si évident que les habitants d’une si petite ville ne peuvent pas s’ignorer les uns les autres.
Le dernier épisode est revenu en force sur le vaudeville en nous rabâchant le pentagone amoureux et la haine énervante de Lemon, qui annulent un peu mes compliments ci-dessus. Mais je mets ca sur le compte des Sweeps et une volonté de rappeler la soit-disant force de la série. Les conflits sentimentaux, ca marche toujours auprès du public.
Allez, d’ici la fin de cette première saison, Hart of Dixie trouvera une balance parfaite entre ses différents éléments et me fera retenir tous les noms des Bluebelliens. J’arriverai peut-etre aussi à compiler tous les références faites à Friday Night Lights.
Le Top des Spin-Off qui finalement n’ont pas vu le jour...
... et c’est peut-être pas plus mal
