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Ma Semaine à Nous - Critique de l'épisode Semaine de la saison Semaine

N°190: Sponsorisée par Sterling Cooper Draper Pryce

Par la Rédaction, le 26 mars 2012
Publié le
26 mars 2012
Saison Semaine
Episode Semaine
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Des milliers d’heures de réflexion, de préparation, de conception, de programmation. Des soirées entières à étudier l’oeuvre de Richard Hamilton et Jasper Jones. Des nuits innombrables à se réveiller en sursaut en pensant à un nouveau petit détail à améliorer. Dans cette course terrible contre la montre. A la poursuite de l’objectif ultime. Que le nouveau design du site soit prêt pour le lancement de la nouvelle saison de Mad Men. (Qu’il fut splendide, ça allait juste de soi). Mission accomplie, Ju. Tu peux te reposer... un peu !

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N°3 : Machado, Flic à l’Eyeliner (Ringer)
N°2 : Ben Harmon, Psychiatre (American Horror Story)

Bisous, Bisous
La France vue par les Séries vues par Jéjé

Archer - 3.09

Drake : Horizon has an international crew. American, German, Chinese, French—
Archer : Ba-dum-bump ! ... Sorry, I thought "French" was a joke
Drake : Is mutiny funny to you, Mr. Archer ?

Plus d’idée. Plein d’avis.
Ju est épuisé

Tiens, et si je commençais par une banalité ? Allez !
Le problème quand on n’écrit plus aussi régulièrement qu’avant, c’est qu’on en perd l’habitude.

Donc ça, c’est fait. Mon autre problème, c’est que je me sens bien incapable, là, tout de suite, d’écrire un texte un peu cohérent sur n’importe quel sujet. Il me faudrait une introduction. Quelques idées. Quelques blagues. Une vendetta gratuite à l’encontre d’un type qui m’énerverait. D’autres blagues. Et une conclusion improvisée à la va-vite.
En bref, il va falloir revoir vos attentes à la baisse. Pas motivé. Pas envie. Fatigué. Et avant de tomber encore plus dans le piège des phrases averbales et des mots de moins de trois syllabes, je préfère vous proposer dès à présent mon avis sur huit sujets n’ayant aucun rapport les uns avec les autres, et sans aucune transition.

Vous allez voir, ça n’a que peu d’intérêt.

Mais huit fois !

1. En ce moment, je regarde Arrested Development pour la vingtième fois. Pas parce qu’il s’agit de la meilleure comédie de Tous les Temps (elle l’est), mais juste pour me préparer au grand retour de Game of Thrones la semaine prochaine. Car vraiment, c’est indispensable.

2. J’aimerais rendre un grand hommage à celui sans qui The Walking Dead ne serait pas ce qu’elle est. Je parle évidemment de notre ami T-Dog, l’alibi ethnique de la série, personnage dont je ne résiste pas à l’envie de vous décrire l’intégralité de sa participation à la deuxième saison. Cette année, dans The Walking Dead, T-Dog a failli se tuer tout seul avec une portière de voiture, il a porté quelques caisses, et il a conduit une voiture. C’est tout.
T-Dog ne sert à rien, il n’a jamais de réplique, il n’a même pas de nom, personne ne lui adresse jamais la parole. Autant de choses qui font que T-Dog est automatiquement le personnage le plus sympathique et le mieux écrit de toute la série.

Continue comme ça, mon grand !

3. À mon humble avis, ça commence à faire beaucoup, 190 semaines.

4. Je commence à avoir un sérieux problème avec les effets spéciaux dans les séries. Ici, je ne parle pas uniquement des effets à la Walking Dead, flous, de loin, dans le noir, mais aussi de tous ceux qui touchent de vraies séries, comme Justified.
L’autre jour, une voiture a explosé à Harlan, dans le Kentucky. Mais comme ça coûte moins cher de faire exploser une voiture en images de synthèses (avec une détonation en images de synthèses et de la fumée en images de synthèses), les producteurs de Justified n’ont pas jugé bon d’investir dans de vrais explosifs ou une vraie voiture. Du coup, c’était moche. Et cette manie d’économiser le budget en remplaçant des plans filmés par des effets (mal) générés par ordinateur est malheureusement de plus en plus répandue. On en a plein, tout le temps, des incrustations foireuses sur fond vert dans le pilote de Ringer ou très récemment avec « l’océan » vu depuis le bateau de Bobby dans Cougar Town, et Erin « devant une maison » dans The Office.
Il faut absolument qu’ils arrêtent. S’ils n’ont pas le budget, le mieux est sans doute de trouver une solution alternative dès l’écriture, plutôt que de se dire que ça rendra super bien en post-production. Car ce n’est jamais le cas.

5. Un jour, j’aimerais voir un épisode de The Good Wife où Diane tiendrait un rôle important ET où Gary Cole n’apparaitrait pas dans le rôle de Kurt le Républicain. J’aime beaucoup le personnage et sa relation avec Diane, mais ça serait sympa de la voir avoir une intrigue à elle. Toute seule.
Mais allez, bon, ça fait plaisir quand même.

6. Survivor One World possède une qualité rare qui fait que j’arrive à beaucoup apprécier la saison malgré ses gros défauts et la puanteur absolue de certains participants : elle me donne l’impression de connaitre l’intégralité des candidats restant en course.
Ces derniers temps, disons depuis au moins trois ans, les producteurs de Survivor ont pris la mauvaise habitude de centrer leurs saisons sur seulement une poignée de candidats. Généralement il y a un narrateur principal (qui s’accapare la moitié des confessionnaux et raconte la saison), un méchant (qui peut être le narrateur principal, mais pas toujours), et un comique (dont on sait qu’il ne gagnera pas, mais qui divertit). Tous les autres candidats sont des anonymes, très peu visibles, sans « intrigues » propres, avec souvent une paire n’apparaissant jamais, ni à l’antenne, ni en interview, et éliminés dans l’indifférence générale.
Cette année, c’est très différent. Et c’est très bien comme ça.

7. Ouais ! Mad Men reprend ce soir ! La cinquième saison tant attendue ! Dix-huit mois ! J’ai hâte ! Et... je n’ai plus la moindre idée de ce qui s’est passé dans les saisons précédentes.

8. Il y a un aspect de la saison 2 de Shameless que je trouve absolument bluffant : la façon dont la série traite le temps qui passe, et plus précisément les saisons. On a commencé en été, de façon très marquée, et on est en train d’arriver en hiver. Ce qui est remarquable, c’est que ce passage du temps saute aux yeux, tant au niveau de la photographie que des enjeux narratifs.
Et je n’ai absolument rien de plus à dire là-dessus. C’est dommage. Parce que j’adore.


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