N°200: Fin de Saison / Fin de Série
3 juin 2012
Episode Semaine
Et pour célébrer celle qui fût la première à apparaitre en vignette de Ma Semaine à Nous, Alyson Hannigan est de nouveau à l’honneur de cette chronique anniversaire.
Scandal
Jéjé est amoureux du Président des États-Unis
Diffusés en toute fin de saison, les 7 premiers épisodes de la série mettent en scène des personnages tout ce qu’il y a de plus shondarhimsiens : ce sont les meilleurs des meilleurs, toujours à fleur de peau, pour lesquels la moindre péripétie se révèle toujours un enjeu de vie ou de mort ; ils ne sont habités que par de grands sentiments et animés par des valeurs morales très claires (c’est bien ou c’est mal), et leur débit de parole feraient passer les Gilmore Girls pour des bègues.
Mais, pour une fois, ce ne sont pas des médecins.
Olivia Pope, la meilleure des meilleures des "crisis manager", s’occupe de résoudre les situations les plus terribles dans lesquelles se sont retrouvées les personnes les plus innocentes, entourées des détectives, juristes et barbouzes les plus compétents.
Le souci, c’est que pour faire fonctionner ce genre de super-personnages, le contexte doit être aussi énorme que leur ego et leurs chevilles.
Dans un dispensaire aux allures de Club Med’ ou dans un petit cabinet près de la plage à Los Angeles où ils n’ont qu’à soigner des égratignures, les médecins de Off The Map et de Private Practice n’ont pu qu’apparaître dès leur pilote comme d’affreux connards prétentieux auto-centrés.
Pour Scandal, Shonda Rhimes a eu la bonne idée d’installer son petit monde à Washington. Et de ne pas y aller par quatre chemins pour intégrer les histoires de coeur au niveau de l’"énormité" des intrigues professionnelles : Olivia est ainsi amoureuse du meilleur des meilleurs homme politique du monde, le Président des États-Unis lui-même.

C’est dans ce genre de situation boursoufflée, tendue à l’extrême, que Rhimes développe ses meilleures histoires de Grey’s Anatomy.
Et bien sur ces sept épisodes, elle construit, en parallèle des "petites" affaires de la semaine (le divorce d’un didacteur, un crash d’avion...), sur un point de départ convenu (une stagiaire reconnaît avoir eu une aventure avec le Président) une intrigue sentimentalo-policière passionnante. Qu’en plus, elle boucle dans le season finale. Et peu importe ce que l’on pense de ses séries, il faut reconnaître que Shondra Rhimes sait conclure ses intrigues et ses saisons.
Pas sûr que Scandal tienne sur la longueur et que les personnages ne deviennent pas vite insupportables, mais comme mini-série printanière, ce fut une très bonne surprise !
Bisous, Bisous
La France vue par les Séries vues par Jéjé
Gossip Girl - 5.24
Gossip Girl : The French "Plus ça change, plus c’est la même chose." sounds romantic. But all it means is "the more things change, the more they stay the same".
One Broke Girl (and one tall slut with no panties)
Ju préfère les petites blondes aux grandes brunes
A la rentrée prochaine, Happy Endings aura un nouvel ami très compatible pour l’accompagner sur la grille des programmes d’ABC. Diffusée au printemps pour seulement sept petites semaines, Don’t Trust the B---- in Apartment 23 est une comédie prometteuse au ton décalé, et dans l’esprit assez similaire de la série d’Elisha Cuthbert et ses potes moins drôles.
Bitch 23 (le diminutif bancal d’une nouvelle victime du syndrome Always Sunny), c’est l’histoire de June, une gentille provinciale bien propre sur elle qui emménage à New York en colloc’ avec Chloé, la garce habilement dissimulée derrière les tirets du titre. S’en suivent des clashs de personnalité, des vacheries, une amitié naissante, un lavage d’estomac, etc... Sur le papier, rien de bien original. La réussite vient surtout du fait que c’est drôle.

C’est drôle grâce aux deux actrices principales, mais pas uniquement. Dreama Walker est très, très amusante dans le rôle parfois un peu ingrat de June. Les scénaristes ont fait un bon choix, à mon sens, en ne faisant pas de son personnage une ringarde complète sur laquelle se refléteraient les excentricités de Chloé. Non, June n’est pas très équilibrée non plus, et Walker fait ressortir tout le talent comique qu’on lui devinait lors de ses joutes verbales assez jouissives face à Eli Cumming dans The Good Wife.
Kristen Ritter est pas mal. Mais pas tout à fait à la hauteur. Le rôle est très drôle, très bien écrit, et les petites pointes d’humanité qui ressortent de Chloé (pendant dix secondes à la fin de chaque épisode) arrivent à passer sans jamais lui faire perdre son côté méchant. Mais Kristen Ritter n’est pas très douée, Chloé devient un peu figée, et pire que tout, j’ai peur en permanence de la voir s’étouffer dans son vomi sous les yeux de Bryan Cranston à chacune de ses cuites (soit, trois fois par épisode).
Le dernier personnage principal de la série est James Van Der Beek, interprété avec un naturel incroyable par James Van Der Beek. Le coup de l’acteur jouant son propre rôle sur le ton de l’autodérision est un classique, bien pratique pour amener des blagues gentilles et assez convenues, mais The Beek s’en sort très bien. Petit bémol, il est bien meilleur dans les scènes qu’il partage avec June et Chloé que dans celles où il est tout seul dans son propre monde. Et encore, ces scènes ont l’avantage non négligeable de nous permettre de voir le Dawson de Dawson interagir avec d’autres légendes de la télévision, comme Dean Cain (Clark de Lois & Clark), Kevin Sorbo (Hercule de Hercule), ou encore et surtout Kiernan Shipka (Sally Fucking Draper de Sally Draper and the Mad Men).
Plus d’épisodes ont été produits pour cette première saison que les sept diffusés, donc j’ignore si on a eu le droit à un Best Of et si les autres ont été écartés parce qu’ils étaient moins bons. Mais pour ce que j’ai vu, il y a vraiment de quoi se réjouir que la série ait été renouvelée, et je serai ravi de la retrouver à la rentrée. En espérant que Kristen Ritter prenne quelques cours pendant l’été.
Key and Peele
Conundrum a un point commun avec le Président des États-Unis
Être un musulman intégriste qui rêve de construire une société ultra communiste aussi rouge que le sang des infidèles qui devra couler pour la construire n’est pas le seul point commun que j’ai avec Barack Hussein Obama. Nous apprécions aussi la nouvelle émission à sketchs de Comedy Central, Key and Peele. Et c’est une si belle surprise que j’ai totalement oublié que Portlandia avant commencé sa nouvelle saison.
Keegan Michael Key et Jordan Peele nous viennent de MadTV, la version plus urbaine et un peu plus ado de Saturday Night Live de la FOX. Sans être mauvais, Keegan et Jordan ne nous ont jamais réellement marqués. Pourtant avec Key and Peele, ils reviennent avec un humour plus fin et plus piquant. Tous deux enfants d’un couple mixte, l’émission axe son humour quasi uniquement sur cet aspect. Et malgré In Living Color, SNL et MadTV, c’est un terrain assez inédit pour une émission à sketchs.

Assez étrangement, Saturday Night Live n’a jamais été vraiment à l’aise sur ce terrain. Damon Wayans et Chris Rock n’ont trouvé le succès qu’après avoir quitté l’émission. Maya Rudolph et Keenan Thompson n’ont que très rarement joués sur ce terrain préférant surement ne pas être cantonné à un genre d’humour. Je parlerais bien de Jay Pharaoh mais à part une imitation de Will Smith ou Jay Z, je ne suis pas de comprendre ce qu’il apporte à l’émission. Le seul humoriste qui a pu percer sur ce terrain reste de Eddie Murphy. Et cela coïncide avec la période où Lorne Michaels n’était plus aux commandes de l’émission.
Ce mal à l’aise face à ce thème semble plus venir du créateur producteur de l’émission que de ses humoristes. Michaels, d’ailleurs, semble être figé sur une politique d’humour quant à son émission et le rend un peu hermétique au changement. Récemment, un article The Atlantic montrait que l’émission se reposait uniquement sur des parodies de talk shows ou des jeux et émissions des années 60. Et c’est bien dommage, parce que Jordan Peele, lorsque Michaels était à la recherche d’un nouvel imitateur de Barack Obama, avait auditionné pour l’émission. Taran Killam aurait pu être accompagné d’un autre transfuge de MadTV.
Quant à MadTV, le problème est bien simple. L’émission cherchait plus à satisfaire le gamin de 13 ans qui regarde l’émission plutôt que le public plus adulte qui est visé par Key and Peele.
La structure de l’émission est aussi ingénieuse. En plus de sketchs souvent très drôles, Keegan et Jordan apparaissent sur scène avec des morceaux de stand-up sur leur enfance, leur vie ou leur quotidien.. Cela permet de s’attacher encore plus aux humoristes et de voir transparaitre leur vraie personnalité. En ne jouant aucun rôle particulier dans ces moments là, il y a une connexion direct avec leur public similaire à la relation que l’on va avoir avec les présentateurs du Week End Update de Saturday Night Live.
Une phrase de Leslie Knope m’a beaucoup fait rire dans le dernier Parks and Recreation : « Your ambiguous ethnic blend perfectly represents the dream of
the American melting pot. ».
Lorsqu’un acteur ou un personnage de série parle de ses origines, on a de plus en plus droit à une recette avec des doses bien précises d’éthnicité sans identité particulière qui donne l’illusion de diversité sans mettre mal à l’aise. Il est rafraichissant que des humoristes (drôles) puissent parler de race de façon totalement décomplexée.
Le Meilleur Ami de l’Homme
Iris tient toujours ses promesses (un jour ou l’autre)
J’ai souvent parlé de ma passion pour les Manic Pixie Dream Girls, que ce soit dans les podcasts, lorsque je critiquais New Girl, ou dans la section « Profil » de mes multiples comptes sur des sites de rencontre.
J’avais été déçue que New Girl ne s’avère pas être une série sur ce genre de personnage, mais plus j’y repense, plus je réalise que d’une certaine manière, j’y avais déjà eu droit pendant l’été 2011.
Débarquée sur FX en juin, Wilfred a su me charmer dès son pilote, et pas uniquement à cause de son casting terriblement hormonalisant [1] (Elijah WoodOhYeahYouDefinitelyAreReallyHappyToSeeMe, et un mec Australien, avec donc un accent Australien). Remake d’une série Australienne, je lui avais trouvé un charme un peu fou, qui la plaçait en marge de tout ce que je regardais d’autre.
Dans le pilote, le personnage incarné par Elijah Wood, Ryan, tentait de se suicider en avalant des cachets. On le voyait aller s’allonger sur son canapé, et se relever quatre fois pour apporter des retouches à sa lettre d’adieu et la réimprimer, avant de se réveiller le lendemain matin lorsque quelqu’un sonnait à sa porte ; sa voisine, qui voulait lui demander de garder son chien pour la journée. Il acceptait, et lorsque le chien en question, Wilfred, débarquait à l’écran, on se rendait compte que c’était en réalité un mec immense, vêtu d’un costume. Je raconte très mal, je le sais ; estimez-vous heureux que celle-ci commence par « Un dépressif et un chien » et pas par « Un arabe entre dans un bar ».

Quoiqu’il en soit, Ryan réalise donc qu’il a un léger problème, celui de voir un être humain là où tout le monde voit un chien. Et puisqu’il a un coup de cœur sur sa voisine, il n’a pas envie de griller ses chances avec elle, et ne dis rien, se contentant de s’occuper de Wilfred chaque fois que celui-ci le veut, et de céder à ses caprices. Ses caprices de gros chien Australien fumeur de joints, un peu alcoolique et légèrement obsédé.
Le tour de force de Wilfred, c’est qu’au-delà d’un concept très sympa (« Hihi, c’est un chien, mais lui il voit un humain qui fume et jure ! Avec un accent très sexy ! ») [2] la série nous propose une véritable bromance de très haute qualité, servie par les deux très bons acteurs que sont Elijah Wood et Jason Gann, aussi créateur de la série originale. Le personnage paumé de Ryan va beaucoup apprendre de Wilfred ; apprendre à se détendre, apprendre à s’affirmer, tout simplement apprendre à vivre et surtout, plus important, à avoir envie de vivre.
En plus de ça, la première saison nous offrait des épisodes drôles, dans un genre complètement décalé, parfois très irrévérencieux mais jamais lourd, intelligents, inattendus, et parfois extrêmement poignants. On y abordait des thèmes quotidiens et finalement, l’approche « animale » que Wilfred a de la vie humaine touchait très juste. Avec Louie, d’ailleurs également sur FX, c’était mes séries de l’été préférées, et de très loin.
C’est pour ça que cela fait 8 mois que je promettais à Ju un dossier à son sujet, parce qu’il y en aurait des choses à en dire. Et c’est pour ça que, si je devais vous conseiller de vous avaler rapidement 13 épisodes d’une série, ce serait celle-ci ; histoire que vous aussi vous puissiez être admiratif devant la qualité somme toute assez incroyable du season finale, et que lorsque la série reviendra le 28 juin pour une saison 2, je ne sois pas la seule à l’attendre et à en profiter.
Did the President call ?
Blackie attend que le Président des États-Unis l’appelle
A la rédac’, on se comporte un peu comme dans l’équipe de la Vice-Présidente Selina Meyer : au lieu de se concentrer sur des choses importantes, comme de parler de Veep, on se complait parfois dans le médiocre en développant trop longtemps sur Revenge.
Parce que Veep, c’est juste une comédie formidable et ça mérite bien plus notre attention. Et pas parce que c’est une série de plus de HBO.
Dans le rôle de Selina, on retrouve Julia Louis-Dreyfus, et je pourrais m’arrêter la que ça devrait suffire à vous convaincre de regarder. Sauf que Tony Hale incarne son assistant personnel Gary, et cela donne l’impression d’avoir une Vieille Christine un chouïa plus sobre et avec plus de responsabilités, qui se retrouve aidée par un Buster Bluth légèrement plus adapté socialement. Le résultat est simplement grandiose.

Le reste de son équipe est composée d’Amy, l’assistante principale de la Veep hyper compétente (Anna Chlumsky n’a rien perdu de son charme depuis My Girl), Mike le plus nul des directeurs des communications (dont le chien n’existe pas), et Dan le connard devenu assistant en second. Il y a aussi une secrétaire qui ne fait que répondre par la négative à chaque fois que Selina lui demande si le président a appelé. C’est-à-dire à chaque épisode.
En gros, ils forment une bande de losers qui ne servent à rien. La Vice-Présidente est la seconde personne la plus importante du pays, mais son rôle est complètement inutile. Elle n’est pas à la Maison-Blanche et n’a qu’a rester prête au cas où elle devrait remplacer le Président si quelque chose lui arrivait.
En attendant, on ne lui demande de s’occuper que de problèmes inimportants comme de faire des sessions photos dans des restaurants, pour garder une bonne image. Nommer quelqu’un à un poste sans aucune réelle incidence devient aussi un vrai casse-tête parce qu’il faut faire plaisir à différents organismes. La prise de décision n’existe plus, Selina la politicienne qui rêvait de grandeurs a beau être le bras droit du Président, ce n’est qu’un titre sans valeur. Un poste totalement ingrat et sans réel pouvoir. En témoigne Jonah, liaison à la Maison Blanche, qui ne fait que les narguer en permanence d’être littéralement mis de coté.
La série est complètement absurde et chaque personnage est appréciable et drôle grâce à ses horribles défauts. Qu’ils soient bêtes, extrêmement incompétents, ou de vrais salauds opportunistes. La stupidité de leurs actions et les vacheries qu’ils se balancent sont d’un humour ravageur. Mieux vaut ne pas être allergique aux F-bombs. Le ton général est assez particulier et ne peut pas plaire à tout le monde. Je n’ai jamais regardé In The Loop du même créateur, donc je repense plutôt à The Comeback lorsqu’on se retrouve parfois un peu perplexe et mal à l’aise devant, entre le rire et la gêne pour les personnages. Et j’aime énormément ce type de décalage, qui change un peu de la sitcom traditionnelle.
Ce que la série n’est pas, c’est une critique du milieu politique. Il y en a forcément une petit louche, mais le propos principal n’est pas là. Rien n’indique si l’on est face au parti Républicain ou Démocrate, et le Président n’est jamais montré. La Veep et son équipe sont à la fois un condensé de tous ceux qui ont pu exister et totalement fictionnels dans leurs exagérations.
Veep nous montre la vie professionnelle de Selina qui se mêle à sa vie privée, au milieu des conférences de presse catastrophiques, des micro-scandales à éliminer au plus vite, des humiliations, mais aussi des rares moments d’espoirs dans cette carrière si proche du sommet.
La seconde place n’est vraiment pas a envier. Mais elle a le mérite de bien me faire marrer.
Mon intuition à moi
Tigrou n’en fait qu’à sa tête
Je me suis senti très mal cette semaine, en découvrant le thème commun des textes de notre 200ème MASAN. « Parlez nous d’une série que vous regardez et que vous n’avez jamais évoquée ici. ». Cette année, je regarde 7 séries, qu’à peu près toute la rédaction regarde et dont j’ai déjà parlé abondamment ici… Autant vous dire que je me sentais comme un orphelin amnésique de 7 ans à qui on demande de disserter sur ses parents le jour de la rentrée scolaire (mais en pire !).
Et oui… Face à ce sujet impossible, à cette copie blanche inévitable, il fallait me rendre à l’évidence : dans la vraie vie, à la machine à café, j’aime me considérer comme un original qui regarde autre chose que les séries que tout Français moyen regarde. Mais, au sein de la rédaction de pErDUSA, je suis sans doute le rédacteur au goût le plus désespérément mainstream.
Accablé par ce constat, j’ai tenté de me rassurer sur mon bon goût et mon appartenance à une contre-culture visionnaire en faisant des listes.
J’ai commencé par essayer de lister toutes les séries que, en tant que membre clef du site, j’avais fait découvrir au reste de la rédaction.
J’en ai trouvé 3.
Trois pauvres séries que je n’avais pas eu l’idée de les regarder tout seul (un indic extérieur me les avait conseillées), et qui n’ont souvent séduits qu’une portion limitée de mes camarades (à savoir Jéjé, Iris et Blackie).
Les séries que j’ai fait découvrir à Jéjé, Iris et Blackie :
1) Greek (découvert au 4ème épisode)
2) Revenge (découvert au 7ème épisode)
3) Happy Endings (découvert à la fin de la première saison)

En même temps, ce n’est pas comme si j’étais toujours en retard sur la musique. J’étais bien passé bien passé à côtés de quelques séries au début de leur diffusion, bien sûr, mais rien que des œuvres anecdotiques, qui n’ont pas franchement fait date sur ce site. Rien qui ne remettre en cause mes prétentions de sériphile, a priori…
Je les ai quand même listées pour en avoir le cœur net :
Quelques séries anecdotiques que j’ai découvert sur le tard :
1) The Shield (découvert après la fin de la série)
2) Gilmore Girls (découvert après la fin de la série)
3) The L Word (découvert après la fin de la série)
4) Veronica Mars (découvert après la fin de la saison 1)
5) The Good Wife (découvert après la fin de la saison 1)
6) Breaking Bad (découvert après la fin de la saison 2)
7) Mad Men (découvert après la fin de la saison 4)
Bon, après cette liste, je vous l’avoue, ça n’allait pas fort. Non, pas fort du tout. Pour tout vous dire, je commençais même à broyer du noir, et à envisager le pire (m’acheter des DVDs de Dr. Who ou de Torchwood, aller sur le blog Le Monde des séries pour y trouver des idées de nouvelles séries à regarder).
Heureusement, avant de commettre l’irréparable, j’ai eu l’idée d’une dernière liste. Une liste moins exigeante, plus facile, plus en phase avec ma (fantastique) personnalité.
La liste des nombreuses séries que j’ai trouvées nulles avant tout le monde :
1) Dollhouse (2ème ou 3ème épisode, où on commence à réaliser que la série n’a aucun sens)
2) Studio 60 (2ème épisode, où une série didactique écrites par des scénaristes incapable de pondre un sketch drôle se permet de nous expliquer ce qu’est la bonne et la mauvaise télévision)
3) Privileged (L’épisode où la série nous explique tranquillement que le sexe, ce n’est pas sale… à condition d’être amoureux !)
4) Glee (2ème épisode, mais je m’en veux encore d’avoir aimé le premier)
5) The Walking Dead (2ème épisode, celui avec Merle !)
Et surtout :
6) Heroes (1er épisode : celui-ci, j’en suis très fier !)
7) Battlestar Galactica (1er épisode de la saison 3, quand ce débile de Tigh empoisonne sa femme sans aucune raison)
8) Lost (2ème épisode : l’apparition des flashbacks, puis l’horrible 4ème épisode où l’on découvre que Locke est censé être paraplégique)
Oui… Ca va tout de suite beaucoup mieux. Je ne suis sans doute pas visionnaire quand il s’agit de repérer les futures grandes séries de la décennie, mais pour identifier les impostures, j’ai quand même ma petite intuition !
Et, comme je suis modeste…
3 exceptions, où je me suis fait damer le pion par Ju ou Jéjé avant de me rendre à l’évidence quelques saisons trop tard :
1) Brothers & Sisters (Saison 2)
2) True Blood (Saison 3)
3) Desperate Housewives (Saison 2)