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The Vampire Diaries - Critique de l'épisode 6 de la saison 1

Lost Girls: Transitioning

Par tomemoria, le 21 octobre 2009
Publié le
21 octobre 2009
Saison 1
Episode 6
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Zut ! J’aurais préféré écrire la review du 1.05. L’épisode précédent m’avait tellement emballé que j’aurais dû me proposer immédiatement. Seulement voilà, problème d’emploi du temps et je me suis dit qu’après un épisode aussi bien, le 1.06 ne pouvait pas être moins bon. Erreur, il l’est. Mais un cran en dessous de génial, c’est toujours très bien. Par contre, ne vous étonnez pas si les titres des sous-parties n’ont rien à voir avec le texte.

Flash burk

Alors même qu’on nous a figé l’histoire lors de la confrontation de Stefan et Elena, la série se la joue Lost (jusque dans le titre… toujours pas fort pour cacher ses sources d’inspirations le Williamson) et nous fout un flash back avant de reprendre la trame de son histoire.
Un flash-back dont, honnêtement, on pouvait se passer. Ce n’est pas que la rencontre remplie de non-dit entre Stefan et Katherine Pierce manquait de charme. Mais elle était un peu trop pauvre pour être isolée des autres flash-back. J’aurais préféré la voir un peu plus tard dans l’épisode, tandis que Stefan raconte son histoire à sa dulcinée.

Car oui, contrairement à Smallville, Roswell ou un autre teen-show à la con qui pense que c’est une bonne idée qu’un personnage passe son temps à se demander d’un air un peu débile ce qui se passe sous ses yeux, Elena apprend toute la vérité sur Stefan. Ou une bonne partie. Et elle ne l’apprend pas grâce à un concours de circonstance qui la laisse bouche bée, mais bien parce qu’elle est intelligente. Remettre son raisonnement de fin d’épisode en début de celui-ci était une bonne idée. Comme l’est le traitement de son personnage. Elena ne trouve pas ça cool que Stefan soit un vampire. Elle ne se dit pas que c’est sexy et que son corps tout froid lui donne des envies pas très catholiques. Elle a peur, ne se sent pas en sécurité quand il l’emmène dans les bois et rompt avec lui.

A aucun moment, on ne la trouve froide ou antipathique. Jamais on ne se dit « pauvre idiote, essaie de comprendre un peu ». Les réactions d’Elena sont cohérentes et, plus que tout, sont dénuées d’hystérie facile et attendue. Pour couronner le tout, l’épisode pense à des petites choses que nombreux scénaristes auraient oublié : par exemple au fait qu’Elena jette un œil à son frère, en début d’épisode, juste pour s’assurer qu’il va bien. Ce n’est pas grand-chose, mais ça suffit à rendre Elena encore plus humaine et crédible.

Je ne sais pas s’ils laisseront longtemps Stefan et Elena séparés. J’imagine que si cette situation durait trop longtemps, elle finirait par devenir artificielle et simplement là pour torturer les shipper (Stefena ou Elefan ?). Mais en attendant, j’ai été satisfait par cette rupture.
D’autant que Stefan n’est pas complètement honnête avec elle. Il a clairement oublié de dire qu’Elena est le portrait craché de Katherine. D’ailleurs, Nina Dobrey a fait du bon boulot dans le rôle de la vampire. Si la révélation s’est vue venir quelques secondes à l’avance, ça n’enlevait rien à sa saveur, ni je le répète, à l’interprétation très correcte de l’actrice. Il n’y avait pas une trace d’Elena dans la démarche et les intonations de Katherine. Du très bon boulot. On reverra sûrement Katherine dans peu de temps, d’une manière ou d’une autre. Stefan reste mystérieux quant à l’identité du maker de Damon. Et vu combien la série aime choquer, je ne serais pas surpris que ce soit Stefan et non Katherine.

Shocking

Comme l’a déjà dit Tigrou, la scène où Vicky se fait déboîter le crâne laisse sans voix. D’autant plus qu’elle se situe après une longue série de plans qui montrent Damon et elle en train de boire et s’amuser. On se dit que finalement, il ne va peut-être pas lui faire trop de mal. Si on considère que boire le sang de quelqu’un et abuser sexuellement de cette personne n’est pas trop mal. Mais quand le cou a fait « clac », j’ai vraiment cru que Damon s’était lassé et l’avait tuée.

Comme je l’avait espéré sur le forum, Vicky est en fait en train de se transformer en vampire. Si la série reste cohérente avec ce qu’elle écrit, cette transformation ne devrait pas altérer les sentiments de Vicky envers ceux qu’elle aime. Stefan est resté amoureux de Katherine, bien après s’être transformé. Mais je ne sais pas à quel point le fait qu’ils étaient de la même race à pu entrer en ligne de compte.

Et j’espère que Jeremy ne va pas se bouletiser à vouloir comprendre sa Vicky, de plus en plus sombre et manipulatrice. Honnêtement, j’en doute. Si je sens que leur histoire ne ressemblera en rien à celle de Jessica et Hoyt dans True Blood, je crois désormais suffisamment en les compétences scénaristiques de Plec et Williamson pour gérer cette intrigue. Jusque-là, j’ai beaucoup aimé le fait que Vic veuille protéger Jeremy de son désir de sang.

Au final, la seule scène qui m’a dérangé avec Jeremy, comme d’autres sur le forum, c’est celle où il obéit docilement à sa grande sœur quand elle lui dit de monter alors que ce freak de Damon enfonce quasiment la porte de chez eux. Un peu facile comme scène. Qui n’aurait pas écouté la conversation à la place de Jeremy ?

Pas d’intrigues parallèles

C’est une des grandes qualités de l’épisode, il ne possède que des intrigues convergentes. C’est parce qu’Elena et Stefan ont mis les choses au point qu’ils sont capables de gérer la crise Vickienne. Une crise préparée par ses scènes précédentes avec Damon. Quant aux chasseurs de vampires, leurs petites apparitions qui ponctuent l’épisode permettent d’amener l’ultime transformation de Vicky avec punch et, encore une fois, cohérence. Si je ne suis pas un grand fan de Marguerite MacIntyre dans le rôle du sheriff, le fait qu’elle ne soit pas un personnage isolé mais la mère de Caroline réduit le risque de bouletitude.

Néanmoins, j’ai beau vanter les vertus d’intrigues convergentes, je n’aurais pas craché sur une petite scène avec Bonnie où elle ferait sa lessive sans lessive. Elle m’a manqué Bonnie. S’ils l’avaient fait débarquer en milieu d’épisode pour virer Damon de chez Elena à grands coups de bougies enflammées, j’aurais eu un geekasme.

Une prochaine fois, j’en suis sûr.

tomemoria
P.S. Il sait bien mettre ses abdos en valeur le Somerhalder. Ou alors le chef op est une femme... Ou gay... Ou c’est Kevin Williamson.