Alors que nous annoncions la date de lancement de la
saison 2 de
ReGenesis sur les ondes canadiennes, 13ème Rue vient d'annoncer la diffusion en France de la saison 1 d'ici la fin de l'année.
A l'instar de
NIH : Alertes Médicales (Medical Investigation), la série canadienne traite des maladies, virii et autres méchantes bestioles microscopiques pouvant mettre en danger la population mondiale. Contrairement à sa consoeur américaine,
ReGenesis n'est pas ce que l'on appelle un formula show (un épisode = une histoire). Dès le premier épisode, pratiquement toutes les pistes qui vont être suivies lors des 13 épisodes de la saison 1 sont lancées ; les histoires s'imbriquent les unes aux autres très habilement pour se terminer avec l'apothéose du dernier épisode. Soutenue par une distribution excellente, la série n'a pratiquement aucune faiblesse.
L'épisode 1 commence avec David Sandström (
Peter Outerbridge), directeur scientifique du NorBac basé à Toronto, entrain de téléphoner frénétiquement à ses colllègues et sa famille pour s'excuser de ce qu'il a fait. Il se fait alors renverser et l'on revient 6 mois plutôt, à l'origine des événements. Pendant 13 épisodes, on voit l'évolution de tous les personnages, ses collègues d'abord, sa famille ensuite et de son comportement en tant que scientifique se prenant pour Dieu.
Si l'on peut assurément passer son chemin pour
NIH : Alertes Médicales, série au format classique et aux personnages assez inintéressants,
ReGenesis est à voir et revoir avec délectation. Comme quoi, il n'y a pas que les américains capables de faire des séries de grande facture, leur voisin canadien a prouvé par là qu'il pouvait aussi jouer dans la cour des grands.