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Doctor Who - Critique du premier épisode de la saison 7 avec Oswin Oswald

Asylum of the Daleks: Hé ! C’est le titre de la série !

Par Ju, le 2 septembre 2012
Par Ju
Publié le
2 septembre 2012
Saison 7
Episode 1
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Vous savez ce que j’ai aimé dans Asylum of the Daleks, le premier épisode de la saison 7 de Doctor Who ? Plein, plein de choses. Oui, c’est jour de fête. Aujourd’hui, je vais dire du bien et le penser.

Mais... si je peux me permettre, avant de commencer officiellement ma critique pleine d’amour et de mots gentils, j’ai juste un petit message à faire passer. Promis, ça ne me prendra pas plus de trente secondes.

Ok ? J’y vais.

« Steven ? On a compris ! C’est le TITRE DE LA SÉRIE ! Tu es très malin ! Bravo ! Tu peux passer à autre chose ! »

Voilà qui est fait. Place maintenant aux cinq éléments divers et variés qui m’ont le plus plu dans ce premier épisode, et qui sont, surtout, ceux que je peux le plus facilement ranger derrière des chiffres rouges.

Et place à l’amour !

1 C’était fun !

Le plus gros reproche que je fais à la saison 6 de Doctor Who, c’est qu’elle s’est (glorieusement) empêtrée dans un arc mythologique pas du tout maitrisé. Un arc narratif trop présent ou trop absent d’une semaine sur l’autre, dans lequel les personnages se sont perdus, et où il était de plus en plus difficile de s’investir à mesure qu’on avançait dans la saison.
Au bout d’un moment, tout ou presque reposait sur la façon dont Steven Moffat allait bien pouvoir s’extraire de la mort du Docteur et... il s’est vautré. En beauté. [1]

Le moins que l’on puisse dire, c’est que j’étais ravi d’apprendre que Moffat avait décidé de laisser la mythologie de côté pour cette septième saison, et de se concentrer sur de bons, gros épisodes, bien divertissants. Et j’ai été encore plus ravi de voir le résultat : Asylum of the Daleks était bon, gros épisode, bien divertissants, sans une trace de craquelure murale ou de vieille dame borgne passant sa tête à travers des murs, et sans « Shhh, spoilers, Sweetie ! ». Un épisode tout simple, plein d’action, de dialogues rapides, et de Daleks qui hurlent «  EXTERMINAAAATE !!!  ». [2]

Et c’était amplement suffisant.

2 Les Daleks ont un Parlement !

Et les Daleks ont un Premier Ministre !

Et probablement un Ministre de l’Agriculture, des notaires, et des fonctionnaires qui bossent de 8h à 17 h tous les jours de la semaine avant de rentrer chez eux pour passer la soirée avec leur famille de Daleks.

Je vous ai dit qu’il ne me fallait pas grand-chose pour être content ?

En tout cas, c’était très généreux de leur part d’avoir pris la peine d’amener le TARDIS après l’enlèvement du Docteur...

3 Le Divorce (ou pas) d’Amy et Rory

Après avoir passé deux paragraphes à expliquer que j’aime mon Doctor Who simple, bon enfant, et divertissant, je vais tout de même nuancer en disant qu’un peu de drame ne peut pas faire de mal. Et, à défaut de mythologie, j’accueille bien volontiers « il faut sauver le mariage de Rory et Amy » comme intrigue de la saison (ou juste de l’épisode, d’ailleurs).

Alors certes, leur problème de couple arrive de nulle part en début d’épisode et semble résolu bien facilement quarante minutes plus tard, mais ça n’enlève rien au fait que j’étais plutôt ému (de façon virile) pendant leur scène de réconciliation.
Comme quoi, ça aide de se trainer les mêmes compagnons pendant plusieurs saisons.

En plus, vue la façon très douteuse dont la grossesse d’Amy et l’enlèvement de Melody avaient été traités l’an passé, je trouve intéressant qu’un problème de maternité soit à la cause de leur rupture. Ne serait-ce que pour laisser une chance à Moffat de corriger le tir, d’une façon ou d’une autre, et de donner plus de poids à une intrigue grave qui m’a semblé avoir été trop survolée. Quitte à ce qu’il soit connu pour les libertés qu’il prend avec la continuité, autant que ça serve à quelque chose.

Vas donc corriger ta saison 6, Steven !

4 Nouveau générique !

Probablement.

En fait, j’aime bien avoir des listes de cinq éléments.

Et raconter des choses plus légères entre deux paragraphes un peu plus long.

Donc...

Nouveau générique ! Youhou !

5 "Oswin Oswald" est un nom formidable !

Il me semble que c’était évident... et pourtant je n’avais pas du tout vu venir le rebondissement final sur l’identité d’Oswin la Dalek.

Comme je l’ai dit plus haut, l’épisode va très vite et on n’a donc pas forcément le temps de se poser trop de questions, mais même sans ça, il y avait tellement d’indices que ça aurait dû me sauter aux yeux. C’était évident a posteriori, preuve d’avoir affaire à un bon rebondissement, et c’était bien mis en scène (j’aime la façon dont le personnage est filmé tout au long de l’épisode et la manière qu’elle a de regarder directement la caméra, deux choses qui donnent un côté faux très opportun).

J’ai une dernière chose à dire sur le personnage, mais ça relève un peu du spoiler... Donc si vous ne souhaitez rien savoir du tout sur la suite de la saison, je suppose que la critique touche maintenant à sa fin... Il était chouette cet épisode ! À bientôt !

Pour les autres, je continue.

C’est bon ?

Donc je reprends.

Pour ma défense, je n’avais pas deviné que Oswin était une Dalek parce que cela fait des mois qu’on sait que Jenna-Louise Coleman est la prochaine Compagne (Compagnonne ?) du Docteur.

Deux choses, à ce propos, avant que j’oublie :
1/ « Quelle bonne surprise de l’avoir vue dès le premier épisode de la saison ! »
2/ « C’était foutrement courageux de tuer la nouvelle Compagnonne (Assistante ?) dès sa première apparition dans la série ! »

J’imagine, là, tout de suite, sans avoir trop le temps d’y réfléchir, que son retour se jouera à grands coups de timey wimey wibbly wobbly, avec peut-être une version « plus jeune » du même personnage.
C’est plutôt une bonne nouvelle. Déjà, parce que c’est un postulat inédit pour l’introduction d’une nouvelle Assistante (Collaboratrice ?). [3] Et ensuite parce que la nouvelle Collaboratrice (Acolyte ?) est une jolie brune dans une jolie robe rouge qui parle très vite avec un joli accent anglais.

Ahhhh...

Ju
P.S. La nouvelle Compère ?
Notes

[1Oh, c’est bon, hein, j’ai promis que j’allais dire du bien de l’épisode d’aujourd’hui. J’ai tout à fait le droit de dire que l’épisode de Noël était nase !

[2Oui, je l’écris en gras, avec quatre A et trois points d’exclamation.

[3Oui, je sais, on rencontre aussi River juste avant sa mort... mais River est un peu à part... et Moffat aime recycler.