Dying Of The Light: Maman, c’est moi qu’elle préfère...
Un simple résumé des principales intrigues, donc, pour se rafraîchir un peu la mémoire. Pour faire semblant d’avoir bossé un minimum sur cet article, je vous organise tout de même tout ça avec des paragraphes.
L’introspection, à coups de pelle
Nous revenons sur Hiro un peu avant où nous l’avions laissé. Il s’est logiquement servi de ses pouvoirs pour simuler la mort de Ando, avec du faux sang et une épée rétractable. Il est donc accepté dans le gang des méchants, contrôlé par Arthur Petrelli, par le biais de Maury Parkman. Et comme tout newbie, il se retrouve affublé d’une tâche ingrate, à savoir un voyage en Afrique. Pour ramener notre ami le prophète. Simple, non ?
Eh bien non. Car ce qui s’apparentait à une simple mission de kidnapping, va en fait devenir une véritable quête intérieure pour Hiro. Sa force mentale est mise à rude épreuve, quand il se fait surprendre deux fois de suite avec une pelle (la deuxième scène est d’ailleurs suffisamment réussie pour être notée).
Après une introspection intense, il décide d’attaquer à la nuit tombée, avec une pelle. Sa victime le félicite donc. Tout ceci n’était qu’un test, pour qu’il apprenne à se servir de sa tête (et d’une pelle) plutôt que de son pouvoir. Un peu comme si on me félicitait d’écrire mes reviews au marteau et au burin sur une plaque de marbre, plutôt que sur un Mac. Je cherche encore la logique, mais pour un Héros, tout ceci a un sens spirituel énorme.
En récompense, il gagne un dessin. Représentant le logo Pinehearst, et 4 visages plus ou moins familiers : Knox, Flint, et ce qui semblent être Arthur Petrelli et Sylar (l’art africain est très primitif).
We deserve each other...
Ce qui pourrait être une comédie romantique ratée avec Reese Witherspoon est au programme de Heroes cette semaine. Avec Daphné dans le rôle de Reese Witherspoon, et Matt Parkman dans le rôle d’un garçon pas très attirant. Rien ne les destine à finir leur vie ensemble, et pourtant il sait qu’ils sont fait l’un pour l’autre. Comment ? Il l’a vu dans le futur, quand sa future femme est morte du dos.
On nous sert donc du “comment connaissez vous le prénom secret de ma grand mère ?”, du “nous aurons un enfant ensemble, croyez-moi”, et plein de choses pas très futées. Un parfait petit guide des “phrases à ne pas prononcer dans un contexte de drague”. Et la tortue est toujours là. Finalement, Daphne trouve que Matt est “gentil”, et lui conseille de ne pas aller se jeter dans la gueule du loup, ce qu’il va évidemment faire de bon coeur.
L’intrigue est à oublier rapidement, mais elle risque de traîner encore une bonne partie de la saison...
Ainsi font font font...
Pour les Bennet, l’intrigue amorcée la semaine dernière avec la visite de Meredith chez Doyle reprend. La mère biologique de Claire est toujours sous l’emprise du marionnettiste, qui veut la forcer à l’aimer. Leur scène de dîner au chandelle a un côté réussi, dans le sens que Jessalyn Gilsig est convaincante, et que le pouvoir de Doyle est plutôt cool et inquiétant. Malheureusement son acteur est beaucoup moins enthousiasmant.
Pendant ce temps, Sandra et Claire décident de voler au secours de Meredith. Comme à son habitude, Ashley Crow est le personnage le plus réussi d’Heroes, et la meilleure réplique de l’épisode lui revient tout de droit “As your father always says, one of us, one of them. I’m the one of us.”.
Un peu plus tard, comme prévu par la règle du “Une blonde, c’est mieux capturée”, Claire et ses deux mamans se retrouvent à la merci de “l’inquiétant” Doyle. Un jeu de roulette russe plus tard, Claire se fait tirer dessus, et assomme leur ravisseur dans la foulée.
I have been changed for good...
Tracy et Nathan arrivent chez Mohinder. Pour prouver qu’elle a des pouvoirs, elle décide de geler l’équipement scientifique qui a l’air le plus onéreux aux alentours. Preuve est faite, et elle veut que Mohinder la débarrasse de cet encombrant pouvoir tellement pratique pour garder sa bière au frais.
Toujours dans un grand élan de machiavélisme, et sans grande raison, Mohinder endort Tracy et Nathan, pour mieux... euh... les attacher sur une table et avoir l’air méchant.
Puis Daphne passe par là, découvre les atrocités commises par notre scientifique préféré, et s’enfuit en courant. Tracy et Nathan s’échappent, mais en fait non. Mohinder a l’air encore plus méchant.
I’m the most special !
Dernière intrigue au menu de cet épisode, celle de Peter.
Angela Petrelli est donc dans le coma, et ses deux fils lui rendent une petite visite. Sylar conseille à Peter de regarder un peu ce qui se passe dans la tête de sa mère (ce qui revient à lui demander de fouiller dans son portefeuille à sa place). Il y voit le logo Pinehearst, ce qui est plutôt sympa de la part d’Arthur Petrelli. Tout le monde ne laisse pas sa carte de visite sur les lieux de son crime.
Puis, sans raison (comme très souvent dans Heroes), Peter et Sylar se battent pour savoir lequel des deux Maman préfère. Peter gagne sans aucun doute l’argumentaire avec la réplique “I’m the most special !” (à prononcer en criant, sinon ça ne compte pas, si vous avez des frères et soeurs, vous comprendrez).
Finalement, pour être certain d’être le fils préféré, Peter va demander son avis à son père.
Car Arthur Petrelli est maintenant en pleine forme, en ayant au passage apparemment tué David Anders. Le même qui était présent dans les visions prophétiques d’Angela, qui commence à passer pour une grosse menteuse tant la série s’éloigne de tout ce qu’elle a pu raconter...
Retour avec Peter et son père donc, et un gros câlin de retrouvailles. Qui prive Peter de ses nombreux pouvoirs, et les donne au grand méchant de la saison. De quoi s’inquiéter pour l’avenir.
Vous n’avez toujours pas aimé, et vos amis commencent à vous trouver très négatif sur Heroes, et vous conseillent d’arrêter plutôt que d’essayer de leur gâcher leur série favorite. Mais vous avez l’esprit de contradiction. Pour être positifs, vous vous dites que Kristen Bell est bientôt de retour, que Peter privé de ses pouvoirs, et des méchants qui commencent à avoir un semblant d’organisation, ça pourrait donner des combats un peu plus épiques que les épées à travers le ventre.
