Accueil > pErDUSA > Critiques > Séries > Arrow > 1.01 - Arrow

Arrow

1.01 - Arrow

Four for you Green Arrow, you go Green Arrow !

lundi 15 octobre 2012, par Iris

Si j’ai un pêché mignon avéré, ce sont les films de vigilantes et de super-héros, dont il est très rare que je ressorte sans avoir versé une larme (ou plusieurs).

Que ce soit The Amazing Spider-Man, Watchmen, Captain America, Iron Man, Green Hornet, Defendor, Special, Super, Kick-Ass, ou même The Dark Knight Rises, je suis le meilleur public qui soit dès qu’on m’offre des gens qui se battent pour une cause qui leur semble juste, quitte à se faire violemment rétamer, et qui en plus me cajolent à grands renforts de combats qui font briller mes yeux. [1]

Ceci étant posé, vous pouvez vous fier sans réserve à mon opinion sur cet épisode de Arrow, puisque, comme toujours, j’ai raison.

Qu’est-ce que c’est ?

Arrow est une nouvelle série de la CW, qui a le bon goût de mettre en scène un héros sans pouvoirs, et qui du coup va permettre de nourrir nombre de mes disputes avec mes amis autour de ce thème qui m’est si cher « Apprenez à faire la différence entre un vigilante et un super-héros, bande d’abrutis. »

En executive producer, on retrouve Greg Berlanti (Everwood, mais aussi Green Lantern, alors ne nous enthousiasmons pas trop), et d’autres noms qui ne m’évoquent pas grand-chose (Marc Guggenheim et Andrew Kreisberg), mais qui ont le mérite d’être sympathiques dans leurs interviews.

En ce qui concerne la création du personnage, il faut remonter à 1941 pour la première apparition d’Oliver Queen dans un comics, et on la doit à Mort Weisinger et George Papp.

C’est avec qui ?

Le personnage principal d’Arrow / Olvier Queen est campé par Stephen Amell (Private Practice, Hung, New Girl), sa mère est incarnée par Susanna Thompson (Once and Again, Kings, et d’autres trucs ; mais nom d’un chien, Once and Again !), sa sœur par Willa Holland (la meilleure Kaitlin Cooper de The OC), son meilleur ami par Colin Donnell (Pan Am), et son inévitable pseudo-love-interest (Dinah Lance) par Katie Cassidy (Supernatural).

Du côté de ses « adversaires », on peut retrouver Paul Blackthorne dans le rôle d’un policier, Quentin Lance, père du pseudo-love-interest et de la fille morte dans l’accident de bateau [2]. Ses rôles dans les séries ne manquent pas, mais puisqu’on parle ici de vigilante, j’en profiterai pour souligner qu’il a joué dans le très bon et trop méconnu Special, dans lequel on pouvait aussi voir Michael Rapaport.
Pour les autres, je suis tristement à court de synonymes pour « interpréter », alors je vous invite à étudier la page IMDb de la série.

C’est donc un casting qui, personnellement, me fait plaisir dans ses choix pour les rôles secondaires, me donnant l’occasion de revoir beaucoup d’acteurs et actrices que j’apprécie. Concernant Stephen Amell, il devra encore faire ses preuves, mais pour le moment, j’avoue être plutôt emballée.

De quoi ça parle ?

Oliver Queen est le fils d’un milliardaire qui, après un accident de bateau qui a tué la fille qui l’accompagnait, son père et un autre type, l’a forcé à survivre seul sur une île déserte. On découvre au travers de flashbacks qu’avant de mourir son père lui avait révélé des secrets, qui l’ont poussé à vouloir survivre sur cette île pour revenir à la civilisation et sauver sa ville de la corruption et du crime qui la dévorent.

Et c’est bien ?

Sincèrement, même s’il apparait évident que ce n’est pas et ne sera probablement jamais une série à Emmys, j’ai beaucoup aimé ce pilote.

Si on peut penser au défunt The Cape [3] pour l’aspect « vigilantisme » que la série traite, la comparaison s’arrête là.
Visuellement, là où The Cape nous faisait vraiment ressentir son affiliation aux univers des héros de comics, au travers d’un traitement bien particulier du rythme dans l’enchaînement des scènes, et de l’aspect physique de ses personnages, Arrow penche très clairement pour une approche aussi terre-à-terre que possible.

L’équipe derrière la série ne le cache pas, elle veut avant tout un vigilante qui évoluera dans un monde crédible, émotionnellement et "physiquement", même s’ils n’excluent pas la possibilité d’y inclure des ennemis importés des comics.
Si certains pourront trouver dans cette approche Nolan-ienne une simple envie de surfer sur la vague, je considère que c’est celle qui conviendra le mieux à ce qu’Arrow est : Une série de la CW, avec un budget tout de même limité. Ainsi, l’exploration psychologique d’un vigilante, si bien gérée, pourrait être une force de la série.

En ce qui concerne l’épisode en lui-même, il remplissait à la perfection son rôle de pilote : On y pose les bases du personnages, tout en nous faisant comprendre qu’on est loin de tout en savoir. Les flashbacks qui nous présentent son naufrage continueront dans les prochains épisodes, nous révélant petit à petit son origin story dans son entièreté. A condition de ne pas sombrer dans une utilisation Lost-ienne de ceux-ci, c’est un format qui me ravit.

Pour ses aventure à la ville, dans le présent, la partie "combat contre le crime" m’a encore une fois comblée. Les scènes de combat sont captivantes et élégantes, pour une série, et les ennemis ne sont pas caricaturaux au point d’en être agaçants. Et la fin de l’épisode me laisse sur l’envie d’en voir plus.

Le seul bémol que je pourrais émettre concerne la relation d’Oliver Queen avec sa soeur (Thea Queen), qui, croyant son frère et son père morts, a CW-dérapé. Le CW-dérapage désignant un adolescent qui prend de la drogue, ce qui est mal.
Mais là encore, si cela pourrait effectivement devenir lourd si traité dans l’hystérie et l’excès, Thea ne se montre à aucun moment du pilote "agaçante". On peut donc espérer éviter les pièges habituels qui accompagnent généralement ce type de personnages.

Au final, aussi surprenant que cela puisse paraître, Arrow est peut être un des pilotes que j’ai vu jusqu’à présent qui m’a le plus charmée. Sans se prendre pour un chef d’oeuvre, il a le mérite de nous donner un produit agréable à voir, et de nous inviter à revenir pour en savoir plus.


Mais après tout, rien de cela ne compte vraiment, puisqu’il reste sûrement un peu moins d’un an avant le series premiere de Marvel’s S.H.I.E.L.D, dont je shotgun/dibs par la présente les droits de review. Oui, on peut faire ça, et in your face, Ju.

[1Sauf pour Thor et Green Lantern. Il faut pas déconner non plus.

[2Là, vous reliez les points, et vous pensez "Han, Oliver, ce goujat"

[3Six seasons and a movie !

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

ConnexionS’inscriremot de passe oublié ?