Le meilleur pilot de la rentrée, pour moi. Même si l’introduction peut paraître un peu brouillonne par moment, il n’empêche que le pari est réussi quant à installer les deux personnages principaux et leur dualité. Connie Briton est juste exceptionnelle dans toute ses scènes et finalement Hayden Panetiere n’était pas trop mauvaise dans le genre star-à-baffer. Par contre, autant le fait qu’elle accroche avec la musique du premier guitariste de Connie est une chose sympa, (dans le sens bon potentiel musicale d’amélioration) autant le coup de la mère drogué qui est censé l’humanisé, mouais.
J’aime bien l’idée d’un mixe politique/soap/monde impitoyable de la musique. Bien dosé ça peut être à la fois très sympa à suivre voir même bon qualitativement. Le seul gros bémol, mais qui peut se régler très facilement : c’est le trop pleins de musique. Autant tout ce qui est musique en répet/studio/concert/radio, sans problème. Mais juste les grosses transitions bien bourrines avec les plans de la ville de Nashville et de la grosse musique dessus, c’est en trop.
Mais bref, j’ai pris plaisir à suivre ce pilot et je dirais même plus, j’attends la suite avec impatience.
Tout pareil que Skyler, sauf que pour moi ça ne fonctionne pas. Les personnages ne sont pas particulièrement attachants, on a quand même deux têtes à claques - Close et Pannettière - et il y a trop de choses. J’adore Britton et Powers Booth mais je suis pas sure que ce soit suffisant pour moi. Mais je continuerai 2/3 épisodes. Le truc c’est qu’en regardant, je n’avais qu’une envie, voir Outlaw Country à la place.
Pareil ! C’est une excellente surprise. J’aime décidément beaucoup Connie Britton, qui s’installe vraiment dans la peau de ses personnages. Elle est l’atout principal d’un show qui, en plus, est bien écrit, intrigant et novateur. Hayden Pannetiere est aussi très bien en starlette capricieuse mais plus complexe et intelligente qu’elle n’en a l’air (et puis bon, elle est quand même très sexy). Elle joue très justement et évite de faire de son personnage une caricature, ce qui n’était pas évident.
J’aime bien l’idée d’un mixe politique/soap/monde impitoyable de la musique. Bien dosé ça peut être à la fois très sympa à suivre voir même bon qualitativement.
Je n’étais pas du tout convaincu par la partie qui implique Powers Boothe (même si j’adore l’acteur), jusqu’à ce que le mari de Rayna accepte de faire campagne pour être le prochain maire, contre l’adversaire soutenu par Rayna. Je trouvais aussi l’histoire familiale de Juliette un peu convenue, mais finalement j’ai hâte d’en découvrir plus. Ce qui m’intéresse, c’est que les différentes intrigues ont l’air de s’interconnecter.
Je crois bien que Nashville va être le premier nouveau drama de network que je vais suivre depuis Harry’s Law et The good wife. Il était temps !
Ce pilot réussi un beau tour de magie : placer la country music au centre d’un échiquier dramatique, sans que celle-ci ne devienne prépondérante malgré son omniprésence. Comprendre, moi qui n’aime pas ce genre, cela ne m’a jamais gâché l’épisode.
Voilà une agréable introduction. Un peu chargée, peut-être, par la profusion d’éléments et de personnages à digérer. Mais on a un pilot qui présente un point de départ gorgé d’un vrai passif. Impression intéressante de prendre le train en marche sans avoir un wagon de retard. Et c’est super agréable de voir des auteurs qui ne prennent pas les spectateurs pour des bêtes à manger du foin. Il y a beaucoup de choses à traiter (un peu trop, je me répète mais vaut mieux cela que le contraire) et si certains détails ont pu m’échapper, je n’ai jamais crains que la série n’y revienne plus tard.
Il y a une vraie promesse faite aux spectateurs : une série musicale, du soap, de la politique, une ville très connotée, des personnages entiers. Nashville pourrait devenir une belle fresque mélodramatique. Peut-être le meilleur pilot de la rentrée.
Quelque chose doit m’échapper, je n’entre pas du tout dedans. Et je peux même pas dire, comme je le pourrai sur Mad Men ou Breaking bad, que c’est une série bien écrite et que je n’entre pas dedans et que c’est juste pas pour moi.
Je ne pense pas que ce soit bien écrit, je n’aime pas les personnages, je n’aime pas les scènes avec Powers Booth et les gros plans sur son regard qui se rétrécit (ridicule, sérieux), je m’ennuie en regardant. Sur le coup, je me suis vraiment dit c’est à cause de Outlaw Country, mais c’est même plus grave que ça, c’est juste pas à mon goût du tout et tout est si peu subtile....
Là où en revanche j’ai levé la tête de mon iphone (oui, c’est pour dire que la série m’intéresse pas trop), c’est quand Panettière et Charles Esten ont chanté ensemble, incroyable mélange de voix, c’est probablement la seule scène qui m’a vraiment plu parce que leurs voix sont tellement complémentaires.
Je sais pas si la série va continuer mais je vais continuer à la regarder, peut-être que ça me fera le même effet que pour d’autres où j’ai persévéré malgré un début calamiteux.
Conrairement à Tonks, la série fonctionne toujours bien chez moi. Encore une fois on s’attarde beaucoup plus sur les deux personnages principaux et d’un côté c’est tant mieux. Ainsi le perso de Panettière commence à montrer des choses intéressante, dommage que l’actrice soit quelque peut limité. Je crains le pire quand il faudra la découvrir autrement qu’en manipulatrice/énervé/arrogante. Du côté de Britton c’est impeccable. J’ai aimé le moment ou on découvrait pourquoi elle avait finit avec Close et non Deacon. J’estime qu’on avait besoin d’un peu plus d’éclaircissement pour mieux comprendre la relation qu’elle entretient avec Deacon. Et même si j’ai aimé cette scène, il y a toujours quelque chose qui me gène dans leur histoire, sans mettre le doigt dessus.
D’un autre côté l’épisode s’attarde aussi sur Deacon, une petite découverte du personnage intéressante et très bien intégrée puisque naviguant entre Juliette Barnes et Rayna. Il faudra étoffer un peu plus le personnage par la suite.
Mon seul gros problème c’est la parti politique. J’avais trouvé ça un peu hors propos dans le pilot, jusqu’à l’implication du mari dans l’histoire. Et là encore, on a l’impression que c’est hyper secondaire, juste là pour installer un côté politique/manigance/gros-cadavre-qui-risque-de-sortir-du-placard. Close est d’une fadeur en plus ! C’est pour moi la plus grosse erreur de cast. Je ne crois pas à son histoire avec Connie, je ne crois pas à l’idée de lui en candidat au poste de maire, je ne crois pas en ses papiers brûlés dans la cheminé à la fin (non, mais ils sont sérieux ?).
Pour terminer, le côté triangle amoureux vu et revu entre la blondinette, le guitariste et le musicien sans talent, mouais. Mais malgré que je n’ai pas trouvé non plus que c’était bien incorporé à l’ensemble (à part à la fin et fait grossièrement), j’accroche quand même à leur intrigue. Il faudrait juste que ça s’incorpore assez vite au reste et que sa prenne un peu plus de place. Mais j’ai bon espoir.
C’est vraiment très bon. Je suis complètement séduit par l’ambiance et les personnages. Il y a tout un tas de scènes touchantes, de beaux moments de musique, les auteurs savent prendre leur temps pour installer les personnages mais font avancer les intrigues tout de même assez vite.
J’aime beaucoup comment cette série est construite. Une succession de trios, quasiment tous très réussis, qui ne cessent d’entrer en collusion les uns avec les autres. Rayna-Deacon-Juliette, Lamar-Rayna-Tandy, Teddy-Rayna-Deacon qui fait écho au triangle Gunnar-Scarlett-Avery... Moi qui déteste des triangles, il n’y a que ça dans Nashville mais leur développement est, pour l’instant, assez remarquable. Après le pilote je craignais que l’intrigue concernant Gunnar-Scarlett-Avery me gonfle, en fait je les trouve tous les trois très attachants.
Hayden Panettiere est irréprochable, tout comme Connie Britton et la majorité du casting secondaire.
Il y a bien le cliffhanger de cet épisode qui me chiffonne, car je trouve sorti de nulle part et un peu cliché. Mais attendons de voir où cela nous mènera...
En tout cas, Nashville est une très jolie surprise.
Il y a bien le cliffhanger de cet épisode qui me chiffonne, car je trouve sorti de nulle part et un peu cliché. Mais attendons de voir où cela nous mènera...
Non, mais tout le truc autour du mari de Rayna c’est une horreur. C’est mal écrit, mal amené, en fait, je crois que le pire de la série c’est powers boothe et eric close et j’adore boothe, ca me chagrine profondément.
Contrairement à toi, je trouve ça toujours aussi mal foutu, je trouve le tout super lourd, mal écrit, c’est bien joué mais alors purée qu’est-ce que c’est mal équilibré. Et puis qu’est-ce c’est chiant en fait. Zero intérêt sur panettière et sa mère, le triangle avec Deacon et Rayna et elle, c’est ridicule. En fait, oui, tout y est ridicule et le 3 est de loin le meilleur des 3.
Quelques chansons intéressantes, j’avais beaucoup aimé la chute à la fin du 2 après qu’ils aient chanté la chanson mais on a l’impression qu’ils font un pas en avant pour deux pas en arrière.
Zéro empathie pour les 3 jeunes, j’ai juste envie trois têtes à claques, trois boulets qui s’ajoutent aux deux autres... Et encore, on nous a évité les regards perçants ridicules de Boothe cet épisode, c’est déjà ça... Très déçue, si ce n’est que la musique est vraiment bien produite à mon goût.
Bon, je crois qu’on a vraiment pas les mêmes goûts :)
Contrairement à toi, je trouve ça toujours aussi mal foutu, je trouve le tout super lourd, mal écrit, c’est bien joué mais alors purée qu’est-ce que c’est mal équilibré. Et puis qu’est-ce c’est chiant en fait.
Mal équilibré ? Au contraire, je trouve chaque épisode extrêmement bien structuré. La série s’organise autour de trois piliers (la carrière de Rayna, celle de Pannetierre et celle, naissante, de Scarlett) et autour d’elles se superposent tout un tas d’intrigues et de personnages qui intéragissent les uns avec les autres. Chaque épisode est conclu par une scène de musique, qui n’est pas là pour faire joli mais bien pour avancer l’histoire, révéler des dynamiques, installer une ambiance. Le potentiel de la série est énorme, et pour l’instant, les trois premiers épisodes sont très solides. Et assez passionnants en ce qui me concerne ;
Si je suis accroché, c’est surtout car je trouve la série touchante et empreinte d’une belle justesse. Britton, Pannetierre et l’actrice qui joue Scarlett font exister leur personnage, au-delà des clichés qui les caractérisent au premier abord.
tout le truc autour du mari de Rayna c’est une horreur. C’est mal écrit, mal amené, en fait, je crois que le pire de la série c’est powers boothe et eric close et j’adore boothe, ca me chagrine profondément.
C’est la partie la moins intéressante de la série. Mais elle place Rayna/Connie Britton dans une situation inconfortable et l’oblige à faire face à ses choix, passés et à venir. A ce titre, je trouve ça intéressant. Et puis peut-être que cette intrigue a besoin de plus de temps d’antenne pour révéler son potentiel.
Je rejoins les gens séduis par la série, grâce a cet épisode. Surement parce que le cote politique était bien moins présent. J’aime beaucoup la juxtaposition des 4 générations de chanteuses (oui 4, parce que les gamines étaient formidables), avec un gros faible pour les newbies qui enregistrent leur 1ere demo (impossible de me rappeler leurs noms). Les chansons sont de plus en plus "catchy", elles me restent sans cesse collées dans la tete une fois l’épisode terminé. Et le cast m’est très agréable a suivre.
Alors non, ce n’est pas d’une grande finesse avec tous ces triangles amoureux qui se ressemblent et la mère toxico qui ne sert qu’a rendre Paniettere plus sympa. Mais la sauce prend quand meme en ce qui me concerne, alors que j’etais prête a raccrocher au 2eme épisode. Je sens que je vais me choper les chansons et les faire tourner dans mon ipod...
Juste envie de poster cette video des deux gamines de Nashville. Je suis légèrement sur le cul. Rien que pour ce genre de moments, je vais rester devant la série.
Merci Blackie pour le lien, le talent est bien là.
Et bien moi, j’ai décidé de suivre Nashville. De là à dire que la série m’a accrochée, on y est pas encore, mais j’aime bien.
Et la première raison est simple : c’est une série qui évolue dans le milieu de la musique, où les acteurs chantent bien, sans gueuler et surabondance d’auto-tunes (adieu Glee) avec des chansons originales (sauf exception), pour laquelle le compositeur est T.Bone Burnett, un grand monsieur, et où je ne peut m’empêcher de remplacer Rayna par Faith Hill et Juliette par Taylor Swift, et ça, ça m’amuse beaucoup, parce que c’est un peu vrai, quand même. Et puis j’aime tous les passages musicaux de Rayna et Scarlett & Gunnar. Sans oublier la prstation des gamines qui était très agréable.
Sinon, c’est un soap pas désagréable. Mais c’est surtout une bonne série musicale, et ça manquait. Je trouve.
Sinon, c’est un soap pas désagréable. Mais c’est surtout une bonne série musicale, et ça manquait. Je trouve.
Tout à fait. Et c’est pour ça que la qualité baisse dès qu’on s’éloigne un peu trop de la musique.
J’ai trouvé cet épisode un peu faible. Trop de soap, pas assez de musique, un épisode assez inégal consacré à l’évolution des relations entre les personnages.
A ma grande surprise, j’ai beaucoup aimé tout ce qui concerne Juliette. Et c’est en grande partie grâce à Pannetiere, qui arrive à rendre crédible un personnage qui, sur le papier, cumule les clichés.
Le reste était tout de même assez faible, même si ça reste plaisant. Le copain de Scarlett devient très tête-à-claques, les coucheries du mari de Rayna ne promettent rien d’intéressant pour la suite. Vivement que la musique reprenne la place qui était la sienne dans les 3 premiers épisodes.
Ugh, je viens de comprendre pourquoi j’aime autant les chanson de Scar et Gunnar : la plupart sont écrites par John Paul White des Civil Wars. T’as beau avoir des intrigues toutes molles, je ne risque plus de te lâcher.
les coucheries du mari de Rayna ne promettent rien d’intéressant pour la suite.
T’as du commencer a pioncer a ce moment-la, mais on t’en veut pas. La conversation était exprès très vague pour que ça se ressemble a ça, sans jamais énoncer la chose directement. Donc tu peux être sur que ça n’a rien à voir et que ce sont des magouilles financières. Et le mari pleurnichera en expliquant qu’il sentait ses noisettes se sécher parce que sa femme ramenait le bacon sur la table, donc il en avait besoin pour se sentir homme. Je te parie une review ! (aka si j’ai tort, je ferai peut-être une des 36 promises a Ju il y a deux mois).
T’as du commencer a pioncer a ce moment-la, mais on t’en veut pas. La conversation était exprès très vague pour que ça se ressemble a ça, sans jamais énoncer la chose directement.
Héhéhé, busted ! J’avoue que j’ai un peu lâché l’affaire en fin d’épisode, je sentais le truc de la liaison venir à 10 kilomètres donc j’ai regardé distraitement, en vérifiant mes dernières livraisons de séries de mon cousin américain. Ce serait effectivement logique étant donné qu’on a déjà parlé du "point faible" de Teddy dans un épisode précédent. Mais ça ne me surprendrait pas que ce soit tout de même une histoire de fesses (genre un enfant caché ou un truc comme ça, ce serait drôle).
Donc tu peux être sur que ça n’a rien à voir et que ce sont des magouilles financières. Et le mari pleurnichera en expliquant qu’il sentait ses noisettes se sécher parce que sa femme ramenait le bacon sur la table, donc il en avait besoin pour se sentir homme. Je te parie une review !
All right ! Et s’il s’avère que tu as tort et que c’est une histoire de coucheries, tu fais une review de Boardwalk empire ? (parce que la saison 3 est en fait très réussie, si si)
Juste envie de poster cette video des deux gamines de Nashville. Je suis légèrement sur le cul. Rien que pour ce genre de moments, je vais rester devant la série.
Si on doit regarder la série pour les deux filles Stella, ca va vite être problématique avec déjà un épisode où elles ne participent pas.
Non, mais je sens bien que Nashville sera cette année le homeland de l’an passée avec une poignée d’irréductibles qui trouve ça moyen et tout le reste de la population qui en chante les louanges.
S’ils faisaient au moins sauter Teddy et son histoire grotesque et peut-être Lamar, pendant qu’on y est, la série y gagnerai mais là chaque fois qu’on a droit à la partie politique, ca plombe le tout. L’épisode 4 est de loin celui que j’ai préféré et comme le dit si justement Blackie, une série est sensée s’améliorer au fur et à mesure (enfin sensée parce que des séries qui se plantent au bout de quelques épisodes, c’est aussi un peu la norme). Et de très loin, le 4 est le mieux écrit de tous mais je trouve, comme le dit Jéjé, que beaucoup des situations sont artificielles. Que rien ne coule vraiment de source dans la façon dont les choses évolue.
Et j’adore la musique, je pourrai presque regarder la série que pour les petites chansons qui parsèment chaque épisode. Mais est-ce suffisant, je suis pas sure.
Et je dois dire que cette année, ils y vont très fort avec la politique, pratiquement toutes les séries y ont droit. Bon d’accord c’est l’élection US mais ca revient tous les 4 ans, c’est bon quoi....
J’ai beaucoup de retard, mais je suis bien content de ne pas avoir lâché après les 4 épisodes très moyens qui ont précédé (et qui ont fait que j’ai pris une longue pause), car celui-ci valait le coup.
Toute la partie Rayna / Juliette qui doivent travailler ensemble pour le concert de leur label était certes prévisible, mais très réussie. Et assez drôle, que ce soit les inévitables altercations entre les deux femmes et diverses répliques du manager ou du nouveau producteur de Rayna. Sans compter les plans très agréables pour l’oeil de Hayden Pannetiere. Et la chanson finale.
L’intrigue politique et tout ce qui touche à la vie personnelle de Scarlett sont toujours les gros points faibles de la série, mais ça passait plutôt bien dans cet épisode. Scarlett était bien moins niaise que d’habitude.
C’était mon épisode-test pour savoir si je continuais. J’ai conscience que le physique de Hayden Pannetiere pèse pour environ 20% dans mon appréciation de Nashville, mais oui, cette série est très sympathique et ne mérite pas d’être rangée dans le même panier que les daubes qui représentent 80% des dramas de networks.
Et la palme du rebondissement nawak sorti de nulle part et complètement con revient à ce cliffhanger ! Tellement stupide, mais tellement drôle ! Personne ne regarde ce sympathique soap ? Je déteste le genre d’habitude, mais le rythme effréné des rebondissements et le fait que tout, ou presque, est prévisible 20 minutes avant que ça se produise m’amusent beaucoup. Et la bande son est vraiment chouette.
Coincée dans une série médiocre, Connie Britton a perdu toute l’aura de Friday night lights et a décidément fait un très mauvais choix de carrière. En revanche, Hayden Pannetiere s’en sort de manière remarquable, il faut le faire pour jouer aussi bien dans une série si mal écrite. J’espère qu’elle remportera le Globe à défaut de pouvoir concourir pour le Daytime Emmy.
J’adore le personnage de Luke, et j’étais soulagée qu’il soit toujours en vie. Alors quand Gunner est arrivé, je m’attendais à un passage fort entre eux deux. Carmack était tellement bon à exprimer sa douleur... Mais ils ont réussi à tout gâcher avec un manque total de discours et des termes vagues, que j’ai trouvés franchement honteux !
Le message est de s’accepter, mais jamais les mots "gay" ou "homosexuel" ne sont dits dans la série. Pas une fois on ne fera mention qu’il aime les hommes. Non, Gunnar rassure son ami en lui disant "Oh mais c’est le 21eme siècle, tu peux être… ce que tu veux." Et ça s’arrête là. Super, ça va vachement l’aider à ne plus vouloir mourir.
C’est quand meme ballot de prôner une certaine honnêteté et de le faire de façon aussi frileuse. Surtout qu’il n’y a eu aucun problème à montrer 2 hommes dans le meme lit. Ca a autant de sens qu’une scène d’esclavagisme où quelqu’un serait outré de voir des "pauvres gens pas payés pour leur service".
Voilà, ça m’a énervée. Et on fait retomber Luke dans son attitude habituelle, en plus.
Hayden Pannetiere s’en sort de manière remarquable, il faut le faire pour jouer aussi bien dans une série si mal écrite.
Elle est clairement le meilleur élément. On n’a quasiment envie de ne voir qu’elle et sans les histoires de Juliet, je ne sais pas si j’aurais continué jusqu’ici. Mais HP n’aura jamais de récompense pour cette série, elle ne fait pas le poids. Je trouve ça déjà remarquable qu’elle ait été nominée, et pour aussi série plutôt inaperçue.
C’est quand meme ballot de prôner une certaine honnêteté et de le faire de façon aussi frileuse.
Nashville a un gros problème d’audace. C’est frustrant car elle dispose quand même d’atouts que n’ont pas la plupart des autres soaps de network, à commencer par le casting et un environnement original. Mais quand émerge quelque chose de plus profond et de plus intéressant que les rebondissements nawak qui rythment habituellement les épisodes, c’est comme si les scénaristes prenaient peur et se disaient "ouh la la, on ne va quand même pas oser quelque chose, on est un soap après tout !"
Ce manque d’ambition m’avait déjà frappé lors de l’intrigue des problèmes de voix de Rayna. Explorer les difficultés d’une chanteuse qui perd subitement sa voix, donc une grande partie de son identité, voilà un thème vraiment intéressant qui aurait pu être très poignant. Mais les scénaristes ont fait le choix de le traiter de la manière la plus facile : conflit avec la maison de disque (car il faut des CONFLITS) et résolution miraculeuse 3 épisodes plus tard au mépris de toute crédibilité. Pourtant, Connie Britton faisait très bien passer les doutes et la fragilité qui résultaient de la perte de sa voix.
On n’a quasiment envie de ne voir qu’elle et sans les histoires de Juliet, je ne sais pas si j’aurais continué jusqu’ici.
J’avoue aussi que sans elle je ne suivrais probablement plus la série depuis son 10è épisode, et qu’avant son jeu d’actrice, c’est son physique qui retenait mon attention (no judging, tu fais la même chose avec les séries de la CW :) ).
C’est rigolo, je pense que j’apprécie Nashville beaucoup moins que vous deux, mais je trouve que cet épisode est sûrement l’un des meilleurs de la série.
Nashville a un gros problème d’audace.
Entièrement d’accord. Elle partage ce syndrome du "deux pas en avant, trois pas en arrière" avec Chicago Fires1 et n’ose jamais faire durer et explorer la plupart des intrigues qu’elle lance.
C’était une nouvelle fois flagrant dans cet épisode (et surtout le cliffhanger du dernier) avec le personnage de la nouvelle femme d’Eric Close.
J’avais vraiment l’impression que Luke subirait le même sort, et c’est là où l’épisode m’a agréablement surpris.
Alors quand Gunner est arrivé, je m’attendais à un passage fort entre eux deux. Carmack était tellement bon à exprimer sa douleur... Mais ils ont réussi à tout gâcher avec un manque total de discours et des termes vagues, que j’ai trouvés franchement honteux !
Pour moi, justement, tout le tragique de la situation de Luke, c’est qu’il n’arrive pas à oser prononcer ces mots de "gay" et d’"homosexuel".
J’y vois dans l’hésitation de Gunnar à les utiliser lui aussi dans son discours la prise en compte de la situation psychologique de Luke.
Plus que de la couardise ou de la frilosité, je pense qu’il s’agit de subtilité de la part des scénaristes.
Comme tu le dis Blackie, la série n’hésite pas à montrer deux hommes dans un lit. Je pense que sur ABC (le network de Brothers & Sisters et de Grey’s Anatomy), on n’en est plus à avoir peur que "gay" soit prononcé à l’antenne.
Je trouve ton analyse bien trop sévère.
Voilà, ça m’a énervée. Et on fait retomber Luke dans son attitude habituelle, en plus.
Si avec trois phrases bien tournées de Gunnar, Luke avait subitement commencé à s’accepter, là, j’aurais été énervé et j’aurais trouvé que la série sombrait une nouvelle fois dans la résolution facile et miraculeuse.
Pour le coup, cette intrigue est pour moi celle qui est traité avec le plus d’ "honnêteté".
D’autant plus qu’elle fait écho à l’histoire de Juliette, aussi passionnante, et que les deux personnages se retrouvent à vouloir réussir dans un univers ultra conservateur, qu’ils aiment mais qui n’a pas vraiment envie de les accueillir pour ce qu’ils sont vraiment.
Elle est clairement le meilleur élément. On n’a quasiment envie de ne voir qu’elle et sans les histoires de Juliet, je ne sais pas si j’aurais continué jusqu’ici.
C’est effectivement le pilier de la série, le personnage qui tient sur ses épaules la quasi totalité de l’intérêt de Nashville.
J’y vois dans l’hésitation de Gunnar à les utiliser lui aussi dans son discours la prise en compte de la situation psychologique de Luke.
J’aurais peut-être vu ça comme ça si ça n’avait pas été que l’usage de ces mots. Gunnar ne développe meme pas sa pensée pour l’encourager. Il n’y a vraiment qu’une phrase, que je trouve mal écrite et balancée comme si c’était "oh, tu chiales pour rien, à notre époque on s’en fout".
Je ne voulais pas de la solution facile non plus, avec un beau discours et tout à coup Luke qui s’accepte. Mais il n’y avait juste rien qui justifiait pour moi que Luke rentre et reparte en tour comme ça. Impossible de comprendre s’il est dans un nouvel état d’esprit ou quoi. Il en peut plus, il est bord du suicide, et hop la crise est passée il peut repartir nier qui il est sans problème ! Je suis peut-être trop dure, mais il me fallait un moment plus fort que ce truc mou servit par Gunnar.
Je suis peut-être trop dure, mais il me fallait un moment plus fort que ce truc mou servit par Gunnar.
Le truc, c’est que Gunnar, il n’est non pas non plus hyper à l’aise avec l’homosexualité.
C’est pas facile pour lui de délivrer un grand speech hyper inspirant quand au fond de lui il n’est pas en accord avec les quelques mots tolérants qu’il utilise pour rassurer son ami.
Je trouve que dans cette scène les personnages sont fidèles à la façon dont ils ont été écrits depuis le début et que pour les besoins de l’intrigue les scénaristes ne les transforment pas pour dire ce que l’on attendrait d’une scène de ce genre.
Ce respect des personnages me plaît et me donne espoir pour la suite.
Bon, je pense que les scénaristes n’aiment pas l’actrice qui joue Scarlett, ils lui font payer quelque chose, c’est pas possible autrement. Déjà qu’ils ont fait d’elle une cruche insupportable, complètement niaise et franchement très lente d’esprit, voilà qu’ils en font maintenant une drug addict (enfin, pas encore, mais c’est Nashville quoi, c’était prévisible depuis le moment où on la voit regarder amoureusement un comprimé).
C’est drôle, mais damn ! Il faut vraiment se forcer à prendre la série au 8è degré pour ne pas soupirer de dépit devant cette accumulation d’intrigues nulles qui tombent sur ce pauvre personnage.
Sinon, la copine de Deacon (dont je n’arrive pas à retenir le nom) devient officiellement le nouveau boulet de Nashville, aka le personnage secondaire qui ne sert vraiment à rien et qui a le charisme d’une huître. Avant c’était Peggy, mais au moins c’était drôle de la voir mettre de la peinture rouge par terre pour simuler une fausse-couche.
Le nouveau couple Juliette-Avery, + le roulage de pelles entre Scarlett et Liam dans l’épisode d’avant, me font penser que si ça continue à ce rythme, bientôt tout le monde aura couché avec tout le monde dans cette série ! On va finir par ne plus s’y retrouver. Jéjé, j’ai une idée d’article pour toi : une bonne infographie remplie de flèches sur le mode "qui a couché avec qui", comme quelqu’un l’avait fait pour une autre série il y a quelques temps (je ne sais plus laquelle c’était, probablement un teen-show de la CW ? Ce serait drôle et il y a de quoi faire.
Juste un exemple de chaîne : Juliette a couché avec Deacon, qui a couché avec Rayna, qui a couché avec Liam, qui a couché avec Scarlett, qui a couché avec Avery, qui a couché avec Juliette.
Sans compter Luke, qui a couché avec Layla et avec le mec du studio ; ou Gunnar, qui a couché avec Scarlett et la meilleure amie de Scarlett. Il y a aussi toutes les coucheries du casting régulier avec des guests, qui font des "piges de cul" dans Nashville puisqu’elle ne viennent qu’en tant que love interest (genre Rayna et le roi de la country, Avery et la manager nympho de la saison 1, Deacon et son pot de fleur, Juliette et son riche héritier qui voulait faire un plan à 3 avec sa femme, etc etc).
On peut aussi prévoir les futures intrigues de la série juste à partir de "qui a couché avec qui".
Regardons : Liam et Deacon ont couché avec Rayna ; Deacon et Avery ont couché avec Juliette ; Avery et Gunnar ont couché avec Scarlett.
Ce qui permet de supposer que Juliette va, d’une manière ou d’une autre, coucher avec Gunnar dans la saison 3 (peut-être va-t-il lui écrire une chanson ?), et que les scénaristes vont intégrer un nouveau personnage pour que Rayna couche avec, parce que Connie Britton ne peut décemment pas se taper des jeunots.
Ce qui me fait dire aussi que Layla et la meilleure amie de Scarlett sont amenées à rester pour de bon dans la série puisqu’elles n’ont chacune couché qu’avec une seule personne et qu’il n’y a aucune raison de ne pas épicer un peu tout ça.
Cette grille de lecture de la série me permet d’affirmer que le père de Rayna va bel et bien mourir, même si c’est Powers Boothe. Parce qu’il est trop vieux pour coucher avec plein de gens sexy, et donc qu’il ne sert plus à grand-chose dans la série maintenant que tout le monde sait que c’est un enfoiré.
voilà qu’ils en font maintenant une drug addict (enfin, pas encore, mais c’est Nashville quoi, c’était prévisible depuis le moment où on la voit regarder amoureusement un comprimé).
J’ai du taper des mains de joie à la minute où Liam dit "c’est comme du café". Parce que je ne peux pas croire que la référence ne soit pas faite exprès. On ne peut plus innocemment filer des cachets de caféine à un personnage fatigué dans une série ! Je me doute qu’il y a plein de gens de moins de 30 ans qui ne capteront pas, mais il s’agit tout de même de l’un évènements les plus ridicules de l’histoire de la télévision. Maintenant tout ce que j’attends, c’est que Scarlett reprenne "I’m so excited" quand elle touchera le fond. Je ne vois pas d’autre raison pour que cette intrigue existe.
j’ai une idée d’article [pour toi] : une bonne infographie remplie de flèches sur le mode "qui a couché avec qui"
J’aime bien ta façon de penser en cette Saint Valentin. Je serais aussi intéressée par un classement du plus mauvais au meilleur coup. Vu que c’est limite si Scarlett n’a pas la bave aux lèvres dès qu’elle essaie de parler et que Gunnar est aussi à l’aise avec son corps qu’Alexis Bledel, ça peut expliquer pourquoi une bonne partie des personnages est misérable.
Je serais aussi intéressée par un classement du plus mauvais au meilleur coup.
Ah mais fais-toi plaisir ! D’ailleurs, j’ai cité Jéjé car je l’imagine bien faire ce genre d’articles rempli de flèches (ce serait d’ailleurs un exercice parfait pour Ju, mais il n’a pas l’air de regarder Nashville, dommage), mais bien évidemment tu as toutes les compétences nashvilliennes requises pour un tel exercice, mille excuses pour l’omission :)
Cette grille de lecture de la série me permet d’affirmer que le père de Rayna va bel et bien mourir, même si c’est Powers Boothe. Parce qu’il est trop vieux pour coucher avec plein de gens sexy
Je m’auto-quote car je suis assez fier : ma Théorie du Cul fonctionne parfaitement ! Adios, Powers Boothe, et welcome Zoey en personnage régulier promise à rester longtemps pour coucher avec plein de gens jeunes et beaux !
Sinon, je sais que ce n’était pas le but, mais je n’ai pas pu m’empêcher de rire quand Tandy apprend la mort de son père tant elle jouait mal. On a eu tous les clichés du soap quand un personnage meurt : le "mais il était avec nous il y a à peine quelques heures !", le "va-t-il aller au paradis ?" d’un enfant, le personnage qui est dans le déni (Rayna) et qui craque à la fin, la culpabilité ("je l’ai laissé mourir"), et bien, sûr (le plus beau peut-être), le "tu es mort pour moi !" de Rayna juste avant qu’il meure. Ah oui, Nashville ne fait pas les choses à moitié.
Je ne comprends toujours pas ce que fout Deacon avec la Brune qui ne sert à rien, puisqu’il est évident qu’elle va finir par coucher avec Teddy.
C’était très laborieux de finir la saison sur un événement qu’on voyait venir depuis des lustres (la caméra de la télé-réalité qui trahit le secret de Luke), mais c’était efficace : la scène était forte derrière le ridicule, et surtout, j’ai hâte de voir les conséquences de son aveu. Je suis persuadé que les scénaristes veulent faire de Luke la première star de la country gay (après, bien sûr, toute une saison de galères et de drama). Globalement, je trouve que cet arc pivot (c’est la seule intrigue qui s’est développée toute la saison) est la chose la plus intéressante dans Nashville.
Le reste continue de bien m’amuser. Je suis assez surpris du rabibochage entre Juliette et Avery étant donné la tendance de la série à multiplier les partenaires sexuels du casting régulier. Sauf que ma Théorie du Cul avait une faille : je n’avais pas envisagé le recyclage. Ainsi, après Liam et le roi de la country, Rayna va retourner avec Deacon et Juliette, donc, reste avec Avery. Il se pourrait même que Scarlett et Gunnar en remettent une couche puisqu’on nous montre ***subtilement*** qu’ils ont toujours des sentiments l’un pour l’autre.
Pour Juliette, la grossesse de Hayden Pannetiere n’est sûrement pas étrangère à ce choix. Et j’avoue que j’ai hâte de voir comment la série va s’en dépatouiller. Je trouve que le timing est parfait : Juliette est un super personnage à affubler d’un bébé (avec son passé, ses traumatismes d’enfance, son narcissisme de star, ça fera tout un tas de drama et un peu de comédie aussi) et les intrigues sur "Juliette la pestifirée" commençaient à s’essouffler, il était temps de trouver autre chose. De plus, elle a trop couché avec des gens pour lui faire encore avoir des intrigues amoureuses.
Je vois déjà comment ça va se passer.
Premier épisode de la saison 3 : en plein milieu d’un événement (concert ou réunion), Juliette s’interrompt brusquement et va gerber dans les toilettes. A la fin de l’épisode, elle fait un test de grossesse, c’est positif, gros plan sur son visage choqué, la musique s’emballe : CLIFFHANGER.
2è épisode : va-t-elle le garder ? Elle partage son secret avec son manager (ou Rayna). Mais comme elle est traumatisée par son enfance, elle décide d’avorter et de ne pas le dire à Avery (et ça fait un peu de drama). Mais après quelques péripéties (genre Avery découvre le test de grossesse dans la poubelle, un grand classique), Avery est au courant —> DRAMA : disputes, larmes, "tu comptais pas me le dire, je ne suis rien pour toi, j’ai mon mot à dire blablabla", claquement de porte, pleurs —> REDRAMA Juliette décide d’avorter quand même "je suis une bonne à rien, je suis incapable de m’occuper d’un gamin, bouhouhou" —> REBONDISSEMENT A la clinique, le manager la convainc qu’avorter car elle craint de répéter les erreurs de sa mère est une mauvaise idée. Gros plan sur son visage à la fin de la scène car Juliette réfléchit —> GRANDE SCENE DE RECONCILIATION POST-DRAMA Avery la rejoint à la clinique pour s’excuser "je t’aime c’est ton choix et je le respecte blablabla" —> Juliette entre dans la salle d’avortement mais on sent qu’elle n’est pas sereine—> CLIFFHANGER
3è épisode : en fait elle a pas avorté.
Si les scénaristes osent tout, Juliette ne sait pas qui est le père entre Avery et le patron de la maison de disque et là ça serait super drôle.
Je suis tout à fait d’accord avec ta review, Tête de Série.
(Mais c’est Will, pas Luke !)
Et par pitié, chers scénaristes : un peu moins de Teddy pour l’année prochaine. Et pour les enfants, s’ils chantent c’est ok, mais pas de crise d’adolescence mal scriptée, ffs.
Une partie de moi espérait que cet épisode marquerait vraiment le départ de Scarlett, mais c’était juste le prétexte d’un road trip un peu pourri.
La scène de pétage de plomb de Juliette où elle se coupe les cheveux était tellement over the top, mal écrite et ridicule que même Hayden Panettierre n’a pas réussi à la vendre ! (c’est une première)
Plus j’y pense, plus je me dis que Connie Britton a vraiment le charisme d’une huître dans cette série. C’est triste pour elle. Son intrigue de choix entre Luke/Deacon était non seulement prévisible mais aussi complètement soporifique.
Heureusement, il y a Will, des scènes de musique sympas et puis la grossesse de Juliette que j’attends avec impatience car ça va être très drôle. J’ai trop hâte de voir le moment où elle va décider de garder son bébé pour lui offrir l’amour qu’elle n’a pas eu dans sa jeunesse et réparer les erreurs de sa mère.
Ca fait du bien de retrouver la nullité géniale de Nashville !
Messages
11 octobre 2012, 21:45, par Skyler
Nashville 1x01
Le meilleur pilot de la rentrée, pour moi. Même si l’introduction peut paraître un peu brouillonne par moment, il n’empêche que le pari est réussi quant à installer les deux personnages principaux et leur dualité. Connie Briton est juste exceptionnelle dans toute ses scènes et finalement Hayden Panetiere n’était pas trop mauvaise dans le genre star-à-baffer. Par contre, autant le fait qu’elle accroche avec la musique du premier guitariste de Connie est une chose sympa, (dans le sens bon potentiel musicale d’amélioration) autant le coup de la mère drogué qui est censé l’humanisé, mouais.
J’aime bien l’idée d’un mixe politique/soap/monde impitoyable de la musique. Bien dosé ça peut être à la fois très sympa à suivre voir même bon qualitativement. Le seul gros bémol, mais qui peut se régler très facilement : c’est le trop pleins de musique. Autant tout ce qui est musique en répet/studio/concert/radio, sans problème. Mais juste les grosses transitions bien bourrines avec les plans de la ville de Nashville et de la grosse musique dessus, c’est en trop.
Mais bref, j’ai pris plaisir à suivre ce pilot et je dirais même plus, j’attends la suite avec impatience.
12 octobre 2012, 15:03, par Tonks
Nashville 1-01
Tout pareil que Skyler, sauf que pour moi ça ne fonctionne pas. Les personnages ne sont pas particulièrement attachants, on a quand même deux têtes à claques - Close et Pannettière - et il y a trop de choses. J’adore Britton et Powers Booth mais je suis pas sure que ce soit suffisant pour moi. Mais je continuerai 2/3 épisodes. Le truc c’est qu’en regardant, je n’avais qu’une envie, voir Outlaw Country à la place.
14 octobre 2012, 10:17, par Tête de serie
Nashville - 1.01
Pareil ! C’est une excellente surprise. J’aime décidément beaucoup Connie Britton, qui s’installe vraiment dans la peau de ses personnages. Elle est l’atout principal d’un show qui, en plus, est bien écrit, intrigant et novateur. Hayden Pannetiere est aussi très bien en starlette capricieuse mais plus complexe et intelligente qu’elle n’en a l’air (et puis bon, elle est quand même très sexy). Elle joue très justement et évite de faire de son personnage une caricature, ce qui n’était pas évident.
Je n’étais pas du tout convaincu par la partie qui implique Powers Boothe (même si j’adore l’acteur), jusqu’à ce que le mari de Rayna accepte de faire campagne pour être le prochain maire, contre l’adversaire soutenu par Rayna. Je trouvais aussi l’histoire familiale de Juliette un peu convenue, mais finalement j’ai hâte d’en découvrir plus. Ce qui m’intéresse, c’est que les différentes intrigues ont l’air de s’interconnecter.
Je crois bien que Nashville va être le premier nouveau drama de network que je vais suivre depuis Harry’s Law et The good wife. Il était temps !
15 octobre 2012, 19:08, par pol gornek
Nashville 1.01 :
Ce pilot réussi un beau tour de magie : placer la country music au centre d’un échiquier dramatique, sans que celle-ci ne devienne prépondérante malgré son omniprésence. Comprendre, moi qui n’aime pas ce genre, cela ne m’a jamais gâché l’épisode.
Voilà une agréable introduction. Un peu chargée, peut-être, par la profusion d’éléments et de personnages à digérer. Mais on a un pilot qui présente un point de départ gorgé d’un vrai passif. Impression intéressante de prendre le train en marche sans avoir un wagon de retard. Et c’est super agréable de voir des auteurs qui ne prennent pas les spectateurs pour des bêtes à manger du foin. Il y a beaucoup de choses à traiter (un peu trop, je me répète mais vaut mieux cela que le contraire) et si certains détails ont pu m’échapper, je n’ai jamais crains que la série n’y revienne plus tard.
Il y a une vraie promesse faite aux spectateurs : une série musicale, du soap, de la politique, une ville très connotée, des personnages entiers. Nashville pourrait devenir une belle fresque mélodramatique. Peut-être le meilleur pilot de la rentrée.
20 octobre 2012, 15:31, par Tonks
Nashville 1-02
Quelque chose doit m’échapper, je n’entre pas du tout dedans. Et je peux même pas dire, comme je le pourrai sur Mad Men ou Breaking bad, que c’est une série bien écrite et que je n’entre pas dedans et que c’est juste pas pour moi.
Je ne pense pas que ce soit bien écrit, je n’aime pas les personnages, je n’aime pas les scènes avec Powers Booth et les gros plans sur son regard qui se rétrécit (ridicule, sérieux), je m’ennuie en regardant. Sur le coup, je me suis vraiment dit c’est à cause de Outlaw Country, mais c’est même plus grave que ça, c’est juste pas à mon goût du tout et tout est si peu subtile....
Là où en revanche j’ai levé la tête de mon iphone (oui, c’est pour dire que la série m’intéresse pas trop), c’est quand Panettière et Charles Esten ont chanté ensemble, incroyable mélange de voix, c’est probablement la seule scène qui m’a vraiment plu parce que leurs voix sont tellement complémentaires.
Je sais pas si la série va continuer mais je vais continuer à la regarder, peut-être que ça me fera le même effet que pour d’autres où j’ai persévéré malgré un début calamiteux.
20 octobre 2012, 22:01, par Skyler
Nashville 1x02
Conrairement à Tonks, la série fonctionne toujours bien chez moi. Encore une fois on s’attarde beaucoup plus sur les deux personnages principaux et d’un côté c’est tant mieux. Ainsi le perso de Panettière commence à montrer des choses intéressante, dommage que l’actrice soit quelque peut limité. Je crains le pire quand il faudra la découvrir autrement qu’en manipulatrice/énervé/arrogante. Du côté de Britton c’est impeccable. J’ai aimé le moment ou on découvrait pourquoi elle avait finit avec Close et non Deacon. J’estime qu’on avait besoin d’un peu plus d’éclaircissement pour mieux comprendre la relation qu’elle entretient avec Deacon. Et même si j’ai aimé cette scène, il y a toujours quelque chose qui me gène dans leur histoire, sans mettre le doigt dessus.
D’un autre côté l’épisode s’attarde aussi sur Deacon, une petite découverte du personnage intéressante et très bien intégrée puisque naviguant entre Juliette Barnes et Rayna. Il faudra étoffer un peu plus le personnage par la suite.
Mon seul gros problème c’est la parti politique. J’avais trouvé ça un peu hors propos dans le pilot, jusqu’à l’implication du mari dans l’histoire. Et là encore, on a l’impression que c’est hyper secondaire, juste là pour installer un côté politique/manigance/gros-cadavre-qui-risque-de-sortir-du-placard. Close est d’une fadeur en plus ! C’est pour moi la plus grosse erreur de cast. Je ne crois pas à son histoire avec Connie, je ne crois pas à l’idée de lui en candidat au poste de maire, je ne crois pas en ses papiers brûlés dans la cheminé à la fin (non, mais ils sont sérieux ?).
Pour terminer, le côté triangle amoureux vu et revu entre la blondinette, le guitariste et le musicien sans talent, mouais. Mais malgré que je n’ai pas trouvé non plus que c’était bien incorporé à l’ensemble (à part à la fin et fait grossièrement), j’accroche quand même à leur intrigue. Il faudrait juste que ça s’incorpore assez vite au reste et que sa prenne un peu plus de place. Mais j’ai bon espoir.
30 octobre 2012, 00:15, par Tête de serie
Nashville - 1.03
C’est vraiment très bon. Je suis complètement séduit par l’ambiance et les personnages. Il y a tout un tas de scènes touchantes, de beaux moments de musique, les auteurs savent prendre leur temps pour installer les personnages mais font avancer les intrigues tout de même assez vite.
J’aime beaucoup comment cette série est construite. Une succession de trios, quasiment tous très réussis, qui ne cessent d’entrer en collusion les uns avec les autres. Rayna-Deacon-Juliette, Lamar-Rayna-Tandy, Teddy-Rayna-Deacon qui fait écho au triangle Gunnar-Scarlett-Avery... Moi qui déteste des triangles, il n’y a que ça dans Nashville mais leur développement est, pour l’instant, assez remarquable. Après le pilote je craignais que l’intrigue concernant Gunnar-Scarlett-Avery me gonfle, en fait je les trouve tous les trois très attachants.
Hayden Panettiere est irréprochable, tout comme Connie Britton et la majorité du casting secondaire.
Il y a bien le cliffhanger de cet épisode qui me chiffonne, car je trouve sorti de nulle part et un peu cliché. Mais attendons de voir où cela nous mènera...
En tout cas, Nashville est une très jolie surprise.
30 octobre 2012, 19:08, par Tonks
Nashville 1-03
Non, mais tout le truc autour du mari de Rayna c’est une horreur. C’est mal écrit, mal amené, en fait, je crois que le pire de la série c’est powers boothe et eric close et j’adore boothe, ca me chagrine profondément.
Contrairement à toi, je trouve ça toujours aussi mal foutu, je trouve le tout super lourd, mal écrit, c’est bien joué mais alors purée qu’est-ce que c’est mal équilibré. Et puis qu’est-ce c’est chiant en fait. Zero intérêt sur panettière et sa mère, le triangle avec Deacon et Rayna et elle, c’est ridicule. En fait, oui, tout y est ridicule et le 3 est de loin le meilleur des 3.
Quelques chansons intéressantes, j’avais beaucoup aimé la chute à la fin du 2 après qu’ils aient chanté la chanson mais on a l’impression qu’ils font un pas en avant pour deux pas en arrière.
Zéro empathie pour les 3 jeunes, j’ai juste envie trois têtes à claques, trois boulets qui s’ajoutent aux deux autres... Et encore, on nous a évité les regards perçants ridicules de Boothe cet épisode, c’est déjà ça... Très déçue, si ce n’est que la musique est vraiment bien produite à mon goût.
31 octobre 2012, 20:45, par Tête de serie
Nashville - 1.03
Bon, je crois qu’on a vraiment pas les mêmes goûts :)
Mal équilibré ? Au contraire, je trouve chaque épisode extrêmement bien structuré. La série s’organise autour de trois piliers (la carrière de Rayna, celle de Pannetierre et celle, naissante, de Scarlett) et autour d’elles se superposent tout un tas d’intrigues et de personnages qui intéragissent les uns avec les autres. Chaque épisode est conclu par une scène de musique, qui n’est pas là pour faire joli mais bien pour avancer l’histoire, révéler des dynamiques, installer une ambiance. Le potentiel de la série est énorme, et pour l’instant, les trois premiers épisodes sont très solides. Et assez passionnants en ce qui me concerne ;
Si je suis accroché, c’est surtout car je trouve la série touchante et empreinte d’une belle justesse. Britton, Pannetierre et l’actrice qui joue Scarlett font exister leur personnage, au-delà des clichés qui les caractérisent au premier abord.
C’est la partie la moins intéressante de la série. Mais elle place Rayna/Connie Britton dans une situation inconfortable et l’oblige à faire face à ses choix, passés et à venir. A ce titre, je trouve ça intéressant. Et puis peut-être que cette intrigue a besoin de plus de temps d’antenne pour révéler son potentiel.
2 novembre 2012, 03:24, par Blackie
Nashvile - 1.03
Je rejoins les gens séduis par la série, grâce a cet épisode. Surement parce que le cote politique était bien moins présent. J’aime beaucoup la juxtaposition des 4 générations de chanteuses (oui 4, parce que les gamines étaient formidables), avec un gros faible pour les newbies qui enregistrent leur 1ere demo (impossible de me rappeler leurs noms). Les chansons sont de plus en plus "catchy", elles me restent sans cesse collées dans la tete une fois l’épisode terminé. Et le cast m’est très agréable a suivre.
Alors non, ce n’est pas d’une grande finesse avec tous ces triangles amoureux qui se ressemblent et la mère toxico qui ne sert qu’a rendre Paniettere plus sympa. Mais la sauce prend quand meme en ce qui me concerne, alors que j’etais prête a raccrocher au 2eme épisode. Je sens que je vais me choper les chansons et les faire tourner dans mon ipod...
3 novembre 2012, 03:08, par Blackie
3 novembre 2012, 11:19, par aline
Nashville 1 - 4
Merci Blackie pour le lien, le talent est bien là.
Et bien moi, j’ai décidé de suivre Nashville. De là à dire que la série m’a accrochée, on y est pas encore, mais j’aime bien.
Et la première raison est simple : c’est une série qui évolue dans le milieu de la musique, où les acteurs chantent bien, sans gueuler et surabondance d’auto-tunes (adieu Glee) avec des chansons originales (sauf exception), pour laquelle le compositeur est T.Bone Burnett, un grand monsieur, et où je ne peut m’empêcher de remplacer Rayna par Faith Hill et Juliette par Taylor Swift, et ça, ça m’amuse beaucoup, parce que c’est un peu vrai, quand même. Et puis j’aime tous les passages musicaux de Rayna et Scarlett & Gunnar. Sans oublier la prstation des gamines qui était très agréable.
Sinon, c’est un soap pas désagréable. Mais c’est surtout une bonne série musicale, et ça manquait. Je trouve.
3 novembre 2012, 13:56, par Tête de serie
1.04
Tout à fait. Et c’est pour ça que la qualité baisse dès qu’on s’éloigne un peu trop de la musique.
J’ai trouvé cet épisode un peu faible. Trop de soap, pas assez de musique, un épisode assez inégal consacré à l’évolution des relations entre les personnages.
A ma grande surprise, j’ai beaucoup aimé tout ce qui concerne Juliette. Et c’est en grande partie grâce à Pannetiere, qui arrive à rendre crédible un personnage qui, sur le papier, cumule les clichés.
Le reste était tout de même assez faible, même si ça reste plaisant. Le copain de Scarlett devient très tête-à-claques, les coucheries du mari de Rayna ne promettent rien d’intéressant pour la suite. Vivement que la musique reprenne la place qui était la sienne dans les 3 premiers épisodes.
4 novembre 2012, 05:50, par Blackie
Ugh, je viens de comprendre pourquoi j’aime autant les chanson de Scar et Gunnar : la plupart sont écrites par John Paul White des Civil Wars. T’as beau avoir des intrigues toutes molles, je ne risque plus de te lâcher.
T’as du commencer a pioncer a ce moment-la, mais on t’en veut pas. La conversation était exprès très vague pour que ça se ressemble a ça, sans jamais énoncer la chose directement. Donc tu peux être sur que ça n’a rien à voir et que ce sont des magouilles financières. Et le mari pleurnichera en expliquant qu’il sentait ses noisettes se sécher parce que sa femme ramenait le bacon sur la table, donc il en avait besoin pour se sentir homme. Je te parie une review ! (aka si j’ai tort, je ferai peut-être une des 36 promises a Ju il y a deux mois).
4 novembre 2012, 11:59, par Tête de serie
Héhéhé, busted ! J’avoue que j’ai un peu lâché l’affaire en fin d’épisode, je sentais le truc de la liaison venir à 10 kilomètres donc j’ai regardé distraitement, en vérifiant mes dernières livraisons de séries de mon cousin américain. Ce serait effectivement logique étant donné qu’on a déjà parlé du "point faible" de Teddy dans un épisode précédent. Mais ça ne me surprendrait pas que ce soit tout de même une histoire de fesses (genre un enfant caché ou un truc comme ça, ce serait drôle).
All right ! Et s’il s’avère que tu as tort et que c’est une histoire de coucheries, tu fais une review de Boardwalk empire ? (parce que la saison 3 est en fait très réussie, si si)
6 novembre 2012, 18:06, par Tonks
Si on doit regarder la série pour les deux filles Stella, ca va vite être problématique avec déjà un épisode où elles ne participent pas.
Non, mais je sens bien que Nashville sera cette année le homeland de l’an passée avec une poignée d’irréductibles qui trouve ça moyen et tout le reste de la population qui en chante les louanges.
S’ils faisaient au moins sauter Teddy et son histoire grotesque et peut-être Lamar, pendant qu’on y est, la série y gagnerai mais là chaque fois qu’on a droit à la partie politique, ca plombe le tout. L’épisode 4 est de loin celui que j’ai préféré et comme le dit si justement Blackie, une série est sensée s’améliorer au fur et à mesure (enfin sensée parce que des séries qui se plantent au bout de quelques épisodes, c’est aussi un peu la norme). Et de très loin, le 4 est le mieux écrit de tous mais je trouve, comme le dit Jéjé, que beaucoup des situations sont artificielles. Que rien ne coule vraiment de source dans la façon dont les choses évolue.
Et j’adore la musique, je pourrai presque regarder la série que pour les petites chansons qui parsèment chaque épisode. Mais est-ce suffisant, je suis pas sure.
Et je dois dire que cette année, ils y vont très fort avec la politique, pratiquement toutes les séries y ont droit. Bon d’accord c’est l’élection US mais ca revient tous les 4 ans, c’est bon quoi....
4 février 2013, 23:30, par Tête de serie
1.07
J’ai beaucoup de retard, mais je suis bien content de ne pas avoir lâché après les 4 épisodes très moyens qui ont précédé (et qui ont fait que j’ai pris une longue pause), car celui-ci valait le coup.
Toute la partie Rayna / Juliette qui doivent travailler ensemble pour le concert de leur label était certes prévisible, mais très réussie. Et assez drôle, que ce soit les inévitables altercations entre les deux femmes et diverses répliques du manager ou du nouveau producteur de Rayna. Sans compter les plans très agréables pour l’oeil de Hayden Pannetiere. Et la chanson finale.
L’intrigue politique et tout ce qui touche à la vie personnelle de Scarlett sont toujours les gros points faibles de la série, mais ça passait plutôt bien dans cet épisode. Scarlett était bien moins niaise que d’habitude.
C’était mon épisode-test pour savoir si je continuais. J’ai conscience que le physique de Hayden Pannetiere pèse pour environ 20% dans mon appréciation de Nashville, mais oui, cette série est très sympathique et ne mérite pas d’être rangée dans le même panier que les daubes qui représentent 80% des dramas de networks.
12 janvier 2014, 13:15, par Tête de serie
2.01 - 2.07
Et la palme du rebondissement nawak sorti de nulle part et complètement con revient à ce cliffhanger ! Tellement stupide, mais tellement drôle ! Personne ne regarde ce sympathique soap ? Je déteste le genre d’habitude, mais le rythme effréné des rebondissements et le fait que tout, ou presque, est prévisible 20 minutes avant que ça se produise m’amusent beaucoup. Et la bande son est vraiment chouette.
Coincée dans une série médiocre, Connie Britton a perdu toute l’aura de Friday night lights et a décidément fait un très mauvais choix de carrière. En revanche, Hayden Pannetiere s’en sort de manière remarquable, il faut le faire pour jouer aussi bien dans une série si mal écrite. J’espère qu’elle remportera le Globe à défaut de pouvoir concourir pour le Daytime Emmy.
16 janvier 2014, 21:53, par Blackie
2.11
J’adore le personnage de Luke, et j’étais soulagée qu’il soit toujours en vie. Alors quand Gunner est arrivé, je m’attendais à un passage fort entre eux deux. Carmack était tellement bon à exprimer sa douleur... Mais ils ont réussi à tout gâcher avec un manque total de discours et des termes vagues, que j’ai trouvés franchement honteux !
Le message est de s’accepter, mais jamais les mots "gay" ou "homosexuel" ne sont dits dans la série. Pas une fois on ne fera mention qu’il aime les hommes. Non, Gunnar rassure son ami en lui disant "Oh mais c’est le 21eme siècle, tu peux être… ce que tu veux." Et ça s’arrête là. Super, ça va vachement l’aider à ne plus vouloir mourir.
C’est quand meme ballot de prôner une certaine honnêteté et de le faire de façon aussi frileuse. Surtout qu’il n’y a eu aucun problème à montrer 2 hommes dans le meme lit. Ca a autant de sens qu’une scène d’esclavagisme où quelqu’un serait outré de voir des "pauvres gens pas payés pour leur service".
Voilà, ça m’a énervée. Et on fait retomber Luke dans son attitude habituelle, en plus.
Elle est clairement le meilleur élément. On n’a quasiment envie de ne voir qu’elle et sans les histoires de Juliet, je ne sais pas si j’aurais continué jusqu’ici. Mais HP n’aura jamais de récompense pour cette série, elle ne fait pas le poids. Je trouve ça déjà remarquable qu’elle ait été nominée, et pour aussi série plutôt inaperçue.
17 janvier 2014, 12:24, par Tête de serie
2.11
Ouh, que c’était bidon.
Nashville a un gros problème d’audace. C’est frustrant car elle dispose quand même d’atouts que n’ont pas la plupart des autres soaps de network, à commencer par le casting et un environnement original. Mais quand émerge quelque chose de plus profond et de plus intéressant que les rebondissements nawak qui rythment habituellement les épisodes, c’est comme si les scénaristes prenaient peur et se disaient "ouh la la, on ne va quand même pas oser quelque chose, on est un soap après tout !"
Ce manque d’ambition m’avait déjà frappé lors de l’intrigue des problèmes de voix de Rayna. Explorer les difficultés d’une chanteuse qui perd subitement sa voix, donc une grande partie de son identité, voilà un thème vraiment intéressant qui aurait pu être très poignant. Mais les scénaristes ont fait le choix de le traiter de la manière la plus facile : conflit avec la maison de disque (car il faut des CONFLITS) et résolution miraculeuse 3 épisodes plus tard au mépris de toute crédibilité. Pourtant, Connie Britton faisait très bien passer les doutes et la fragilité qui résultaient de la perte de sa voix.
J’avoue aussi que sans elle je ne suivrais probablement plus la série depuis son 10è épisode, et qu’avant son jeu d’actrice, c’est son physique qui retenait mon attention (no judging, tu fais la même chose avec les séries de la CW :) ).
18 janvier 2014, 15:10, par Jéjé
2.11
C’est rigolo, je pense que j’apprécie Nashville beaucoup moins que vous deux, mais je trouve que cet épisode est sûrement l’un des meilleurs de la série.
Entièrement d’accord. Elle partage ce syndrome du "deux pas en avant, trois pas en arrière" avec Chicago Fires1 et n’ose jamais faire durer et explorer la plupart des intrigues qu’elle lance.
C’était une nouvelle fois flagrant dans cet épisode (et surtout le cliffhanger du dernier) avec le personnage de la nouvelle femme d’Eric Close.
J’avais vraiment l’impression que Luke subirait le même sort, et c’est là où l’épisode m’a agréablement surpris.
Pour moi, justement, tout le tragique de la situation de Luke, c’est qu’il n’arrive pas à oser prononcer ces mots de "gay" et d’"homosexuel".
J’y vois dans l’hésitation de Gunnar à les utiliser lui aussi dans son discours la prise en compte de la situation psychologique de Luke.
Plus que de la couardise ou de la frilosité, je pense qu’il s’agit de subtilité de la part des scénaristes.
Comme tu le dis Blackie, la série n’hésite pas à montrer deux hommes dans un lit. Je pense que sur ABC (le network de Brothers & Sisters et de Grey’s Anatomy), on n’en est plus à avoir peur que "gay" soit prononcé à l’antenne.
Je trouve ton analyse bien trop sévère.
Si avec trois phrases bien tournées de Gunnar, Luke avait subitement commencé à s’accepter, là, j’aurais été énervé et j’aurais trouvé que la série sombrait une nouvelle fois dans la résolution facile et miraculeuse.
Pour le coup, cette intrigue est pour moi celle qui est traité avec le plus d’ "honnêteté".
D’autant plus qu’elle fait écho à l’histoire de Juliette, aussi passionnante, et que les deux personnages se retrouvent à vouloir réussir dans un univers ultra conservateur, qu’ils aiment mais qui n’a pas vraiment envie de les accueillir pour ce qu’ils sont vraiment.
C’est effectivement le pilier de la série, le personnage qui tient sur ses épaules la quasi totalité de l’intérêt de Nashville.
19 janvier 2014, 00:42, par Blackie
J’aurais peut-être vu ça comme ça si ça n’avait pas été que l’usage de ces mots. Gunnar ne développe meme pas sa pensée pour l’encourager. Il n’y a vraiment qu’une phrase, que je trouve mal écrite et balancée comme si c’était "oh, tu chiales pour rien, à notre époque on s’en fout".
Je ne voulais pas de la solution facile non plus, avec un beau discours et tout à coup Luke qui s’accepte. Mais il n’y avait juste rien qui justifiait pour moi que Luke rentre et reparte en tour comme ça. Impossible de comprendre s’il est dans un nouvel état d’esprit ou quoi. Il en peut plus, il est bord du suicide, et hop la crise est passée il peut repartir nier qui il est sans problème ! Je suis peut-être trop dure, mais il me fallait un moment plus fort que ce truc mou servit par Gunnar.
19 janvier 2014, 01:43, par Jéjé
Le truc, c’est que Gunnar, il n’est non pas non plus hyper à l’aise avec l’homosexualité.
C’est pas facile pour lui de délivrer un grand speech hyper inspirant quand au fond de lui il n’est pas en accord avec les quelques mots tolérants qu’il utilise pour rassurer son ami.
Je trouve que dans cette scène les personnages sont fidèles à la façon dont ils ont été écrits depuis le début et que pour les besoins de l’intrigue les scénaristes ne les transforment pas pour dire ce que l’on attendrait d’une scène de ce genre.
Ce respect des personnages me plaît et me donne espoir pour la suite.
14 février 2014, 11:59, par Tête de serie
2.14
Bon, je pense que les scénaristes n’aiment pas l’actrice qui joue Scarlett, ils lui font payer quelque chose, c’est pas possible autrement. Déjà qu’ils ont fait d’elle une cruche insupportable, complètement niaise et franchement très lente d’esprit, voilà qu’ils en font maintenant une drug addict (enfin, pas encore, mais c’est Nashville quoi, c’était prévisible depuis le moment où on la voit regarder amoureusement un comprimé).
C’est drôle, mais damn ! Il faut vraiment se forcer à prendre la série au 8è degré pour ne pas soupirer de dépit devant cette accumulation d’intrigues nulles qui tombent sur ce pauvre personnage.
Sinon, la copine de Deacon (dont je n’arrive pas à retenir le nom) devient officiellement le nouveau boulet de Nashville, aka le personnage secondaire qui ne sert vraiment à rien et qui a le charisme d’une huître. Avant c’était Peggy, mais au moins c’était drôle de la voir mettre de la peinture rouge par terre pour simuler une fausse-couche.
Le nouveau couple Juliette-Avery, + le roulage de pelles entre Scarlett et Liam dans l’épisode d’avant, me font penser que si ça continue à ce rythme, bientôt tout le monde aura couché avec tout le monde dans cette série ! On va finir par ne plus s’y retrouver. Jéjé, j’ai une idée d’article pour toi : une bonne infographie remplie de flèches sur le mode "qui a couché avec qui", comme quelqu’un l’avait fait pour une autre série il y a quelques temps (je ne sais plus laquelle c’était, probablement un teen-show de la CW ? Ce serait drôle et il y a de quoi faire.
Juste un exemple de chaîne : Juliette a couché avec Deacon, qui a couché avec Rayna, qui a couché avec Liam, qui a couché avec Scarlett, qui a couché avec Avery, qui a couché avec Juliette.
Sans compter Luke, qui a couché avec Layla et avec le mec du studio ; ou Gunnar, qui a couché avec Scarlett et la meilleure amie de Scarlett. Il y a aussi toutes les coucheries du casting régulier avec des guests, qui font des "piges de cul" dans Nashville puisqu’elle ne viennent qu’en tant que love interest (genre Rayna et le roi de la country, Avery et la manager nympho de la saison 1, Deacon et son pot de fleur, Juliette et son riche héritier qui voulait faire un plan à 3 avec sa femme, etc etc).
On peut aussi prévoir les futures intrigues de la série juste à partir de "qui a couché avec qui".
Regardons : Liam et Deacon ont couché avec Rayna ; Deacon et Avery ont couché avec Juliette ; Avery et Gunnar ont couché avec Scarlett.
Ce qui permet de supposer que Juliette va, d’une manière ou d’une autre, coucher avec Gunnar dans la saison 3 (peut-être va-t-il lui écrire une chanson ?), et que les scénaristes vont intégrer un nouveau personnage pour que Rayna couche avec, parce que Connie Britton ne peut décemment pas se taper des jeunots.
Ce qui me fait dire aussi que Layla et la meilleure amie de Scarlett sont amenées à rester pour de bon dans la série puisqu’elles n’ont chacune couché qu’avec une seule personne et qu’il n’y a aucune raison de ne pas épicer un peu tout ça.
Cette grille de lecture de la série me permet d’affirmer que le père de Rayna va bel et bien mourir, même si c’est Powers Boothe. Parce qu’il est trop vieux pour coucher avec plein de gens sexy, et donc qu’il ne sert plus à grand-chose dans la série maintenant que tout le monde sait que c’est un enfoiré.
Ahh, Nashville...
14 février 2014, 12:41, par Blackie
2.14
J’ai du taper des mains de joie à la minute où Liam dit "c’est comme du café". Parce que je ne peux pas croire que la référence ne soit pas faite exprès. On ne peut plus innocemment filer des cachets de caféine à un personnage fatigué dans une série ! Je me doute qu’il y a plein de gens de moins de 30 ans qui ne capteront pas, mais il s’agit tout de même de l’un évènements les plus ridicules de l’histoire de la télévision. Maintenant tout ce que j’attends, c’est que Scarlett reprenne "I’m so excited" quand elle touchera le fond. Je ne vois pas d’autre raison pour que cette intrigue existe.
J’aime bien ta façon de penser en cette Saint Valentin. Je serais aussi intéressée par un classement du plus mauvais au meilleur coup. Vu que c’est limite si Scarlett n’a pas la bave aux lèvres dès qu’elle essaie de parler et que Gunnar est aussi à l’aise avec son corps qu’Alexis Bledel, ça peut expliquer pourquoi une bonne partie des personnages est misérable.
16 février 2014, 23:42, par Tête de serie
Ah mais fais-toi plaisir ! D’ailleurs, j’ai cité Jéjé car je l’imagine bien faire ce genre d’articles rempli de flèches (ce serait d’ailleurs un exercice parfait pour Ju, mais il n’a pas l’air de regarder Nashville, dommage), mais bien évidemment tu as toutes les compétences nashvilliennes requises pour un tel exercice, mille excuses pour l’omission :)
2 mars 2014, 13:40, par Tête de serie
2.15
Je m’auto-quote car je suis assez fier : ma Théorie du Cul fonctionne parfaitement ! Adios, Powers Boothe, et welcome Zoey en personnage régulier promise à rester longtemps pour coucher avec plein de gens jeunes et beaux !
Sinon, je sais que ce n’était pas le but, mais je n’ai pas pu m’empêcher de rire quand Tandy apprend la mort de son père tant elle jouait mal. On a eu tous les clichés du soap quand un personnage meurt : le "mais il était avec nous il y a à peine quelques heures !", le "va-t-il aller au paradis ?" d’un enfant, le personnage qui est dans le déni (Rayna) et qui craque à la fin, la culpabilité ("je l’ai laissé mourir"), et bien, sûr (le plus beau peut-être), le "tu es mort pour moi !" de Rayna juste avant qu’il meure. Ah oui, Nashville ne fait pas les choses à moitié.
Je ne comprends toujours pas ce que fout Deacon avec la Brune qui ne sert à rien, puisqu’il est évident qu’elle va finir par coucher avec Teddy.
11 juin 2014, 14:48, par Tête de serie
2.22
C’était très laborieux de finir la saison sur un événement qu’on voyait venir depuis des lustres (la caméra de la télé-réalité qui trahit le secret de Luke), mais c’était efficace : la scène était forte derrière le ridicule, et surtout, j’ai hâte de voir les conséquences de son aveu. Je suis persuadé que les scénaristes veulent faire de Luke la première star de la country gay (après, bien sûr, toute une saison de galères et de drama). Globalement, je trouve que cet arc pivot (c’est la seule intrigue qui s’est développée toute la saison) est la chose la plus intéressante dans Nashville.
Le reste continue de bien m’amuser. Je suis assez surpris du rabibochage entre Juliette et Avery étant donné la tendance de la série à multiplier les partenaires sexuels du casting régulier. Sauf que ma Théorie du Cul avait une faille : je n’avais pas envisagé le recyclage. Ainsi, après Liam et le roi de la country, Rayna va retourner avec Deacon et Juliette, donc, reste avec Avery. Il se pourrait même que Scarlett et Gunnar en remettent une couche puisqu’on nous montre ***subtilement*** qu’ils ont toujours des sentiments l’un pour l’autre.
Pour Juliette, la grossesse de Hayden Pannetiere n’est sûrement pas étrangère à ce choix. Et j’avoue que j’ai hâte de voir comment la série va s’en dépatouiller. Je trouve que le timing est parfait : Juliette est un super personnage à affubler d’un bébé (avec son passé, ses traumatismes d’enfance, son narcissisme de star, ça fera tout un tas de drama et un peu de comédie aussi) et les intrigues sur "Juliette la pestifirée" commençaient à s’essouffler, il était temps de trouver autre chose. De plus, elle a trop couché avec des gens pour lui faire encore avoir des intrigues amoureuses.
Je vois déjà comment ça va se passer.
Premier épisode de la saison 3 : en plein milieu d’un événement (concert ou réunion), Juliette s’interrompt brusquement et va gerber dans les toilettes. A la fin de l’épisode, elle fait un test de grossesse, c’est positif, gros plan sur son visage choqué, la musique s’emballe : CLIFFHANGER.
2è épisode : va-t-elle le garder ? Elle partage son secret avec son manager (ou Rayna). Mais comme elle est traumatisée par son enfance, elle décide d’avorter et de ne pas le dire à Avery (et ça fait un peu de drama). Mais après quelques péripéties (genre Avery découvre le test de grossesse dans la poubelle, un grand classique), Avery est au courant —> DRAMA : disputes, larmes, "tu comptais pas me le dire, je ne suis rien pour toi, j’ai mon mot à dire blablabla", claquement de porte, pleurs —> REDRAMA Juliette décide d’avorter quand même "je suis une bonne à rien, je suis incapable de m’occuper d’un gamin, bouhouhou" —> REBONDISSEMENT A la clinique, le manager la convainc qu’avorter car elle craint de répéter les erreurs de sa mère est une mauvaise idée. Gros plan sur son visage à la fin de la scène car Juliette réfléchit —> GRANDE SCENE DE RECONCILIATION POST-DRAMA Avery la rejoint à la clinique pour s’excuser "je t’aime c’est ton choix et je le respecte blablabla" —> Juliette entre dans la salle d’avortement mais on sent qu’elle n’est pas sereine—> CLIFFHANGER
3è épisode : en fait elle a pas avorté.
Si les scénaristes osent tout, Juliette ne sait pas qui est le père entre Avery et le patron de la maison de disque et là ça serait super drôle.
Vivement septembre !
11 juin 2014, 16:37, par Tamiflu
2.22
Je suis tout à fait d’accord avec ta review, Tête de Série.
(Mais c’est Will, pas Luke !)
Et par pitié, chers scénaristes : un peu moins de Teddy pour l’année prochaine. Et pour les enfants, s’ils chantent c’est ok, mais pas de crise d’adolescence mal scriptée, ffs.
29 septembre 2014, 11:10, par Tête de serie
3.01
Une partie de moi espérait que cet épisode marquerait vraiment le départ de Scarlett, mais c’était juste le prétexte d’un road trip un peu pourri.
La scène de pétage de plomb de Juliette où elle se coupe les cheveux était tellement over the top, mal écrite et ridicule que même Hayden Panettierre n’a pas réussi à la vendre ! (c’est une première)
Plus j’y pense, plus je me dis que Connie Britton a vraiment le charisme d’une huître dans cette série. C’est triste pour elle. Son intrigue de choix entre Luke/Deacon était non seulement prévisible mais aussi complètement soporifique.
Heureusement, il y a Will, des scènes de musique sympas et puis la grossesse de Juliette que j’attends avec impatience car ça va être très drôle. J’ai trop hâte de voir le moment où elle va décider de garder son bébé pour lui offrir l’amour qu’elle n’a pas eu dans sa jeunesse et réparer les erreurs de sa mère.
Ca fait du bien de retrouver la nullité géniale de Nashville !