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The Newsroom

lundi 25 juin 2012

Messages

  • Bande annonce de Newsroom

    Je dois pas être la seule à ne pas attendre avec impatience la nouvelle série de Sorkin. 1. parce que studio 60 2. j’ai pas beaucoup de respect pour les briseurs de grève.

    Donc la bande annonce, je sais pas pour vous mais la diatribe de Judd Hirsch dans Studio 60 était dix fois plus puissante que ce que l’on voit dans cette bande annonce avec Jeff daniels qui pète un câble. Jeff Daniels est convaincant mais Sorkin nous l’a déjà fait ce coup-là.

    Donc, ça a l’air bien, on verra si ça fera pschitt comme studio 60. Et on sait où on est ; dans le même univers, donc je vois pas trop ce qu’il pourra nous faire de bien différent par rapport à sports night, west wing ou studio 60.

  • Newsroom trailer

    Jeff Daniels est convaincant mais Sorkin nous l’a déjà fait ce coup-là.

    Si on part dans cette logique là, Network nous a aussi déjà fait le coup du mec à la tv qui pète un câble, et c’était aussi très très puissant. Et c’était en 1976. Alors bon, le coup du "ça a déjà été fait"...

    Moi, personnellement, j’attends la série. Parce que même s’il nous fait quelque chose de similaire, "dans le même univers", je crois pas trouver une série en ce moment dont on pourrait pas se dire qu’elle est similaire à quelque chose qui s’est déjà fait, et l’écriture d’Aaron Sorkin me plait, ses dialogues etc.

    Et je me fous qu’il ait brisé une grève, parce que je suis Suisse et qu’ici on a pas le droit d’en faire, et aussi que je pense qu’il faut pas condamner les oeuvres d’un artiste sous prétextes des actes à la ville de la personne. Mais c’est un autre débat.

  • Et c’était en 1976. Alors bon, le coup du « ça a déjà été fait »...

    Oui sauf que Studio 60 et Newsroom c’est de Sorkin. Tu ne peux pas en dire autant de Network. Je suis d’accord que ce qui diffère les fictions les unes des autres c’est leurs traitements mais le problème c’est que Sorkin a déjà probablement traité des mêmes thématiques dans ses séries précédentes et il est probable qu’il ne traitera pas des mêmes thématiques de la même façon. Et j’adore ce qu’il a fait avec west wing, là n’est pas le problème.
    Mais nous balancer une bande annonce qui est presqu’un copié collé de Studio 60, c’est pas le truc le plus intelligent que le service marketing a pu pondre.

  • The Newsroom - 1.01

    Sans intérêt.
    Et même un peu rance.

    Encore une crise existentielle d’un vieux mâle blanc...
    Wow, Aaron Sorkin, que c’est excitant !

    Si encore, c’était fait avec élégance. Mais, au bout de ce très long pilote, on ne connaît aucun personnage et les enjeux de la série n’ont pas du tout été établis.
    Tout ce qui s’est passé, c’est que le professeur Aaron Sorkin, en utilisant quelques bons acteurs qu’il a réunis dans un seul décor, nous a présenté, à nous téléspectateurs débiles, sa vérité vraie sur le bon journalisme qui fait gagner la démocratie.

    La séquence, qui doit durer un bon quart d’heure, où Emily Mortimer tente de convaincre Jeff Daniels de lui redonner espoir dans le "bon journalisme qui gagner la démocratie" est confondante de mépris : imaginer que les spectateurs de HBO méconnaissent à ce point les enjeux des médias aujourd’hui au point de penser qu’il faille leur expliquer qu’un "news program" doit faire de l’argent avec de la publicité avec des répliques simplistes répétées, c’est juste tragiquement ironique.

    Aaron Sorkin vante la complexité et l’analyse fine à coups de slogans et de rebondissements grossiers et au final ne donne vraiment aucune vision cohérente d’un journalisme de qualité.
    On imagine que le personnage d’Emily Mortimer symbolise ça : l’Afghanistan, l’Irak, le terrain, le terrain... Pour qu’au final, on nous montre que ce qui compte, c’est un chouette carnet d’adresses et des sources qui nous mâchent le travail pour pouvoir tout boucler en 2 minutes.

    Le fait de prendre des situations réelles récentes en rajoute dans le côté donneur de leçons mégalo et m’inquiète sur la suite de la série. Dans chaque épisode, Sorkin va nous expliquer comment aurait dû être traité tel ou tel sujet ? Avec un recul d’à peine quelques mois, c’est d’une prétention sans mesure... et un tout petit peu facile.

    Et sans surprise, l’épisode ne passe pas le test de Blechdel.
    Les deux seules femmes, qui ont un prénom et un nom de famille, ont une seule scène où elles sont toutes les deux ensembles et elles ne parlent que... d’un homme et d’une histoire de coeur...

    Et vu le peu de femmes qui ont droit à des répliques dans l’épisode, c’est assez édifiant de constater que le personnage qui pose la bonne grosse "question conne" et qui se fait humilier à l’antenne dans la première scène est... une étudiante blonde ! Une femme !

    Dernier regret devant ce naufrage : l’utilisation de Sam Waterston. Je déteste la façon dont il est dirigé et l’abus de trémolos à chaque fois qu’il tente de développer un argument fait apparaître son personnage plus sénile qu’attachant.

  • The Newsroom 1.01

    Contrairement à Jéjé, j’ai beaucoup apprécié ce retour de Sorkin.

    Oui, d’accord, c’est peut être tomber dans la facilité que d’aimer le monologue du panel à Northwestern, mais il est quand même jubilatoire, tellement criant de vérité, non ? Populiste ? Sans aucun doute si l’on était en France, mais aux US, pas vraiment.

    J’ai retrouvé les codes de The West Wing : on est propulsé dans un microcosme - une rédaction de JT - la rythmique effrénée des dialogues est là - et surtout fonctionne, et des dialogues intéressants, qui donnent à réfléchir sur notre société.

    Maintenant, que Sorkin se serve de Jeff Daniels et Emily Mortimer pour donner son point de vue sur l’information à la tv peut être compris comme donneur de leçon, parce que ça l’est, de toute évidence. Mais quand la leçon est bonne (même si facile), elle a le mérite d’exister, quelque soit sa forme. Car je suis convaincue que tous les spectateurs d’HBO n’ont pas ton niveau de libre arbitre Jéjé...

    Aaron Sorkin vante la complexité et l’analyse fine à coups de slogans et de rebondissements grossiers et au final ne donne vraiment aucune vision cohérente d’un journalisme de qualité.

    J’ai pensé au contraire que le message, aussi simple soit il (malgré un faux apparat cité par Jéjé) passait de manière efficace : la critique d’un journalisme télévisé dicté par la règle des audiences, au profit d’un journalisme engagé qui existait avant ce dictat.

    Quant aux remarques de Jéjé sur le sexisme de Sorkin, à vrai dire, cela m’importe. Je n’attends pas l’égalité des sexes dans une série de fiction.

    Newsroom n’est pas un "naufrage" malgré tout ce que peut dire Jéjé (qui est pourtant le perdusien que je lis avec le plus d’attention) - qui a l’air d’avoir été bien énervé par ce pilote -, je conseille l’épisode, et j’attends avec impatience la suite. Moi je me suis régalée.

  • 1.01

    J’ai beaucoup aimé. Avec beaucoup de réserves.
    En gros, je suis d’accord avec Jéjé. Et avec aline.

    Sorkin écrit de très bons dialogues. De vraiment très bons dialogues. Tout va très vite, on suit trois conversations en même temps, et c’est quelque chose que j’adore, que je trouve extrêmement agréable à regarder, et que je ne trouve vraiment que chez Sorkin.

    Chez ce gros con de Sorkin.

    Les acteurs étaient tous excellents, sans exception.

    D’excellents dialogues. D’excellents acteurs. Un créateur qui tombe dans ses pires travers et nous pond 1h12 de masturbation intellectuelle assez insupportable.

    Le côté grandiloquent m’a gonflé (le générique à la West Wing ne fonctionne pas dans ce contexte... pourquoi pas une émission de sketchs, pendant qu’il y est ?). La façon dont les grandes leçons étaient lourdement appuyées par des petits indices sonores pseudo-émouvants m’a fatigué.

    Mais à côté de ça, c’est bien écrit. Dans les dialogues, je l’ai dit, mais aussi dans la façon dont Sorkin arrive par moments à faire évoluer ses arguments, pour partir d’élément volontairement peu convaincants au départ et aboutir à des conclusions un peu plus intéressante (c’est toute la scène où Emily Mortimer et Jeff Daniels s’engueulent dans le bureau).

    A part ça, malheureusement, ça reste de la masturbation intellectuelle. Si la série ne se passait pas dans le monde réel, comme dans The West Wing, ça aurait pu aller (la série aurait se passer DANS LE MONDE de The West Wing !), mais là, le côté donneur de leçons sur des histoires vraies... j’ai eu beaucoup de mal.

    Le sexisme relevé par Jéjé ne m’a gêné que dans la scène d’ouverture où, très clairement, Aaron Sorkin lui-même apprend la vie à une jeune et bête étudiante blonde bien idiote. Mais c’est surtout le fait de connaitre le bonhomme qui rend la scène insupportable, je pense.
    Celle entre les deux personnages féminins principaux étaient plutôt bien foutue, je trouve. Même si elle tourne effectivement autour d’une histoire de cœur, elle met plutôt bien en place le personnage d’Emily Mortimer avec le double jeu (sincère) auquel elle se prête.

    Donc voilà, si j’ai regardé l’insupportable Studio 60 jusqu’à son insupportable fin, je n’ai aucune excuse pour ne pas donner sa chance à cette nouvelle série dont, je le rappelle, j’ai quand même beaucoup aimé le premier épisode...

  • 1.01

    Impossible pour moi d’entendre les leçons de morale d’un Aaron Sorkin complètement dépassé par son temps, qui semble vivre dans une caverne et ne jamais en sortir. Sa vision de la real tv dans Studio 60 était complètement à côté de la plaque, sa vision du journalisme et des médias semble l’être aussi.

    Le côté grandiloquent m’a gonflé (le générique à la West Wing ne fonctionne pas dans ce contexte... pourquoi pas une émission de sketchs, pendant qu’il y est ?). La façon dont les grandes leçons étaient lourdement appuyées par des petits indices sonores pseudo-émouvants m’a fatigué.

    Je crois que c’est ce qui m’a achevé. Je n’ai pas pu dépasser ces recours à de la pauvre musique pour une pauvre série sans ambition à part donner à son créateur l’occasion de jouer aux anticonformistes.

    Sans intérêt.
    Et même un peu rance.

    Tout à fait d’accord. Dommage pour Alison Pill et Emily Mortimer.

  • Et hop une vidéo très intéressante sur les Sorkinisms.
  • 1.01

    Moi j’ai beaucoup aimé. Les dialogues m’ont enchantée, et j’ai été ravie par le guest au téléphone, ça m’a fait sourire.

    Je n’ai pas trouvé la série sexiste, et je trouve toujours aussi absurde l’application du test de Blechdel. Surtout dans le cas d’un pilote. OH MON DIEU ! Deux femmes parlent d’un homme ! C’est atroce !
    Pareil pour le fait que la personne qu’il "humilie" est une étudiantE, ça me dérange pas plus que ça. Mais bon, j’avais aussi été incapable de déceler le sexisme dans The Social Network quand tout le monde l’en accusait, alors peut être que c’est juste moi qui buggue.

    Par contre, oui, la musique, ça passe pas du tout.

  • OH MON DIEU ! Deux femmes parlent d’un homme ! C’est atroce !

    Ce ne serait pas atroce si elles avaient d’autres scènes ensemble.
    Le problème, c’est que dans les 70 minutes de l’épisode de mise en place des enjeux (c’est le pilote), il n’y en a qu’une de scène dans laquelle les deux seuls personnages féminins qui sont présentés se retrouvent à l’écran en tête à tête.
    Une seule.
    Que dans les autres scènes, le plus souvent entre deux hommes et sinon, toujours avec au minimum un homme de présent, 95% des échanges concernent le travail, la façon de le faire, son évolution, son éthique...
    Et dans la seule scène scène sans homme, dans laquelle les deux femmes sont des journalistes, des professionnelles, sur leur lieu de travail, de quoi Aaron Sorkin les fait-elle parler ? D’un homme au travers des problèmes relationnels de l’une d’entre elles...

    Dans ce pilote, on est sensé un peu suivre l’arrivée du personnage d’Emily Mortimer, qui doit se faire sa place dans ce nouvel endroit (et surtout redonner sa grandeur au personnage de Jeff Daniels).
    Elle va tirer sa crédibilité avec les hommes non seulement de sa réputation de professionnelle intègre mais également de ses idées sur son travail. Avec la femme, elle ne lui parle pas boulot, elle s’intéresse à sa vie sentimentale. Avec les hommes, elle agit sur le registre professionnel, avec les femmes (c’est facile, y’en a qu’une), c’est sur l’émotionnel.

    Ben oui, je trouve ça sexiste.

  • 1.01

    Oh oui, Sorkin, apprends-moi le journalisme !

    Franchement, j’ai vibré du moment où la fuite est révélée jusqu’à la fin de l’émission. Le débat, la "préparation" du journal, son déroulé, la révélation des coulisses, le rôle de toutes les petites mains essentielles pour faire une émission (ou un journal de presse) : c’était prenant. J’ai été emporté par les enjeux, et le tourbillon dans lequel les personnages sont plongés est bien retranscrit par la réalisation, le montage et les dialogues. Les personnages sont consistants et le casting très sympathique.

    Mais à part faire rêver sur le traitement de l’actualité idéal, déontologique, extrêmement rapide, efficace et avec du recul instantané, j’ai un gros problème : de qui se moque ce gros con de Sorkin ? S’il veut faire des cours de Journalisme pour les Nuls, il aurait au moins pu inventer une situation de crise, au lieu de piocher dans un évènement réel et insinuer qu’un journalisme de qualité l’aurait traité, immédiatement, de cette façon.

    Parce qu’en 30 minutes, les Super-Journalistes d’Aaron Sorkin font le boulot qui a été, en réalité, fait en plusieurs semaines. Evidemment, non seulement ils comprennent, mais ils mesurent et anticipent la gravité de la fuite, et tant qu’on y est, ses conséquences, à partir de la seule information d’une explosion au large de la Nouvelle-Orléans. C’est fortiche quand même, surtout que personne n’est spécialisé dans les forages pétroliers à 5000 mètres de profondeur. Ah si, pardon, un geek qui a fait un exposé à l’école primaire (VRAIMENT ???).

    Et puis comme c’est facile, dans le petit monde de Sorkin, de sortir des scoops ! Paf ! THE source proche du dossier t’appelle pile au bon moment, pour te balancer toutes les infos tout cuit dans le bec ! Et puis re-paf ! Comme les manuels de déontologie précisent bien qu’il faut deux sources différentes et non-concordantes pour faire une info, vlà la soeur, qui, comme par hasard, travaille chez BP (et pas à n’importe quel poste) qui appelle pour confirmer. Dans sa grande honnêteté intellectuelle, Sorkin fait dire à Jim que c’était un coup de chance. Pratique, non ?

    Le tout enveloppé du discours on-ne-peut-plus cliché et démago que pour faire du journalisme intelligent, engagé, courageux et populaire, il faut LE VOULOIR TRES FORT, parce que c’est ça l’Amérique. Ben tiens !

    Le générique était insupportable, d’un kitch hallucinant, encore pire que celui de The west wing. Pour du HBO, c’est incompréhensible. Les acteurs secouent la tête et leur nom apparaît en même temps que leur visage sur une musique patriotique !!! J’ai failli arrêter aussi sec.

    La musique est tout aussi ratée. Il faudrait dire à Sorkin que dans les dramas de qualité, on a arrêté de souligner chaque moment dramatique ou émouvant par des violons au milieu des années 90. Autre foirage : la scène du "pétage de plomb" au début était complètement ratée, avec un discours d’un cliché pas possible. Quitte à recycler l’intro de Studio 60 (elle-même recyclée de Network), autant le faire bien.

    Bref, j’aboutis à un paradoxe. Si je me détache du fait que Sorkin nous la joue leçons de démocratie avec des faits réels, j’avoue que c’est extrêmement bien fait, je suis vraiment rentré dedans. Les défauts (le générique etc) sont compensés par un vrai talent dans les dialogues et la mise en scène, et une tentative de réflexion sur la société qui mérite d’être entendue. Par contre, il y a cette vanité incroyable, et même malhonnête, qui me gêne vraiment.

    Je serai là pour la suite.

  • Moi j’ai beaucoup aimé. Les dialogues m’ont enchantée, et j’ai été ravie par le guest au téléphone, ça m’a fait sourire.

    Ah, tiens, j’ai pas remarqué, et je ne sais même pas de quel passage tu parles. C’était qui ?

  • Jesse Eisenberg au téléphone, le mec qui était censé avoir contrôlé la plateforme pétrolière.

    Parfaite réponse de Jéjé sinon.

  • 1.01

    Mais au fait, Sorkin, ce serait pas le BHL américain ?

    J’ai enfin regardé, histoire de pouvoir dire du mal à bon escient, en mangeant, histoire de pas pouvoir bouger et d’avoir au moins un truc bon dans la bouche pour compenser une expérience que j’attendais comme particulièrement désagréable.

    Les 10 premières minutes sont un absolu cauchemar à tous les points de vue — le pétage de plomb est d’un cliché avancé, à la limite de l’insulte, le contexte est volontairement rendu pathétique (tout le monde il est con sauf Sorkin), et les idées lors du pétage de plomb de l’aspirant "Great Man" qui nous regarde depuis son piedestal en tapant des poses de mec important qui a tout compris frisent la caricature, étant d’un idéalisme d’une naïveté confondante et sont nauséabondes de facilité, de superficialité et d’autosatisfaction -. C’était tellement éprouvant qu’une fois l’amère leçon de morale passée, j’avais l’impression qu’au moins une demi-heure s’était écoulée et qu’au moins, on était à la moitié, mais non.

    Et je ne sais pas si les américains se rendent compte à quel point leur besoin de toujours se situer comme "best ___ in the world" apparait ridiculement infantile hors des états unis (et sur HBO), et en tout cas dans la bouche d’un pseudo-érudit qui, loin d’éluder la question comme risible, est plutôt torturé par la réponse que son cerveau supérieur lui offre à sa grande horreur :
    "It’s not" ([inspiration choquée de l’assemblée et de tous les abonnés HBO.] Noooooooon !).
    "But it can be" (ouuuuuuuuuuuuuuuuuf....[grand soupir de soulagement général] Eh beh on a eu peur ici !!)

    Fort heureusement, la série ne se limite pas au humeurs de McMacSorkin et à sa vision hautement éclairée du monde, c’est censé être une série sur le journalisme, et donc un scoop surgit de nulle part (accompagné d’un twist trop ouf !, on est en 2010 !!!) et là, ça démarre enfin. Et contre toute attente, à partir de là, j’ai bien aimé.

    Non pas comme une série qui nous apprend le bon journalisme des grands hommes, ou un truc même un tant soit peu éclairé et éclairant sur le journalisme, sa mission et son besoin de s’adapter pour rester pertinent dans un monde mouvant —, mais plus vu comme un pur guilty pleasure, un fantasme nostalgique hautement irréaliste de success story façon une Equipe Hors du Commun prétendant nous offrir la version contemporaine des Hommes du Président et du grand Edward Morrow (sans d’évidence en avoir les moyens intellectuels, ni connaitre son sujet, ou y avoir réfléchi autrement que par le prisme "c’était mieux avant" des vieux cons réactionnaires pleurant le paradis perdu idéalisé de leur enfance). Et, plutot que de le voir comme un "Sorkin nous apprend comment telle info aurait du être traitée", je choisis de voir la série comme un moyen pour Sorkin de faire son DEK (c’est trop vulgaire pour un être d’exception comme lui de faire ouvertement une série d’avocats après avoir été Président du meilleur pays du monde) en ré insistant sur des évènements passés qu’il voudrait ne pas voir tomber dans l’oubli de l’info jetable, mais continuer au contraire à alimenter la réflexion, sans avoir le cerveau de DEK pour ce faire malheureusement.

    Tout ce qui touche les relations personnelles entre les personnages et les humeurs du personnage principal est franchement mauvais imo (affaire de gout peut être, mais je détestais déjà ces rapports de domination/soumission gratuits continuels dans TWW, notamment la vision des femmes par Sorkin tend à me hérisser), le reste était prenant si on oublie complètement la note d’intention de la série, notamment grâce à des acteurs franchement convaincants et attachants comme Emily Mortimer, Dev Patel et John Gallagher, et de grandes qualités d’écriture quand cette écriture n’est pas conçue comme une arme de guerre au service de l’ego et l’agenda de Sorkin. McAvoy/Sorkin serait littéralement insupportable s’il n’était interprété par un acteur beaucoup plus talentueux et nuancé que ceux des personnages qui représentent habituellement Sorkin comme Toby ou le Président dans TWW : là, ça demeure un sale con, mais on se dit qu’il est un peu au courant lui-même.

    Concernant l’agenda de Sorkin, on rit beaucoup. On rit de le voir désigner la génération Y comme la pire génération ’ever’, pour lui reprocher tous les maux du monde, sans réaliser que le monde d’aujourd’hui n’est que le produit de ce que sa propre génération -les boomers- a fait depuis qu’elle est au pouvoir (ce qui est encore le cas, et depuis l’époque révolue de ces Great Men du temps béni d’avant où tout le monde se tenait main dans la main en se battant noblement pour l’honneur, la liberté et la justice et la grandeur du meilleur pays du monde), surement pas le résultat de la médiocrité d’une génération qui venant à peine d’arriver n’a pas mis la moindre pierre à l’édifice (et on rit de l’à propos d’HBO d’avoir programmé Girls juste avant sa série de boomer autosatisfait). On rit encore plus des prétentions de la série en considérant sa haine ouverte de l’internet et son cadre : un JT ! L’endroit où, comme chacun sait, le bon journalisme se fait. On rit encore davantage du scoop qui sert d’étendard au Grand Journalisme dans ce pilote : non seulement, le truc le plus consensuel et le plus unanimement condamné du monde mais, pire, apparemment, être un Grand Journaliste se limite à rester devant son ordi, et parier avec les autres journaux sur lequel des scoops jaunes que tous ont sous les yeux deviendra rouge avant les autres - en gros, un Grand Journaliste, c’est celui qui le premier aura présenté une info connue de tous dans son JT, ça n’a rien à voir avec dénicher des infos que tout le monde n’a pas déjà sous les yeux pour révéler les dysfonctionnements du monde comme peut le faire par exemple le journalisme web innovant contemporain (s’intéressant réellement au problème que Sorkin prétend résoudre ici) tel que représenté par des institutions luttant contre la désinformation comme Media Matters for America, Wikipedia ou Wikileaks. On se marre des moyens hautement professionnels employés pour nous apporter la vérité vraie : la chance depuis sa chaise de bureau, rien que ça. Et on glousse de voir que Sorkin ne gère la question du financement du journalisme aujourd’hui (et la perte d’indépendance et de liberté que cela implique pour les journalistes qui deviennent des agents du système) que pour l’évacuer l’instant d’après comme indifférente, au travers du patron-gâteau du journal qui manifestement, a de l’argent à ne savoir quoi en faire. Idem pour McAvoy, qui ne s’interroge pas le moins du monde sur la légitimité de son salaire annuel démesuré (apparemment largement plus que 3 millions de dollars) comme composante à part entière du problème.

    En bref, on verra comment ça évolue. Si Sorkin arrive à canaliser sa mégalomanie et arrêter de se regarder le nombril sans regarder plus loin que son nez, pour capitaliser sur les bons cotés de ce pilote, ça peut être un bon guilty pleasure. Sinon, je crains le pire pour la suite.

  • Mais au fait, Sorkin, ce serait pas le BHL américain ?

    Mais oui, c’est exactement ça ! :) Enfin, je préfère quand même Sorkin, au moins il a fait des bons trucs, The west wing est considéré comme une série majeure, et The social network comme un très bon film (je sais pas, je l’ai pas vu). Tandis que BHL, à part poser la chemise ouverte avec un enfant libyen dans les bras, et débiter d’un air pénétré des banalités frappées du sceau de la bienséance, il ne fait pas grand chose d’intéressant. Mais dans l’esprit, c’est tout à fait ça, bien vu :)

    Et, plutot que de le voir comme un « Sorkin nous apprend comment telle info aurait du être traitée », je choisis de voir la série comme un moyen pour Sorkin de faire son DEK

    Malheureusement, je crains fort que le but de Sorkin, du moins dans ce pilote, soit précisément de faire la leçon sur comment cet évènement aurait dû être traité. S’il voulait proposer sa vision idyllique d’un journalisme intelligent, pourquoi réécrire l’histoire ? Il aurait très bien pu inventer une situation de crise, quitte à beaucoup s’inspirer de l’actualité.

    De plus, les grandes tirades ridicules des personnages sur l’Amérique, le Journalisme, l’Indépendance et la Volonté-qui-Renverse-les-Montagnes (c’est même le titre de l’épisode !), sont précisément des grandes leçons de démocratie que nous inflige Sorkin, et qui ne peuvent être séparées du contexte de l’épisode, à savoir la fuite de pétrole au large de la Nouvelle-Orléans.
    L’épisode est même l’application rétrospective de ces grands principes, et donc une critique du traitement journalistique de l’époque. Sorkin nous dit : comme les journalistes ont manqué de volonté pour traiter le sujet convenablement, le grand public a été mal informé alors que la catastrophe était majeure, voici ce qu’il aurait fallu faire. Et c’est un peu gerbant, car le but est incroyablement prétentieux et le "traitement Sorkin" complètement fantasmé et irréalisable.

  • 1.02

    Point positif : la leçon de journalisme s’est arrêtée au bout de 10 minutes dans cet épisode.
    Point négatif : Aaron Sorkin n’est pas Shonda Rhimes !
    Oui, ça devrait être un point positif, mais la version de Grey’s Anatomy chez les journalistes qu’il nous propose ensuite est un catastrophe. Rien n’est touchant, rien ne sonne juste et... pitié... le coup de l’e-mail groupé !? Vraiment ?!

    Et ces formidables journalistes qui ont des sources dans toutes les réunions d’urgence de BP ne peuvent pas trouver une seule personnalité politique, un seul Républicain, pour défendre le principe de la loi passée en Arizona ?
    Etrange.

    Un épisode qui paraît encore plus bâclé que le premier.

    PS : Quelqu’un pourrait m’expliquer ce plan final sur la Statue de la Liberté ? ;-)

  • C’est vrai que le coup de l’email, c’est pas top.

    Par contre le dernier plan est très intéressant ! (ce n’est pas la statue)

  • 1.02

    Tout d’abord, je déteste le générique et les petites musiques qui accompagnent.

    La mise en scène très théâtral, j’ai du mal. Il y a un côté "faux" qui nuit au réalisme et m’empêche d’être totalement attentif. Ces longues scènes je pense que c’est une fausse bonne idée.

    A part ça, dans le fond, c’est inintéressant. Sorkin veut donner du "background" à ses personnages mais on est surpris par rien, rien est original dans l’histoire de ces personnages et on a pas envie de s’y intéresser parce qu’on n’est pas attaché à eux.

    Moi j’y vois au contraire une longue leçon de journalisme dans cette épisode puisqu’il est centré sur le choix que veut faire Will sur la ligne éditoriale de son journal, c’est à dire, vouloir faire du sensationnel pour l’audience ou au contraire respecter son "intégrité" de journaliste.

    Dans le même genre, la saison 5 de The Wire, c’était quand même autre chose avec l’inoubliable Templeton.

  • 1.03

    Ce Triangle Amoureux est NUL !

    Hmmm...

    Donc, à part ça, c’était sans doute l’épisode que j’ai préféré des trois premiers, mais je ne suis pas exactement sûr de savoir pourquoi.

    C’est peut-être parce que j’ai sauté le générique.

    C’est peut-être parce que le Tea Party est un sujet qui m’intéresse plus que la fuite dans le Golfe du Mexique ou l’immigration au Nevada.

    C’est peut-être parce que c’est l’épisode où le côté Gros Con de Sorkin me dérangeait moins, en raison de la cible choisie pour ses longs discours naïfs et plein d’espoir.

    C’est peut-être parce que, en dehors du Triangle Amoureux qui est NUL, c’était l’épisode avec le moins d’intrigues de couples ridicules.

    ...

    La juxtaposition entre le fictif et le réel continue de me poser beaucoup de problèmes, par contre. Surtout là, avec un vrai gouverneur républicain dans son propre rôle (il me semble) et un faux gouverneur du Tea Party joué par un acteur (il me semble toujours)... c’est un peu étrange, et un peu dégoulinant quand Will (Sorkin) remercie le gouverneur (le vrai) de son travail rendu à la Nation.

    A part ça, j’ai trouvé, si j’ai préféré celui là, c’est décidément parce qu’il tapait sur le Tea Party. Et rien d’autre. Allez, peut-être la structure (qui met de côté toute occasion de voir l’équipe se mettre en place et apprendre à faire son boulot, mais bon, deux épisodes, Sorkin a dû se lasser du principe de sa série...).

    Sorkin !

  • 1.03

    Donc, à part ça, c’était sans doute l’épisode que j’ai préféré des trois premiers, mais je ne suis pas exactement sûr de savoir pourquoi.

    Moui, c’est peut-être l’épisode que j’ai détesté le moins...

    Allez, peut-être la structure (qui met de côté toute occasion de voir l’équipe se mettre en place et apprendre à faire son boulot, mais bon, deux épisodes, Sorkin a dû se lasser du principe de sa série...)

    Elle permet peut-être d’éviter de mettre en scène les femmes incapables d’envoyer correctement un e-mail mais j’ai trouvé que son utilisation assez problématique. Elle était bien adaptée pour suivre un dossier d’actualité sur plusieurs mois, mais je ne comprends pas pourquoi Sorkin ne s’est pas concentré uniquement sur le matériel largement suffisant des interventions de McCoy contre les membres du Tea-Party et les conséquences au 44ème étage.

    Pourquoi faire subir au reste, les relations personnelles/professionnelles, ce traitement accéléré ?
    Quand le fils Gallagher explique que ce groupe est constitué des personnes les plus formidables qu’il ait jamais rencontrées, ça tombe complètement à plat, par exemple !

    deux épisodes, Sorkin a dû se lasser du principe de sa série...

    Oui, si tôt, ça n’apporte rien. Cette structure joue avec une formule qui n’existe pas .
    Et puis, Sorkin semble nous dire qu’il nous épargne le traditionnel développement inhérent au format du "je t’aime moi non plus" du couple gentille blonde / méchant brun grâce à ce gimmick.
    Mais, plus que leur développement, le gimmick remet en cause l’intérêt de l’existence-même de ces deux personnages dans la série.

    Mouais, c’était étrange.
    Et un peu vain.

  • 1.04

    Débile. Du début à la fin. Surtout à la fin.

    La juxtaposition entre le fictif et le réel continue de me poser beaucoup de problèmes, par contre.

    Dans cet épisode, les choix de Sorkin pour créer l’environnement événementiel de sa série m’ont laissé perplexe.
    La fusillade de Tucson et la controverse autour des coûts des voyages d’Obama à l’étranger se sont réellement produits. Ils constituent le matériel de base de Sorkin pour ses discussions sur le journalisme.
    Alors pourquoi donc tout ce qui a rapport à The Real Housewives of New Jersey, et support du développement des arguments de Sorkin contre les journaux de ragots et ce genre de télévision, est-il, lui, inventé ?
    (Il n’y a personne, dans RHONJ, du nom de Britney, personne qui aurait abandonné sa fille il y a 10 ans, personne qui tromperait son mari avec son prof de yoga...
    Il aurait été aussi simple et, à mon sens, plus cohérent, d’évoquer Teresa Giudice ou Danielle Staub, dont les histoires sont encore plus extravagantes que ce qu’a pu écrire Sorkin...)

    Et donc, cette fin !
    Apparemment, l’intégrité et le professionnalisme de l’équipe de Will McAvoy sont sensées tout emporter et ce moment doit être selon Sorkin l’image du vrai journalisme. Le contraire des pratiques dictées par la course à l’audience de CNN, MS-NBC et de FOX-News...
    Or, que voit-on ?
    Des personnages qui prennent leur décision sur la base de l’instinct plutôt que sur les faits...
    Le seul truc qui les différencie des autres, c’est qu’ils ont de la chance ! (Et un scénariste derrière qui a un an et demi de recul sur les événements...)
    Le personnage d’Emily Mortimer refuse de croire l’annonce de la mort de la sénatrice parce qu’elle n’est basée que sur une seule source. Ca se défend ! En revanche, elle croit l’annonce de sa survie en faisant confiance à... une seule source !
    Tout ça baignée dans cette horrible musique grandiloquente...
    Affreux, affreux !

    Heureusement qu’il y a eu 45 minutes avant tout ça pendant lesquelles les personnages masculins ont expliqué la vie à toutes ces femmes trop débiles pour faire le métier qu’elles font (date n°1 de Will), trop débiles pour porter une arme (date n°2 de Will), trop débiles pour être conscientes de ce qu’elles regardent (date n°3 de Will), trop débiles pour ne être capable de maîtriser leur jalousie mal placée (MacKenzie et Maggie)...

    Non, Aaron Sorkin, The Real Housewives of New Jersey et les gâteaux au chocolat ne sont pas mes plaisirs coupables de l’été.
    C’est The Newsroom !

  • 1.04

    La fin était un peu too much c’est clair, peut-être que la 2ème source, qui annonce la survie de la sénatrice, était plus fiable que la 1ère ... J’ai bien aimé les idées défendues dans l’épisode, et la manière dont elles l’ont été, hormis le fait qu’effectivement les femmes n’ont pas le bon rôle ... mais surtout l’épisode était drôle ! Certains dialogues, les running gags, j’ai trouvé ça étonnamment drôle :)

  • Appréciation globale avant d’avoir visionné le 4.

    Déjà l’année prochaine, les scénaristes sont tous changés : HALLELUJAH !
    Ensuite, je suis profondément en accord avec tes propos Jéjé : j’ai totalement perçu cette dimension ratée de Grey’s anatomy dans les relations amoureuses. Le pire est que cela tombe comme un cheveux sur la soupe au milieu de thèmes qui se revendiquent sérieux, provocateurs mais surtout moralisateurs. Le contraste est saisissant.
    De loin, le second chapitre représente l’un des pires épisodes diffusés, toutes séries confondues, sur HBO ces dernières années. Le comique de situation que Sorkin a voulu susciter avec l’envoi du mail collectif est suranné :l’équipe de journaliste est censé être composé de professionnels de la communication qui manipulent correctement les nouvelles technologies - ça m’arrache la main de qualifier de "nouvelle technologie" la liste d’envoi sur une boite mail à partir d’un smartphone. Il n’y a rien à conserver de cette épisode, RIEN.
    Je rajouterai un argument à la misogynie de Sorkin : pourquoi ses personnages féminins sont soit inexistants, soit passent leur temps à être maladroites, timides et ce afin de susciter du charme ? Tout le monde n’a pas le talent de Calista Flockhart pour incarner ce genre de roles et surtout, deux personnages de cet acabit dans une série, c’est too much (surtout, mais alors SURTOUT, Alison Pill qui vraiment décroche la palme de la quiche reloue au regard de biche raté et au visage de porcelaine à gerber, le tout mal interprété).

    Sur ce je vais aller pleurer des larmes de sang devant le quatrième épisode.

  • Déjà l’année prochaine, les scénaristes sont tous changés : HALLELUJAH !

    C’est pas pour enfoncer des portes ouvertes, mais dans la mesure où seul Sorkin est crédité pour les brillants scénarios de la série, on a franchement du mal à comprendre qui il a viré ici et le sens de l’annonce.

    A part ça, ça se confirme, il y a une belle solidarité dans le déni entre les Great White Men creux incompris qui mélangent esprit et intelligence, esbroufe et contenu, traitent les femmes comme des personnages inférieurs mais nécessaires à tout grand homme, rachetés par leur fervente et irrépressible adoration pour le personnage principal, et nous regardent du haut de leur intouchable tour d’ivoire, prets à cracher sur le moindre commencement de début d’analyse critique de leur travail comme s’il s’agissait d’un sacrilège. Le jeu de l’été, qui pourrait avoir dit les mots suivants à propos de The Newsroom  ?

    Si un jour, je suis raillé par la critique pour avoir écrit un truc aussi bon que the Newsroom, je saurais que j’ai réussi

    Ok. Pourquoi c’est "aussi bon", on aimerait le savoir mais on ne saura jamais, ça demanderait de faire tourner les neurones sérieusement et écrire un truc construit et argumenté dépassant la déferlante d’adjectifs superficiels cools. Malheureusement, le soutien du confrère au message "tout le monde il est con et seules les personnes limitées intellectuellement ne comprennent pas mon génie" (et ne critiquent que parce qu’ils se sentent inférieurs ou sont républicains) ne dépasse elle même pas la pose adolescente rebelle style Will McAvoy. On a les amis qu’on peut.

  • 1.05

    Donc, si on fait le bilan : MacKenzie
    — ne sait pas envoyer des e-mails (1.02)
    — pense que Don Quichotte a été écrit par un Français (1.04)
    — ne sait pas faire du calcul mental (1.05)
    — a découvert récemment que "beaucoup de choses qui se passent dans le monde ont un rapport avec l’économie" (1.05)
    — pense qu’il est humiliant pour un garçon de 11 ans de prendre des leçons de danse (1.05)

    Vite, la suite !

  • 1.06

    The Newsroom ou Comment gérer des femmes incompétentes, incultes et instables sur son lieu de travail.

    Bilan de l’épisode :
    Maggie :
    — a confondu la Géorgie, le pays, et la Géorgie, l’état américain, lors de l’invasion du dit pays par la Russie
    — ne savait pas la signification réelle de "lol" et l’a utilisé pour conclure une carte de condoléance.
    Sloane (la petite nouvelle du TOP des femmes incultes)
    — ne fait pas la différence entre Sarah et Sandra Bernhard !

    Mais un petit miracle a eu lieu, Mac, cette semaine, a relevé chez un homme une affirmation erronée et est donc capable de faire la différence entre l’Artique et l’Antartique.

    SInon, je crois bien que Ally McBeal est la source d’inspiration d’Aaron Sorkin pour ses personnages féminins.
    Avec cet épisode centré sur Sloane, on a pu constater que les trois personnages féminins de la série sont toutes un peu gaffeuses et font des erreurs professionnelles quand elles se laissent emporter par leurs émotions...

    La scène la plus dérageante de l’épisode reste quand même le moment où Sam Waterston hurle sur Sloane. Foncièrement, son personnage n’a pas tort : elle a fait quelque chose d’incroyablement stupide et mériterait d’être convoquée dans son bureau et licenciée. Mais au lieu de ça, une nouvelle fois, une femme se fait humilier en public et remettre à sa place de femme incompétente par un homme.
    Le pire, je crois, c’est qu’elle n’est pas virée.
    Elle a juste besoin d’aide. Elle est en détresse, ce n’est pas tant de sa faute, c’est normal, c’est une femme.
    Mais pas de l’aide de Mac (qui se fait gentiment rembarrer quand elle se propose). Non de l’aide de Will. Qui va pouvoir agir un preux chevalier, tel que doivent agir tous les hommes.

    Et au milieu de tout, on a une scène fantastique entre Will et un invité en plateau, pendant laquelle le journaliste harcèle quasiment son intervenant, se fait recadrer par ce dernier avant que Will, piqué au vif, ne l’achève en une seule question.
    C’était génialement écrit, joué parfaitement, dénué de tout manichéisme... Et terriblement frustrant, parce que ça montre à quel point Sorkin peut être bon.
    D’autant que cette scène était un joli contre-point à la révélation sur l’enfance du personnage.
    Avec le psy, il se passe quelque chose de vraiment chouette. Et j’ai trouvé que la référence à l’explosion de WIll face à l’étudiante au début du pilote était bien amenée et mise en perspective avec ingéniosité.

    M’enfin, la fin de l’épisode est profondément débile. Pour sauver le travail de deux personnes, il est donc acceptable pour un journaliste de mentir à l’antenne ?! J’ai bien compris ?

    Et sinon, j’ai pas compris. Les commentaires anonymes sur Internet, c’est plutôt positif, c’est ça ? Ca permet à Will de se remettre en question et de consulter un psy, j’ai bien compris ?

  • 1.08

    Enfin un épisode de série télé, avec de vraies intrigues ! Et pas le long édito de la semaine de Aaron Sorkin sur le journalisme emballé dans son paquet habituel de triangles amoureux nunuches.
    J’aime beaucoup l’histoire impliquant la NSA et le fils de Jane Fonda. Qui réussit (presque) à mettre en perspective le sentimentalisme niais de l’épisode précédent autour de l’annonce de la mort de Ben Laden.

    Et je crois que je pourrais me contenter de 20 minutes hebdomadaires entre Sam Waterston et Jane Fonda.
    (J’ai adoré la blague sur le noeud papillon.)

    PS : Même si on n’échappe pas à la leçon de journalisme du jour, je reconnais que l’analyse de l’émission de Nancy Grace est assez bluffante...

    (Oui, aujourd’hui, j’ai décidé de ne voir que le positif. A mon sens, c’est le seul premier épisode de la saison où il excède le négatif.)

  • 1.08

    Oui, c’était vraiment l’épisode le plus maitrisé du début à la fin auquel on ait eu le droit. Et oui, c’était en grande partie grâce à l’absence totale et complète des intrigues amoureuses pourries qui plombent la série chaque semaine (en plus des bons sentiments dégoulinants apparus un peu plus récemment).

    Qui réussit (presque) à mettre en perspective le sentimentalisme niais de l’épisode précédent autour de l’annonce de la mort de Ben Laden.

    Moi c’est plus le sentimentalisme niais de l’épisode sur les révoltes en Egypte qui m’ont fait lever les yeux au ciel. L’épisode de Ben Laden c’était un peu différent dans le sens où, certes, c’était niais, mais où je n’avais aucun point de comparaison me permettant de me mettre à la place des personnages (et plus généralement des américains, et encore plus généralement des new-yorkais) sur cette histoire.

    Même si on n’échappe pas à la leçon de journalisme du jour, je reconnais que l’analyse de l’émission de Nancy Grace est assez bluffante...

    C’était largement la meilleure scène de l’épisode ! Très bon utilisation de Doug, et surtout très intéressant, concis, et bien traité.

    Donc oui, c’était chouette, je n’ai même pas trop regardé mon téléphone devant l’épisode. Et un rescapé de plus dans la PIRE GENERATION DE TOUS LES TEMPS, Aaron ! Mission accomplie !

  • 1.08

    Mouai. Mouai.

    PS : Même si on n’échappe pas à la leçon de journalisme du jour, je reconnais que l’analyse de l’émission de Nancy Grace est assez bluffante...

    Totalement d’accord, de toute facon le personnage de Doug se révèle de plus en plus intéressant.

    J’aime beaucoup l’histoire impliquant la NSA et le fils de Jane Fonda.

    Alors, je ne suis pas du tout d’accord. J’ai trouvé que c’était un peu la cerise sur le gâteau sorkinien : après Ben Laden (même si Ju a entièrement raison, on ne peut aucunement se mettre à la place des américains), les Tea party et la dénonciation des Lobby américains qui dirigent dans l’ombre média et autres réalités, il ne manquait plus que la théorie du complot. La solution de Sorkin pour se sortir de son intrigue dans laquelle il s’embourbait (j’entends par là : comment faire une vraie émission d’informations à une heure de grande écoute alors que tout le monde préfère regarder Secret Story ou Pernaut et ses brebis du Lavandou (oui, y en a surement)), c’est de mettre à la tête d’un complot digne d’Orwell, le fils de la directrice de la chaîne ? Vraiment ? Je trouve ça facile de dégainer la paranoïa post 9-11 pour résoudre tous les problèmes de son intrigue boiteuse.
    Et sinon on en pense quoi du personnage de Dev ? Vous savez la vaine tentative de Sorkin de naviguer sur la vague geek en calant au personnage des blagues (ratées et reloues) un peu nerdy ? Sans déconner.
    Comme l’a dit Jéjé, The Newsroom est un vrai guilty pleasure sinon je n’arrive pas à m’expliquer pourquoi je me sens obligé de la regarder.

  • 1.09

    — "I hate these guys and I don’t know why you don’t !"

    (Je pense que je déteste désormais plus JIm que Will.)

    Un triste retour à la normale, où la série rate à peu près tous ses moments de comédie romantique (c’est-à-dire les les deux-tiers de l’épisode) et tous ceux de screwball comedy. La palme du plus navrant pour McKenzie en début d’épisode après la coupure d’électricité (même si Will et son pantalon ne sont pas loin derrière).
    The Newsroom aura tout de même le mérite de me faire ré-évaluer (en bien) la performance de Calista Flockheart dans Ally McBeal. J’ai beau adorer Emily Mortimer (Aaaah, Match Point), l’avoir trouvé drôle dans 30 Rock, elle ne s’en sort pas du tout dans ce rôle là. Elle ne sera pas la Katharine Hepburn de HBO !

    Et dans cet épisode, les personnages nous sont montrés comme profondément débiles (une fois de plus ?) sur le plan professionnel. C’est quoi ces "meilleurs des meilleurs" qui pensaient pouvoir faire accepter aux Républicains un questionnement ardu des candidats juste avec un mock-debate de trois minutes ?!
    Dommage, une nouvelle fois !

  • 1.09

    J’en perds mes mots, j’ai eu une envie de hurler sur l’ensemble des personnages à peu près à chaque seconde de l’épisode.
    J’étais (je suis) grand fan d’Aly Mcbeal du coup Emily Mortimer ne suscite en moi qu’un besoin : celui de la mandaler.
    Quelqu’un peut m’expliquer en quoi consiste la personnalité du personnage de Sloan ? Sorkin a voulu en faire son personnage féminin jolie, sexy, brillante et totalement inadaptée socialement, il a voulu en faire sa Tempérance Brennan. Rien n’a de sens, vraiment.

    Si je résume Sorkin à voulu moderniser ses propos et ses séries en :
    1. introduisant un geek dans son casting, Dev.
    2. ajoutant une femme jolie, brillante mais incapable d’avoir une relation humaine : Sloan
    3. ajoutant une femme forte, jolie mais un peu hystérique et décalée : Mac.
    4. ajoutant un champ lexical technologique pour faire in

    Par dessus le tout, il a rajouté ses personnages masculins habituels ,Jim et Will, qui, totalement désuets, ne savent utiliser aucune technologie et, du coup, le décalage produit un comique de situation.
    N’oublions pas le sentimentalisme d’une série de ABC.
    Enfin, un message fort : "Johnny Cash or Elvis ?"

    En gros, il a juste regardé quelques succès d’audience (The Big Bang Theory, Bones, NCIS, Aly Mcbeal entre autres), a décidé de mélanger le tout et d’aller rencontrer ses potos de HBO en disant : "les mecs j’ai une super idée, si on prenait tout ce qui fonctionne sur les grands network mais qu’on mettait un message fort de contestation de l’aliénation de l’information en divertissement ?"
    J’ai une nouvelle pour toi Sorkin, tu fais exactement ce que tu dénonces avec ta série : du divertissement pur et dur, sans message sans même avoir la decense d’avoir du second degré ; c’est l’hôpital qui se fout de la charité.
    The Newsroom je te conspue (oui, je suis à deux doigts de faire ma Mackenzie après le retour du courant).

  • 2.01

    C’était vraiment pas mal !

    L’épisode donne l’impression que Sorkin a écouté les critiques entre les deux saisons (incroyable, je sais), et qu’il en a profité pour corriger pas mal de choses. Les intrigues amoureuses nases prennent donc nettement moins de place, le sexiste est moins évident, et le côté donneur de leçon est plutôt en retrait...

    ... dans ce premier épisode.

    Rien ne dit que ça sera toujours le cas la semaine prochaine.

    Et sinon, ils ont supprimé le Plus Mauvais Générique de 2012 (Homeland, c’est 2011, non ?) pour le remplacer par quelque chose qui ne donne pas l’impression de sortir tout droit des années 90 et durer mille ans. Une bonne idée, donc.

  • 2.01

    Suis assez intrigué, je dois dire.

    Si je suis rarement fan des narrations en flash-backs, là, j’étais bien content. Toute la partie avec les avocats fonctionne en bande-annonce rassurante et j’ai hâte de voir les donneurs de leçons de la saison 1 se ramasser sur un gros scoop.

    Même si j’ai quand même un tout petit peur que ça tourne à un gros complot organisé pour faire tomber les seuls derniers vrais journalistes. Mais pour l’instant, je suis intrigué.

  • 2.01 et 02

    Pfou. Je suis vraiment fan de l’oeuvre de Sorkin, et c’est donc vraiment un soulagement de voir ce dernier corriger la plupart des défauts de The Newsroom (j’espère, définitivement).

    Le générique est désormais comestible, les personnages féminins moins stupides, et la bien-pensance est un peu moins présente.

    Restent ces petits mouvements de caméra très irritants (léger zoom sur le personnage qui va déclamer une punchline, ce qui arrive toutes les 10 sec, en fait...) et superflus, vu la qualité de l’écriture, l’abus de pathos, et l’impression qu’à tout moment, la série va retomber dans ses travers.

    Enfin, en attendant, The Newsroom est passé du plaisir coupable sorkinien à une bonne petite série politique. Et ça, c’est cool.

  • 2.03

    Bon ben voilà, je saurais pas trop dire exactement à quoi ça tient, mais ce dernier épisode de The Newsroom était pour moi parfait. Marrant, bonnes intrigues, bon rythme, bonne gestion des personnages.

    Les passages dans le bus ont beau être un peu convenus, qu’est-ce qu’ils sont jouissifs à voir.

    J’ai été dedans du début à la fin et j’ai hâte d’être là la semaine prochaine.

  • 4ème épisode,

    C’est les montagnes russes cette seconde saison. Le premier épisode donnait beaucoup d’espoir tandis que le retour du show Allison Pill, entre autres, dans le second épisode replongeait la série dans le pire de la saison 1.

    Le 3ème épisode relançait la machine tandis que le quatrième est juste complètement naze en dehors de Jeff Daniels. C’est américainement nul.

  • 2.06

    Bon, ben, voilà, l’intrigue Genoa se révèle aussi risible que les aventures de Jim Harper chez Mitt Romney.

    J’ai hâte de voir les donneurs de leçons de la saison 1 se ramasser sur un gros scoop

    Ce sera pour une autre fois.
    Parce qu’en fait, les donneurs de leçons sont irréprochables, ils ont tout fait dans les règles de l’art, ils ont même été plus loin que les toutes les règles de l’art...
    Ils sont simplement été trahis par un étranger, une pièce rapportée, un gars qui n’est pas de la bande, un non-élu...

    Et c’est fait de façon tellement grossière, avec le général/gars de Newsradio qui veut être seul avec le non-élu après avoir insisté pour qu’il y ait le match de basket dans le fond de l’image...
    Mais comment donc les donneurs de leçons vont-ils bien se rendre compte que l’interview a été montée ?!

    Tant pis.

  • 2.06

    Ils sont simplement été trahis par un étranger, une pièce rapportée, un gars qui n’est pas de la bande, un non-élu...

    Absolument, c’est horrible.
    Le manque de courage de Sorkin est effarant. Faire apparaitre un nouveau personnage rien que pour lui faire porter le chapeau, c’est une facilité inexcusable. Et qu’il tombe complètement dans la caricature cette semaine, entre sa tirade anti-Obama et son montage à la con, c’était la façon la plus efficace de transformer une intrigue qui aurait pu être intéressante en un truc complaisant, à la gloire de ses merveilleux autres personnages.

    Et c’est d’autant plus dommage que je trouve la série bien plus agréable à suivre cette année. Il y a moins de choses qui m’énervent, les plus gros défauts sont amoindris, les personnages et les dialogues meilleurs, et le générique est regardable en vitesse normal, mais il faut toujours qu’il foute des trucs à la con, comme cette semaine, ou comme le voyage cheapos (dans la forme et dans le fond) en Uganda.

  • 2.07

    Les posts précédents ayant bien résumé les tares de cette saison, je vais me concentrer sur un point positif que j’ai vu émerger lors de cet épisode.

    Le personnage de Don (joué par Thomas Sadoski), désormais débarrassé de son stigmate de la saison 1 (être le méchant du triangle amoureux), dispose de plus de texte.
    Et je trouve que ça rend vachement bien. Ce type est vraiment intéressant à voir jouer.
    J’espère qu’il pourra tirer son épingle du jeu par la suite.

  • 2.07

    Ca fait un moment que ça me démange, depuis le début de cette saison en fait, régulièrement je viens ici constater la curée semble-t-il consensuelle et je me dis que oui sûrement ils ont raison, je me fais avoir, je n’ai simplement pas encore compris à quel point cette série était trafiquée...

    Mais je renonce et j’avoue, humblement : avec Braking Bad, rien ne me passionne plus que cette saison de The Newsroom, au point de regarder d’abord sans sous-titres tellement je suis impatient, ce n’est pas seulement agréable à suivre comme beaucoup le disent, c’est passionnant. La structure dialogue avocats en regard de l’histoire est totalement maîtrisée et Sorkin réussit à créer un vrai suspens en dévoilant pourtant l’issue dès le premier épisode. Je trouve ça assez bluffant.

    Je n’étais pourtant pas convaincu totalement par la première saison, d’accord avec la majorité des critiques. Cette saison n’est pas parfaite, les défauts habituels de Sorkin sont toujours là, mais ça me semble beaucoup moins décousu et beaucoup plus solide.

    Ces dialogues impensables dans la réalités ne me gênent plus depuis que j’ai réalisé que chez Sorkin c’est la fiction qui m’intéresse. Y-compris les triangles amoureux, tout part d’ailleurs de là et de la fin de la saison 1. Mais même si on s’intéresse à l’aspect documentaire, je pense qu’une méprise comme le montage truqué n’est pas invraisemblable, l’aveuglement général existe et les erreurs les plus graves sont souvent celles qui semblent après coup si faciles à éviter.

    Bref, j’adore. Et j’apprécie le soin que Sorkin prend de ses personnages, aucun ne me semble abandonné, j’aime beaucoup l’évolution de Sloan par exemple, tout l’épisode consacré à ses photos volées m’a beaucoup touché. J’aime aussi le fait que Will soit mis un peu de côté, il n’y a pas de héros dans cette histoire.

    Et puis la fin de cet épisode avec Jane Fonda, juste parfait.

  • 2.08 & 2.09

    Joli ratage !

    Globalement, j’ai bien aimé cette deuxième saison qui, à mon sens, a su corriger les principaux problèmes de la première, pour finalement devenir très regardable. On ne peut pas dire que je me sois ennuyé. On ne peut pas dire non plus que je me sois énervé. Il y avait quelques maladresses (Uganda), et le coup du méchant journaliste de Washington qui vient trafiquer la vidéo était honteux, mais dans l’ensemble, c’était agréable.

    Mais alors ce double épisode final, comment dire... C’était trop long, c’était indigeste, et dans l’ensemble, sans intérêt. Aucune conséquence faisant suite à l’excellente scène final de l’épisode 7 et le cut to black jouissif (bien que trahissant totalement le personnage) de Leona. Juste la soirée d’élection, pendant deux longues heures. Même pas de suite à la fin de l’épisode 8 avec Will demandant d’être mis devant ses contradictions à l’antenne (à peine un petit discours sur le fait qu’il est républicain... bien faible, et bien moins drôle que son attaque en règle du Tea Party l’an dernier).

    J’ai vraiment eu l’impression que Sorkin n’avait plus rien à dire dans ce final. Et c’est quand même con, si je regarde la série, ce n’est pas pour ses personnages ou pour ses intrigues. C’est parce que Sorkin a des trucs à dire.

    D’habitude.

  • 3.03

    J’ai détesté Paul Lieberstein pendant des années sur The Office, pour son rôle comme pour son job de showrunner, et avec cet épisode de The Newsroom, tout est pardonné.

    L’interview sur les émissions de CO2 dans l’atmosphère était magique. Rien de moins.

    J’espère que les trois épisodes restants seront à la hauteur des trois premiers.

  • 3.04

    Et ça m’apprendra à pardonner à Paul Lieberstein...

    Je crois que je sais enfin à quoi ça m’a servi de me taper toutes ces saisons de Dexter : je suis devenu vachement bon quand il s’agit de deviner qu’un personnage parle au Fantôme Imaginaire de son Papa ! Bref, j’avais vu venir le rebondissement débile, et j’en suis très fier.

    Ce que je n’avais pas vu venir, c’est qu’après un épisode entier à n’être plus qu’une ombre de lui même, Charlie allait mourir d’une crise cardiaque, tué par Sloan et une application web.

    Ah ah ! Ah. Ah.

    Donc oui, ça m’apprendra à pardonner à Paul Lieberstein qui, s’il n’a pas écrit la scène, a réalisé l’épisode, et donc cette scène de mort complètement conne, au ralenti, avec une musique triste et des gens qui se précipitent vers la victime en étant très expressifs de la bouche.

    Un épisode de merde.

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