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Heroes

2.02 - Lizards

Ya-Fucking-Taa ! Motherfucker !

mardi 2 octobre 2007, par Ju

Cette semaine dans Heroes : un nombre impressionnant de personnages dans une multitude d’intrigues bancales voire complètement nulles. C’est un fait indiscutable, cette deuxième saison commence super bien.

Quand on critique une série, le plus simple est de trouver un angle sous lequel en parler, et peut-être essayer de rassembler un maximum d’intrigues dans un même thème.
Le thème de la semaine : les intrigues pourries, ces trucs écrits à la va-vite qui ne vont nulle part et n’ont pas le moindre sens, ce qui peut provoquer chez moi, je l’avoue, une belle envie de taper très fort... sur mon clavier.

Prenez Peter, par exemple, qui démarre l’épisode de la façon la plus crédible possible, à savoir que de méchants malfaiteurs irlandais le tabassent parce qu’il a volé des iPods, les a cachés dans un lieu retiré que ces odieux malfrats veulent lui soutirer, avant de revenir s’enchaîner torse nu, tout seul, sur le lieu de son crime. Ok, déjà, là, cet épisode est moi partions sur un mauvais pied. Alors quand en plus le petit Petrelli n’utilise pas ses pouvoirs pour récupérer la… boite en bois… qui contient… tout son passé… et préfère se faire embarquer dans un crime programmé pour la semaine prochaine, il y a de quoi faire naitre une certaine impatience.
Non, vraiment. J’ai trop hâte.
Une intrigue aussi élaborée et justifiée avec soin ne peut donner qu’un résultat fantastique.

Tout ça ne serait pas trop grave si tous les autres personnages (et ils sont nombreux) n’étaient pas également embourbés dans des scénarii minables.

Je vais essayer de faire vite sur Los Hermanos Subtitulos, nos deux amis immigrés clandestins/criminels du Honduras pouvant à peine prétendre au statut de « personnage ». Le fait est que tout le temps d’épisode qui leur est consacré (et qui peut à peine prétendre au statut « d’intrigue ») ne tient que de la répétition pure et simple de ce qu’on a appris la semaine dernière. La seule différence étant qu’on assiste à la version spéciale demeurée qui nous montre bien explicitement que, franchement, c’est trop grave dangereux ce qui arrive quand les Jumeaux de Méhico sont séparés trop longtemps. Ok.
L’avantage ici, c’est qu’on ne se sent plus vraiment obligé de lire les sous-titres, ça n’en vaut pas trop la peine.

Pendant ce temps, à Haïti, Mohinder le Loser parle français presque sans accent.
Félicitation, Mohinder le Loser !

Malheureusement pour Mohinder, sa victoire sur la langue française est de courte durée, et l’Haïtien (qui habite apparemment à… Haïti, un pays très pauvre à en croire ses sous-titres jaunes), lui efface la mémoire… Ou bien, est-ce simplement une petite blagounette du réalisateur pour nous faire avaler des bobards ?
Oui !
Tout ça est un coup monté, et Mohinder le Loser se souvient de tout. Par exemple, Mohinder se souvient que Claire avait déjà reçu le bouquin de Papa Suresh pendant la première saison. Mohinder se souvient également que Nathan avait été élu gouverneur de l’état de New York avant d’être presquesacrifié. Oh, et Mohinder semble se rappeler que Maman Benett avait de graves problèmes au cerveaux juste avant que sa maison ne brûle.
Ce que Mohinder a consciencieusement oublié, par contre, c’est que son ami Parkman avait volé plein de diamants juste avant d’abandonner sa femme enceinte. Et qu’il avait été un petit peu viré de la police.
Y a pas à dire, il a une mémoire sacrément sélective ce Mohinder.

Mais revenons-en aux intrigues à la con.
L’Attaque du Comité Anti-Vieux poursuit son petit bonhomme de chemin. Comme prévu, Maman Petrelli n’est pas morte du tout, ce qui est un tout petit peu énervant, mais beaucoup moins que le concept débile des Toiles de L’Outre-tombe de Isaac Mendez. On nous apprend donc que ce vieux Isaac, comme tout grand artiste mort, avait des œuvres inachevées, incomplètes ou carrément nulles, qui valent maintenant un gros paquet d’argent. Ou, dans le cas présent, qui prédisent la mort des Vieux et tout l’arc de ce début de saison.
Et comme nous le rappelle Monsieur Bennett, sur un ton grave, « tout ce que Isaac Mendez a peint s’est réalisé ». Brrrrr…..

Si Mohinder était mesquin, c’est le moment qu’il choisirait pour rappeler à tout le monde que la ville de New York n’a pas vraiment explosée comme l’avait peint Isaac.
Heureusement pour Bennett, Mohinder n’est pas mesquin.

Avant qu’on dise que je suis super négatif et méchant, j’aimerais avoir l’occasion d’en placer une sur un aspect de l’épisode qui m’a bien plu.
Sans déconner.
Non, il ne s’agit pas de Claire qui se plaint tout le temps à tout le monde. Ce n’est pas non plus lorsqu’elle se fait voler sa voiture-toute-neuve-d’une-marque-non-précisée parce qu’elle est trop conne pour la fermer à clef.
Non, j’aime bien le fait qu’elle ait l’idée de pousser son pouvoir jusqu’à ses limites (et ça vaut pour tous les autres, s’ils n’étaient pas trop occupés à ne rien foutre), de voir jusqu’où elle peut supporter la douleur, etc… j’aime moins, par contre, l’idée très stupide de se couper le petit orteil au beau milieu du salon sous le prétexte que son prof de bio lui a dit qu’ils ne lui servaient plus à rien dans le maintien de son équilibre.

Enfin, et parce que j’en ai marre de me plaindre, c’est avec une grande surprise que je vous annonce que cette semaine, Hiro s’est fait passé pour Takezo Kensei. Wow, ça c’est du retournement de situation imprévisible, en plein milieu d’une intrigue pas du tout gnan gnan !


Vous l’avez deviné, le Super Nouveau de la Semaine n’est personne d’autre que Julian Sark, grand détenteur lui aussi du pouvoir de Super Inoriginalité.
Ils sont décidément bien fatigués, ces scénaristes. Presqu’autant que moi devant ce qu’il reste de cette série.

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