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Lost
4.02 - Confirmed Dead
Le Docteur Ducon est nul en clin d’œil
samedi 9 février 2008, par
Lost n’est pas, je répète, n’est pas, une série qui introduit quatre personnages en une seule fois à grands coups de flashbacks et de petits treks dans la jungle pour les retrouver un par un sans jamais laisser le temps au téléspectateur de souffler un peu comme si je continuais cette phrase pendant quatre ou cinq lignes sans la ponctuation bien pratique qui permettrait le cas échéant aux gens qui lisent mes reviews à haute voix de respirer un bon coup ou même de saisir le sens des lignes qu’ils sont en train de parcourir.
Merde, Drew et Brian, j’ai pas l’habitude d’être trop concentré en regardant cette série, ralentissez.
Ah, la belle époque où il aurait fallu quatre épisodes pour en apprendre exactement autant sur ces personnages me manquerait presque.
Ou pas.
RÉSUMÉ RAPIDE… À 46 ÉPISODES DE LA FIN
L’épisode n’est rien de plus qu’une introduction – réussie – aux nouveaux personnages de la saison, l’équipage du bateau de PasPenny, les seuls sauveteurs au Monde qui se parachutent en catastrophe sur les gens qu’ils viennent secourir.
C’est une nouvelle technique, vous ne pouvez pas comprendre.
Quatre personnages mystérieux et cinq flashbacks trop cool plus tard, on apprend que la raison de leur présence sur Lildelost est un petit monsieur aux yeux globuleux qui se fait casser la gueule régulièrement.
Je connais un certain Docteur Ducon qui doit être bien dégoûté de l’avoir laissé partir.
LES PARACHUTISTES… DE L’IMPOSSIBLE !
Pas la peine de parler plus que ça de l’intrigue. Il s’agit simplement de ramasser les parachutistes un par un dans différents coins de Lildelost. C’est pas forcément très original, mais ça fonctionne plutôt bien, notamment parce qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer avec tous ces va-et-vient et toutes ces nouvelles têtes.
Parlons en justement, de ces nouvelles têtes.
Le premier sauveteur, que nous avons rencontré à la fin de l’épisode précédent, est un physicien qui s’appelle Daniel Faraday. Oh, pseudo subtilité lostienne, comme tu m’avais manqué !
Faraday, que j’appellerai désormais uniquement Farfadet pour une raison personnelle qui ne fera rire que moi et peut-être deux autres personnes, est pour l’instant le meilleur des quatre nouveaux personnages. Pour une simple et bonne raison : il est bizarre. Bizarrement humain. Et bizarrement bizarre. Et aussi parce qu’il porte une chouette cravate qui, j’en suis sûr, est un élément indispensable quand on se parachute sur une île presque déserte en plein milieu de nulle part. Farfadet est un homme de goût, un homme de goût pas très sûr de lui mais très sympathique, qui sait apprécier, entre autres, le fait que la lumière ne se propage pas tout à fait de la bonne façon sur Lildelost.
Un vrai physicien quoi.
L’introduction analeptique de Farfadet nous le montre en train de pleurer devant les images de la découverte de la carcasse de l’Oceanic 815, découpée en trois parties, au fin fond d’une faille sous-marine. Ah… la tectonique des plaques. C’est presque aussi chouette que la diffraction de la lumière… Ne me regardez pas comme ça, j’ai une formation scientifique presque aussi importante que ma formation théâtrale. Et je mange toujours les Dragibus deux par deux.
Hmm…
Oui, donc, une faille sous-marine, un barbu qui pleure, on passe à autre chose.
Le deuxième ami du bateau dont nous faisons la connaissance est un asiatique du nom de Miles Strom. Il est désagréable avec tout le monde et fait des commentaires super sarcastiques, ce qui l’a rendu immédiatement à mes yeux presque aussi sympathique que Farfadet.
Sauf que Miles est un médium.
Comme ces gens qui communiquent avec les morts…
Les grosses coïncidences à l’échelle mondiale qui réunissent des gens sur un avion, le ciel qui devient violet, les statues géantes à quatre orteils, les Monstres de Fumée Noire Hallucinatoire qui scannent vos souvenirs et font des listes, et les ours polaires qui traversent le Temps et l’Espace (voir plus bas), tout ça, je veux bien, c’est possible.
Mais les médiums… Non, désolé, ça n’existe pas.
Elle n’est pas crédible pour deux sous, en fait, cette série.
Dans son introduction analeptique, Miles utilise un aspirateur modifié pour faire un truc flippant qui n’est même pas possible. Au passage, il gagne un peu d’argent, ce qui est bien pratique car le tuning d’aspirateur est un passe-temps bien plus onéreux que ce qu’on peut croire.
Troisième membre de la fine équipe des Parachutistes de l’Impossible, et unique femme, Charlotte Lewis est une célèbre anthropolomorphisticienne ou anthropolomorphisteuse, je ne sais plus exactement comme ça s’écrit, mais je vous assure que c’est une vraie profession. En tout cas, une profession aussi crédible que « médium », en ce qui me concerne.
Pour l’instant, Rebecca Mader, qui joue Charlotte, en fait plutôt des tonnes et à des yeux d’un bleu particulier qui fait mal à la tête. Mais c’est une jolie rousse, donc on lui pardonne, et on essaye d’oublier que le rôle avait été proposé au départ à Kristen Bell.
Dans son introduction analeptique, notre anthropolomorphisteuse fait une découverte surprenante dans le désert tunisien : les ossements d’Albert l’Ours Polaire, accompagnés d’un chouette collier qui dit, en gros, « Bonjours, je m’appelle Albert et je suis perdu. Non, non, des hippies avec de gros moyens financiers ne m’ont pas téléporté à travers le Temps et l’Espace, c’est impossible. Si vous me retrouvez, veuillez me ramener au plus vite à la station de l’Hydre de la Dharma Initiative, 48151162342, Lildelost. Merci. »
Ils ont vraiment tout prévu, à la Dharma Initiative.
Dernier membre du bateau à être récupéré par les Cons de la Plage, et on finira là-dessus, Frank Lapidus est un pilote d’hélicoptère qui, ô miracle, a réussi à se poser en un seul morceau. Vu qu’il n’arrive qu’en fin d’épisode, on n’a pas grand-chose d’autre à se mettre sous la dent, si ce n’est qu’il voit une vache qui pourrait avoir voulu, ou pas, communiquer avec lui dans le mystérieux « langage vachier ».
Il y a sûrement un autre mot pour dire ça.
Frank était aussi censé être le vrai pilote de l’Oceanic 815. Son introduction analeptique, par contre, ne sert qu’à prouver une bonne fois pour toute au Gros Greg Grunberg qu’il aurait l’air complètement ridicule avec une moustache.
La semaine prochaine, je vous dévoilerai la raison mystérieuse qui me pousse à manger les Dragibus deux par deux.
Et on parlera un peu de Lost.