401-402-403-404
En vrac:
Alberta Watson = mannequin de cire sortie de chez Mario Bava + caution tête à claques pour la banderole "Vas-y Jack: pour défendre l'Amérique, faut une paire de burnes, pas mettre en danger la sécurité nationale avec son cycle menstruel !!!" ex:
Jack "hey, dirlo! ça y est j'ai trouvé le nom du méchant qui peut nous relier à l'endroit secret où sont les méchants (en gros, y'a moyen d'avancer là!)
Driscoll "hé ho pas la charrue avant les boeufs: d'abord tu dois montrer que les femmes ne sont pas faites pur diriger, ensuite démontrer que toi, le héros, agit comme dans "Demolition Man", le monde est en cours de décongélation, c'est toi qui a le fire! donc, tu vas faire un tour en prison, d'ici que tu sortes on sera déjà au tiers de saison et on t'aura trouvé un "vrai" rebondissement!". C'est aussi fort que l'anthologique bagarre Jack-Tony ou la détermination imbécile de Mason puis Chappelle dans les 2 1eres saisons : le directeur de la CTU a encore et toujours intrinsèquement une partie du cerveau dans le coma, celle que la partie du balai atteint.
Kim Raver = "je dois sauver la femme que j'aime" - charme de Kate + papa "sécrétaire de la défense" (Larry Hagman trop cher?) + le regard "le jeu d'un acteur aux yeux bleus consiste juste à écarquiller" + "I think I'm falling in love with you too!!" ; Aisha Tyler = Carrie 2.0 + déversoir pour misogyne (maîtresse, fouineuse, belle et vicieuse...); le "remplaçant de Jack" avec un "bétail à quota" marqué sur le front: la collection de boulets a été rafraîchie et n'en est pas moins riche de potentiel (comique)... C'est pas tant gênant qu'après 3 ans, on voit certaines ficelles, le problème n'est pas tant de les voir que de devoir "faire avec" en dépit du bon goût et du bon sens

...
Dans l'ensemble, on assiste à une résurrection de la saison 2 dont la nature propagandale serait cette fois prise en charge dès le début à laquelle on applique la bible de la saison 3. Paradoxalement, si Eclair voit juste et qu'on a déjà touché le fond, tant mieux: cette saison s'autorisant in media res à aller très loin dans l'énooorme, on sait très bien où on mettra les pieds et on ne va pas espérer en secret une envergure qui n'a pas lieu d'être . La prise d'otages, on peut la trouver proportionnellement aussi affligeante que jubilatoire, si l'on considère que cette course à la surenchère est bien ce qui constitue l'essence de "24" et qnon pas une subtilité cachée prête à ressurgir à la bonne ocassion. Pareil pour le brassage d'éléments déjà-vu et de clichés bien sentis, en restant dans le caricatural, il y a plus de chance de renverser les rapports et redynamiser la toile, au moins on retrouve une structure "château de cartes" qui empêchera probablement la saison d'être aussi bordélique que sa prédécesseuse.
Le bilan n'est donc pas si négatif, si l'on le regarde comme un jeu vidéo joué par des "grands" dont l'expérience n'empêche pas la maldresse voire l'incompétence auxquels nous "petits" devont assister même si on peut trouver le choix des manoeuvres aberrant, alors 24 rocks

!!