Babamanga a écrit :Quand tu parles des fans des flibustiers amateurs de DI/MD, tu penses au forum de DVD Anime ?
Pas particulièrement, mais ce forum ne déroge pas à la règle.
Declic Images a beaucoup de supporters sur le net, pour des motifs rudimentaires qui tiennent en gros à des prix assez modérés et au recours à des séries excitant la fibre nostalgique. La plupart des gens prennent ça pour un constat de qualité, et l'éditeur est encensé. Personnellement, je n'ai jamais considéré que "faire de la merde pour les pauvres" était plus glorieux que "faire un bon produit pour les riches". C'est la même chose, et à l'exception d'un certain nombre de licences qui tiennent sur ma seule main gauche, Declic Images "fait de la merde pour les pauvres".
Personne ne comprend le négatif des activités de cet éditeur.
Cette saloperie HK d'édition Goldorak illégale, elle a une chance sur deux de déboucher sur l'annulation d'une sortie officielle de Goldorak en France en 2006, pendant que les italiens se farciront une édition autorisée nickel avec vost et bonus. Sept millions d'euros d'amende c'est un premier pas, mais c'est une plaisanterie : l'avocat des flibustiers ayant fait appel, c'est peut-être même ce que gagnera Declic Images d'ici la prochaine réunion au tribunal puisque avec cette décision de justice beaucoup de personnes vont se précipiter pour rechercher les derniers coffrets en vente. Mais je vous parie tout ce que vous voudrez que même si l'édition officielle de Goldorak est annulée, les défenseurs de Declic Images accableront Go Nagai.
Mais ça c'est la face émergée de l'iceberg. Parce que je prends un exemple qui me tient un coeur, mais il y en a d'autres : Astro Boy 1980. Declic Images a sorti le début de cet anime mythique dans sa version censurée et VF uniquement. Une édition bâclée mais à petit prix, sur laquelle tous les nostalgiques se sont rués. Quel est le résultat ? Aucun autre éditeur ne va se risquer à sortir une version intégrale et en vost, parce que le marché est déjà engorgé par des DVD médiocres destinés aux grand-public néophyte. Et l'on parle d'une série d'Osamu Tezuka, le père de l'animation japonaise. Voilà les effets de la politique éditoriale négative de Declic Images. Ca ressemble davantage à une vente de Bonux pour ménagères qu'à une vente d'anime pour fans. A côté de ça, des éditeurs nettement plus respectables comme Beez et surtout Dybex se font insulter à la moindre bourde car ils n'ont pas l'alibi du prix.
A suivre, l'affaire Candy, pour constater toute la tartufferie de Declic Images et de sa petite cour.