Comme tout le monde semble vouloir débattre sur les religions en général, on ne va pas se gêner ...
666 a écrit :La seule chose qui ressort de ce débat hautement passionnant que je viens de lire, c'est que vous parlez de religion et bla bla bla. Ca me fait bien rire, sachant que chacune des religions sus-citées (et les autres) sont basées sur des mythes, ne possédant aucune justification historique basée sur des preuves formelles.
Je rejoins Amrith sur ce point.
Plus encore, je pense que la réflexion de Pascal (les Pensées) sur le droit et la justice peuvent s'appliquer aux religions.
Selon lui , le droit, les magistrats, la justice sont entourés d'une part d'apparence pour cacher leur vrai nature. Si on recherche le fondement de ces institutions, on trouve la force brute. Il y a donc une usurpation.
Mais cette usurpation est devenu raisonnable avec le temps.
Le temps a crystallisé la situation dans un étau de légitimité.
Appliquée aux religions, ce raisonnement nous amène à considérer que, en dépit des racines mythologiques et peut-être erronées des dogmes, le temps a totalement transformé l'usurpation initiale. On s'en fiche de savoir si Dieu existe, si la papauté est légitime, etc. La réalité sociale et historique est là pour nous dire que les religions, quoi qu'on en pense, sont un fait inévitable et indéniable.
Vous parlez de choses sans savoir si elles existent ou non, on vous sort un laïus à la petite enfance, à l'adolescence et au stade adulte, et jamais vous ne vous interrogez sur la légitimité de ce que l'on vous a inculqué !
Qui ça "vous" ? La majorité des intervenants semblent plutôt assez en faveur de la remise en cause des dogmes.
De toute façon, remettre en cause quelque chose, c'est très simple. Le plus dur est de reconstruire un système cohérent par la suite.
L'intolérance se trouve des deux côtés : de celui des "croyants" (c'est tellement plus facile de "croire", ca décharge d'une part de responsabilité quant aux malheurs que les gens subissent) mais aussi de celui des "athées" (c'est tellement facile de démonter de pures spéculations religieuses absolument pas basées sur des faits établis, datés et rapportés par des personnes dignes de confiance).
Je suis d'accord.
la religion a toujours servi le pouvoir en place, quelle que soit l'époque.
C'est plus compliqué que cela. La religion a joué un grand rôle dans la création de l'Etat moderne et dans l'avénement de la laïcité avec saint Thomas d'Acquin.
Il est vrai qu'elle a également, pas toujours, servi le pouvoir en place.
Aujourd'hui, elle est beaucoup plus incidieusement installée aux commandes de l'état. Elle n'est pas flagrante, elle ne se montre pas, mais elle est là et bien là.
Elle est bien cachée parce que je ne l'ai pas vu sous le gouvernement Jospin. Je crois qu'en France, la séparation entre l'Eglise et l'Etat est un des seuls principes constants et vraiment bien défendus.
La religion est là, et bien là, pernicieuse, avide de pouvoir, comme elle l'a toujours été, prête à reprendre le contrôle, petit à petit, de vos misérables vies de croyants prêts à avaler la plus grosse des couleuvres en disant "Amen".
C'est une vision assez noire. Je crois qu'il ne faut pas généraliser ni diaboliser le phénomène religieux.