Le Préhisto-Punk d'aprés moi est né en 1957, sur le premier single d'un indien Navajo qui a voulu retranscrire en musique la violence alcoolisée des bal du samedi soir.
Rumble , de Link Wray & The Wraymens
Si vous prétendez parler de rock sans jamais avoir entendu ça, vous ne méritez même pas que je vous pète dans le sens du vent pour honorer vos narines putrides de mes délicates effluves corporelles. Bref.
Chapitre deux. Je simplifie au maximum.
L'action se passe à Seattle, 30 ans avant que Kurt machin s'en colle une.
Un groupe de blanc bec passablement échaudé par l'ultra sexuel R&B noir en fait sa version blanche à coup de fuzz acides. Totalement Has Been déja, le monde entier agitant ses guiboles au son du Twist , ce groupe, en poussant le volume dans le rouge, à une époque ou les ingé son porte encore des blouse de labo, va démarrer une révolution.
" Boom" le bien nommé, par The Sonics.
En Angleterre, des jeunes gens dont la sexualité ne demande qu'a s'exprimer après un siècle de frustration Victorienne et deux guerres mondiales décide de jouer ce fameux R&B aux vertues érectiles, sapé comme des Lords en prime.
Les plus représentatifs, Small Faces
Le rock meurt de sa belle mort pendant quelques années, le temps que les baba qui dansent à poil choppe le corryza et le tétanos avec leur guitares séches. Mis a part Pete Townshend , toujours en avance d'une mode, qui invente le look des punks anglais 77 : docs, combinaison, destruction de matos à l'Ile de Wight
Pendant que tout ce monde glougloute dans la guimauve utopiste et baise mou aprés une OD de Purple Hearts, des allumés Maoïstes , menbres de la branche WASP des Black Panthers, déclarent la guerre à l'Establishment, prône le sexe dans la rue et le décollage immédiat pour Sirius dans le Starship de Sun Râ :
"Kick Out The Jam" MC 5
Impossible de ne pas citer non plus les Stooges d'Iggy Pop.
Egalement, importance capitale du SEUL groupe progressif intéressant, qui à démontré avec brio que l'on pouvait vivre d'amphétamines et de Smirnoff au petit dèj' .
Les Pistols joueront Silver Machine à chaque concert de la "Tournée de l'argent sale" à leurs fans abrutis :
" Do Ré Mi Fa Sol La Ti Do" Hawkwind
Puis vint la vague Glam. Déja un revival les enfants. Roxy Music, Bowie et Sparks, à coup de Gomina, de Les Paul sanglante et de cuir noir se réapproprie le glamour et la sophistication des voyous des 50's. Impact énorme sur les futurs Pistols, Clash et Buzzcocks.
Brian Ferry vers 1971
Parralèllement en Allemagne, des groupes d'avant garde comme Neu !, Can ou Kraftwerk travaillent sur une musique simple mais sophistiquée, qui rompt totalement avec la musique américaine et le blues. Le premier album de Neu ! est une petite révolution simple, répétitif, robotique à la limite, une transe fascinante. A une époque ou la norme est de faire des solos de 25 minutes les yeux vers la voûte céleste.
C'est le règne des ALBUMS, alors qu'il y a quelques années les 33 tours n'étaient que des collections de singles sans liens entre eux.
Meuh non, des crétins avaient décidé que le rock était devenu adulte, et que les rockers, désormais gardiens de l'Establishment, se devaient de nous expliquer la vie sur 4 faces exténuantes.
La révolution du punk serra aussi un retour à l'age d'or du 45T, du single définitif.
On y arrive , un peu de patience.
Et voila que débarque de New York un espèce de gang de petites frappes sapées comme des follasses, maquillés comme des voitures volées et juché sur des platform boots. Le groupe glam ultime, qui seul sera capable de détourner Steve Jones , futur riffeur des Pistols, de sa principale occupation journaliére, se taper des queues jusqu' à ce que mort s'ensuive.
Le son, le ton, tout est déjà là, mais le monde n'est pas prêt.
Bon, on est en 1973 là, sur ce je vais me pieuter.
La suite demain.

