Le 1er chapitre est dispo ici: http://pcsi1.pasteur.free.fr/la-face-ca ... -chap1.zipbubu a écrit :J'indique ici la sortie il y a quelques temps d'un livre sur le sujet : La Face cachée de la Star Ac' de Geneviève Petit.
Aucune idée de ce que ça vaut, je ne fais que signaler son existence.
Mais la quatrième de converture promet un plongée dans les coulisses de l'émission et un lot de révélations chocs.
Livres sur la télévision
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Anthony
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Mouaiiiff!!
Premier chapitre un peu banal, mais au moins qui rééxplique tout (même le jeu de mot du titre "Loft Story"... si si!)
Une interview finale inutile et Téléstarisante.
Bof, ça reste un bouquin pour les acheteurs d'entrevues spécial "Star Ac, ce qu'on vous cache" ou "toutétaitbidon!"
Premier chapitre un peu banal, mais au moins qui rééxplique tout (même le jeu de mot du titre "Loft Story"... si si!)
Une interview finale inutile et Téléstarisante.
Bof, ça reste un bouquin pour les acheteurs d'entrevues spécial "Star Ac, ce qu'on vous cache" ou "toutétaitbidon!"
<B>:smile7: </B>
<B>Dog-Zone, les puces, sur mon blog:</B>www.20six.fr/le-mad-dog
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Anthony
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Bah et comment. Dans la pub sur laquelle se trouvait le lien, c'était écrit "pour 15€ vous saurez tout"... mouaisMad_Ouaf a écrit :Mouaiiiff!!
Premier chapitre un peu banal, mais au moins qui rééxplique tout (même le jeu de mot du titre "Loft Story"... si si!)
Une interview finale inutile et Téléstarisante.
Bof, ça reste un bouquin pour les acheteurs d'entrevues spécial "Star Ac, ce qu'on vous cache" ou "toutétaitbidon!"
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ozgirl
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Je viens de lire L'Audimat à mort d'Hélène Risser (journaliste à Arrêt sur images, publié l'année dernière au Seuil.
Voilà la quatrième de ocuv' :
Voilà la quatrième de ocuv' :
Globalement, c'est un bouquin plutôt bien documenté, assez intéressant, qui n'apprendra pas grand chose sur le fond aux observateurs du PAF (cependant, il donne parfois des exemples un peu moins connus), mais qui a l'avantage de faire une mise au point claire et accessible aux téléspectateurs un peu plus naïfs.Sur le petit écran, l'audience est devenue le critère de performance absolu. L'audimat dicte sa loi. Plus personne ne se risque à critiquer la télé-réalité. Elle fait de si " bons cartons ". La mise en scène des émotions apparaît comme la recette numéro un, au mépris des conséquences sur la vie des " cobayes ". Beaucoup de programmes vedettes ont été transformés en de vastes écrans publicitaires pour des produits " maison ",- en dépit de la réglementation. Jusqu'où la marchandisation de la télé ira-t-elle? Jusqu'où les téléspectateurs sont-ils prêts à se faire manipuler? Sept ans après le scandale soulevé par leurs contrats mirifiques, les animateurs-producteurs sont redevenus tout-puissants à France Télévisions, qui jongle entre ses objectifs d'audience et ses missions de service public. Quels sont les objectifs imposés par les chaînes? Comment sont élaborés les sommaires des magazines? La logique commerciale du privé a-t-elle contaminé les chaînes de service public? Peut-on encore faire confiance à la déontologie des journalistes télé ou sont-ils devenus des soldats au service des intérêts commerciaux de leur chaîne? Pour répondre à ces questions, l'auteur ne s'est pas contentée de regarder le petit écran à haute dose. Elle a enquêté auprès de ceux qui fabriquent les programmes: journalistes, producteurs, animateurs, réalisateurs, dirigeants. Elle nous emmène dans les coulisses de la télévision, révèle bien des secrets de ce milieu et livre les dix recettes de la télé commerciale - les dix commandements d'une télévision qui a décrété l'audimat à mort.
OzGirl
Ne pas jeter sur la voie publique
"T'es la coloc d'Hiwatt?" (c) Charisman, Premium TV 2005
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Guigui le gentil
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LE RECIT AUDIOVISUEL me semble être un bouquin très intéressant. Merci à Ozgirl pour l'info : je compte me le prendre du coup :)

L'ouvrage
L’univers des fictions audiovisuelles recouvre un large éventail de pratiques différenciées. Du cinéma classique à la modernité, des films d’auteur aux blockbusters, des séries aux feuilletons, il y a mille et une manières de raconter une histoire avec des images et des sons.
L’ambition de cet ouvrage est de proposer une approche transversale des différentes formes de récit audiovisuel qui tienne compte à la fois de la spécificité des processus narratifs propres aux différents médias et des phénomènes de confrontation et d’échange qu’ils connaissent aujourd’hui de manière plus aiguë que naguère. Il s’adresse donc aussi bien aux étudiants et aux chercheurs en cinéma et en communication audiovisuelle qu’à tout lecteur désireux de comprendre les mutations contemporaines du récit...
suite dans la news du FIL-INFO du FLT

L'ouvrage
L’univers des fictions audiovisuelles recouvre un large éventail de pratiques différenciées. Du cinéma classique à la modernité, des films d’auteur aux blockbusters, des séries aux feuilletons, il y a mille et une manières de raconter une histoire avec des images et des sons.
L’ambition de cet ouvrage est de proposer une approche transversale des différentes formes de récit audiovisuel qui tienne compte à la fois de la spécificité des processus narratifs propres aux différents médias et des phénomènes de confrontation et d’échange qu’ils connaissent aujourd’hui de manière plus aiguë que naguère. Il s’adresse donc aussi bien aux étudiants et aux chercheurs en cinéma et en communication audiovisuelle qu’à tout lecteur désireux de comprendre les mutations contemporaines du récit...
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Zmaster
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FRICTIONS : les créateurs de télévision parlent de leurs fiction.
Par Laurence Decréau
J'ai achévé la lecture de cet ouvrage, il y a quelques jours que j'ai trouvé à ma BU.
Le livre est en fait une synthèse des divers ateliers qui se sont déroulés pendant 3 jours à Aubussons en 1996 et qui a réuni le "gratin" de la télévision française à savoir scénaristes, producteurs, diffuseurs et réalisateurs.
Il est sorti en 97 et bien que cela date un peu, je l'ai trouvé très intéressant.
Les propos tenus lors de ces rencontres ont été regroupé en 5 chapitres :
- Les scénaristes face à leur public (avec une sous-partie : le public est-il bête ?)
- Les scénaristes face à leurs partenaires
- ... face à leur ordinateur
- ... face au monde (France, Eldorado de la création ou planète solitaire ?)
- ... face à demain
La chose la plus évidente à retenir c'est qu'ils se rejettent tous la faute entre-eux concernant le niveau de la fiction française. Cela permet d'entrevoir la complexité de notre système de production et ses failles évidentes.
Quelques perles qui m'ont fait bondir, je me suis permis d'en relever une d'Alain Bloch :
"un héros récurrent est par définition monolithique"
Le texte rajoute : " imaginer qu'il en puisse être autrement témoigne selon lui, d'une sacrée méconnaissance de la télévision..."
Et il est réalisateur et directeur de la fiction de Fr3 (à l'époque du moins)
Il y a eu des débats intéressant comme"Droit d'auteur ou copyright" et l'inévitable mais nécessaire "90 minutes ou 52 minutes" où certains sont d'ailleurs très lucide sur le sujet : "Nous vivons dans un système où la référence est le cinéma : 90 ou 100 minutes" (Christian Watton)
Ce qui fait dire à l'auteur que le 90 minutes, même si ce n'est que de la télé, c'est infiniment plus valorisant pour les auteurs que les "pochades" en 52 minutes.
J'ai appris l'existence des téléromans et la vigeur de la fiction canadienne et quelques autres trucs.
un ouvrage intéressant ET instructif même s'il ne donne pas de réponses concréte aux questions soulevés, il a le mérite de prendre la température à cette époque.
Par Laurence Decréau
J'ai achévé la lecture de cet ouvrage, il y a quelques jours que j'ai trouvé à ma BU.
Le livre est en fait une synthèse des divers ateliers qui se sont déroulés pendant 3 jours à Aubussons en 1996 et qui a réuni le "gratin" de la télévision française à savoir scénaristes, producteurs, diffuseurs et réalisateurs.
Il est sorti en 97 et bien que cela date un peu, je l'ai trouvé très intéressant.
Les propos tenus lors de ces rencontres ont été regroupé en 5 chapitres :
- Les scénaristes face à leur public (avec une sous-partie : le public est-il bête ?)
- Les scénaristes face à leurs partenaires
- ... face à leur ordinateur
- ... face au monde (France, Eldorado de la création ou planète solitaire ?)
- ... face à demain
La chose la plus évidente à retenir c'est qu'ils se rejettent tous la faute entre-eux concernant le niveau de la fiction française. Cela permet d'entrevoir la complexité de notre système de production et ses failles évidentes.
Quelques perles qui m'ont fait bondir, je me suis permis d'en relever une d'Alain Bloch :
"un héros récurrent est par définition monolithique"
Le texte rajoute : " imaginer qu'il en puisse être autrement témoigne selon lui, d'une sacrée méconnaissance de la télévision..."
Et il est réalisateur et directeur de la fiction de Fr3 (à l'époque du moins)
Il y a eu des débats intéressant comme"Droit d'auteur ou copyright" et l'inévitable mais nécessaire "90 minutes ou 52 minutes" où certains sont d'ailleurs très lucide sur le sujet : "Nous vivons dans un système où la référence est le cinéma : 90 ou 100 minutes" (Christian Watton)
Ce qui fait dire à l'auteur que le 90 minutes, même si ce n'est que de la télé, c'est infiniment plus valorisant pour les auteurs que les "pochades" en 52 minutes.
J'ai appris l'existence des téléromans et la vigeur de la fiction canadienne et quelques autres trucs.
un ouvrage intéressant ET instructif même s'il ne donne pas de réponses concréte aux questions soulevés, il a le mérite de prendre la température à cette époque.
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Babamanga
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Aucun des participants des débats n'a voulu assumer la responsabilité de la mauvaise qualité de mombre de fictions télé hexagonales? Comme c'est courageux! Les forums du FLT sont partis pour ne parler que des séries US (ou presque, puisqu'on parle aussi des DA japonais) pour encore longtemps...
Brûle, mon cosmos, brûle!
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Zmaster
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Ce n'était pas vraiment le but non plus !
Ils ont pointé divers problèmes, notamment le manque de communication entre scénariste et réal ou la frigidité des diffuseurs sur les projets ambitieux (tiens, ça me rappelle quelques choses !).
Après au jour d'aujourd'hui, on voit encore assez peu les résultats mais il faut constater qu'il y a une évolution, petite mais elle est là.
Ils ont pointé divers problèmes, notamment le manque de communication entre scénariste et réal ou la frigidité des diffuseurs sur les projets ambitieux (tiens, ça me rappelle quelques choses !).
Après au jour d'aujourd'hui, on voit encore assez peu les résultats mais il faut constater qu'il y a une évolution, petite mais elle est là.
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Babamanga
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Qui a entendu parler de Vous regardez trop la publicité, le livre d'Alain De Greef, l'ancien directeur des programmes de Canal+ ? Je l'ai lu et c'est un bouquin très intéressant. De Greef y pointe les défauts du PAF: qualité de l'info (voir le traitement de l'insécurité en 2002) et des fictions made in France (voir les topic où l'on parle de Zodiaque, Julie Lescaut et compagnie), sans oublier la télé réalité. Parfois, à le lire, j'ai eu l'impression qu'il regrettait l'ORTF, mais dans une interviex au Nouvel Obs, il nuancait en disant que "le journal télévisé était le secteur pourri" et que "personne ne voulait travailler à l'info" à cause de la soumission de ce secteur au pouvoir politique.
Mais le thème principal du livre, c'est la dénonciation de la position dominante de TF1 sur le PAF. Je rappelle que TF1, avec 32% des parts de marché, rafle entre 35 et 50% des recettes publicitaires. De plus selon De Greef, TF1 a contribué à faire chuter Jospin aux présidentielles (et donc facilité la percée de Le Pen) en présentant de manière négative son activité au gouvernement, via le traitement catastrophiste du thème de l'insécurité. Enfin, TF1 a exercé un lobbying intense pour retarder la TNT, et a tout fait pour que la future CNN à la française soit dominée par elle. C'est dire la force de frappe, ou plutôt la force de nuisance, de cette chaîne.
Pour contrer l'hyperpuissance de TF1, De Greef propose des solutions radicales:
1) Privatiser France 2 pour réequilibrer le PAF et placer TF1 face à un rival sérieux, puisqu'il se battera à armes égales;
2) Supprimer la publicité sur les chaînes publiques qui n'ont pas été privatisées (France 3, France 4, France 5 et Arte), et leur donner la partie de la redevance autrefois destinée à France 2.
Si on le suit, on aura trois chaînes privées de force égale (TF1, France 2 et M6), et quatre chaînes publiques à vocation éducative et culturelle. Mais ce projet n'a quasiment aucune chance d'aboutir, pour deux raisons:
1) Les politiques, à qui revient la décision de privatiser France 2, ont pour la plupart peur de TF1, et passer au 20 de cette chaîne est une preuve de leur existence politique;
2) TF1 et M6, qui sont associées via TPS, n'ont pas envie d'avoir un rival sur le marché publicitaire. Les deux chaînes n'étaient pas mécontentes de voir La Cinq couler corps et biens en 1992. Un concurrent de plus, ça veut dire moins de recettes publicitaires. Elles feront tout pour couler France 2 privatisée...
Mais le thème principal du livre, c'est la dénonciation de la position dominante de TF1 sur le PAF. Je rappelle que TF1, avec 32% des parts de marché, rafle entre 35 et 50% des recettes publicitaires. De plus selon De Greef, TF1 a contribué à faire chuter Jospin aux présidentielles (et donc facilité la percée de Le Pen) en présentant de manière négative son activité au gouvernement, via le traitement catastrophiste du thème de l'insécurité. Enfin, TF1 a exercé un lobbying intense pour retarder la TNT, et a tout fait pour que la future CNN à la française soit dominée par elle. C'est dire la force de frappe, ou plutôt la force de nuisance, de cette chaîne.
Pour contrer l'hyperpuissance de TF1, De Greef propose des solutions radicales:
1) Privatiser France 2 pour réequilibrer le PAF et placer TF1 face à un rival sérieux, puisqu'il se battera à armes égales;
2) Supprimer la publicité sur les chaînes publiques qui n'ont pas été privatisées (France 3, France 4, France 5 et Arte), et leur donner la partie de la redevance autrefois destinée à France 2.
Si on le suit, on aura trois chaînes privées de force égale (TF1, France 2 et M6), et quatre chaînes publiques à vocation éducative et culturelle. Mais ce projet n'a quasiment aucune chance d'aboutir, pour deux raisons:
1) Les politiques, à qui revient la décision de privatiser France 2, ont pour la plupart peur de TF1, et passer au 20 de cette chaîne est une preuve de leur existence politique;
2) TF1 et M6, qui sont associées via TPS, n'ont pas envie d'avoir un rival sur le marché publicitaire. Les deux chaînes n'étaient pas mécontentes de voir La Cinq couler corps et biens en 1992. Un concurrent de plus, ça veut dire moins de recettes publicitaires. Elles feront tout pour couler France 2 privatisée...
Brûle, mon cosmos, brûle!
Oui, j'en ai entendu parler puisqu'il en fait la promo à la télé. D'ailleurs, bizarrement, je ne l'ai vu que dans des émissions de Canal.
D'ailleurs, tu fais bien d'en parler puisque je comprenais pas trop pourquoi il voulait que France 2 soit privatisée puisqu'il ne rentrait pas trop dans les détails dans ce que j'ai vu.
Ca me paraît maintenant plus logique avec ton explication.
D'ailleurs, tu fais bien d'en parler puisque je comprenais pas trop pourquoi il voulait que France 2 soit privatisée puisqu'il ne rentrait pas trop dans les détails dans ce que j'ai vu.
Ca me paraît maintenant plus logique avec ton explication.
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Agent Cooper
- Personne vivant au crochet d'Al Bundy
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- Inscription : 22 sept. 2004 8:29
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Voici un bouquin récemment sorti (pas encore eu le temps de le lire donc je garantis rien) qui parle de notre société vue uniquement à travers le prisme de la télévision.
La société et son double : Une journée ordinaire de télévision française - Eric Macé (sociologue au CNRS)
Résumé:
Il est un monde dont les occupations majeures sont la sexualité et le crime, les affaires de famille et le travail. Où les femmes sont volontiers intrigantes, les ouvriers fourbes, les non-Blancs vindicatifs. Mais où fort heureusement l'homme blanc de classe moyenne est surreprésenté et où les ressortissants des groupes subalternes sont par chance toujours minoritaires... Ce monde étrangement familier, plutôt cynique et désenchanté, parfois drôle et en tout cas résolument conservateur, c'est celui que nous représente à flot continu la télévision, la nôtre. Eric Macé s'est livré en ethnologue à une étonnante expérience : la mise à plat et la description d'une journée ordinaire de télévision diffusée en France. Le bilan est édifiant. Ce conservatisme, l'auteur le montre, n'est en rien forcé par la " dictature de l'audimat ". Il témoigne d'abord et avant tout du sous-investissement créatif dans les médiacultures qui est l'un des aspects les moins glorieux de l'exception culturelle française... Il traduit aussi la faible capacité de la société française à envisager autrement qu'à travers des prismes déformants, voire inversés, les profondes transformations sociales et culturelles qu'elle connaît depuis vingt ans. Délibérément post-critique, cet ouvrage est exemplaire d'une nouvelle approche anthropologique des médiacultures à portée fondamentalement politique.
La journée en question est celle du 28 janvier 2000. Pas mal de choses ont changé depuis mais ça doit tout de meme rester intéressant...
La société et son double : Une journée ordinaire de télévision française - Eric Macé (sociologue au CNRS)
Résumé:
Il est un monde dont les occupations majeures sont la sexualité et le crime, les affaires de famille et le travail. Où les femmes sont volontiers intrigantes, les ouvriers fourbes, les non-Blancs vindicatifs. Mais où fort heureusement l'homme blanc de classe moyenne est surreprésenté et où les ressortissants des groupes subalternes sont par chance toujours minoritaires... Ce monde étrangement familier, plutôt cynique et désenchanté, parfois drôle et en tout cas résolument conservateur, c'est celui que nous représente à flot continu la télévision, la nôtre. Eric Macé s'est livré en ethnologue à une étonnante expérience : la mise à plat et la description d'une journée ordinaire de télévision diffusée en France. Le bilan est édifiant. Ce conservatisme, l'auteur le montre, n'est en rien forcé par la " dictature de l'audimat ". Il témoigne d'abord et avant tout du sous-investissement créatif dans les médiacultures qui est l'un des aspects les moins glorieux de l'exception culturelle française... Il traduit aussi la faible capacité de la société française à envisager autrement qu'à travers des prismes déformants, voire inversés, les profondes transformations sociales et culturelles qu'elle connaît depuis vingt ans. Délibérément post-critique, cet ouvrage est exemplaire d'une nouvelle approche anthropologique des médiacultures à portée fondamentalement politique.
La journée en question est celle du 28 janvier 2000. Pas mal de choses ont changé depuis mais ça doit tout de meme rester intéressant...
Truman: You saw a giant?
Cooper: Yes.
Albert: Any relation to the dwarf?
Cooper: Yes.
Albert: Any relation to the dwarf?

