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1.04 - Simpsonothérapie

La thérapie de l’aversion

There’s No Disgrace Like Home

samedi 5 janvier 1991, par Enhor

Ce que j’ai toujours adoré dans les épisodes des Simpson c’est leur capacité à dégénérer, je m’explique : leur capacitée à passer d’une situation au début d’un épisode à une autre totalement différent à la fin de celui-ci.
Prenons l’exemple de Simpsonothérapie : la famille Simpson est invitée à une fête chez Mr Burns, le patron d’Homer. Qui pourrait penser que cette même famille, 20 minutes plus tard, sera dans une clinique familial bidon, tout le monde envoyant des décharges à un de ses parent proches ? Personne ! Sauf bien sûr les scénaristes. Mais que c’est-il passé pendant ces 20 minutes ?
Eh bien Homer s’étant rendu compte que sa famille était surement la pire de Springfield il décide d’appeler un centre de thérapie qu’il a vu dans une pub, au bar de Moe, et qui propose une famille unie pour ’seulement’ 250$. Notre cher Homer se débrouille alors pour réunir l’argent nécessaire. Les voila donc dans cette ’centre de thérapie familiale du Dr Monroe’.
C’est là qu’apparait la fameuse thérapie de l’aversion ; "Quand quelqu’un vous blessera émotionellement, vous le blesserez physiquement". Les membres de la famille Simpson se retrouvent alors assis devant un tableau grace auquel ils peuvent électrocuter la personne qu’il veulent. Mais la séance dégénère et tout le monde se met à envoyer des décharges à tout le monde.
Nous voila donc à la situation que je citais tout à l’heure, une situation sans aucun rapport avec le début de l’épisode, et pourtant tout est passé comme une lettre à la Poste (pas en temps de grève hein !?!) et l’on ne s’est pas réellement rendu compte que la direction de l’épisode changeait à ce point.
L’épisode se finit alors que Homer se fait rembourser son argent 2 fois et qu’il va acheter un nouveau téléviseur pour la famille.


Un épisode qui illustre bien ce concept de ’changement de direction’ et ceci de manière extrèmement fluide. Cette idée n’est pas pousser à tel point que lors des saisons siuvantes mais li’dée se fait déjà sentir.