Misfits
Par le Village • 25 novembre 2009

Nouvelle série de E4.

Cinq jeunes condamnés à des travaux d’intérêt général se retrouvent pris dans une étrange tempête qui leur donne des super-pouvoirs.


Page précédente
 
Par Tonks • 26 novembre 2009 à 12h23

101

Transformer des délinquants juvéniles et leur contrôleur judiciaire en quelque chose d’autres ets une iéde intéressante.

J’ai trouvé assez drôle que le contrôleur devienne un fou furieux sorte de hulk qui tue les contrevenants dès qu’il est énervé.
On a donc des pouvoirs assez standars : retour dans le teps, invisible, télépathe mais la pauvre fille qui rend fous tous les mecs qui la touchent, ca ca m’a faite plutôt rire.

Surtout qu’il semblerait que chacun d’entre eux ont reçu le pouvoir qu’ils voulaient. Ce qui veut donc dire que celui qui n’a pas de pouvoir se sentait bien dans sa peau apapremment.

La photographie est très jolie, les dialogues sympas et les acteurs bons.
Bonne suprrise.

Par Livia • 26 novembre 2009 à 14h46

101

Une agréable surprise que cette série !

L’angle du fantastique apporte une touche originale à un cadre particulier, plutôt réaliste, qui est celui de délinquants condamnés à des heures de travaux d’intérêt général. La série alterne et mêle habilement les genres, parfois teen-drama dans ses codes, parfois fantastique, voire même lorgnant vers les classiques du slasher movie dans le pilote avec le surveillant. Le mélange prend bien et se révèle accrocheur, prêtant souvent à sourire.
Les dialogues sont incisifs. Si bien qu’il s’en dégage une authenticité et une spontanéité rafraîchissantes. On s’attache facilement à cette galerie bigarrée de personnages très différents les uns des autres, rapprochés par les circonstances. Le groupe a une bonne dynamique (même si, parfois, Nathan devrait vraiment apprendre les vertus du silence).
Sur le fond, cela fonctionne bien ; et sur la forme, il y a également une très bonne réalisation bien soignée.

En somme, une nouveauté que je me surprends à bien aimer ; que ce soit la façon dont la thématique assez originale est traitée ou la gestion des personnages, cela donne une série sympathique à suivre.

Par Tonks • 1er décembre 2009 à 19h32

102-103

Bah, c’est toujours agréable à regarder même si certains trucs étaient vraiment très gros et se voyaient venir à 100 mètres mais c’est bien exécuté.

Dans le 2 avec le gosse sans pouvoir qui couche avec une vieille qui voulait être jeune au moment de l’orage, dans le 3, toute l’histoire autour du sexe est plutôt bien traitée. Que ce soit du point de vue masculin, parce que ce qu’elle fait est un viol, quoi qu’elle en dise et de son point de vue quand elle ne peut contrôler ses pouvoirs et qu’elle est sur le point de se faire violer.

Je trouve ça toujours très drôle, c’est toujours bien réalisé.

En revanche, l’histoire autour de l’éducateur et de sa nana qui le recherche m’intéresse moyennement pour l’instant, j’attend de voir donc comment ça se développe.

Par Livia • 28 décembre 2009 à 09h26

1.02-1.06 (Bilan de saison 1)

Misfits aura été pour moi la sympathique surprise de cette fin d’année.

Elle aura finalement délivré une saison dans l’ensemble très aboutie, tant en ce qui concerne la forme (en terme de réalisation et d’image, la qualité était au rendez-vous…), mais aussi sur le fond, avec des scénarii globalement solides et des personnages finalement attachants (même Nathan et son débit de paroles ininterrompu). Et surtout, elle a délivré plusieurs épisodes originaux très bien construits sur des thématiques potentiellement risquées scénaristiquement parlant sur lesquelles des séries plus prétentieuses se sont par le passé cassées les dents : notamment le 4ème épisode sur le voyage dans le temps et les bouleversements que cela peut entraîner. J’ai trouvé que c’était sans doute l’épisode le plus abouti, qui est vraiment sorti du lot.

C’est certes parfois un peu désordonné, ce n’est pas toujours très fin ; mais grâce à la spontanéité de l’écriture, il se dégage de cette série une intéressante spontanéité rafraîchissante. De plus, elle mélange bien les genres en capitalisant sur le savoir-faire britannique, en matière de chroniques humaines désespérées (Shameless), de teen-show (Skins), le tout assaisonné de fantastique.

En somme, il s’agit d’une intéressante surprise. Je suis par contre curieuse de voir comment la saison 2 évoluera ; avec notamment la question de la réintroduction du Nathan qui sera un des enjeux à bien travailler.

Par Sullivan • 18 novembre 2010 à 05h14

2.01

Je suis vaincu ! Ils sont trop forts !!

Dominique m’a fait voir la saison 1 cet été, dans le cadre du prochain podcast Les Controverses, en deux parties, qui sera en ligne ce week-end. Je ne spoile pas ce que j’y raconte, mais j’avais une grosse, grosse réserve sur les deux derniers épisodes de la saison 1. C’est globalement passé, je trouve ça suffisamment bien traité. Ce n’est pas escamoté (ce qui aurait vraiment été le pire), et il y a une certaine prise de conscience du (et des) personnages, donc je suis apaisé vis à vis du discours de la série. Même si dans l’absolu j’aurais préféré éviter cet axe. (Yep, je viens d’écrire un paragraphe entier que trois personnes, moi inclus, peuvent vraiment comprendre. Après on se plaint de faire un site de niche ^^.)

Sinon, c’était effectivement très, très drôle (« Could we stop killing our probation officers ? », culte !) et le dialogue méta-textuel de la fin d’épisode m’a bien fait marrer, même si je suis d’accord avec ce que dit Dominique dans son papier sur Misfits 1x01 : il ne faudrait pas non plus que ça soit mis à toutes les sauces. Comme le public, de nos jours, spécialement le public qui réagit sur internet, a tendance à réclamer de la mythologie continuellement — même quand on a dix bonnes années derrières nous maintenant pour prouver qu’il ne faut surtout pas de la mythologie dans tous les épisodes, ça tue une série en une saison maximum, en admettant qu’il y ait au moins une saison de réussie [Et je dis dix ans, techniquement c’est plutôt 15 et avec "Dark Skies" en 96, mais c’est une évidence qui a du mal à rentrer (juste pour le fun, je mets une parenthèse dans mon crochet dans mon tiret)] — j’ai vu ça comme un tir préventif de la part de l’auteur de la série : venez pas me faire ch*er en disant être déçu après l’épisode 2 : je vous avais prévenus d’avance.

Sinon, je trouve toujours la série aussi belle. Mais belle de chez belle. Ce travail sur les couleurs est renversant. La série n’échappe pas au coté "j’en fais un peu trop, à la limite du gimmick inutile quelque fois" — c’est surtout en teaser recadré en "scope" qui m’a fait cette impression. Mais putain, qu’est-ce que ma rétine apprécie. Et revenir à l’image toute plate d’une série fr après, c’est dur.

Même les flous, je les aime !

j’ai beaucoup de mal avec l’usage systématique du flou pour isoler l’important, surtout quand il semble fait un peu à la va-vite et floute aussi le visage de celui qui parle.

Sauf que justement, ça n’a rien de fait à la va-vite. Autant il y a quelques plans un peu foireux dans la saison 1 (particulièrement un plan d’ensemble ou un personnage devient net juste pour le bref moment où il passe derrière un autre personnage), autant ces flous-là, y compris sur les gros plans, et qui peuvent concerner régulièrement une moitié de visage des acteurs, sont au contraire très étudiés. C’est un peu le pendant des moitiés de visage dans l’ombre de certaines séries américaines ("X-Files" avait systématisé ça : même dans une scène en plein jour dans un bureau, en général y’avait une moitié du visage des gens dans l’ombre). Dans un cas comme dans l’autre, je trouve que ça sert le propos, ce que ces séries racontent sur leurs personnages. Ca ne me parait pas gratuit, et donc pas clipesque.
En tout cas, autant je peux comprendre qu’on trouve complètement inutile le flou cosmétique de bord d’écran, façon "Survivors" (dont les britanniques sont très fans en ce moment, et de manière intéressante, ça me semble spécifique à leur télé : j’ai pas l’impression d’avoir vu ça dans une série US) autant la radicalité de l’usage du procédé dans "Misfits", ou souvent 70% de l’image est floue, gros plans compris, me semble vraiment intéressante. En tout cas, ça me plait vraiment énormément.

Oh, et la super-vilaine (dans tous les sens) de cet épisode était trop bien casté. Et une fois encore, la série est très maligne en montrant une seule grosse scène de transformations avec ’beaucoup’ d’effets au début, pour ensuite suggérer quasi toutes les autres avec juste les acteurs qui font des mouvements en se tirant les joues, sans pratiquement plus aucun plan truqué. A tous les niveaux, je trouve cette série très, très futée.

Vivement la suite !

Par Dominique Montay • 18 novembre 2010 à 18h20

J’avoue, le flou, j’y suis allergique. Les ombres, je saisis le concept derrière, le flou j’ai juste du mal à en comprendre la raison (autre qu’esthétique - du coup, ça me donne envie de poser la question aux auteurs [tricky one parenthèse, tiret, crochet, accolade et dix de der, t’es battu le chef du Village]-). Après, si je suis d’accord sur un point à ce sujet, c’est que la série à une démarche visuelle forte, qu’elle l’assume du début à la fin, et que du coup, elle en devient super identifiable. Que du positif à ce titre.

Par Andykelp • 27 novembre 2010 à 00h27

2x01-03

J’aime toujours autant la série sur cette saison 2. Je suis bluffé : avec trois bouts de ficelle, elle tient la route. Les idées et le savoir-faire font oublier le manque de moyens dont semble manquer la série. Ou alors le côté très sobre et minimaliste est un parti-pris. En tout cas c’est une réussite. J’aime beaucoup la réalisation, les acteurs et la bande-son. The Velvet Underground, The Soft Pack, The Rapture pour le générique... Les auteurs de la série ont un goût sûr.

La série est parfois sur le fil du rasoir - le coup des cacahuètes par exemple - mais ça passe. Le mélange des genres entre la chronique, l’ironie, le drame est jusqu’ici réussi. Elle évite de s’enfermer dans un schéma. En tout cas l’épisode deux proposait autre chose que le vilain de la semaine et dans le premier épisode, la super vilaine était bien nuancée. Le deuxième épisode m’a un peu rappelé cet épisode de la première saison avec la vieille femme qui rajeunissait. Le côté super-héros passe au second plan pour aborder des thèmes plus quotidiens, la vieillesse dans un cas, la famille dans l’autre.

Pour le ninja, je m’attendais à un personnage du futur. Je croyais que c’était jusqu’à ce qu’il touche Aïcha et qu’on voit une peau blanche. Je suis toujours réservé avec les histoires de voyage dans le temps qui entraînent souvent des incohérences. Ceci dit y’a des exceptions, comme Life on Mars. Si le Simon du futur intervient pour se sauver lui-même d’une mort certaine étranglée par le tatouage, comment peut-il exister dans le futur ?

Mais je ne vais pas pinailler. J’ai bien aimé ses scènes avec Aïcha et je suis intrigué : pourquoi ses pouvoirs ont changé ? comment peut-il toucher Aïcha ? Je suis intrigué aussi par l’inconnue que Curtis a déjà pu rencontrer dans un futur où apparemment les personnages sont devenus de véritables super-héros. Bref, vivement la suite. Les séries addictives ne sont pas si nombreuses...

Par Sullivan • 4 décembre 2010 à 16h46

2x03

Comme je l’ai dit sur Twitter (vous allez voir, je fais des commentaires super spirituels sur Twitter), un gros twist + Iwan Rheon sous la douche dans la même scène = best scene ever !!
Ce qui compense le Grand Prix du Pire Fond Bleu qui fait tâche avec incrustation ratée et gros traits noirs autour des comédiens décernée à la fenêtre de la chambre d’Alisha...

Sinon, je suis toujours un peu emmerdé par cette histoire de morale ambiguë de la série (le podcast est en ligne maintenant, c’est plus cryptique). Là, Alisha remercie Simon d’avoir tué la deuxième probation worker — merci d’avoir assassiné une personne innocente qui tentait juste de comprendre pourquoi son mec était mort. Et Simon ne réagit pas, donc pas de recul de son coté non plus...
Au moins, ils ne tuent pas le méchant de la semaine. Il fallait oser cette résolution portnawakesque à base de cacahuètes, très très bien gérée en terme de tonalité, c’est juste ce qu’il faut.

Il y a un truc que je n’ai pas aimé dans l’épisode : je n’ai jamais cru à "l’amour" de Nathan pour Simon. Je trouve que l’acteur a abordé les scènes de la même façon que quand son personnage se fout de la gueule de Simon. Il a fallu vraiment longtemps avant que je percute que ça faisait partie de l’intrigue et qu’il était censé être sincère. Je confirme mon impression de la première saison : Robert Sheehan je le trouve incroyablement charismatique et débordant de personnalité. Mais en tant qu’acteur à proprement parlé, je le trouve un poil limité (ça reste un lead très efficace pour la série, hein, c’est juste qu’en terme d’écriture, ça demande de se circonscrire un peu à ce qu’il sait faire, qui doit être en gros de jouer une version un peu exagérée de lui-même. Et je crains un peu le jour, inévitable si la série se prolonge quelques saisons, où il ve devoir aborder des scènes très dramatiques).

Oh, et pour la petite histoire, ça m’a plus qu’il y ait une relation entre Alisha et Simon, parce que la semaine dernière, j’étais très agacé que la prochaine relation de Curtis soit aussi avec une fille black/métisse. D’autant plus que du coup, c’est seulement au moment du cliffhanger que je me suis rendu compte que c’était une autre fille. Au moment de la scène du futur j’ai cru que c’était Alisha coiffée différemment. Ouais, grosse distraction, je sais. Qui a probablement à voir avec Curtis = major snooze. Je suis d’accord avec Dominique, le perso est chiant et raté, et ça ne s’arrange pas avec le temps. (De toute façon, dès le départ sa backstory d’ancien champion Olympique, je trouve pas ça homogène avec le reste de la série et des autres personnages.)

L’aperçu du futur est bien excitant, même si l’usage qui est fait du Voyage dans le temps tient du Deus Ex Machina... Je me demande s’ils aborderont la question de ce qu’était la time-line originelle avant Futur !Simon (comment Nathan sortait de sa tombe, comment ils neutralisaient Tatoo-Man...) mais je ne me fais pas trop d’illusion, cet usage incohérent du thème du Voyage dans le Temps restant la norme. (Dans ces moments, là, TTSCC me manque d’autant plus...)

Par Andykelp • 11 décembre 2010 à 18h26

2x05

Un peu déçu. On a connu les scénaristes plus inspirés et surprenants... Les histoires étaient assez convenues et l’épisode était déséquilibré. L’intrigue du gorille et de Kelly était ainsi un peu bâclée.

Au moins deux aperçus du futur trouvent déjà leur résolution : Simon perd sa virginité et on sait à quoi correspond les images de Curtis sur le toit en costume de super-héros. Autant je m’attendais à ce que Simon perde rapidement sa virginité, autant je pensais que le Curtis en costume était un peu plus loin dans le futur. Finalement, ce n’était qu’une bête soirée costumée et non l’accomplissement de nos petits délinquants (sauvageons aurait dit un certain ministre de l’intérieur) en groupe de super-héros.

L’histoire de Simon et Aïsha est en tout cas une bonne trouvaille et très bien amenée avec le Simon du futur. Elle amène un peu de gravité dans la série et met le spectateur sur le gril. Car bien sûr on attend maintenant de les voir se rapprocher et former un couple.

En revanche, le personnage de Nathan tourne de plus en plus rond. C’est dommage, car il avait pris un peu d’épaisseur au fur et à mesure de la saison une. On ne peut pas en dire autant de la saison deux, excepté l’épisode avec son frère. Bon ça faisait plaisir de le voir s’inquiéter dans cet épisode 5 pour Simon et surtout Kelly.

Et la musique est toujours aussi cool. The Dead Weather dans le pub !

Par Sullivan • 27 décembre 2010 à 03h10

2.04

Ouaip. Je suis à la bourre.

"Misfits" a une chose qu’on le enlèvera pas : elle est foutrement surprenante. A une heure où la télévision déverse sur chacun de nous depuis 15 ou 20 ans des centaines d’heures de fiction de globalement bonne qualité, et où on a aujourd’hui l’impression d’avoir déjà vu chaque rebondissement ou twist cinq fois sous une forme ou une autre, "Misfits" n’arrête pas de me prendre à contre-pied. Même dans un épisode comme celui-ci qui n’est pourtant pas vraiment réussi.

Je suis assez d’accord avec les impressions de Dominique. Mais le coté jeu vidéo m’a assez vite fatigué. Peut-être parce que je ne suis pas du tout joueur moi-même. Quoi que si je jouais, j’aurais forcément encore plus mal réagi à la morale atroce "si tu joues trop au jeu vidéo et que tu te masturbes devant le porno sur internet, tu vas devenir un tueur robotique ultra-violent". Big fail, et vu la cible de "Misfits", en terme de public, complètement à coté de la plaque.
Dominique a complètement raison sur l’écriture de Nathan, très problématique dans cet épisode. J’ai beaucoup mieux réagit au passage de l’hippie-lourdingue, je suppose parce que je n’ai jamais envisagé qu’il puisse se rajouter au gang, j’ai plutôt pensé qu’il allait être la menace de la semaine. Et j’ai trouvé intéressant qu’il soit important malgré le fait que la série s’en débarrasse aussi vite.

Et puis évidemment, il y a le cas de Simon-du-futur. Grosse surprise parce que ça semble fermer totalement une porte dans l’avenir de la série. A moins qu’ils n’arrivent à se sortir de celle-là ? Mais je ne vois pas comment.

Bref, même un épisode assez raté me donne super envie de voir la suite. Cette série est vraiment bien fichue (et oui, quelle musique dans cet épisode !)

Par Sullivan • 27 décembre 2010 à 05h47

Vite fait avant de me faire chopper par la Police du double-post :

2.05

Je me suis grave ennuyé pendant les 20 premières minutes de l’épisode, donc à cause de ça je l’aime moins que les trois premiers. La deuxième partie fonctionne beaucoup, beaucoup mieux. L’évolution de Simon est vraiment chouette, et je suis content que le scénariste aime visiblement le personnage et l’acteur autant que moi. (Il ne lui reste plus qu’à trouver un moyen intelligent de traiter de ce qu’à fait le personnage à la fin de la saison 1 — ce qui à ce stade n’est pas difficile du tout — et ce serait parfait. Comme je pense qu’Howard Overman se fout complètement de la moralité foireuse de sa série, je ne retiens pas mon souffle.)

Bizarrement, je n’ai pas du tout vu venir le coup du gorille. J’étais donc à la fois très surpris, mort de rire, et estomaqué par ce que la série se permet (Kelly lui fait quand même un smack, au gorille). La référence à King Kong était sympa et jolie, mais pas sûr que ça compense le ridicule de la situation (il escalade alors qu’il porte un costume qui doit sacrément handicaper ses mouvements) et les CGI ultra-foireux de certains plans du gorille. L’allusion aurait pu être faire de façon moins grandiloquente, on aurait eu les qualités sans les défauts...

2.06

Dominique a tout dit : superficiellement l’épisode est réussi. Sauf que comme il y a zéro enjeux et zéro tension dramatique, et qu’en plus rien de tout cela ne sert, puisque même les évolutions des personnages telles que celles de Simon et Alisha sont zappées...

Cela dit, je me demande dans quelle mesure la commande d’un Christmas Special n’a pas foiré la fin de saison, surtout si elle n’est pas arrivée tout de suite. A cause d’elle, impossible de faire un cliffhanger de fin de saison, et difficile de faire un trop gros épisode de manière générale, parce que sinon l’épisode suivant aurait largement servi à en traiter les conséquences et à résoudre les lignes restées ouvertes. Du coup, on se retrouve avec un épisode bouche-trou.

Mais je me demande dans quelle mesure le Special arrivera à être connecté à l’intrigue générale, s’il fera réellement avancer la continuité de la série.

Oh, et c’est moi où le passage ou Alisha parle à la télé de ses pouvoirs, celui qu’on a vu dans l’épisode 3, vient de cet épisode ? C’est bien le même ? Comment Futur !Simon a pu ramener avec lui une cassette d’une ligne de temps alternative qui a été effacée ?
C’est vraiment le problème de Misfits. J’ai constamment peur qu’elle se foire lamentablement, et je reste persuadée qu’elle va forcément le faire plus ou moins vite, parce que je pense qu’Overman est un scénariste "localement" génial (inventif, scènes excellentes, dialogues très forts, bons personnages), mais plus profondément incapable de gérer correctement une intrigue de grande ampleur. We’ll see...

Par Andykelp • 27 décembre 2010 à 21h57

2x06

Bon le principal problème de cet épisode a déjà été soulevé par Dominique : si l’idée de départ paraît bonne, au fur et à mesure que l’épisode avance, que le casting est décimé, on devine que Curtis va faire appel à son pouvoir et ça tue tout suspense. Pour la fin, je crois simplement qu’ils sonnent le "télaitkinésisite" pour l’empêcher d’être touché par la foudre et d’acquérir des superpouvoirs. Seule chose intéressante de l’épisode : l’évolution de Simon qu’on voit prendre les choses en main et se rapprocher ainsi du Simon du futur.

2x07

Comment Simon connaît-il l’existence du Simon du futur et de sa relation avec Alisha puisqu’il a été rebooté ? On va dire qu’il l’a quand même découvert ou qu’Alisha lui en a quand même parlé... Autre point qui me dérange : on peut imaginer que Curtis ait changé ensuite d’autres événements quitte à avoir remonté le cours du temps. Mais non, rien ne semble avoir changé. Les problèmes que causent Curtis dans la narration ne devraient plus se pose dans la saison trois puisqu’a priori son pouvoir n’est plus disponible. Ce qui suppose que sa nouvelle copine (j’ai aussi oublié son nom) reste belle et bien morte cette fois. Si ça se confirme, c’est dommage : j’aime bien le personnage qui peut encore être développé. Finalement on la connaît peu, hors de sa relation avec Curtis. Qui lui aurait pu être sacrifié sans me laisser de regret. Bref, la dernière scène donne la possibilité aux scénaristes de sortir de certaines impasses : tirer un trait sur le pouvoir de Curtis, difficile à gérer dans les scénarios et permettre à Alisha de toucher les gens (en premier chef, Simon) tout en récupérant un autre pouvoir. Malin. Et peut-être un peu facile.

Les liens entre Nathan et sa copine (là aussi j’ai oublié son nom) m’ont paru survenir un peu rapidement. Même pour Nathan.

Ce que j’ai aimé en vrac :
- le couple de Nathan et de la fille enceinte est bien trouvé et fait avancer le personnage de Nathan qui se découvre une responsabilité. Ah et la scène du placenta est vraiment très drôle.
- Simon qui se met en rivalité avec son alter ego du futur
- le faux Jésus
- le moment où les personnages passent chez les Bisounours et entonnent un chant de Noël avant de se reprendre.
- les morceaux de Noël tout au long de l’épisode.

Après, on a connu la série plus surprenante.

Par Sullivan • 28 décembre 2010 à 04h26

Chouette, Andykelp m’évite le triple-post !

6.07

Ça confirme mon impression : j’ai eu le sentiment de voir le vrai season finale, un peu revu et corrigé à la sauce Noël.

En soi, c’était un assez bon épisode, même si effectivement un peu sans surprise. Il y a des lacunes, quand même. C’est terrible à quel point ils n’arrivent à rien faire de Curtis. Sa copine meurt, on ne ressent aucune tension, aucune angst chez lui. En fait, on a l’impression que dix minutes après, il a oublié. Alors Howard Overman a beau faire en sorte qu’il s’achète un nouveau pouvoir, c’est sans doute une bonne chose vu que ce pouvoir ne pouvait de toute façon servir à rien d’intéressant, mais je ne crois pas du tout que cela suffira à racheter un personnage raté de A à Z, et joué par un acteur limité. Franchement, en deux saisons de Curtis, je me souviens uniquement de ses séances de sexe-masturbation dans la saison 1, et de la scène ou Alisha le surprend avec sa nouvelle copine cette saison 2. Bref, que des scènes où il est en interaction forte et où ce sont surtout les autres qui le rendent intéressant. Die Curtis ! Die !

A part ça, l’intrigue de Jésus était un tout petit peu téléphonée, et traitée tellement par-dessus la jambe que ça la rendait limite. En revanche l’anti-religiosité féroce de l’ensemble était vraiment drôle. Et la scène du Placenta ! Gosh, qu’est-ce que j’ai rit !

Le problème, c’est que cet épisode apporte la confirmation que l’intrigue générale (je n’ose pas écrire la mythologie) de la série est un vaste gloubi-boulga qui dépasse complètement ce pauvre Overman. Comme la seule direction dans laquelle peut aller la série, c’est l’approfondissement de cet aspect, je ne donne pas cher de son avenir.

Je suis quand même curieux de savoir à quel point il va rebattre les cartes des pouvoirs des personnages. Et je me demande si ce personnage d’acheteur-revendeur de pouvoir va revenir. En fait, je vois bien Simon lui acheter plusieurs pouvoirs l’année prochaine, et devenir ainsi le Super !Simon du futur avant de remonter dans le temps dans le season finale. Sauf que ça veut toujours dire pas de Simon dans la saison 4. Autant arrêter directement la série...

Par Dominique Montay • 28 décembre 2010 à 11h32

C’est dans les tuyaux et ça sera publié demain, mais vous verrez dans mon "impressions" à quel point je suis d’accord avec vous...
Sinon, Sull, pour ce qui est de ta crainte concernant l’avenir de Simon dans la série, il suffit en fait de lire le compte twitter du Simon-du-futur et sa dernière entrée :
"The future is close. Time is about to begin again."

Donc Overman part du principe que ce qu’a fait Simon remet tout à zéro. Hum-hum...

Andykelp, très juste ce "malin mais facile", ça pourrait se dire de tellement de choses dans cette saison 2...

Par ManOnTheMoon • 3 septembre 2011 à 22h19

A peu près longtemps après tout le monde, je découvre grâce au Village cette série...
Je dois bien dire au départ que l’idée de base me semblait un poil tirée par les cheveux (et non pas l’inverse), mais je viens de regarder l’épisode 04 de la saison 01, et là, j’ai compris pourquoi cette série me tourbillonne du dedans : un péripatéticienne (en fait je voulais dire putain, mais je sais pas si je peux) de scénario, et des acteurs incroyables (Nathan et Simon en tête), et je me suis laissé embarquer comme jamais depuis Lost... Sont forts, ces britons !

La suite !

Par ManOnTheMoon • 5 septembre 2011 à 18h26

Voilà.
Deux siècles après tout le monde ici, je viens de finir la saison deux... et pour moi (qui ne suis pas, certes, un esprit illuminé doté d’une grande imagination), je trouve que, compte-tenu du postulat de départ, tout se tient bien, pour une seule et bonne raison : c’est que rien n’est crédible, finalement, et que donc, du coup, peu importe la direction prise. Après, c’est sur, ça va du plus meilleur (le coup du placenta, à sefaire dessus) au moins pire (le taré dans son jeu vidéo - faudrait voir à pas le refaire trop souvent, ce coup-là), avec par exemple ce que je trouve une excellente trouvaille : le télaitkinésiste. Peut-on faire plus ridicule ? Difficilement. Et pourtant, ça fonctionne, parce que c’est à la fois très con et très intelligent. Au final, ça me fait un peu penser à Twilight Zone, pour les situations alambiquées, tordues, incroyables, sauf que là, en plus, il y a des britons qui jurent.

Verdict, donc : accro.

(Dis donc, wanker, t’as conscience que tu discutes tout seul, là ?
Oui, je sais, mais comme ça me fait pareil dans la vraie vie, je m’inquiète pas...)

Par Sullivan • 31 octobre 2011 à 11h44

Misfits 3.01

Si quelqu’un avait un doute sur ce que pense l’équipe de production du départ de Robert Sheehan, cet épisode donne une bonne idée de la question. Pas la moindre image de lui dans le Previously, pas même une fois en arrière-plan, avec notamment un beau zoom dans le plan final de la saison précédente pour le faire disparaître. Et la plus petite référence possible au cours de l’épisode. Donc en gros, l’esprit c’est « Robert qui ? Je connais pas ce connard ! ».

A part ça, que c’était poussif ! L’épisode démarre à peine à dix minutes de la fin. Et à part un vague début d’arc du côté du power dealer (c’est moi où c’est très prévisible ce qu’il cherche et pourquoi ?) et l’inclusion de Rudy, un peu au forceps, on n’est pas spécialement plus avancé.
En parlant de Rudy, comme on le craignait un peu, il remplace Nathan de façon un peu mécanique avec une personnalité très proche, avec juste un côté sensible un peu plus développé pour pouvoir nourrir sa deuxième personnalité. Joseph Gilgun est bon acteur mais il n’a pas cet espèce de charisme incroyable de Sheehan et sa faculté à voler les scènes. C’est peut-être en partie ce pourquoi cet épisode centré sur lui ne prend pas vraiment, en plus de l’intrigue prétexte qui tient sur un timbre.
Symptôme de ce remplacement trop calqué, des scènes de dialogue cru "à la Misfits" qui seraient passées naturellement avec Sheehan me sont apparues un peu forcées ou gratuites là. Peut-être que c’est moi. Probablement aussi que ça passait pour Nathan mais que c’est difficile d’imaginer que beaucoup de personnes parlent comme ça, surtout dans un petit groupe comme celui-là.

Sinon, Simon peut voir le futur, Alisha voir avec les yeux des autres, Curtis devenir Fille !Curtis et Kelly... fait des plans de fusée. En voilà une qui ne va pas tarder à récupérer un nouveau pouvoir. Je suis pas vraiment épaté par ces nouveaux pouvoirs.

Bref, un peu déçu, mais je reconnais que la transition était difficile à opérer. J’espère que cela ça vraiment partir à l’épisode 2.

Par gordien • 2 novembre 2011 à 19h39

Bonjour

Pour ma part, j’ai bien accroché à cet épisode qui, sans être extraordinaire, se regarde agréablement.
Par contre, le personnage de Rudy me laisse dubitatif. On dirait un Nathan bis, mais en moins bien, l’acteur n’ayant pas le même charisme (ni le même talent ? L’avenir nous le dira...). Le côté vulgaire était trop, forcé, avec par exemple son insistance à dire et répéter qu’il avait enc... la fille et qu’elle aimait ça. Je ne suis pas prude mais là, c’est totalement inutile et plombe un peu le truc.
Par contre Kelly est toujours...Kelly, et je la kiffe dès qu’elle parle !

P.S : c’est mon premier message et je n’ai pas vu le topic de présentation classique des forums, donc désolé si j’ai loupé une étape...
P.P.S : votre site est vraiment génial, moi qui apprécie les série anglaises, je suis comblé !!

Par Andykelp • 7 novembre 2011 à 01h37

3x01

Déçu pour les mêmes raisons que Sullivan et Dominique Montay dans sa critique de l’épisode. D’abord la série perd un de ses personnages clé avec le départ de cette grande gueule de Nathan. Et on le remplace par un décalque. L’acteur n’a pas le même talent pour faire passer les propos outranciers avec un naturel désarmant. Le personnage de Rudy est d’autant moins convaincant qu’il souffre de la comparaison avec Nathan. On sent l’acteur plus à l’aise dans le registre dramatique.

Pour ce qui est des nouveaux pouvoirs, j’ai apprécié qu’ils soient dévoilés au fur et à mesure des situations et non en une scène explicative. Bon au final ils me paraissent moins intéressants. Les scénaristes ont-ils cherché à garder un lien avec les différents caractères, comme au début ? On peut le penser pour Aisha. Elle a mûri et se met maintenant à la place des autres, au sens propre comme au figuré. On peut le croire encore pour Simon qui se projette dans le futur. Cela semble logique : en deux saisons, il s’est imposé comme le personnage qui a des desseins pour le groupe. Mais Curtis capable de changer de sexe ? Le deuxième épisode apportera peut-être des réponses là-dessus.

Pour le reste, on a une fâcheuse impression de déjà vu avec Rudy-Nathan, le retour aux travaux d’intérêt général, le double meurtre. Alors oui, les auteurs ne s’en cachent pas et s’en amusent, puisque les personnages relèvent eux-mêmes que l’histoire se répète. Mais espérons que cela n’empêchera pas les scénaristes de faire évoluer les personnages et les intrigues. J’ai un peu peur que ça cache un manque d’inspiration et de réflexion sur le long terme. J’espère me tromper.

Par Andykelp • 14 novembre 2011 à 23h12

3x03

Cet épisode m’a mis un peu mal à l’aise. La conduite de Alisha et de Simon est dicté d’un bout à l’autre de l’épisode par le fan de comics. C’est donc logique que les acteurs et les situations semblent un peu caricaturales. On peut dire que l’épisode est bien foutu de ce point de vue là : il s’en tient à son postulat de base. On peut même voir une métaphore dans le meurtre du dessinateur de ce que la série s’évertue à metttre à mal depuis le début : une histoire classique de super-héros. Mais du coup, il y a quelque chose de mécanique dans l’épisode, loin de l’énergie un peu brouillonne qui me fait aimer la série.

Est-ce qu’il faut s’inquiéter pour Alisha ? Elle a surtout servi dans la deuxième saison à révéler Simon. Dans le premier épisode de cette saison 3, on mesurait le chemin parcouru : elle prend désormais en compte les sentiments des autres et elle a pris un peu de plomb dans la cervelle. Dans cet épisode, elle tient juste le rôle du boulet pour Simon, le trait forcé par type aux comics. J’espère juste que ce n’est pas un signe de ce que va devenir par le personnage : la copine rabat-joie et plan-plan. Ce serait bien qu’elle existe maintenant par elle-même, indépendamment de sa relation avec Simon. On verra bien lorsque viendra son épisode.

Ah et les nouveaux pouvoirs des personnages ne servent vraiment à rien ou pas grand chose.

Par Bad Wolf • 21 novembre 2011 à 23h39

3x04 : I’ve got a superpower, I’ve got a knife, what the hell ? Let’s kill Hitler !

Très bon épisode, au niveau de ce à quoi nous avait habitué Misfits, avec peut-être un peu plus de sérieux et de noirceur mais rien de négatif. En plus l’idée de se servir d’une blague d’un épisode de l’an dernier comme base pour tout un épisode, c’est assez fort, tout comme arriver à nous faire croire à leur univers nazi qui utilise pourtant 3 décors dont un qui est dans tous les épisodes.

Grand moment que la scène où Rudy explique à l’officier de probation nazi que Curtis et lui sont juste homosexuels... On s’y attache en fait à ce Rudy. Je trouve que l’acteur permet qu’on l’associe pas en permanence à Nathan, du coup le décalque est pas flagrant. Et sans ce perso, la série perdrait quand même beaucoup de son intérêt.

Et la façon dont la relation entre Kelly et le dealer de pouvoirs s’installe est plutôt intéressante (même si la scène à la fin était un peu grosse).
Par contre, au vu de la bande-annonce pour la semaine prochaine en plus de celui de cette semaine, c’est Kelly le nouveau personnage principal ? D’ailleurs, je m’attendais à ce que ce soit Simon qui hérite du pouvoir de remonter dans le temps, ce qui lui aurait permis de remonter dans le temps à la fin de la saison...

SPOILERS EVENTUELS :

Je pense que le scénariste va se débarrasser de cette histoire effectivement gênante du retour dans le temps de Simon en lui refilant le pouvoir de Rudy et d’une façon ou d’une autre celui de remonter dans le temps, ce qui permettra que son double retourne dans le passé en tant que Hoodie Simon et que l’autre reste avec Alisha (et nous).

Par Andykelp • 11 décembre 2011 à 22h57

3x05

J’ai beaucoup aimé l’intrigue principale très touchante, même si le scénario restait prévisible. Je me suis souvenu grâce à cet épisode pourquoi j’aimais la série, comment elle m’avait séduit et surpris. Cela m’a rappelé l’histoire de la vieille dame qui rajeunit et sort avec Nathan dans une des saisons précédentes. On ne s’y attend pas, mais la série sait traiter avec sobriété des sujets comme la vieillesse ou le deuil.

La mort du contrôleur : comme Dominique Montay, je trouve l’attitude du groupe consternante. Et je comprends d’autant moins les scénaristes que le contôleur pouvait être tué sur le coup sans que cela change quoi que ce soit à l’histoire. Ou cela sera reviendra sur le tapis dans un futur épisode ?

3x06

Je me suis globalement ennuyé. Rudy, ses péripéties et ses états d’âme me laissent indifférent et cela manquait de rythme.

Curtis : j’ai bien aimé l’idée de la grossesse au départ. Un peu moins quand on en apprend la cause. L’explication m’a paru grotesque. Il aurait été plus intéressant et plus simple d’amener cette grossesse après avoir fait coucher le pendant féminin de Curtis avec un homme. Bref, l’idée fait long feu avec l’échange de pouvoirs. Conclusion : la série complique inutilement une intrigue pour jouer ensuite la facilité et botter en touche.

Par Sullivan • 18 décembre 2011 à 12h41

3x03 - 3x07

Je suis enfin à jour !
Et je suis littéralement sidéré par la nullité invraisemblable de cette saison. C’est quasiment inregardable.

Il n’y a plus rien.
Plus d’intrigue. Les fils rouge, ça n’a jamais été le fort d’Overman, mais cette saison, y’en a pas. Au premier épisode de la saison, on comprend ce que veut Seth et pourquoi. Au septième, ça se résout de la façon la plus attendue qui soit, il s’est grosso modo rien passé entre les deux. Supaire.
Plus de sujets d’épisodes. La vraie force de Misfits, c’était ça. Y’a eu plein d’intrigues bouclées fun et originales. En deux saisons, Overman a fait le tour, il est à sec. Le "meilleur" épisode, celui du body-swap, est anodin, mollasson et n’apporte rien de neuf. Le pire épisode, celui où les Nazis ont gagné la guerre, je préfère ne pas y repenser. Globalement, c’est incroyablement chiant.
Plus de personnages. Leur caractérisation est inexistante (Curtis, leader de la résistance, really ?). Quand Sheehan est parti, Overman s’est contenté de changer Nathan par Rudy dans les scripts. Simon a disparu, sauf pour un épisode dispensable dans lequel on nous rappelle que sa grosse intrigue n’a aucun sens et où il devient la marionnette d’un dessinateur, donc où il n’a pas de personnalité. Alisha est devenue figurante. Curtis c’est à peine mieux. Kelly est un peu plus mise en avant, mais là-aussi, il y a juste une actrice, pas un personnage. Celui qui tire le plus son épingle du jeu dans la saison, c’est Seth. Et là encore, c’est une question d’acteur, rien à voir avec le truc générique et caricatural pondu par Overman.

Y’a quasiment plus de fun non plus. Faut attendre les zombies cheerleader de l’épisode 7 pour en retrouver un peu, mais c’est tellement convenu...

J’ai rarement vu une série se crasher à ce point. Ça ferait passer Torchwood Miracle Day pour un chef d’œuvre à coté. Je regarde le final de ce soir pour boucler le truc, mais en ce qui me concerne, ce sera mon dernier Misfits. Et bon débarras !

Par Fitz • 18 décembre 2011 à 18h06

3.01 - 3.06

J’ai vraiment bien aimé tous les épisodes mais une chose est sûr, ça n’est plus la même série et on ne dirait pas qu’elle possède une quelconque ligne directrice.

Je voyais l’épisode sur les nazis comme un what if permettant de faire passer un épisode mais à la fin il se raccorde au reste de la série (aberrant mais en tant qu’unité ça ne m’a pas tellement gêné) . Ce qui me chagrine beaucoup plus c’est que les trois premiers épisodes de la saison soient centrés sur les gars et que les filles n’aient rien pour l’instant. Surtout qu’en intégrant Seth à l’intrigue les scénaristes obtenait un personnage en plus pour un centric. Mais là j’ai l’impression que ça part dans tous les sens et qu’il ne faut plus s’attendre à grand chose.

Surtout que les trois premiers épisodes sont indépendants et malgré tout consécutifs, alors que par la suite différentes narrations se mélangent, la trame alternative, des éléments feuilletonesques qui débarquent sans trop crier gare. Le 3.06 en est l’exemple même, des intrigues pas connectées, un début d’arche (en fin d’épisode ?) . Y’a plus aucune notion d’épisode en tant qu’unité. C’est un peu désolant.

La série s’est concentrée sur ses personnages et a complètement évacuée la mythologie de la saison 2. C’est dommage de ne pas avoir un petit bout à chaque épisode, surtout qu’il n’y en a que 8. Là ça fait un peu genre, on ramène ce qu’on veut quand ça nous sert, après on le jette ( une des sous-thématiques de l’épisode d’ailleurs :p) .

J’apprécie de retrouver l’univers de Misfits, et des fois c’est vraiment très drôle. Mais bon, plus aucun espoir d’avoir une trame forte et précise. C’est devenu un divertissement facile et mal fignolé.

Par Sullivan • 19 décembre 2011 à 15h40

3.08

Quel final !
Apothéose de nullité, cerise pourrie sur le gâteau moisi qu’a été cette saison tout entière — dont le meilleur épisode était moyen, et cinq ou six épisodes sur 8 allaient de médiocre à affligeant. D’abord 2/3 de remplissage avec une idée tellement originale qu’elle a déjà été faite dans l’épisode précédent, un clip show amélioré avec un des cinq persos principaux qui n’a rien vécu des événements rappelés (pauvre Howard qui a du effacer la moitié des répliques de Nathan plutôt que de simplement toutes les filer à Rudy, et donc trouver cinq autres minutes de remplissage pour combler. Trop dur la vie de scénariste). Et en plus d’être nul, le tout est vraiment puant dans le fond.

Et une bifurcation finale débile, à la hauteur de l’intrigue la plus nulle de tout les temps. Sérieusement, cette histoire est risible depuis le début, mais là, c’est complètement affligeant. Simon se démène pour récupérer le pouvoir qui va permettre à Alisha et à lui de continuer à se faire tuer ? Normalement Overman est interdit d’écriture à vie après un truc pareil. Et ils veulent nous pondre une autre saison, voire plusieurs autres ?

Plutôt mourir que de regarder !

Page précédente
 

Dernière contribution
19 décembre 2011 à 15h40
par Sullivan

25 réponses
Page : 1