Si vous vous demandez pourquoi j’ai décidé de commencer cette critique de 90210 par des remarques passionnantes sur le physique de ses actrices principales, ou si vous vous demandez simplement pourquoi j’ai décidé de commencer cette critique tout court, les raisons en sont simples. C’est parce que d’un, c’est tout ce que j’ai retenu de ces foutues 41 minutes, et de deux, heu... là, tout de suite, j’ai un doute.
Je vous rassure tout de suite : ce qui suit n’est pas vraiment plus glorieux.
Une Bien Belle Brochette de Bécasses
90210, c’est le Beverly Hills de la Nouvelle Génération. La génération des petites bécasses accrochées à leurs téléphones portables qui ricanent bêtement au volant de la décapotable que Papa leur a payée pour fêter leur première opération de chirurgie esthétique.
Comme la série originale, celle qui avait un bon générique avec des ados de trente ans qui tapaient dans leur main en rythme, le concept de cette nouvelle mouture est simple et efficace : des gens riches et beaux ont des problèmes de gens riches et beaux.
Sauf AnnaLynn McCord, qui a juste des problèmes de gens riches.
Parce qu’elle est moche.
Mais je lis quoi, là ?
La meilleure critique du Monde consacrée à 90210. Enfin, « consacrée » est un bien grand mot. Il faut dire que je n’ai vu que le pilote de la série l’an dernier (par curiosité) avant d’arrêter (parce que c’était vraiment, vraiment nul). Je ne suis sans doute pas le mieux placé pour saisir toutes les nuances des scènes vides et sans intérêts qui ont défilé devant mes yeux pendant 41 minutes (ça vaut le coup de le répéter).
Peut-être qu’un petit retour vite-fait sur le Précédemment dans Pretty White Kids with Problems m’aidera à mieux comprendre de quoi parlait cet épisode passionnant.
Intrigues abordées dans ce petit rappel : AnnaLynn McCord moche. Un triangle amoureux entre Michael de The Wire, Jessica Stroup et un mec qui n’apparait même pas dans l’épisode. Jessica Lowndes sort avec le rigolo de service mais ils ne couchent pas ensemble, mais elle est enceinte, mais elle ne peut pas garder le bébé, mais elle le laisse en adoption. AnnaLynn McCord qui surjoue en écartant les narines. Des gens qui font des trucs que j’ai du mal à saisir. Shenananana Grimes écrase un ours ? OMG ! WTF ! Too MUCH DRAMA !
Non, là, je ne suis pas beaucoup plus éclairé.
Non, mais vraiment, AnnaLynn McCord, quoi !
En me proposant pour écrire une page sur le premier épisode de la saison 2 de 90210, je me doutais bien que ça ne serait pas terrible. Malgré ça, j’imaginais déjà satisfaire mon énorme complexe de supériorité en me moquant facilement d’une série idiote. Un truc sans danger, le risque zéro de la critique assassine. Et une occasion comme une autre de poster la photo qui suit.

Vraiment, je n’étais pas préparé à la bêtise absolue de ce que j’allais voir.
90210, c’est pire qu’une série nulle. C’est une série vide. Sans personnalité. Sans surprise. Sans ambition. Une série qui jusque dans le titre de son premier épisode, To New Beginnings, s’excuse d’exister, promet sans conviction d’avoir tourné la page pour sa deuxième saison, et passe son temps à enchaîner les plans sur la plage et des gens qui marchent au ralenti, pendant que moi je passais le mien à me demander ce que j’étais en train de foutre devant mon écran.
Même Gossip Girl, c’est mieux. Et pourtant, Gossip Girl, c’est vraiment pas bien.