Critique des meilleures nouvelles séries télé (et des autres)
Regarde critique sur les séries TV actuelles

Lost - C’est qui, le nouveau couple phare sur l’île ?

LaFleur: Madame Ducon, Briseuse de Rêves

Par Ju, le 5 mars 2009
Par Ju
Publié le
5 mars 2009
Saison 5
Episode 8
Facebook Twitter
Parler de Lost, c’est bien. Se moquer du pseudonyme Jim LaFleur, c’est mieux. Mais en réalité, je ne suis pas là pour ça. Non, l’unique but de cette critique c’est de rappeler au frère de Blackie qui est Horace Goodspeed. Spéciale dédicace !

Après deux épisodes passés un peu trop loin de Lildelost à mon goût, le retour au premier plan de notre équipe préférée de bras cassés qui voyage dans le Temps fait un bien fou à la série. Toutes les intrigues sont maintenant revenues au même point (plus ou moins…), on va pouvoir passer à autre chose, et j’aurais simplement aimé ne pas me vautrer complètement dans ma théorie sur le rôle que Reiko Aylesworth allait jouer dans la série.
Je suppose qu’on ne peut pas gagner sur tous les plans.

Résumé Rapide, à deux semaines du prochain épisode

Sur Lildelost, les voyages dans le Temps touchent à leur fin. C’est triste. Trois ans plus tard, Sawyer et Juliet filent le parfait amour, et avec leurs potes le savant fou, le mec qui parle aux morts, et Jin (un chic type pas très bavard), ils ont trouvé des petits boulots sympas, histoire de s’occuper.
Ils bossent tous pour la Dharma Initiative.

Et ainsi, ils vécurent heureux (dans les années 70) et eurent beaucoup d’enfants (hippies). Enfin… jusqu’à ce que, comme dans tout bon Conte de Fée, Monsieur et Madame Ducon ne viennent tout gâcher. Les enfoirés.

Damn you, Hippies !

Bon, on s’en doutait fortement depuis l’apparition de Jin à la fin de 316, c’est maintenant officiel, une partie de la série va maintenant se dérouler dans les années 70, à l’époque de la Dharma Initiative, tandis que Locke, Ben, et sans doute d’autres personnages sont toujours a priori dans le présent.

Pas de chance pour eux. Parce que les seventies, c’est quand même trop cool. Prenez par exemple mon nouvel employé préféré de l’Initiative : Jerry, c’est son nom, sait la chance qu’il a de vivre à cette belle époque où il est tout à fait naturel d’amener sa copine sur son lieu de travail pour danser un peu et profiter de la vie. La classe. J’espère qu’on le reverra, ça me donnera l’occasion de retenir le nom de l’acteur, qui joue aussi Herc dans Friday Night Lights.

Le retour dans les beaux jours de Dharma est aussi l’occasion pour moi de me poser plein de questions sur la chronologie plutôt floue de la série, et de rager contre mon intuition foireuse. Le fait est que je m’étais complètement planté. J’étais persuadé depuis l’annonce de l’arrivée de Reiko Aylesworth dans la série qu’elle allait jouer Annie. Qui ça ? Plus tard. En fait, elle joue donc le rôle de la femme enceinte d’Horace Goodspeed, Amy. Pour Annie, il va falloir encore attendre un peu.
Le pire, c’est que j’ai bien essayé de me rattraper, en plein milieu de l’épisode, en théorisant que son bébé serait Charlotte. Encore raté, c’est un garçon, et pour enfoncer le clou on aperçoit la petite Charlotte quelques scènes plus tard.

Ce qui me remonte (un peu) le moral, c’est que l’apparition de Charlotte est complètement anachronique. Si elle a environ 3 ans quand Farfadet la voit chez nos amis hippies en 1974, ça veut dire qu’elle a une petite trentaine quand elle débarque sur Lildelost fin 2004.
Ce qui n’est pas bien grave, je l’avoue, mais un peu surprenant. Surtout que, bon, d’après la chronologie toujours un peu douteuse de la série, Sun est censée avoir environ vingt-quatre ans à la même époque, soit dix de moins que Charlotte.

Mais bon, on s’en fout, c’était juste histoire de râler.

Le Terrible Mal de Tête des Voyages dans le Temps : La Fin ?

Avant de nous arrêter dans les années 70, a priori pour de bon, les scénaristes nous offrent un dernier petit saut dans le Temps, histoire de clore en beauté cet excellent chapitre de la série. Et c’est un très beau cadeau, le coup de la Statue Géante à Quatre Orteils.
Même si c’était court. Surtout parce que c’était court, en fait. Juste une petite apparition, comme ça, pour le plaisir, je n’en demandais pas plus. Après tout, AUCUNE référence n’y avait été faite depuis sa première apparition dans le dernier épisode de la saison 2, il était grand temps d’y revenir, ne serait-ce que pour cinq secondes, de dos… et pour de très longs arrêts sur image et de chouettes captures d’écran.

L’arrêt sur image, associé au pendentif qu’on voit plusieurs fois dans l’épisode, laisse peu de place au doute : la statue représente Anubis, Dieu égyptien des Morts. Et c’est pour ça qu’elle ne possède que quatre orteils.

Pas la peine d’en dire plus. Mystère résolu.

Jim LaFleurBleue, chef de la sécurité romantique

J’aime beaucoup Sawyer cette année. En fait, Farfadet et lui sont tellement bons dans ces premiers épisodes qu’ils ont créés, à eux deux, un déséquilibre effarant entre les intrigues sur Lildelost et celles où des personnages pénibles essayent de se rendre à l’aéroport. Cette semaine, rien ne change, et Sawyer a l’occasion de mettre en pratique les talents qu’on lui connait : il baratine son monde pour obtenir ce qu’il veut.

Et ce qu’il veut, c’est une blonde et un boulot de shérif.

Mais finalement, ce qu’on peut retenir c’est que, contrairement à ce qu’il nous avait montré dans ses épisodes flashbacks, Sawyer parvient à ses fins en disant deux fois la vérité, dans deux scènes plutôt formidables.

La première, c’est son face-à-face avec Richard Alpert, dont la présence est décidemment un gage d’épisode de qualité. Là, aucun mensonge de la part de Sawyer, juste une conversation civilisée pour rappeler les événements de Jughead, prendre des nouvelles de la bombe nucléaire qui traine toujours sur Lildelost, et discuter de leur ami commun, le Chauve qui se fait toujours mal aux jambes.

Le conflit entre Les Autres et l’Initiative temporairement réglé, Sawyer obtient de rester deux semaines de plus sur l’île. Sa motivation pour ne pas monter dans le sous-marin n’était plus à prouver depuis longtemps. Par contre, celle de Juliet devait absolument être expliquée, et je suis ravi de la façon dont cela a été fait. Encore une fois, Sawyer ne fait que dire la vérité, de façon plutôt hilarante… et touchante, oui.

La relation entre les deux personnages s’est construire sous nos yeux, à partir de rien, tout au long de ce début de saison, et la conclusion est parfaitement exécutée. Oui, Sawyer et Juliet partagent une alchimie qu’ils n’ont jamais eue avec… les deux autres… et oui, cette année il y a vraiment de quoi tomber amoureux de Juliet. Parce que Elizabeth Mitchell avec un fusil, qui voyage dans le Temps, et qui parle latin, on fait difficilement mieux.
Pour ne rien gâcher, le coup du « Ok, je reste deux semaines de plus ! » qui s’éternise sur trois ans m’a fait un peu penser au « Bon travail, Wesley, je pourrais toujours te tuer demain ! » de Princess Bride. Parce que c’est génial, Princess Bride, et parce que Juliet ferait une superbe Terrible Pirate Roberts.

Tout ça pour dire qu’avec une construction plutôt simple, quelques touches de mythologies bienvenues, et du temps pris pour nous offrir de beaux moments avec les personnages, on a devant nous un très bon épisode.

La Petite Partie Plutôt Pointue

LaFleur est l’occasion pour nous de passer un peu de temps avec un personnage qu’on a aperçu déjà plusieurs fois dans la série sans jamais trop s’y attarder : Horace Goodspeed, mathématicien et, apparemment, responsable de l’Initiative dans les années 70.

La première fois qu’on voit Horace (et sa femme de l’époque, qui n’est pas Michelle de 24…), c’est à la fin de la saison 3, quand il vient en secours au père de Ben, juste après sa naissance. Ce que, en passant, j’ai un peu de mal à situer chronologiquement par rapport à cet épisode.
C’est Horace qui invite Ben et son père sur Lildelost quelques années plus tard, et c’est lui encore qu’on voit mort, assis sur un banc, après l’extermination de Dharma par Les Autres.

En saison 4, Horace fait une autre petite apparition dans un rêve de Locke, où il nous révèle que c’est lui qui a construit la cabane de Jacob, à l’origine connue comme la Cabane de la Débauche de Monsieur et Madame Goodspeed.

Et Horace, il est joué par Tooms de X-Files. Hé oui…

Ju
P.S. La semaine prochaine, nous commencerons
A trouver les temps durs, sans un Ducon, putain !
Et dans deux semaines, un peu nous parlerons
De Lost mais, c’est sûr, sans autre Alexandrin.