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Ma Semaine à Nous - Critique de l'épisode Semaine de la saison Semaine

N°166: Sponsorisée par Benson et Stabler

Par la Rédaction, le 15 mai 2011
Publié le
15 mai 2011
Saison Semaine
Episode Semaine
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A pErDUSA, on reconnaît que la série dont le renouvellement nous a fait le plus plaisir, c’est bien Law & Order : Special Victim Unit. Si, si...Avec le président du FMI qui s’est fait arrêté dans un avion d’Air France par la brigade des "Sex Crimes" du NYPD parce qu’il est accusé d’avoir séquestré et de tenté de violer une femme de ménage, on a trop hâte de voir l’épisode que ça va donner l’année prochaine avec Steve Carrell dans le rôle de DSK et Julianna Marguiles dans le rôle d’Anne Sinclair.

Dwight Schrute, FTW ?
Conundrum suit les pas d’Iris

Je n’ai jamais vraiment compris l’intérêt de Will Ferrell en tant qu’acteur. L’humoriste était doué dans Saturday Night Live mais trop surexposé. Ses films sont rarement réussis. Cependant, je dois avouer que, dans son registre, à défaut de surprendre, il est efficace. Du coup, son arrivée dans The Office ne me gênait pas trop à la base. Son timing, en revanche, laisse à désirer.

Steve Carrell était l’âme de la série, son départ se devait de remplir deux fonctions : honorer l’acteur qui a porté The Office sur ses épaules et montrer que la reste de la distribution peut continuer à faire vivre la série. Honorer ces missions avec brio était nécessaire vu la faiblesse de cette septième saison. Will Ferrell était une mauvaise distraction. Il n’était pas drôle et son personnage était mal écrit. Et contrairement à Steve Carrell, il ne mettait pas en valeur le reste de l’équipe en forçant les projecteurs sur son personnage. Bref, malgré un bon épisode de départ pour Carrell, Will Ferrell était l’événement qui me lassait penser que j’étais prêt à suivre Michael et quitter Scranton.

Cependant, cette semaine, The Office m’a un peu rassuré. Nous avons eu le droit à un épisode « en famille », avec les réguliers de la série plus Kathy Bates. L’épisode était bien écrit et l’absence de Michael ne se faisait pas ressentir. The Office a répondu à une de mes craintes. Un Dwight, un Andy ou une Kelly est drôle à petites doses. Si l’un d’eux est amené à remplacer Michael, lui donner plus d’importance risquerait de diluer les forces du personnage. Surtout que The Office a réussi à ruiner trois de ses réguliers en changeant la dynamique de la série : Pam, Jim et Ryan. Et avec Dwight au centre, l’épisode était très agréable à suivre.

Je dois avouer que si les scénaristes s’en sont bien sortis sur un épisode, je reste dubitatif quant à l’intérêt de continuer la série. Cet épisode était drôle car il jouait sur une des grandes idées de la série depuis ses débuts, l’ambition de Dwight. C’est un thème inévitable vu la situation, mais sur lequel on ne peut jouer chaque semaine.

En revanche, la structure de l’épisode m’a un peu inquiété. Elle a gardé celle des épisodes de Steve Carrell où le manager mène l’intrigue principale. Il donne alors l’idée que la personne assise au bureau de Michael reste la plus importante de la série. S’il est remplacé par un des personnages existants, la dynamique de groupe risque d’être sévèrement perturbée, s’il est remplacé par quelqu’un d’extérieur, on peut craindre une redite du débâcle Will Ferrell.

Avec le départ de Carrell, je pensais que la série évoluerait en un « ensemble show » où tout le monde serait logé à la même enseigne. Cet épisode semble nous indiquer le contraire. La saison n’est pas encore achevée, et Carrell vient à peine de partir, il est donc prématuré de juger cette nouvelle mouture de The Office. J’aimerais être agréablement surpris car je reste convaincu que la force de The Office vient de sa distribution. Il s’agit probablement d’un des castings les plus efficaces lorsqu’il est correctement utilisé. Le problème est que, vu à quel point les scénaristes ont raté la dernière saison de Carrell alors qu’ils étaient avisés de son départ est annoncé depuis bien longtemps, j’ai beaucoup de mal à leur accorder ma confiance.


Les Liens de la Semaine
C’est pas pErDUSA, mais c’est bien quand même !

En quelques clics, retrouvez les meilleurs entretiens, analyses, critiques, ou trucs cools qu’on a déniché sur le Net et qu’on vous livre ici chaque semaine (sauf quand Jéjé s’endort au milieu de la publication de la chronique).

09/05 Garrett Dillahunt revient sur ses nombreux rôles.
AV Club : Random Roles, Garett Dillahunt

12/05 Dan Harmon revient sur la saison 2 de Community.
EW : ’Community’ creator Dan Harmon on tonight’s finale and big changes in season 3.

13/05 Dan Harmon revient (encore) sur la saison 2 de Community.
NY Mag : Community’s Dan Harmon on Finale Cameos and Season-Long Lessons

14/05 Pas mieux.
io9 : Dear Smallville, I’ll see you in Hell


Bisous, Bisous
La France vue par les Séries vues par Jéjé

Community - 2.23

Jeff : I hear he has more paint than a french kindergarten.

House - 7.21

A man : Doctor House ? House : Désolé, je ne parle pas anglais.

The Tiger Diary
On préfère Tigrou à Bridget Jones

Cher journal,
Est-qu’embrasser le frère mourant de son petit ami vampire, c’est tromper ?
Est-ce que la liberté en couple mène forcément à la torture et à la mutilation, ou est-ce que CBS est une chaine un peu réac ?
Est-ce mal de ma part d’aimer le générique et la musique de Games of thrones, mais pas les loups ?

8 mai 2011, Game of thrones : J’aimais beaucoup les premiers épisodes de la série, qui faisaient un travail d’exposition remarquable pour l’univers et les personnages. Seul souci : après 4 épisodes, l’exposition est toujours aussi présente et prend les dessus sur l’intrigue. Dans mon souvenir, Rome avait aussi un univers très riche, mais nous l’avait présenté au fur et à mesure, sans se sentir obligé de nous raconter l’histoire de tous les personnages dès les premiers épisodes. J’espère que d’ici l’épisode 12, on connaitra enfin suffisamment personnages, pour qu’il commence à se passer quelque chose. Et par quelque chose, je veux dire un peu plus que la mort d’un loup.
Sinon, j’ai du goût : j’aime beaucoup le générique ET la musique, moi.

9 mai 2011, United States of Tara : La série n’a plus grand chose d’une comédie, tant l’ensemble est sombre. Mais j’adore ! Comme l’a très justement souligné Alan Sepinwall, les scénaristes ont eu l’intelligence de se concentrer cette année sur les personnages entourant Tara, qui sont au moins aussi intéressants qu’elle et présentent plus de potentiel d’évolution. Voir Max remettre en question son désir de vieillir avec Tara et ses 6 alters m’intéresse beaucoup plus que les tensions superficielles qui menaçaient leur couple l’an dernier (liées aux coucheries de chacun). Et la descente aux enfers de Marshall est très bien gérée.

10 mai 2011, The Good Wife : Je suis assez déçu par les affaires de la semaine depuis quelques épisodes. Trop racoleuses, trop tirées par les cheveux, et surtout, trop forcées pour coller à l’actualité ou à la vie d’Alicia. Dommage que ces faiblesses non négligeables dans l’écriture viennent entacher des épisodes qui seraient autrement impeccable.

12 mai 2011, The Vampire Diaries : Vu que toute l’action de la fin de saison avait été concentrée dans le précédent, je savais que cet épisode se concentrerait sur les personnages et leurs relations… Et je craignais le pire, vu les quelques épisodes catastrophiques auxquels on a eu droit cette année quand l’action s’est légèrement ralentie. Finalement, c’était pas si mal. L’obligatoire baiser entre Damon et Elena était bien foutu (à défaut d’être inattendu), et la série semble poser des bases intéressantes pour l’année prochaine.

12 mai 2011, Community : Du paint ball, une glace machiavélique, une fausse crise cardiaque, Shirley et Pierce saving the day, mes 2 acteurs préférés de Cougar Town… What else ?

la Rédaction